AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyJeu 18 Juin - 18:58

    « PUTAIN QUINN ! Tu fais chier là ! Comment on va faire maintenant ?! Quelle idée aussi de foutre du papier cul sur la bagnole de ton prof seulement parce qu’il t’aime pas ?! J’te déteste ! »

    Neyliah passa une main dans ses cheveux et s’assit à la chaise la plus proche. Elle avait bien envie de sauter sur son cousin favoris et de lui en foutre une mais elle n’était pas aussi méchante et le regard haineux que lui envoyait le surveillant n’était pas des plus encourageant pour ce genre de démarches. La jeune femme observa Quinn s’asseoir à côté d’elle avec ce regard qui disait : « Tu dis un truc et je te descend ! ». Il fallait donc dire que Neyliah était un peu remontée contre le jeune homme à sa droite et tout cela pour une petite blague qui avait bien commencé en plus ! Pour comprendre, revenons deux heures auparavant, dans la cafétéria, pendant que Neyli’ mangeait avec ces amies et que son cousin s’était ramené avec une tonne de rouleau rose bonbon qui ne pouvaient représenter qu’une chose : du papier toilette. La plupart des élèves dans le self avaient alors chuchoté tout en rigolant face à l’arrivée tonitruante du beau brun, chargé de ses fameux rouleaux qui ne servaient strictement à rien dans l’endroit où ils se trouvaient à cet instant là. C’était cela qui avait obligé à faire lever la tête de la blondinette vers l’entrée de la salle, voyant par la même occasion son super cousin et sa si précieuse charge dans les bras, elle avait alors levé les yeux au ciel et poussé un soupir excédé, et dire que c’était elle la plus jeune entre eux. Le regard lumineux et malicieux de Quinn s’était alors mis en mode *on* lorsqu’il avait enfin trouvé la blondinette et lui avait plus ou moins exposé son plan, lui piquant quelques frites au passage, se prenant à cette occasion quelques petites tapes de la part de la jeune femme, très proche de son assiette lorsqu’elle avait la chance de pouvoir manger des frites.

    Le but était simple : Quinn avait un professeur dans le collimateur parce qu’il avait quelque chose qui avait déplus au jeune homme et celui-ci, un brin rancunier, avait décidé subitement d’aller prendre tous les rouleaux de papier cul de tout les toilettes du campus pour décorer avec un grand soulagement la voiture du professeur concerné. Neyliah avait éclaté de rire lorsqu’il lui avait dit qu’il était prêt à le faire. C’est vrai, on joue pas avec la voiture d’un prof à moins de vouloir se prendre des heures de colle ou de se retrouver bien sagement assis sur une belle chaise dans le bureau du Doyen avec ce grand sourire innocent qui veut dire : « J’ai fais une connerie mais je vais toujours nier, nah ! ». La blondinette avait pris le temps de peser le pour et le contre : pour parce qu’ils allaient bien se marrer, parce qu’elle n’aimait pas ce prof non plus, parce que c’était une façon de renforcer les liens entre Spencer, parce qu’elle pourrait bien se marrer lorsque prof verrait sa voiture. Contre parce que… il n’y avait pas de contre !

    Neyliah avait alors finis son assiette, obligeant Quinn à garder ses fesses collées à la chaise pendant que madame finissait son plat. Il l’avait naturellement aidée, même si elle ne désirait pas de son aide, puis ils étaient allés vers le parking pour décorer la voiture de ce fameux professeur. La jolie blondinette avait alors pris plusieurs rouleaux et ils avaient commencé à mettre les rouleaux entiers sur la voiture, certains élèves venant même les aider, comme si ce prof là était le pire prof au monde et que personne ne l’aimait. Puis ils avaient entendu une voix dans leur dos, Neyliah avait alors regardé Quinn et avait murmuré un « Merde » puis s’était retournée, c’était le doyen.

    « Et bien, et bien ! Voilà une belle décoration… que vous allez enlever immédiatement et ensuite vous me suivrez pour quelques heures de retenue. Oh mais, c’est Quinn et Neyliah Spencer ? Comme c’est marrant mais… je m’y attendais ! »

    La jolie blonde lui avait alors renvoyé un doux sourire et avait commencé à aider les autres à enlever toutes les tonnes de rouleaux de la voiture. Ils avaient mis une heure à tous mettre, ils étaient prêts à partir, et maintenant ils devaient tout enlever ! Neyliah se croyait devenir complètement folle face à ce qui se passait. Ils s’étaient emmerdés à mettre tous ça pour avoir à l’enlever quelques minutes après sous prétexte que le Doyen lui disait de le faire ? Euh… ouais !

    La jeune femme ronchonna dans sa tête contre le Doyen. Il ne savait pas s’éclater voilà quel était le problème avec lui ! Il aurait pu se marrer à regarder ce pauvre prof à enlever son papier cul de sa voiture en gueulant tout seul mais non, il leur avait demandé de l’enlever et il était idiot. Déjà, il fallait dire que l’idée de laisser entrer dans l’enceinte d’un campus d’université une bande de paparazzi complètement tarés n’était pas la meilleure des idées alors là, il frisait le ridicule et, heureusement que le ridicule ne tuait pas, sinon le Doyen serait mort depuis déjà bien longtemps ! La suite avait été beaucoup moins drôle ! Neyliah et Quinn avaient donc eu un peu rendez-vous perso avec le Doyen, dans son bureau puis ils avaient eut le droit à la palme : Des heures de retenue. La blondinette et son cousin se trouvaient à présent assis dans une chaise tous les deux, à s’invectiver comme deux gamins sortis de la maternelle. La jeune femme donna un coup de coude à Quinn et murmura pour ne pas que le surveillant l’entende.

    « T’as de la chance que je me sois habillée comme une pute aujourd’hui ! »

    Neyliah avait à peu prés raison. Elle portait une robe d’été bleu qui lui collait à la peau et savait comment s’en servir. La jeune femme se leva et s’approcha du garçon avec un sourire avenant. Il s’assit sur la table et croisa les jambes, remontant quelque peu sa robe au passage. La jolie blondinette sourit et lui parla avec douceur. Quelques minutes, le garçon sortait de la salle. Neyli’ se retourna vers Quinn et éclata de rire.

    « Je suis géniale Quinny ! Ce mec va dire au Doyen qu’il a reçu un message de sa mère et qu’elle est malade, nous laissant partir ! Je suis magnifique, tu m’aime Quinn, n’oublies jamais ça ! »

    La jeune femme s’approcha de Quinn, incroyable, elle était incroyable ! Elle avait réussit à convaincre le garçon en lui promettant une nuit bientôt, ce qui n’allait sûrement pas arriver mais au moins elle avait réussit à leur faire éviter l’heure de retenue, enfin, si le Doyen acceptait ce qu’allait dire le garçon !
Revenir en haut Aller en bas
https://dodixe-test.forumgaming.fr

Invité


QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyJeu 25 Juin - 1:43

Quinn et Neyliah se retrouvèrent après une blague qui avait « mal tournée » en retenue… Tout avait, en fait, commencé après que Quinn se soit à nouveau fait expulsé de son cours, après être arrivé plusieurs minutes en retard. De plus, il n’avait pas remis le devoir que son professeur leur avait demandé de compléter lors du cours précédent, prétextant une nouvelle excuse bidon, quelque chose comme mon chien à manger mon devoir. N’ayant cependant pas de chien, et n’ayant pas le droit d’en avoir, il avait du trouvé autre chose, bien qu’il aurait pu prétendre que le pseudo rat qui partage son appartement l’avait grignoté, bien que ce rat ne soit qu’imaginaire ou que sa cousine l’avait mit au recyclage… Ce qui aurait été plus cohérent. Le jeune étudiant avait pourtant opté pour un classique. La grand-mère morte… Ainsi, alors qu’il pénétra brusquement dans la classe, dérangeant de ce fait l’enseignant pendant ses explications et ses élèves studieux, Quinn du donner des explications à son professeur qui s’adressa directement et immédiatement à lui… ;


« Monsieur Spencer, nous sommes bien content que vous aillez trouvez le temps de vous joindre à nous… Bien que vous soyez en retard, et ce, d’une bonne demi-heure! »
« Vous savez ce qu’on dit… Mieux vaut tard que jamais… »
« Très juste, je suppose… Déposez votre devoir sur mon bureau, et allez vous s’asseoir. Rapidement! »
«Mon devoir ? »
« Oui… Vous avez bien complété le document que je vous ai remis au dernier cours, n’est-ce pas ? »
«Pas tout à fait… Cependant, j’ai… Euh… Il y a une raison à cela… Il y a eu de la mortalité dans la famille. Ma grand-mère est décédée… Hier soir. Vous comprendrez que je n’ai pas eu la tête à ça…»
« D’abord, jeune homme, sachez que vous aviez plusieurs jours pour compléter ce document. Si vous avez attendu à la dernière minute, je n’y suis pour rien. De plus, concernant ce décès… Vous me prenez pour un imbécile ? Votre grand-mère est décédée quatre fois depuis le début des cours, et c’est sans compté ce nouveau décès. Combien avez-vous de grand-mère exactement ? Êtes-vous aussi mauvais en mathétique que vous ne l'êtes dans mon cours ? »
«Déjà quatre fois ? Vous en êtes certain ? (…)»


C’est ainsi que cette pseudo "humiliation" provenant de ce professeur, trop stricte et aux nombreux "préjugés" se déroula. Continuant ainsi de nombreuses minutes, cet échange « ping-ponest » verbal se termina néanmoins par la sortie de Quinn, après que son professeur l’ait expulsé. C’est également ce qui le poussa à voler tous les rouleaux de papier de toilette qu’il avait pu trouvé dans l’établissement afin de remettre au vieil homme la monnaie de sa pièce! Et pour ce faire, il aurait besoin d’un ou d’une complice… Évidemment, son choix s’arrêta sur sa cousine, Neyliah. Après tout, comment aurait-il pu en être autrement ? Il l’a retrouva donc à la cafétéria alors que la belle jeune femme mangeait tranquillement avec des amies. Lorsqu’il pénétra dans la cafétéria avec tous ces rouleaux dans les mains, tous les regards se tournèrent vers lui. Aimant être le centre de l’attention et n’ayant aucunement peur du ridicule, Quinn ne s’en était pas plaint. La plupart des élèves avaient rient, amusé de la situation. Ce qui intrigua Neyli, qui leva finalement la tête dans sa direction. Lorsque leur regard se croisèrent, Quinn lui sourit fièrement en songeant au plan qu’il venait d’établir pour se venger de son professeur et qu’il s’empressa de lui révéler. Lui volant entre temps plusieurs frites, il s’était prit quelques claques, qui eut pour effet de l’interrompre une ou deux fois.


Le plan était donc simple, finalement. Légèrement rancunier, Quinn se vengerait en décorant la voiture de sa nouvelle victime à l’aide de papier de toilette rosé. Plan qui semblait d’ailleurs avoir plu à sa cousine puisqu’elle se mit à rire. Elle avait néanmoins mis un certain temps avant d’accepté officiellement de l’aidée, réfléchissant probablement aux conséquences, s’il se faisait prendre… Ce qui bien sure, arriva. Ils se retrouvèrent donc dans le bureau du doyen, après s’être fait prendre et avoir défait leur œuvre d’art sur laquelle ils avaient travaillé si fort… Ils y avaient mis une bonne heure, en fait. Puis, ils furent envoyés par la doyen dans un classe vide, surveillé par un responsable…


« PUTAIN QUINN ! Tu fais chier là ! Comment on va faire maintenant ?! Quelle idée aussi de foutre du papier cul sur la bagnole de ton prof seulement parce qu’il t’aime pas ?! J’te déteste ! »

« D'abord, respire ma grande! C'est quand même pas la première fois qu'on se retrouve ici... Ça va pas nous tuer! Et puis, dans notre langue, ça se prononce "Je t'aime", tu vois ! Donc cesse de dire n'importe quoi, tu m'aimes à la folie et passionnément! Et c'est réciproque! » dit-il alors que Neyliah passait une main dans ses cheveux.


Pendant ce temps, le surveillant les fussilait du regard. Depuis qu’ils étaient arrivés, ils avaient passé leur temps à se chamailler. Alors que Quinn prenait la chose à la légère, déçu que leur coup ait foiré, mais amusé par la situation et la réaction de sa cousine, cette dernière lui faisait la gueule. Elle le dévisagea lorsqu’il prit place à côté d’elle, lui lançant un regard qu’il connaissait bien… Ce à quoi il ne répondit rien. Il lui sourit simplement, légèrement. Haussant les épaules par la même occasion… La pauvre victime qu’il était se prit même un coup de coude de la part de Neyli qui venait soudainement d’avoir une idée pour les faire sortir de là. À sa réplique, avant qu’elle ne se lève, Quinn prit la parole à ses risques et périls.

« Ah bon ? Comment ça aujourd'hui ? J'ai pourtant pas vu de différence avec les autres jours de la semaine, tu sais... Mais t'en fais pas, ça te vas comme un gant et puis, t'es pas la seule quand même... Ça en est presque banal. »

À peine avait-il eut terminé de parlé, qu’elle se dirigea vers le surveillant. Vêtue d’une robe bleu qui lui allait particulièrement bien, faisant ressortir leur bleu de ses yeux, Neyliah s’installa sur la table en face de l’homme. Elle lui parla doucement, calmement. Confiante, elle obtenu ce qu’elle désirait. Le surveillant les laissa quelques minutes seul, sortant de la salle pour demander au doyen une permission spéciale. Neyli se retourna vers Quinn en riant. Elle venait de le convaincre de les laissé partir, puisque sa mère était soudainement tombé malade. Évidemment, ce n’était qu’une pur invention, sortit tout droit de l’imagination de la jeune italienne.

« (…) Je suis magnifique, tu m’aime Quinn, n’oublies jamais ça ! »

« Je pourrais difficilement l'oublier, tu passes ton temps à me le rappeler! Quant à toi, sache que c’est pas terrible comme plan… Et n'oublie pas que le génie, dans la famille, c'est moi! D'ailleurs, lorsque le pauvre mec qui vient de baver sur ton décolleté reviendra et qu'il nous annoncera que le doyen n'a pas cru à ton histoire, je te le prouverais!»
Revenir en haut Aller en bas

Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyJeu 25 Juin - 15:51

    Décrire la relation entre Quinn et Neyliah était un peu comme essayer de découvrir la recette d’un gâteau autrement dit : Presque impossible à moins d’avoir un très bon palais. Leur relation n’était pas très normale pour un cousin et une cousine. Ils s’aimaient, s’adoraient, se prenaient dans les bras, prenaient des photos –ce qui était la pire des lubies de Neyliah-, explosaient de rire tous les deux, faisaient des blagues aux autres mais parfois… Parfois ils se détestaient, s’envoyaient bouler, s’insultaient, se chamaillaient…. Ils avaient passés pas mal de temps ensembles pendant leur enfance, Neyliah accueillant avec un grand plaisir son cousin dés que les vacances d’été arrivaient, débarrassant au passage ses parents heureux d’avoir deux semaines rien qu’à eux. Alors ouais, Quinn était l’un des garçons qui connaissait le mieux la belle italienne pour être l’un des membres les plus de sa famille, le plus proche, le plus apprécié… le plus charrié aussi. Neyliah adorait rendre la vie dure à son cousin, c’était à chaque fois elle qui le réveillait le matin, c’était à chaque fois elle qui lui donnait une tape derrière la tête en passant à côté de lui, c’était à chaque fois elle qui commençait les bagarres, c’était à chaque fois elle commençait les batailles d’eaux, c’était à chaque fois elle qui venait s’excuser avec un sourire penaud lorsqu’elle le dénonçait sans faire exprès pour avoir manger encore tous les chocolats, c’était à chaque fois elle qui lui faisait peur en lui tombant dessus, c’était à chaque fois elle qui arrivait en pleure et lui demandait de la consoler…

    Quinn était celui avait été le plus là à la mort de sa mère, il était venue avec ses parents, les adultes se soutenant entres eux, les enfants faisant de même. Il était arrivé et avait lâché toutes ses affaires lorsqu’il avait découvert Neyliah habillée tout en noir en vue de l’enterrement, des larmes coulant le long de ses joues, ses poings fermés avec hostilité, les yeux perdus dans le vide, ses jambes tremblantes comme des feuilles soumis au vent marin. Il avait donc lâché ses sacs et avait courut vers elle pour la prendre dans ses bras, la consoler, lui murmurer des mots apaisants, tous ce que n’avait su faire son propre père. Les parents de Quinn avaient déposé un baisé sur le font tout en disant avec tristesse des « pauvre petite choute ! » en veux tu en voilà. Heureusement pour elle, elle sa main dans celle de Quinn et arrivait à prononcer quelques mots à l’attention des nouveaux venus, elle avait même réussit à faire un demi-sourire avant de leur dire avec la voix chevrotante : « Je… Je suis triste mais ça va aller… ». Elle aurait pu ajouter qu’elle les remerciait d’être venus mais ça, c’était le boulot de son père qui s’en acquittait avec beaucoup de sollicitude, faisant des petites scènes, il était pitoyable, elle au moins avait la prestance de ne pas faire transparaître ses sentiments pour ne pas mettre mal alaise les gens et, surtout, pour garder un semblant de dignité, lui se laissait fondre comme une madeleine, elle avait honte de son attitude…

    Ils étaient montés tous les deux à l’étage et avaient alors parlés, de ce Neyliah ressentait, du fait qu’elle avait peur, du fait qu’elle en voulait à son père, qu’elle lui en était reconnaissante pour être venu la soutenir. C’était comme ça qu’ils lorsqu’il n’y avait aucun différent entres eux : Soudés, complices, proches… Neyliah avait terriblement besoin de cette complicité, elle l’adorait, la chérissait parce qu’elle n’avait ni frère, ni sœur, qu’elle n’avait plus de mère et que son père était un parfait inconnu à ses yeux, Quinn était devenu sa seule famille, sa seule et unique famille, elle l’adorait, ne voulait pas qu’il la laisse tomber, ils étaient tous les deux trop proches pour se séparer de toute façon. Malheureusement pour eux, l’un et l’autre étaient des petites têtes brûlées, des casse-cou, des dragueurs, des flambeurs mais surtout… ils étaient très, très rancuniers. Ouais, c’était un des traits de familles des Spencer : ils étaient vachement rancuniers, et associé à leurs complicité, cela donnait des blagues sous forme de revanches pas vraiment toujours très sympathiques pour les intéressés.

    Neyliah connaissait très bien ce professeur, elle l’avait elle-même et c’était pour cette raison qu’elle avait finalement décidé d’aider son cousin à décorer sa voiture avec une tonne de papier chiotte, sachant parfaitement qu’ils pourraient se faire avoir comme des bleus mais c’était tellement… tentant ! Elle avait foncé, sans réellement penser aux conséquences dans l’hypothèse qu’ils se fassent avoir, elle aurait du pourtant ! En réalité, ce professeur était un prof d’histoire, fabuleux professeur qui avait l’habitude d’endormir ses élèves pendant qu’il sortait son charabia, ainsi qu’un très bon parleur lorsqu’il s’agissait de les rembarrer. Neyliah avait essuyé quelques tuiles avec lui, comme ce fameux jour où elle avait oublié un devoir dans sa chambre étudiante, il lui avait alors demandé avec froideur : « Mademoiselle Spencer, je pensais que vous passiez assez de temps sur votre bureau pour avoir la chance de nous ramener votre brillant sujet ! ». Le sous-entendu était claire : Neyliah passait suffisamment de temps à se faire des mecs sur son bureau pour avoir le temps de voir son sujet et de le prendre. La réplique avait été des plus virulente : « Excusez-moi mais moi j’ai la classe de faire ça autrement qu’avec des revues de lingerie féminine ! ». La classe entière avait explosé de rire et Neyliah s’était vue exclue du cours avec une dissertation à faire sur le respect des adultes, elle avait même pas écris trois mots que ça l’avait bien énervé, elle avait passé tout le reste de sa retenue à faire des dessins sur sa feuille, Neyliah dessinait très bien.

    A la réponse vaseuse de Quinn, Neyliah se renfrogna, elle avait décidé de passer plus ou moins incognito sachant qu’une des jumelles l’avaient vus sur le toit avec Aaron et qu’elle ne voulait pas franchement que tous ça se sache, pas avant qu’ils aient pu parler tous les deux sans se sauter dessus et s’arracher leurs vêtements. Elle avait assez de trucs sur le feu de son côté personnel et elle savait que plus elle se faisait remarquer, plus on parlait et plus on parlait d’elle, plus vite ça se saurait entre elle et son soi-disant meilleur ami. Neyliah savait ce que voulait dire son cousin par : dans notre langue. Il se moquait gentiment du fait que la jolie blonde était italienne et qu’elle aurait des problèmes de traduction, elle pouvait le rassurer, elle le détestait dans toutes les langues. Elle ne parvint pas à lui faire la tronche longtemps à compter du moment où il lui disait qu’il l’aimait, dans le langage des cousins/cousines naturellement. Elle lui renvoya un sourire lumineux et haussa les épaules avec un soupir et le regarda avant de lui répondre.

    « Je respire, d’accord ! Je suis libre, j’ai les poumons grands ouverts, regarde ma poitrine qui se soulève, c’est bon ! Je sais que c’est pas la première fois mais je voulais plus ou moins, je sais pas moi… ne pas me faire choper ! Et arrêtes de te foutre de ma gueule parce que moi je vais t’apprendre comment on fout des claques en Italie, tu vas pas être déçus du voyage mon petit ! Au passage, moi aussi je t’aime mais là je suis en mode gonflée alors me cherches pas ! »

    Neyliah avait toujours eu la chance de connaître pas mal des surveillants, hommes par la même occasion. Elle avait eut la chance de leur parler, de voir à peu prés comment ils fonctionnaient, comment les manipuler le plus simplement possible sans pour autant utiliser son physique, ce qui était plutôt rare. Alors que celui-ci les observait, Neyliah savait qu’avec lui, elle allait pourtant en avoir besoin. Il était un coucheur né et elle allait devoir lui promettre la lune pour avoir une chance de les faire sortir, elle et Quinn, sans que personne n’en sache rien. La jolie blonde fusilla son cousin du regard en vue de sa réponse, il n’était pas gêné ! Si elle s’en souvenait bien, c’était lui qui lui avait conseillé de se sapée comme une prostituée pour se fondre dans la masse de San Diego. Lorsqu’elle était arrivée, elle était habillée comme un mec et s’était Quinn qui l’avait obligée à mettre des talons, des strings et des minijupes ! Elle se retourna avant de lui cracher son venin à la figure.

    « J’te rappelle que c’est toi qui a eu la brillante idée de me foutre des strings lorsque je suis arrivée ici alors aucun commentaires, sinon je sors les crocs Casanova ! »

    Lorsque Neyliah revint, elle était heureuse. Elle était heureuse car, encore une fois, elle avait eut ce qu’elle voulait sans utiliser la force, seulement en faisant des sous-entendus doux et directes, explicites, elle était un bonne comédienne. La jolie blonde s’assit sur la table de Quinn, elle avait envie de se mettre en tailleur mais la tenue n’était pas adéquate, elle croisa les chevilles et fit un va et vient avec ses jambes, tapant parfois dans les mollets de son cousin sans en faire exprès. Lorsqu’il lui répondit, elle tapa plus fort, volontairement, pour qu’il pousse un cri et la tape, comme ils en avaient l’habitude. Elle remonta son décolleté avec de revoyez un regard nerveux à Quinn, s’il disait vrai, qu’allait-ils faire ? Attendre pendant plus de deux heures ici comme des cons ? Il en était hors de question !

    « Qu’est-ce que t’as dit tout à l’heure ? Je cite : « Tu m’aimes à la folie et passionnément ! Et c’est réciproque ! », Tu l’as dit toi-même et tu me dis que tu peux pas l’oublier parce que c’est moi qui te saoules avec ça, laisses-moi rire deux secondes ! Et puisque t’es un génie, pourquoi t’as pas pris les devant pour aller t’occuper de ça au lieu de me laisser y aller ?! Je suis sûre que t’as pas de plan, lavette vas ! »

    La jeune femme entendit le bruit d’une porte qui se fermait et l’homme qui était partit haussa les épaules avec un air désolé, ça n’avait pas marché ! Ce foutu Doyen allait-il enfin les laisser tranquilles ? Ce n'était pas parce qu'ils s'appelaient Quinn et Neyliah Spencer qu'ils étaient de futurs délinquants ! Elle en avait marre de se retrouver dans cette situation aussi souvent et elle en avait marre de Quinn, après tout, c'était à cause de lui si elle se trouvait assise sur cette table à se chamiller avec lui alors qu'il fasse quelque chose et vite parce que sinon, elle allait exploser. La jolie blonde leva les yeux au ciel en jurant en italien, elle allait devoir subir les moqueries de son cousin, il allait partir, elle le sentait. Elle se tourna vers lui avec un sourire sarcastique avant de lui répliquer avec beaucoup de mal.

    « T’es content ? Vas-y, dis-moi que tu le savais ! En attendant, qu’est-ce qu’on fait ? Un poker ? Un uno ? Une bataille navale ? On dessine ? »
Revenir en haut Aller en bas
https://dodixe-test.forumgaming.fr

Invité


QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyVen 3 Juil - 0:28

Cette complicité entre Neyliah et Quinn ne datait pas d’hier. Ils avaient toujours été proches, et ce, malgré la distance entre eux et leur différence... Des différences tant aux niveaux culturel qu’intellectuel, personnelle… Ils avaient été élevés différemment, ils avaient également évolué de manière différente. Et c’est, en fait, un peu ce qui expliquais que Quinn ait du lui apprendre certaine chose… Malgré toutes ces différences, ils étaient également très semblable. Ils avaient beaucoup en commun. Certaines caractéristiques que leur reprochait leur professeur, par exemple. Ils étaient tous les deux des têtes brûlées et, quelques peu, rancuniers. Et c’est ce qui les amena dans cette classe, dans laquelle ils se trouvaient à présent et dans laquelle ils étaient coincés.

Ainsi, malheureusement pour le professeur qui avait pour élèves les deux Spencer, Quinn avait décidé de se « venger » de lui, qui l’avait à nouveau expulsé. Quant à Neyliah, elle n’avait pas mis longtemps avant d’accepter de se joindre à lui et d’en faire baver à ce professeur… Sans penser aux conséquences. Conséquences auxquels ils devaient à présent faire face.

En fin de compte, Neyliah était plus énervée que Quinn à l’idée de se retrouvée dans une salle de détention, même si au départ, c’était son idée de s’en prendre à son professeur d’histoire. Comme elle était déjà énervée, Quinn en profita, évidemment, pour se moquer encore d’avantage de sa jolie cousine. Certes, ce n’était en aucun cas déplacé ou blessant. Il se moqua simplement et implicitement d’elle, qui ne comprenait pas tout, dans cette nouvelle langue… La jeune femme n’eut pas réellement le temps de répliqué quoi ce soit, ou de lui faire la gueule très longtemps, puisque Quinn renchérit en lui disant qu’il l’aimait bien, malgré tout. Ainsi, elle lui sourit, haussant doucement les épaules. Le jeune homme sourit, amusé. Il écouta sa cousine qui prit la parole et qui l’avertit de ne pas de moquer d’elle plus longtemps, parce qu’il le regretterait. Le jeune étudiant laissa échappé un rire…

« Tu sais que t’es belle, quand tu te fâche Neyli? N’empêche que là, je vois pas trop pourquoi tu t’énerves… Une fois de plus, une fois de moins… On s’en fout! Surtout que, les mauvais coups c’est comme le poker… Des fois on gagne, des fois on perd… Tu vois, ce qui est marrant, c’est le risque. Dans ce cas ci, celui de se faire choper… Et la malheureusement, on avait pas les meilleurs cartes en main! Même qu’on était loin d’être discret. Des vrais amateurs… Faire participé d’autres étudiant, c’est probablement l’idée la plus stupide qu’on a jamais eu… On le saura, pour la prochaine fois! »

Alors que Quinn le philosophe tentait de « calmer » sa cousine, cette dernière pensait déjà à autre chose. Elle s’était déjà mise en tête qu’elle pourrait user de ses charmes, et faire en sorte que le surveillant les laisse partir secrètement. Bon dès le départ, Quinn sut que ça ne servirait à rien et qu’ils n’iraient pas bien loin. D’abord parce que même si le plan de Neyliah fonctionnait, il était très peu probable que le doyen ne remette pas leur heures de colle à plus tard ou qu’il ne les laissent partir sans conséquences. Ainsi, l’idée de la mère malade, c’était une très mauvaise idée. Si au moins elle avait simplement demandé au surveillant de les laisser partir et de continué tranquillement son heure, seul, à s’occuper comme il le pouvait alors qu’eux, reprenait les choses là où ils s’étaient arrêter… Parce que oui, Quinn pensait déjà à une nouvelle idée. Une idée génialissime qui ne pourrait pas échouée, cette fois…

Avant toute chose, Neyliah réagit tout de même aux paroles précédente de son cousin, sur ses tenues qui, selon elle, les sortiraient de là pour cette fois.

« J’te rappelle que c’est toi qui a eu la brillante idée de me foutre des strings lorsque je suis arrivée ici alors aucun commentaires, sinon je sors les crocs Casanova ! »

« Blablabla… Casanova s’est pas plaint de ta, très légère, tenue! Ou de ton style vestimentaire… Et puis, c’était pour ton bien, et tu le sais! D’ailleurs, t’en profite grandement, même un peu trop parfois, alors … »

Entre temps, Neyliah était allée rejoindre le surveillant. Elle avait séduit, en un temps record, le jeune homme qui n’avait pu lui dire non. La belle italienne vint rejoindre Quinn et elle s’assit sur le bureau de son cousin, qui l’a regardait, attendant qu’elle prenne la parole… Elle avait l’air si fière et pourtant…

Après un échec comme celui qu’ils venaient d’avoir, concernant leur mauvais coup, Quinn s’attendait à mieux de sa cousine. Lorsqu’il lui fit remarqué, carrément nonchalant, la jeune femme lui donna plusieurs cours dans les mollets. Ce n’était pas les premiers, mais les précédents n’étaient pas intentionnels. Ainsi, elle avait réagit. Elle reprit ses dires précédents, et s’en servit, en quelque sorte, contre lui. Ce qui amusa le jeune étudiant. Sa cousine, en avait dedans. Elle avait tout un caractère, une bonne répartit…

« Rien que pour m’avoir traité de lavette, je devrais te laisser ici, toute seule! Quoi que, t’en profiterais peut-être pour respecté tes promesses avec ce pauvre abrutit qui s’est porté volontaire pour surveillé de pauvre victime, que nous sommes ! »


À peine avait-il prononcé ce dernier mot, que la porte s’ouvrit à nouveau, laissant entrer de nouveau le surveillant dans la pièce. Neyliah se mit à jurer dans sa langue maternelle lorsqu’elle vit l’air désolé de l’homme, qui n’annonçait rien de bon. Ils devraient rester là, à moins qu’ils ne trouvent autre chose… Finalement, c’est encore Super Quinn qui aurait à les sortir de là… En entendant sa cousine jurée, le jeune homme sourit largement.

« T’es content ? Vas-y, dis-moi que tu le savais ! En attendant, qu’est-ce qu’on fait ? Un poker ? Un uno ? Une bataille navale ? On dessine ? »

« Bah oui... Assez oui… Bon, tu sais quoi ? Je vais pas te dire que je le savais, parce que ce serait trop prévisible… Aussi, parce que je suis un amour, je vais pas te laisser seule ici avec l’autre crétin! À moins que tu me forces à le faire… » dit-il un sourire aux coins des lèvres. « T’attend quoi ? Dis le moi, que t’as besoin de moi, Neyli! Ton cousin, c’est le meilleur et le plus beau! Et c’est encore lui qui va te sortir du pétrin! »
Revenir en haut Aller en bas

Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyLun 13 Juil - 16:39

    Ouais, Neyliah était rancunière, très rancunière même. C’est bien connu, il ne faut pas réveiller le chat qui dort. Bah pour la belle italienne, c’est exactement la même chose. Elle peut se révéler être une superbe peste mais peut devenir un petit ange. Mi-ange, mi-démon, la belle blonde peut être les deux extrêmes comme elle peut être entièrement absente et se moquer de ce qu’on peut lui faire. Malheureusement pour tout les gens qui la connaissent, Neyliah est le plus souvent un petit démon qui cherche à tout prix la vengeance, assoiffée de revanche. Etant très maligne et rusée, elle trouve tout le temps un moyen de se venger, à hauteur de ce qu’on lui a fait, et, le plus souvent lorsqu’on lui renvoie la balle, elle frappe encore plus fort, sans considération, sans cœur et avec beaucoup de plaisir. Oui, la vengeance est une façon d’assagir sa haine pour son père, refoulée depuis trop longtemps. Elle pourrait très bien pardonner, passer l’éponge, être gentille et se dire que ce n’est pas être la plus intelligente que de se venger mais elle ne peut pas, c’est dans ses gênes. C’est dans ses gênes comme c’est dans gênes de son cousin, comme dans ceux de son père. Oui, c’est dans la famille Spencer d’être des rancuniers au travail bien fait, ils n’y peuvent rien, ils sont comme ça. Pourtant ils pouvaient aussi être très compréhensifs, gentils et drôles, mais le plus souvent ils sont quelque peu… inflexibles.

    C’est donc en étant dans l’inflexibilité que les deux cousins ont choisis de se venger de leur professeur et ennemi commun. Neyliah aurait trouvé d’autres moyens de se venger que de mettre plein de papier toilette sur la voiture du susdit professeur. Elle aurait piquer ses revues porno, l’aurait pris en photo en train de faire des choses pas net –elle aurait naturellement détourné les yeux de l’appareil en évitant de vomir sur le parquet-, elle aurait changé toutes les notes d’une classe pour qu’ils aient tous la moyenne, elle aurait saboté son portable, aurait piqué ses clefs de casier, aurait craché dans son milk-shake, aurait donné son numéro de portable à tout le monde, lui aurait laissé des lettres super équivoques pour voir comment il allait réagir, aurait appelé sa femme pour lui dire qu’il la trompait, oui, Neyliah aurait eut tant d’autres idées que son cousin mais, étant donné que Quinn avait déjà eut la gentillesse de prendre tous les rouleaux pour que sa cousine ne s’embête pas à aller au toilettes pour l’aider, elle s’était laissée convaincre sous l’effet de la soif de vengeance. Ce professeur était une plaie pour UCSD, aux Spencer de faire en sorte qu’il comprenne sa douleur. Tous les plans avaient des failles et Neyliah et son abruti de cousin s’en sont rendus compte vite, surtout lorsque tous les élèves étaient arrivées et les avaient aidés, histoire de faire en sortes que ce mec s’en prenne plein et qu’il comprenne que les Spencer n’étaient pas les seuls dans la bagarre.

    Maintenant Neyliah rageait contre son cousin parce qu’elle se retrouvait ici, en salle de retenue, et qu’elle ne pouvait pas rejoindre les autres, et surtout Aaron, pour leur dire ce qu’ils avaient fait encore comme belle connerie. Elle s’en voulait parce qu’elle allait encore entendre parler d’elle dans le Vanity UCSD Trash et qu’elle trouvait que cela faisait pas mal de temps qu’elle en faisait la couverture avec Aaron, Quinn et bien d’autres… Elle voulait se faire un peu discrète, plus parce qu’elle commençait à en avoir marre d’être une tête brûlée mais aussi parce qu’elle se sentait faiblir de plus en plus. Ses pertes de connaissances se faisaient de plus en plus régulières et elle avait pris rendez-vous avec son médecin, aujourd’hui, maintenant même. Elle devait voir son médecin pour savoir si elle avait la même maladie que sa mère, combien de temps il lui restait si elle était dans ce cas, si elle allait devoir avoir une greffe de cœur… Tellement de choses importantes qu’elle devait savoir aujourd’hui à la place d’être ici, d’être comme un oiseau en cage, attendant de se faire tuer. Le rire cristallin de Quinn se réverbéra dans la salle alors que sa tête lui tournait et que des points noirs commençaient à danser devant ses deux yeux couleur océan. Elle passa une main sur sa tête et ferma les yeux en s’asseyant sur la chaise la plus proche, elle ne devait pas s’évanouir, pas maintenant, pas devant son cousin. Lorsque ses yeux se rouvrirent, la belle blonde ne voyait plus de points et Quinn avait finit de parler, elle n’avait presque pas entendu, que le début à vrai dire, elle sourit timidement, plus parce qu’elle était obligée que parce qu’elle en avait envie.

    « Merci, on me le dit souvent mais c’est encore mieux de l’entendre de son cousin qui vous voit tout le temps énervée ! Un autre jour j’aurais rien dit Quinny, mais aujourd’hui j’avais franchement pas besoin de me retrouver enfermée comme un oiseau en cage dans cette foutue salle ! J’avais… un rendez-vous… important. Et j’avais vraiment pas besoin de le louper ! C’était même la dernière chose à faire. Tu sais, les autres sont un peu venus sans qu’on s’y attende, on était deux, on s’est retrouvés à une douzaine, s’est comme ça mais s’était quand même drôle ! »

    Lorsqu’elle avait prononcé le mot important, elle s’est dit que son cousin allait penser à un rendez-vous amoureux, ce qui aurait beaucoup mieux pour elle, plus facile à décrire après, quitte à inventer un garçon imaginaire ! Inventer un beau brun aux yeux verts était beaucoup plus simple que de dire haut et fort qu’elle était allée chez son médecin. La belle blonde tira la langue à Quinn et lui tapa sur l’épaule lorsqu’il lui répondit, ils avaient l’air de deux gamins de cinq ans mais s’était ce qui lui plaisait dans sa relation avec son cousin : Ils étaient comme frère et sœur, de cinq ans, qui se bagarrent et qui se chamaillent mais aussi qui se soutiennent comme des adultes lors des coups durs.

    « Si tu t’es plaint ! Pour mon bien ?! Je venais d’arriver, j’avais un balai dans le cul, je portais encore tes gros pulls avec mes vieux jeans troués et, par-dessus le marché, t’avais eu la bonne idée de t’envoyer en l’air avec moi, TA COUSINE, pour me remonter le moral alors que tu voulais juste voir si j’avais bien retenu tes leçons ! Je me rappelle la première fois où j’étais sortie avec une minijupe, un string, des talons et un haut décolleté, tu m’avais mis une main aux fesses ! Une main aux fesses, Bordel Quinny j’étais en dépression et toi tu me dévergonde et couche avec moi ! Alors pour mon bien, c’est vite, très vite dit même ! Et oui, j’en profite, parce que j’ai ton exemple sous les yeux, combien de filles tu t’es faites ? Hein ?! C’est comme Aaron tiens, combien de pouffiasse vous vous êtes faits ?! Bientôt c’est lui qui va plus trouver de filles alors il va se taper Neyli’ ! Comme toi quoi ! Ah les mecs, moi je suis classe au moins ! »

    Après tout s’était vrai, elle s’était déjà fait Aaron, sur le toit, mais elle n’allait pas le dire à Quinn parce qu’elle savait qu’il allait devenir complètement fou et tuer le beau président des Omega. Surtout qu’elle en était amoureuse et que cela n’était pas du tout l’habitude de Neyliah et encore moins d’Aaron. Malheureusement pour elle, si Quinn se décidait à aller la questionner sur Aaron, il allait bientôt découvrir le pot aux roses et elle allait se prendre le savon du siècle. Elle avait certes de la répartit, elle n’était pas sûre de pouvoir répondre aux accusations de son cousin sur ce sujet là. Elle lui fit un petit regard abattu avant de lui dire avec toute la douceur du monde.

    « Tu ferais jamais ça à ta Neyli’ adorée ! Celle qui t’aime très fort et que toi aussi tu aimes très fort, n’est-ce pas ?! Celle qui va te faire un gros câlin pour se faire pardonner et que tu vas emmener avec toi, parce que tu l’adores ! »

    Elle était devenue toute mielleuse pour qu’il la pardonne, ça marchait, parfois, mais là elle en était presque sûre. Elle lui sauta dessus et le prit dans ses bras avant de fermer les yeux pour respirer fort. Oui, elle avait juré en italien parce qu’elle ne pouvait pas s’énerver dans une autre langue que dans celle de ses racines. Elle n’y pouvait rien, c’était psychologique. Le surveillant ne pouvait donc pas partir, sûrement parce que le Doyen avait trouvé la combine et qu’il savait comment fonctionnaient les Spencer. Finalement ça allait être à Quinn de faire ses preuves, sauf si Neyliah parlait de son rendez-vous chez le médecin, qu’elle l’appelait, qu’elle allait voir le Doyen… Mais cela voulait dire qu’elle allait devoir dire à son cousin qu’elle pensait avoir la même que sa mère. Elle soupira lorsque Quinny lui répondit que oui, il était content de lui. Il était tellement énervant lorsqu’il se vantait, mais elle était pareille, même pire, alors elle se contentait de lui faire les gros et de soupirer, pour ne pas avoir le retour de flamme.

    « Ta gueule Quinn, tout ce que je veux c’est partir d’ici avant… » Elle regarda sa montre avant de finir sa phrase. « Quatre heure et demie, après il sera trop tard, je te donnes donc dix minutes ! Je pourrais me sortir toute seule du pétrin, mais ce serait te laisser ici toi, parce que l’excuse n’est valable que pour moi ! J’ai pas besoin de toi Quinny, je suis grande c’est seulement que… je vais pas te laisser ici tout seul… »

    Son portable se mit à sonner dans sa pochette et elle l’attrapa avant que Quinn ne le fasse. Il avait cette fâcheuse tendance à regarder qui l’appelait et elle détestait ça, il lui faisait pensé à son père et ça, s’était très mauvais signe. Elle prit donc le téléphone et s’écarta pour décrocher et répondre, c’était le médecin.

    « Oui… Je sais, je suis désolée mais je ne serais pas à l’heure au rendez-vous… NON ! N’annulez pas ! S’il vous plait, j’ai besoin de vous voir ! Vous ne savez pas les problèmes que j’ai ! Je… J’ai trop peur et je ne peux pas attendre, je dois savoir, faire les tests et savoir ! Je suis trop jeune pour… » Elle se retourna vers Quinn qui l’observait et s’écarta encore un peu avant de dire d’une voix blanche comme sa peau à présent « Pour mourir... Je sais, je sais mais… Ma mère n’avait même pas trois mois à cause de sa maladie et si on la découvre, il ne m’en restera pas plus… »
Revenir en haut Aller en bas
https://dodixe-test.forumgaming.fr

Invité


QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyMer 12 Aoû - 4:39

Neyliah et Quinn était deux être rancunier. Cependant, Neyliah était un cas particulier. Elle l’était beaucoup plus que son cousin, qui savait tout de même pardonner. Elle, elle l’était à l’extrême! Elle avait aussi, tout un caractère, pour ceux qui ne l’avait pas remarqué… Elle savait certes, se montrée adorable, mais il ne faut pas la chercher! Et leur professeur n’avait eu droit qu’à son côté peste, ce qui l’avait convaincue d’accepter et d’embarquer dans le plan de son cousin qui avait prit la décision de se venger, sans attendre. Certes, ce n’était pas une idée des plus ingénieuse… Surtout qu’ils n’avaient pas été subtils! Et malheureusement, ils s’étaient fait pincée avant même d’avoir eu l’occasion, ou la chance, de voir le visage de leur ennemie se décomposé lorsqu’il aurait aperçu sa voiture, nouvellement décoré par du papier de toilette.

S’était fait prendre et fait punir, Neyliah en voulait maintenant à Quinn pour cet échec. Ce que le jeune homme ne comprenait pas tout à fait… Ce n’était tout de même pas la première fois qu’ils étaient mis en retenu! En plus, ils étaient ensemble, ce ne pouvait tout de même pas être si pire… En tout cas, pour lui, ce n’était rien. Certes, il était déçu que leur plan ait échoué, mais il n’était pas aussi furieux qu’elle ne l’était. Ça avait même valu la peine, étant donné qu’ils avaient tout de même bien rit…

Cette rage pouvait également s’expliqué par Neyli, qui en avait marre de faire parler d’elle dans le Vanity UCSD Trash. Encore une fois, Quinn et Neyliah n’aurait pas été du même avis, si elle lui en avait fait part puisque lui, il ne s’en était jamais soucié… Pour lui, ce n’était pas bien grave et ça n’avait que peu d’importance. Il s’amusait même à lire les articles sur lui et à admirer les photos, qu’il trouvait plutôt pas mal…

Ainsi, lorsque Neyliah s’énerva, menaçant Quinn, lui disant qu’il le regretterait s’il se moquait s’elle plus longtemps, le jeune homme s’en amusa et reprit la parole. Sa cousine ne l’écouta qu’à moitié… Elle vint déposa sa tête entre ses mains, fermant les yeux en s’asseyant. À ce moment, Quinn ne se posa pas de question. Il se dit qu’elle était exaspérée, tout simplement. Il était loin de se douté de son état… Ses étourdissements, ses craintes… Ils avaient certes toujours été prêt l’un de l’autre et unis, mais elle avait également son jardin secret et elle lui cachait ou refusait de lui dire de nombreuses choses…

Lorsqu’il eut terminé de parler, Neyliah lui sourit... Elle lui dit, sans réfléchir, qu’on le lui disait souvent mais que c’était encore mieux venant de lui, qui l’a voyait toujours ainsi. Jusqu’à maintenant, Quinn ne broncha pas. Ce n’est que lorsqu’elle ajouta qu’elle n’avait pas besoin, en cette belle journée, de se retrouvée enfermée qu’il reprit son sérieux. Elle ajouta qu’elle avait un rendez-vous important, que la dernière chose à faire serait de le manqué, etc. Si elle ne voulait pas se faire questionné, elle n’aurait pas dû utilisé ce mot, « important », puisqu’il ne fesait que titillé encore d’avantage Quinn, déjà bien trop curieux de nature!

« Oui, oui. Je sais, je sais… Je l’avais pas prévue non plus! Mais de quel rendez-vous que tu me parles ? Important comment ? »

C’était possiblement un rendez-vous amoureux, ou bien carrément autre chose, Quinn l’ignorait tout simplement et il s’en informa… Avant qu’elle ne lui tire la langue et qu’elle ne le tape sur l’épaule lorsqu’il avait reprit la parole… Deux enfants, qui s’amusait à faire perdre patience et à taquiné l’autre, en fait. Ils se bagarraient, se soutenaient, ils fesaient tout comme un frère et une sœur. C’est en fait ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre… Bien qu'il leur ait arrivé, une ou deux fois de s'égaré... Des erreurs qu'ils ne regrettaient pas pour autant. Des "erreurs", comme leur rapprochements à l'arrivé de Neyli...

Neyliah fit, d’ailleurs, une nouvelle fois mention de cet incident. Un incident, spécial, en fait… Une erreur comme celle là entres amis, ça arrivait… Entres cousins, c’était plus rare. À certains endroit ou dans certaines famille c’était peut-être, normal, mais pas dans la leur. Ce n’était pas dans leurs habitudes non plus, même si, le lendemain, ils ne l’avaient pas véritablement regretté et même si Quinn, n’aurait pas été contre de recommencer à l’occasion…

Neyliah fit donc, mention de l’incident, une nouvelle fois, répliquant par la même occasion aux paroles précédente de son cousin concernant le style vestimentaire de Neyli et le fait qu’elle en profite un peu trop par moment, aux goût de Quinn.

« Tu veux pas le crier plus fort ? Et puis, t’as pas fini de tout me mettre sur le dos ? Pour ça, faut être, au moins, deux je te signale… Et t’étais loin d’être contre! T’as pas non plus eu l’air de détestée. Au contraire… Je me rappel t’avoir entendu crier mon nom plusieurs fois, en me disant de continué alors pour les accusations, on repassera. »

Avant de répliquer autres choses aux pseudo accusations de sa cousine, Quinn se tourna vers le surveillant, qui heureusement semblait ailleurs, n’écoutant pas la discussion entre ses deux prisonniers.

« C’était pas que pour te tester, voyons, Neyli… C’était peut-être pas le truc le plus brillant que j’ai fais, que de coucher avec ma cousine mais à ce moment là, ça me semblait pas être la pire non plus! Je veux dire, t’es une belle fille, j'ai beaucoup d'affection pour toi et puis bon, je suis pas fais en bois non plus! T’avais qu’à réagir autrement qu'en m'allumant… » avait-il répliqué en baissant le ton. « Qu’est-ce tu veux que je te dise, Neyli ? Je suis un crétin qui a de très mauvaises idées par moment et qui a une mauvaise influence sur toi... L’expression fait ce que je dis et pas ce que je fais, tu connais ? Et puis, j’aime vraiment pas ta façon de parler en ce moment… Se taper Neyli… Qu’il essaie seulement de te toucher, je te jure, qu’il en aurait plus jamais l’occasion! »

Quinn s’était énervé… En fait, Neyliah était un sujet sensible. Certes, il aimait bien Aaron, c’était devenu l’un de ses bons copains mais justement, c’est parce qu’il le connaissait qu’il ne voulait pas qu’il s’approche trop de sa précieuse cousine. En fait, il n’appréciait pas qu’on lui tourne autour, qu’on l’a traite comme un morceau de viande et ce, peut importe de qui ça venait. Il n’avait jamais supporté qu’on fasse de commentaire sur elle, en sa présence et lorsque ça avait été le cas, il n’avait jamais pu se résisté… Trop d’insultes et de coups s’étaient échangés pour cette raison. C’était bien de sa faute, si à présent, Neyliah était si apprécié par la gent masculine et pourtant, elle était si belle et ce naturellement. Elle n’avait pas besoin de tous ces artifices, ou besoin de se dénuder autant. Elle était belle, intelligente. Elle était parfaite telle qu’elle était et souvent c’est d’ailleurs ce qui l’énervait… Est-ce que tous ces hommes trop superficiels l’auraient remarqué si elle avait été vêtue de l’un de ses vieux jeans dérobé et de ses gros pulls empruntés ? Pour la plupart, il ne le croyait pas et c’était malheureux parce qu’elle était tellement plus qu’un joli minois!

C’est avec une infini douceur, un regard de chien battu et de belles paroles qu’elle essaya de se faire pardonné pour l’avoir traité de lavette…

« Tu ferais jamais ça à ta Neyli’ adorée ! Celle qui t’aime très fort et que toi aussi tu aimes très fort, n’est-ce pas ?! Celle qui va te faire un gros câlin pour se faire pardonner et que tu vas emmener avec toi, parce que tu l’adores ! »

« Mouin… Je sais pas… »

À peine avait-il prononcé ces mots, accompagné d’une mine boudeur et feinte, qu’elle lui avait sautée dessus et prit dans ses bras. Bien sure, qu’il lui pardonnait, il ne pouvait en être autrement… Mais, il aimait bien qu’elle tente de le convaincre. Et elle l’avait convaincue. Alors qu’elle se trouvait encore dans ses bras, Quinn l’a serra contre lui et déposa un baiser sur son front en se détachant. Neyliah, représentait beaucoup pour lui et entre toutes leurs batailles, leurs disputes, leurs conneries et tout, c’était bien d’échangé un ou deux petits moment d’affection comme celui-çi car, malgré tout, il l’adorait !

Ainsi, une fois qu’ils retrouvèrent leur état « normal », Neyliah soupira après que son cousin ait avoué être bien content de lui, après l’échec de la jeune femme…

« Ta gueule Quinn, tout ce que je veux c’est partir d’ici avant… (…)Quatre heure et demie, après il sera trop tard, je te donnes donc dix minutes ! Je pourrais me sortir toute seule du pétrin, mais ce serait te laisser ici toi, parce que l’excuse n’est valable que pour moi ! J’ai pas besoin de toi Quinny, je suis grande c’est seulement que… je vais pas te laisser ici tout seul… »

« Pourquoi ? Qu’est-ce qui a à quatre heure et demie ? » demanda-t-il alors que sa cousine avait encore une fois piqué sa curiosité.

Une sonnerie retentit ensuite dans la salle de détention. Après avoir mis la main sur son portable, par habitude, et avoir réalisé que la sonnerie qu’il entendait n’était pas la sienne, Quinn secoua doucement la tête… Le portable qui sonnait était celui de Neyliah! En le réalisant, Quinn tenta de mettre la main sur l’appareil avant sa cousine, comme il en avait l’habitude. Cependant, cette fois çi, la belle italienne fut plus rapide que lui. Elle détestait lorsqu’il faisait ça et elle semblait bien fière d’avoir répondu la première, pour une fois… Alors que Quinn lui tira la langue, en véritable gamin, Neyliah s’éloigna pour prendre l’appel.

Évidemment, Quinn l’observait, essayant de comprendre ce qu’elle disait. Arrêtant presque de respirer pour mieux entendre, il était loin d’être discret… Neyliah vint corroborer cette impression en s’écartant encore d’avantage après s’être retournée vers lui. À ce moment là, Quinn lui avait sourit bêtement, avant de baissé la tête et de se mettre à jouer avec des bouts de papiers qu’il avait rouler en boule et qu’il s’amusait à présent à lui lancée, à elle, ainsi qu’à leur surveillant.
Revenir en haut Aller en bas

Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyVen 14 Aoû - 8:29

    Un cas particulier ?! Agréable, super sympa ! Oui, il fallait vraiment avouer que Neyliah était beaucoup plus rancunière que son cousin, ça coulait dans ses veines comme un torrent flamboyant, elle était rancunière à en devenir malade, c’était vrai, mais c’était pour la bonne cause à chaque fois ! Oui, à chaque fois que la jeune femme trouvait une raison de devenir rancunière et qu’elle se vengeait, c’était toujours légitime ! Son côté peste pouvait souvent ressortir et ainsi, la vengeance devenait que plus douloureuse pour la personne qui subissait les foudres de la pire des pestes du campus. Le problème lorsqu’on se mettait Neyliah Azilys Spencer de dos était que de craindre la pire des vengeances parce qu’on tombait sur la fille la plus influence à UCSD. Ainsi, vous pouviez être sûr d’avoir Aaron Marshall et Quinn Spencer de dos, plus pas mal de filles des Tri pi iota. Vous n’aviez plus qu’une chose à faire : Vous enterrer chez la seule fraternité qui accepte les personnes ne sont pas acceptées dans les autres confréries : Les Kappa Tau Gamma. Mais la blondinette n’était pas du genre à rendre tous les gens snobés très souvent, seulement lorsqu’ils la cherchaient d’un peu trop près… ou alors qu’ils étaient nuls au pieu, là ils n’avaient aucune chance de se faire excuser ! Alors Neyliah devenait cette fameuse peste que décrivait très bien Quinn, elle devenait la pire des pestes, ironique, sarcastique et plus encore… Mais ce fameux professeur l’avait bien cherché ! Elle avait passé ses trois années avec ce même foutu professeur d’histoire alors maintenant elle n’avait pas pu tenir encore plus longtemps. Le matin elle l’avait déjà eut ça avait été un supplice… Elle qui était avec Aaron et… l’embrassait plus précisément, avait sentit quelqu’un taper à son épaule. Elle se souvenait encore avoir ronchonné sans pour autant s’être séparée de son petit ami, savourant ce baiser bien mérité. Ils ne s’étaient pas vus depuis le début de la semaine, Neyliah sentait qu’elle allait exploser. Il avait une fois tapé et la jeune femme s’était retournée en s’écriant « Quoi bordel ?! », excédée. Lorsqu’elle avait découvert son professeur qui lui adressait un sourire des plus sarcastique, elle avait sentit la honte cuisante lui monter aux joues alors qu’Aaron passait ses mains autour de sa taille et sortait un peu « Salut ! » avec un énorme sourire, se fichant éperdument d’avoir été dérangé et encore moins par un professeur. La coolitude à l’état pur ce gars, ça en devenait parfois vraiment trop déroutant. Et puis elle avait eut le droit à cette remontrance made in le prof le plus chiant du monde : « Il existe des chambres pour ça mademoiselle Spencer, ne l’oubliez pas ! » et Aaron qui en profitait pour en rajouter une couche, des plus moqueurs : « On n’y manquera pas, hein Sweety ?! ». Et elle ? Elle se retrouvait piégée comme une débutante entre un petit copain vraiment désirable et un professeur des plus chiants. Heureusement pour elle, elle avait eut la chance que celui-ci n’apprécie pas la remarque de monsieur Marshall et s’enfuit comme un gamin qui venait de se faire remonter sec les bretelles par son père. La blondinette avait bien récompensé Aaron, ça s’était sûr, mais c’était une autre histoire...

    Tout ça pour dire que ce professeur n’arrêtait pas de la chercher, de jouer avec ses nerfs, de l’énerver ! C’était pas possible, elle allait bientôt le tuer si il continuait, la vengeance étant un plat qui se mange froid, elle avait attendu quelques temps histoire de trouver une bonne idée pour lui mettre la pire honte de sa vie, pour qu’il comprenne qu’on embêtait pas Neyliah Azilys Spencer. C’est alors que Quinny était arrivé avec cette magnifique idée qui faisait de lui son sauveur et donneur d’idée par la même occasion. Elle l’avait suivit tête baissée sans pour autant réfléchir à ce qu’elle allait faire au cas où ils se faisaient prendre, pensant que cela n’allait pas arriver et maintenant qu’elle se retrouvait enfermée ici elle regrettait amèrement ce qui s’était passé. Elle était enfermée dans cette salle, avec son cousin à l’apostropher de tous les malheurs du monde alors qu’il n’avait rien fait pour mériter ça. Elle n’en pouvait juste plus, elle ne voulait pas qu’on parle d’elle dans ce foutu journal, elle en avait marre d’être la miss couverture ! Maintenant qu’elle était en couple, elle ne voulait pas qu’on parle d’elle et d’Aaron, non, ce n’était pas possible ! En plus, elle avait ce fameux rendez-vous chez le médecin, ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas ! Elle ne voulait pas ! Elle avait tellement attendu pour ce fameux rendez-vous qu’il était hors de question qu’elle le loupe et si Quinn ne pouvait pas la faire sortir, elle irait voir la direction elle-même et leur exposerait la situation à coup de phrases bien cinglantes. Elle s’en fichait pas mal de Vanity UCSD machintrucbidule, elle s’en faisait pour ses obligations pour son problème de cœur ! Elle était mal allaise et ça Quinn ne pouvait pas le savoir pour la simple et bonne raison qu’elle ne lui en avait pas parlé, comme elle ne lui avait pas dit qu’elle sortait avec Aaron ! Et de toute façon, il ne le saurait jamais parce qu’elle n’allait pas en parler de si tôt parce qu’elle se sentait si mal par rapport à lui. Elle ne voulait pas qu’il devienne Quinn le grand frère super collant, possessif et qui essaie de tenir en place sa petite sœur toute dévergondée qui va coucher à droite et à gauche. Elle était le vilain petit canard et si elle savait ce qui se passait entre elle et le président des Omega, ça allait vachement devenir problématique, vraiment ! Elle était lassée de devoir lui cacher ça mais elle n’avait pas la force de lui en parler, qu’allait-il encore dire ?! Hein ? Qu’elle allait déchanter ? Que ça n’allait pas marcher ? Si c’était pour entendre ça, autant être sourd ! Non, elle n’allait pas le dire à son cousin même si cette fichue envie la chatouillait bien souvent de tout lui déballer pour lui envoyer son bonheur plein à la tronche. Les points noirs avaient beau être partis, la jeune femme redoutait une nouvelle arrivée et un effondrement devant les yeux de sa plus proche famille. Elle ne voulait pas faire de mal à son cousin, il était sa toute dernière famille, vu qu’elle ne pouvait pas voir en peinture son foutu père, ce salopard ! Elle avait terriblement du soutien de Quinn, il était toujours là et elle l’apostrophait comme une idiote mal lunée, dans la mauvaise période du mois. Elle s’en voulait tellement. La jeune femme avait parlé sans réellement réfléchir, voulant seulement lui faire comprendre qu’elle devait sortir, prendre l’air, aller à son rendez-vous, elle étouffait dans cette foutue salle ! La réponse de Quinn ne se fit pas attendre, la jeune femme fit une petite grimace qui témoignait de sa grande gêne face à la situation. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi curieux ?! Elle sourit timidement avant de lui dire avec amusement :

    « Je sais bien Quinny, je sais bien… Quoi ? Oh… Un rendez vous, comme ça. T’es pas obligé de toujours me demander, j’ai aussi ma vie ! Important comme… Vital, voilà, t’es content ?! »

    La jeune femme avait craché un petit bout du morceau, elle n’allait pas faire plus, elle ne pouvait pas, elle était censée ne pas lui en parler et elle commençait pourtant à la fin ! Elle sentit les larmes monter à ses yeux alors qu’elle sentait son cœur se serrer, elle ne voulait pas le faire souffrir, c’était impossible pour elle. La jeune femme prit la main de Quinn dans la sienne, qu’elle serra tout en la caressant à l’aide de son pouce, lentement, perdue dans ses pensées. Elle avait besoin de soutien et pourtant elle ne voulait pas en parler, à personne. Elle était vraiment déboussolée par cette histoire, encore une fois, ce n’était pas pour autant qu’elle allait lui en parler, il fallait qu’il la travail beaucoup plus pour avoir un semblant de réponse compréhensible de sa part. Mais malheureusement le temps des embrassades chaleureuses passa très vite et la jeune femme reprit bientôt sa très mauvaise humeur. Elle aborda alors le sujet le plus sensible entres eux : L’arrivée de Neyliah. C’était surtout parce qu’ils avaient couché ensembles et qu’ils s’en voulaient plus ou moins. La belle blonde n’était pas bien et son cousin n’avait trouvé que cette solution pour lui remonter le moral, d’après ses dires, elle n’y croyait pas vraiment mais qu’importe, le mal était fait. Le remettre sur la table était une belle erreur mais vus qu’elle était partie, Quinn n’essaya pas de changer de sujet, bien au contraire, argumentant même. Outrée par les paroles de son cousin, elle lui donna une tape sur l’avant-bras avant de lui dire dans un excès de colère :

    « Oui je veux le crier plus fort ! Idiot vas ! Bastardo ! Han… D’accord ! DEUX ?! Pff… Je te rappelles que c’est toi qui m’as attrapé sur ton foutu canapé ! Si je me souviens bien, c’est toi aussi qui m’a enlevé mes fringues, toi qui m’as foutu ensuite dans ton pieu ! Alors merci ! Tu voulais que je fasse quoi ? Que je te dises, « Han enfin Quinn, j’veux rester vierge moi ! ». Nan, je suis désolée ! Et puis, allô, j’allais pas te dire d’arrêter si j’étais au septième ciel, ça ne se contrôle pas et puis, t’étais pas mal non plus dans ton genre ! C’est toi qui n’arrêtais pas de dire « Neyli, Neyli… HAN MA PETITE NEYLI ! » alors merci hein ! On repassera ! »

    Elle avait crié en reproduisant presque à l’identique les cris de son cousin pendant ce moment quelque peu… intime. Le surveillant présent ne les écoutait même pas, heureusement, sinon on se demandait ce qu’il aurait pu penser des deux cousins qui s’envoient en l’air ensembles, c’était beau la famille ! La haine se lisant sur son visage, la jeune femme tapa une seconde fois son cousin à l’avant-bras avant de croiser ses bras sur sa poitrine, se tenant droite comme un piquet. Des images lui revenaient au fur et à mesure, il était vrai qu’elle n’avait rien fait pour l’arrêter mais après tout, que pouvait-elle faire ? Il n’était quand même pas allé tout doux alors qu’elle l’arrête ou pas, ça n’aurait rien changé ! Les derniers mots que Quinn donnèrent une belle claque à la jolie blondinette. La tester ? D’accord, génial ! Elle passa une main dans ses cheveux, perdue dans ses pensées, elle s’assit à côté de lui histoire de reprendre ses esprits avant de le regarder pour lui répondre :

    « Me tester ? Tu as couché avec moi pour me tester ? Bah au moins j’espère que j’ai réussit la qualification d’entrée parce que sinon ça aurait pas été nécessaire que je revienne ! C’est vrai que je me suis éclatée… Mais ce n’était pas très bien non plus. Tu te rends compte que… Qu’on s’est envoyés en l’air, toi et moi. Bordel j’ai encore cette image de toi en train de… Je vais pas le dire en fait, ça vaut mieux ! T’allumant ? Mais Quinny, j’y peux rien si t’arrives avec un jean aussi moulant, j’suis pas en bois non plus, si t’as pas oublié ! Ce fameux jean… A chaque fois que je le vois, je souris parce que je me dis « Faudrait qu’il en change ! ». »

    Aux dernières paroles de son cousin, la jeune femme se mordit la lèvre inférieure en faisant une grimace avant de dire, fermant les yeux et se protégeant pour ne pas se faire taper. Elle allait tout déballer, au moins cette partie là était moins dramatique que le reste…

    « Au fait… En parlant de ça. Moi et Aaron on a plus ou moins… On est ensemble ! J’n’osais pas te le dire, ne me tapes pas !!! »

    La jeune femme ouvrit un œil, essayant de voir la réaction de son cousin. Il voulait toujours la surprotéger alors qu’elle était libre, libertine même. Elle adorait coucher, c’était pas une nouvelle ! Elle tenait ça de lui, il lui avait tout appris, tout ! Elle était Neyliah Spencer grâce à lui, sinon elle serait Neyliah, la fille paumée dans ses vieux jeans troués et ses gros pulls piqués à son cousin. La honte pour lui et l’invisibilité pour elle, non merci ! Juste s’imaginer être invisible aujourd’hui n’était pas possible pour la jeune femme, elle était maintenant une fille des plus importantes à UCSD et compter sans elle était presque impossible. Elle s’habillait peut-être bizarrement, elle n’avait peut-être pas besoin de tous ça, mais c’était son choix, pas celui de Quinn, et elle voulait qu’il la respecte. Son pardon passa presque inaperçu et la jeune femme fronça les sourcils. Sa mine boudeuse mal feinte était des plus drôle et elle lui sauta dans les bras, ils étaient vraiment comiques, se chamaillant pour une histoire des plus grave et se prenant dans les bras pour des broutilles. Le baiser sur son front la fit sourire alors qu’elle croisait son regard qu’elle adorait. Elle était folle de son cousin, dépendante de sa présence, il ne pouvait en être autrement, ils étaient du même sang et partageaient tant… Il était son sauveur ! Les choses revenues à la normal, Neyli’ soupira à la question de Quinn avant de lui dire :

    « Mon rendez-vous Quinny ! Oublies pas ! »

    Le coup de téléphone la surpris, elle attrapa en tout cas son portable rapidement, avant que son cousin ne le fasse et découvre de qui venait l’appelle, sinon ça devenait compliqué, très compliqué ! Lui expliquer pourquoi un médecin l’appelait allait être dur si elle voulait garder secret toute cette histoire de problème de cœur ! Elle s’écarta donc et décrocha pour savoir la raison presque évidente de l’appel, elle était en retard ! Non, sans blague ?! Elle le savait déjà et s’en voulait pas mal pour cette histoire ! Merci de lui rappeler ! Alors qu’elle s’était retournée, elle avait vu le sourire gamin de son cousin alors qu’elle le voyait lancer des bouts de papier. Elle poussa un dernier soupir avant de s’avouer vaincue et de dire au médecin d’une voix secouée de sanglots douloureux :

    « Non, on remet ça à quand ? Lundi prochain ? D’accord, très bien. Sans problème. Au revoir … »

    Les larmes roulèrent sur les joues de la jeune femme alors qu’elle sentait son monde s’effondrer autour d’elle, elle avait tellement besoin de savoir ! Elle se retourna vers Quinn, ses larmes coulant à flot sur son visage. Elle s’approcha avant de sauter dans ses bras, sa poitrine secouée de sanglots douloureux. Elle en avait marre, elle n’en pouvait plus, elle jetait l’éponge, demain elle se battrait, pas aujourd’hui. La force la quittait pour le moment, elle avait juste besoin de son Quinny, c’était tout ce dont elle avait besoin…
Revenir en haut Aller en bas
https://dodixe-test.forumgaming.fr

Invité


QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptySam 15 Aoû - 10:00

Après s’être plainte d’être coincée ici avec lui, alors que ça aurait pu être bien pire, Quinn lui fit remarquer que ça ne servait à rien de le lui reprocher. Il ne l’avait pas voulu non plus, ni même prévue. Elle était trop orgueilleuse pour l’avouée, mais elle se trahit autrement… Sa grimace et son timide sourire vint appuyée cette pensée et puis, de toute manière elle avait toujours aimée tout lui reprocher. Ce n’était pas nouveau et en général, le je-m’en-foutisme de Quinn faisait en sorte qu’il l’a laissait faire sans trop s’en plaindre, connaissant très bien le caractère de madame. Puis, la curiosité de l’étudiant refit surface alors qu’il interrogea Neyli sur le rendez-vous dont elle venait de lui faire part, sans toute fois précisé de quoi il s’agissait, avec qui, pourquoi, pour combien de temps, et ainsi de suite… Tout ce qu’elle accepta de lui dire, c’est qu’il s’agissait d’un rendez-vous, « comme ça » et important, comme dans vital. C’était à présent clair comme de l’eau de roche… Elle avait quelque chose à lui cacher!

« Et alors ? Je croyais qu’on partageait tout... Pour le meilleure, comme pour le pire! Les retenues, les numéros de téléphones de tes copines, seulement les jolies, par contre, l’alcool, les fluides corporelles… Alors, pourquoi pas tes rendez-vous ? Ou au moins, les informations comme celle-là ? Surtout si elles sont vital.»

Elle lui en avait dit très peu et juste assez à la fois… Juste assez pour attisé sa curiosité, presque, maladive. Alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la bouche afin de la questionner à nouveau, il sentit la main de Neyliah qui s’empara de la sienne, la caressant de son pouce. Ça suffit, en tout les cas, pour l’instant, à le faire taire. De toute manière, sa bouche était occupée à autre chose, puisqu’il porta la main de Neyliah jusqu’à celle-ci afin d’y déposer un baiser qu’il accompagna d’un clin d’œil complice. La jeune femme semblait ailleurs, pensive… Finalement, rien pour calmer son envie de tout savoir sur ce rendez-vous. Si seulement c’était des jumelles suédoises qu’elle voulait lui présenter… Une surprise. Ce serait plus simple ? C’était toutefois très peu probable.

Malheureusement, ce moment d’affection fut plutôt court… Puisque pour, l’une des toutes premières fois, ils avaient décidé, quoi que décidé… Ils avaient finit par aborder et, presque, débattre sur un sujet qui n’était pas loin d’être tabou ou du moins, sensible. L’arrivée de la belle et les évènements qui avaient suivit. Ainsi, chacun tentait de bien paraître dans cette drôle d’histoire, peu orthodoxe… Neyliah reprochait tout à Quinn alors que ce dernier lui en reprochait, au moins une bonne partie. Il ne niait pas avoir une quelconque responsabilité mais tout de même, à ses yeux, c’était de sa faute à elle… Ce qui était tout à fait vrai! Bref… La véritable erreur était peut-être d’avantage d’en reparler, et surtout, en public que d’avoir passé à l’acte. De toute manière, c’était maintenant chose du passé et il n’y avait rien à faire… Cependant, Quinn n’était pas chaud à l’idée d’en parler, ou de le crier, comme sa cousine le faisait si bien, juste avant de le taper, outrée.

« Oh… Mais ça va, les insultes, hein! C’est moi et alors ? A ce que je sache, je t’avais pas collé une arme à feu contre la tempe. T’avais qu’à dire non, ou un truc du genre. « Je veux restée vierge » ? Mais c’est quoi ces mensonges ? Mais, ouais, pourquoi pas! Ça aurait suffit. Je suis pas un maniaque, je comprends quand on me dit non… Bon, c’est jamais arrivé jusqu’à maintenant, normal, t’as vu ma belle gueule ? Mais on m’a tout de même apprit que quand c’est non, c’est non. Bordel, pour qui tu me prends ? »

Entre temps, Neyliah avait eu la brillante idée de se mettre à hurler dans la classe tout à l’heure et maintenant, elle s’était mise à crier, imitant des gémissements. Supposément ceux de Quinn, alors qu’elle avait, elle-même et sans aucun doute, battu des records ce soir là.

« Ah, ouais… Le septième ciel, bon tu vois, quand tu veux! Sauf que, pas mal dans mon genre… Arrête, t’as vu ma gueule ? Ton cousin, c’est le plus beau! Et puis, j’allais pas utiliser le nom d’une autre, ça se fait pas… Alors oui, Neyli. Par contre, c’était seulement pour t’accompagner lorsque tu criais mon nom entre deux gémissements. Alors, ON REPASSERA! »


Quinn adorait avoir le dernier mot et il avait fait en sorte de l’obtenir… De toute manière, elle avait tord, il se devait de le lui faire remarquer. Puis, à peine avait-il terminé d’argumenter que sa cousine lui donna une nouvelle tape sur l’avant-bras. Elle croisa ensuite les bras sur sa poitrine… Ce geste, cette posture, c’était du Neyliah Spencer, tout craché. Ça ne lui avait pas plu! Il s’était mal exprimer et elle l’avait mal compris… Quinn était à la fois amusé, exaspéré et énervé. Neyliah quant à elle, et contre toute attente, n’ajouta rien pour l’instant. Elle se passa simplement la main dans les cheveux, avant de prendre place à côté de lui. Quelques secondes se passèrent, s’éternisant presque pour Quinn, avant qu’elle ne reprenne. Fidèle à elle-même.

« Bordel, Neyli… T’as pas eu assez de cours de langue depuis que t’es ici ? C’est pas ce que j’ai dis! Bah, un peu, oui, mais c’est pas ce que je voulais dire, c’est toi qui l’a dis! Mais pour ton information, t’était pas trop mal… Quoi que, ça fait longtemps, je me souviens mal. Faudrait peut-être recommencer ? Tiens, ici. Sur le bureau, tu l’as déjà fais ? Enlève tes bouquins… » ajouta-t-il son perpétuel sourire aux coins des lèvres. « Bon, peut-être pas ici, finalement mais tu peux passer à la chambre quand tu veux… Suffit de vérifier si y a pas une chaussette sur la poignée, quoi que, dans le pire des cas, tu pourrais te joindre à … Quoi ? Pourquoi le changé ? Je l’aime bien et puis, il me fait de super belle fesse! »


Neyliah se mordit la lèvre à ses dernières paroles, puis grimaça… Cette moue, il l’a connaissait bien et au départ, Quinn cru qu’elle avait fait une nouvelle bêtise et qu’elle s’apprêtait à tout lui déballer. Il n’était pas loin de la vérité… Il ne réagit pas réellement sur le coup, même si, en vérité, il était choqué de la nouvelle. Ce n’était pas tant qu’un mec comme Aaron, et un peu comme lui par la même occasion, ne soit pas assez bien pour sa cousine… Mais également qu’elle le lui ait caché depuis … Depuis… En fait, il l’ignorait complètement puisqu’ils ne lui avaient rien dit. Était-il le seul qui n’était au courant de rien, alors qu’il était sensé être très proche de sa cousine chérie ?

« Wow… Je te trouve très pédagogue… Tu veux pas m’annoncer qu’on va devoir me couper les deux jambes ? Qu’il me reste plus que quelques heures à vivre à moins qu’on me castre sans anesthésiant ? Bon j’exagère… Mais à peine. De toute manière, t’es majeure… Fais ce que tu veux, je m’en fous! Viens pas pleurer sur mon épaule par la suite, par contre ou me transmettre les maladies et les « bibittes » de ton crétin et indigne de copain! Je t’aurais prévenu…»

Même si Aaron était son ami, et que ce n'était probablement pas ce que sa cousine avait envie d'entendre... C'était plus fort que lui. Il n’approuvait en rien cette relation… En grande partie parce que, justement, il le connaissait trop bien. Il connaissait ses habitudes, sa manière d’agir… Aaron le savait, et il avait choisit de le lui cacher. De fréquenter, ou peu importe le terme qu’ils utilisaient, dans son dos. Et il ne l’appréciait pas du tout. Neyliah était volage, comme ils l’étaient, mais à ses yeux c’était différent et puis, tout le reste, comme ses consommations étaient différentes. S’il avait pu, il l’aurait probablement empêché de le voir mais il n’était pas son père et il n’avait pas à agir comme tel et elle ne le laisserait pas faire de toute manière alors, il n’en fit pas un cas. Il ne lui répéta que ce qu’elle savait probablement déjà…

Neyliah lui sauta ensuite dans les bras, à nouveau, après avoir froncée les sourcils et s’être, presque, moquée de sa mine boudeuse qui ne semblait pas convaincante. Après avoir déposé un baiser sur le front de sa cousine, ce qui l’a fit sourire, cette dernière lui rappela, en soupirant, qu’il s’agissait de son rendez-vous… Ce rendez-vous si mystérieux…

« Ah ouais… Okay… Ton rendez-vous. Celui qui est vital! Allez! Dis moi, autrement je vais te prendre ton téléphone et faire un retour d’appel. »

Une nouvelle sonnerie se fit entendre et Neyli fut plus rapide que Quinn, qui haussa simplement les épaules en l’apercevant, se remettant par la même occasion à rouler des bouts papier qu’il avait trouvé ici et là… Donc, encore une fois le téléphone de la belle avait sonné et encore une fois, le surveillant n’avait pas bronché... S’ils étaient prit en salle de retenu, il y a avait au moins un avantage! Neyliah ne leur avait peut-être pas permis de quitter avant l’heure, mais ils semblaient au moins libre de faire ce qu’ils voulaient… Ainsi, elle s’éloigna un peu avant de décrocher alors que Quinn, tendait l’oreille.

« Non, on remet ça à quand ? Lundi prochain ? D’accord, très bien. Sans problème. Au revoir … »

Après avoir raccrochée, Neyliah, se retourna vers Quinn, les yeux rougit et les joues humides avant de s’avancée vers lui et de se jeter dans ses bras… Elle pleurait et à ce moment, le cœur du jeune homme se serra. Une douleur intense se fit ressentir… Il n’aimait pas la voir ainsi, ces instants étaient tout simplement insupportables. De la voir aussi vulnérable, sans encore savoir ce qui l’avait mise dans un tel état…

« Qu’est-ce t’as ? Pourquoi tu pleures ? J’te jure, c’est pas moi qui ait tué ton hamster! » dit-il le plus sérieusement du monde, en regardant sa cousine dans les yeux. « C’est pas ça ? Okay. Écoute, c’est pas grave si ce révérend veut pas nous mariée malgré tes démarches incessante et presque incestueuse parce qu’on est cousin, j’en trouverais un autre… T’en fais pas! » ajouta-t-il un léger et timide sourire au lèvre… Pas facile d’être complètement sérieux et ce, en tout temps, surtout en ce qui concernait les prêtres et les mariages! Quels crétins, ces hommes qui se laissaient mettre la corde au cou… Bref. Finalement, il se tu ensuite, pour une fois et il fit de son mieux pour consoler sa cousine, lui caressant les cheveux, qui pleurait dans ses bras, sans qu’il ne sache trop pourquoi. Si c’était à cause de son crétin de pseudo nouveau petit-ami, il lui éclaterait la gueule!
Revenir en haut Aller en bas

Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyMar 18 Aoû - 8:32

    Se plaindre était peut-être la seule chose que pouvait faire Neyliah qu’elle était enfermée ici avec Quinn alors qu’elle aurait pu se rendre à un rendez-vous des plus importants. Elle ne voulait pas en parler à Quinn, elle ne pouvait même pas dire pourquoi elle ne voulait pas, elle avait déjà tant partagé avec lui alors pourquoi ne pas lui parler d’un simple rendez-vous qui pouvait peut-être lui révéler qu’elle allait peut-être mourir. Elle avait tellement partagé avec lui, la mort de sa mère surtout… Elle se souvenait encore le jour de l’enterrement, il était là. Elle se souvenait encore lorsque la porte s’était ouverte sur Quinn alors âgé de même pas douze ans, avec sa petite chemise blanche et son costard, elle souriait toujours en se souvenant de l’accoutrement que sa mère lui avait mis sur le dos, il était tellement drôle dedans qu’elle n’avait pas pensé à sa peine dés lors qu’il était à côté d’elle. Dés qu’il avait franchit le seuil de la porte elle avait sentit un sourire s’afficher enfin sur ses lèvres depuis pas mal de temps. Elle se souvenait encore lorsqu’ils étaient montés dans sa chambre et qu’ils avaient parlés jusqu’à n’en plus pouvoir, elle se souvenait du nombre incalculable de fois où elle avait pris sa main, ou ils s’étaient enlacés alors pourquoi aujourd’hui ne pouvait-elle pas lui confier ses peurs par rapport à la maladie de sa mère ? C’était complètement idiot de sa part de ne pas lui expliquer ce qui se passait pour elle alors qu’elle avait partagé les pires épreuves de sa vie en sa compagnie. Ils étaient intimement liés et pas seulement parce qu’ils s’étaient envoyés en l’air, non ça s’était seulement accessoire, ils intimement liés parce qu’il était sa famille et qu’elle n’avait que lui pour la soutenir alors pourquoi était-ce si dur de lui dire qu’elle allait au médecin pour voir si elle n’avait pas la même maladie que sa mère ? C’était encore un mystère pour elle mais elle ne pouvait pas l’affoler pour rien, ce serait idiot et irréfléchie. Même Aaron ne savait pas qu’elle allait a un rendez-vous c’était… son petit secret à elle. Elle n’allait pas en parler aux deux hommes de sa vie sans avoir le droit au magnifique sermon et surtout à leur demande de venir. Oui parce que si elle leur en parlait à tous les deux, ils voudraient absolument se convier à la petite fête alors qu’elle, elle ne voulait pas à choisir entre les deux et en plus, ça provoquerait à coup sûr une guerre entres eux et alors là, Neyliah saurait une chose : elle avait tord d’avoir les avoir prévenus. Donc dés que Quinn lui demanda ce qu’était ce fameux, elle n’en dit pas plus, sachant pertinemment qu’il allait vouloir venir s’incruster et qu’il allait mal réagir si elle lui disait qu’elle ne voulait pas ! C’était comme ça et sa dernière réplique l’obligea à pousser un soupir avant de lui répondre, exaspérée :

    « Les fluides corporels T’es vraiment dégueulasse Quinn ! Comment j’ai fait pour coucher avec toi ? Ne réponds même pas, tu me dégoûtes ! Oh mais tu peux pas attendre comme tout le monde ?! Non ? Et puis non, je ne te le dirais pas ! »

    Sa main passa dans celle de son cousin. Ils partageaient tout et même pas cette épreuve là ? Elle avait du mal à s’avouer ce qu’elle lui faisait subir mais si elle était vraiment malade, si ces évanouissements à répétition étaient le signe du compte à rebours pour elle ? Qu’allait-elle pouvoir dire à son cousin ? A Aaron ?! Non, elle devait affronter ça seule et pour une fois ne pas demander l’aide d’autres personnes, c’était son épreuve, à elle, et à personne d’autre. Lorsqu’il porta sa main vers sa bouche et y déposa un baiser comme un vrai gentleman, la jolie blonde sourit, rigola quelque peu tout en l’observant lui faire un clin d’œil. Qu’est-ce qu’elle l’adorait ! Toujours là pour lui remonter le moral, même si cette façon de faire était des plus idiotes parce qu’ils n’avaient jamais fait ça. En réponse, la blondinette prit l’autre main de Quinn et y déposa un baiser du bout des lèvres avant de le prendre dans ses bras et de déposer un baiser dans sa nuque, ça par contre, ils le faisaient beaucoup plus souvent, s’était peut-être pire mais elle ne s’en lassait jamais, c’était son habitude à elle. Pensive ? C’était tout à fait le mot, elle cherchait vainement à expliquer par A B pourquoi elle ne devait pas parler à son cousin de ce fameux rendez-vous alors que tout son être lui criait qu’elle devait le faire parce qu’un jour, toute cette histoire allait lui retomber sur le coin du nez. Elle le sentait, ce n’était pas bon d’avoir un secret aussi gros pour elle, Quinn et elle allaient sûrement bientôt en souffrir mais elle n’arrivait pas à lui dire, comme voulez-vous dire à votre dernière famille proche qui vous pensez que vous avez une maladie mortelle ? Non, ce n’était pas possible pour elle, elle ne pouvait pas lui faire ça, pas à son cousin.

    La situation devint plus que tendue lorsqu’il abordèrent le sujet le plus sensible de toute leur existence : La petite erreur lors de l’arrivée de Neyliah chez Quinn. Les deux soutenaient mortibus que s’était à cause de l’autre qu’ils avaient finis dans cette position inconfortable. Pour qui il se prenait pour dire que c’était de sa faute ?! Elle venait d’arriver, elle était triste et complètement perdue, elle portait peut-être une robe et des tongs mais ce n’était pas une raison pour lui sauter dessus comme si elle n’était qu’un morceau de viande prête à être mangée et digérée par la suite ! Et puis s’était lui qui l’avait embrassée en premier, elle attendait seulement un chocolat de sa part, pas une partie de jambe en l’air ! Il avait seulement posé la tasse et s’était jeté sur elle, elle s’en souvenait parfaitement, de tout et dans les moindres détails… ce qui n’était pas quelque chose de toujours très agréable pour la blondinette d’ailleurs ! Elle lui répondit donc en bonne et due forme, soutenant sa version des faits parce qu’elle savait que Quinn allait vouloir avoir le dernier mot mais qu’elle n’allait surtout pas lui donner ce plaisir ! Elle lui en avait déjà trop donné à son avis ! La réponse ne se fit pas attendre non plus et la jeune femme s’énerva encore plus s’approchant de Quinn pour lui dire leurs visages un peu trop prés l’un de l’autre :

    « Les insultes je les donnes si je veux, j’ai aucun ordre à recevoir d’un dépuceleur de cousines comme toi, d’accord ?! Et alors ?! Et alors t’aurais quand même pu te retenir, non ? Si tu avais vus ta cousine et non une fille avec qui tu pouvais coucher, t’aurais peut-être pu t’arrêter non ?! Et puis quoi encore ?! Pourquoi c’était à moi d’arrêter ??! Et puis moi j’étais un peu occupée à ce moment là si je me rappelle ? Et puis j’étais jeune et vierge et t’étais plus vieux et… pratiquant !! Peut-être que c’était plus simple de me faire dépucelée par mon cousin, nan ?! Pour qui je te prends ?! Pour Quinn Spencer ! Voilà pour qui je te prends ! »

    Elle s’était approchée de lui jusqu’à sentir son souffle contre sa joue. Il la cherchait un peu trop à son goût et vouloir lui mettre tout sur son dos n’était pas du tout agréable, ce n’était pas sa faute, s’était la sienne bordel ! Elle n’avait pas à se justifier après tout ! Elle imitait en plus très bien ses gémissements parce qu’elle en avait une image très claire ! Elle entendait encore sa voix au creux de son oreille alors merci, elle s’y connaissait très bien pour pouvoir refaire la scène à l’identique si elle le voulait ! Elle fronça les sourcils avant de lui dire avec énervement :

    « Ouais et alors, j’étais pas si mal lotie pour ma première fois, je dois l’avouer mais s’était pas une raison pour que ça se passe ce jour là et pour que ça se passe tout court ! Mon cousin c’est le plus beau ?! Han j’adore la modestie innée des Spencer ! Tu crois pas que t’en fais trop là ?! Si t’aurais utiliser un autre nom je t’aurais castré sur place d’une façon dont tu te serais souvenu toute ta vie, crois-moi ! Pour m’accompagner ? Je ne criais pas ton nom okay ?! Je ne faisais que… apprécier tes avances un peu trop avancée si tu vois ce que je dire ! Tu fais chier Quinn ! Et puis j’ai le droit de crier ton nom si je veux d’abord ! Je peux même le faire maintenant si tu veux hein ! Alors oui, ON REPASSERA comme tu sais bien le faire ! Idiot vas ! »

    La jolie blonde lui donna un autre coup du poing dans l’épaule avant de l’observer avec un regard noir. Elle en avait vraiment de lui, pourquoi fallait-il toujours qu’il la cherche comme une pauvre gamine sortie du jardin d’enfant ? En plus il se foutait ouvertement de sa gueule en disant qu’elle ne faisait que de crier son prénom alors que c’était faux ! Il avait tord, elle n’avait pas crier, en tout cas pas elle ne l’avait pas fait aussi fort qu’il le sous-entendait ! Elle croisa donc ses bras sur sa poitrine pour lui montrer clairement son désaccord avec lui, elle n’était pas du tout d’accord, c’était clair et net, et puis, ils n’arriveraient jamais à trouver un terrain d’entente sur ce sujet parce que chacun avait sa version des faits ! Son regard se posa sur Quinn alors qu’il lui proposait de retenter l’expérience ici, elle haussa un sourcil avant de pousser un soupir d’exaspération. Pourquoi fallait-il que son cousin ne pense qu’au sexe ?! Elle n’était plus disponible en plus ! Elle soupira une seconde fois avant de regarder Quinn avant de lui dire :

    « J’ai eu assez de cours pour comprendre ce que tu viens de me dire ! T’as dit que tu m’avais testé ou au moins sous-entendu ! Tu sais pas parler aussi, t’es obligé de dire pleins de trucs qui servent à rien ! Tu vas jamais à l’essentiel ! Pas trop mal ?! Menteur vas ! J’étais génial ouais ! J’étais une bête, c’était juste génial de m’avoir ! Oh ouais Quinn, prends-moi sur ce bureau, devant tout le monde, j’ai furieusement envie de toi ! » La jolie blonde l’avait attrapé par le col pour le coller contre elle avant de lui dire en éclatant de rire : « T’es fou ou quoi ?! Si un jour je recouchais avec toi, on serait enfermés dans une chambre et je te ferais voir que c’est pas seulement « Ma petite Neyli » qu’est dans ton pieu ! Ca je sais qu’il te fais un joli petit cul, je l’ai vu depuis longtemps ! Je veux que tu le changes parce que je le trouve trop vieux et puis il me rappelles trop de souvenir et quand je suis avec quelqu’un d’autre ça devient presque dégueu de penser à ça ! »

    Pourquoi avait-elle omis le fait de dire à son cousin qu’elle était en couple avec Aaron ? Euh… peut-être parce qu’elle savait qu’elle allait se prendre une baffe par son super cousin super protecteur ! Voilà pourquoi ! Elle savait déjà sa réaction à deux balles comme quoi il ne voudrait pas de lui, qu’il n’était pas assez bien pour elle, qu’il le savait parce qu’il était pareil que lui ! Mais la réponse de son cousin n’était pas du tout celle qu’elle avait prévue et elle ouvrit la bouche en grands avant de froncer les sourcils. Alors comme ça, ça ne lui faisait rien qu’elle et Aaron soient ensembles ! Elle qui s’attendait à une effusion de sang, à de la bagarre, elle qui avait prévu ses arguments et tout, elle était presque déçue de ne pas pouvoir dire ce qu’elle voulait lui dire ! Mais cela ne tarda pas parce qu’il traita Aaron de crétin et elle ne pu s’empêcher de lui donner une tape sur l’avant-bras, c’était déjà la deuxième alors qu’ils étaient là depuis pas très longtemps. La jolie blonde passa une main dans ses cheveux blonds avant de lui dire avec douceur :[/color]

    « N’insultes pas mon petit ami ! Il est beau, fidèle et je… je l’aime ! Pourquoi tu le crois pas ?! Pourquoi tu ne lui fais pas confiance ? Tu sais que j’ai toujours besoin de ton avis Quinny ! »

    La jeune femme sentait qu’il y avait quelque chose de pas net pour que son cousin ne veuille pas la voir avec le chef de sa confrérie, elle flairait le problème à cent lieux et là c’était le cas, elle ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas la voir avec Aaron, après tout ils étaient les meilleurs amis alors pourquoi pas les meilleurs amants ? C’était presque la même chose avec le sexe et les baisers en plus ! Enfin, ils s’embrassaient déjà lorsqu’ils étaient ivres morts étant meilleurs amis donc on peut dire que cela ne changeait pas vraiment les choses, seulement que ça devenait plus « officiel » pour eux et qu’ils feraient tous un tas d’envieux ! Non, il n’y avait aucune raison pour que Quinn ne soit pas d’accord pour qu’elle sortes avec Aaron… à moins qu’il sache des choses qu’elle ne savait pas, auquel cas ça changeait beaucoup de choses et là il y aurait une explication entre l’italienne et son petit ami. Elle était indépendante mais avait furieusement de l’avis de son cousin, c’était presque vital pour elle, comme si elle ne pouvait pas vivre sans qu’ils soient tous les deux à partager quelque chose. Ils passaient tellement de temps à partager des choses que Neyliah allait même des fois chercher des gels douches chez lui ou des pulls au souvenir du bon vieux temps, elle en avait une fournée dans sa chambre, sa colocataire allait sûrement bientôt hurler lorsqu’elle verrait à quel point ses armoires étaient remplies de pulls qui n’étaient même pas à elle. Ils partageaient même le portable de Ney’, oui parce que lorsqu’elle avait un numéro de fille plutôt pas mal, elle venait voir son cousin et le lui donnait pour qu’il ne vienne pas lui voler ses affaires. Elle se retrouvait parfois avec des filles qui venaient la voir et lui dire : « Oh mais ton cousin est super ! », et là naturellement, la blondinette ne pouvait que dire que oui et penser très fort en elle-même : « Attends ce soir, tu verras, il sera suuuuuuper ! ». C’était tout le temps ça avec Quinn, dés lors qu’il se faisait une amie de Neyliah, elle avait le droit aux compliments sur la famille qu’ils formaient ! C’était pour cette raison qu’ils se chamaillaient pour des choses graves comme des gamins et qu’ils s’enlaçaient pour des bêtises, comme celles qu’ils avaient à présent ! La blondinette avait eut le droit à un petit bisou sur le front, elle avait toujours l’impression de revenir en enfance lorsqu’il faisait ça et puis, il lui avait toujours fait ça, tout le temps ! Lorsqu’ils étaient enfants il faisait déjà ça alors maintenant ça devenait presque instinctif ! Elle sourit à sa phrase avant de faire non de la tête et de lui répondre en le regardant d’un air maternelle :

    « Non Quinn, tu es beaucoup trop curieux ! Et je t’interdis de prendre mon fichu portable ! Je suis déjà sympa de te passer les numéros des mes belles amies alors ne te plains pas ! »
Revenir en haut Aller en bas
https://dodixe-test.forumgaming.fr

Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptyMar 18 Aoû - 8:32

    Neyliah était toujours la plus rapide pour avoir son portable, sauf lorsqu’elle se trouvait en compagnie de son super cousin. Il avait toujours la main qui sortait vite d’une poche et le lui prenait avant qu’elle n’ai pu l’avoir avant et décrochait comme si de rien n’était ou regardait les SMS comme si s’était son portable à lui ! Et puis quoi encore, il voulait cent balles et un mars aussi ?! C’est pour cette raison que la blondinette avait sauté littéralement sur son portable pour l’attraper avant lui car si il décrochait avant elle, il saurait tout et s’inquiéterai comme un fou et ça, s’était presque trop dur à voir. Elle avait donc décroché et vite déchanté en entendant la voix de son médecin qui voulait remettre son rendez-vous à plus tard, elle avait déjà pas mal attendu pour lui et maintenant elle devait le remettre à plus tard ?! Non mais pour qui elle se prenait elle ?! Pour le pape ?! La blondinette n’en revenait pas, son monde, ses certitudes, ses espoirs, tous ça s’effondrait en poussière et ce à cause d’une simple retenue pour des broutilles ?! C’était injuste ! Elle ne pouvait pas retenir les larmes de déception qui coulaient sur ses joues. Elle s’était retournée vers son cousin et s’était jeté dans ses bras, il avait beau être assis, elle s’était carrément mise sur lui pour pouvoir le serrer contre elle, le cœur bien lourd maintenant. Elle savait qu’elle allait avoir le droit aux blagues pour remonter le moral made in Quinn, aux « chuuut ! Je suis là ! » ou encore aux célèbres : « Qu’est-ce qu’il y a ?! ». C’est pourquoi que dés que son cousin lui parla de son hamster, elle ne pu s’empêcher de rigoler quelque peu ! Son hamster était mort depuis trois plombes et elle avait toujours soupçonné Quinn d’en être le responsable ! Elle était bien là, dans ses bras, bercée, ses cheveux caressés par une main qu’elle connaissait par cœur ! Elle sourit tant bien que mal et déposa un baiser sur sa joue avant de lui dire, avec beaucoup de mal, de peur et en sentant son cœur accélérer sous sa poitrine :

    « Ce fameux rendez-vous, il était vital parce que… Bah en fait je crois que j’ai la même maladie que ma mère ! J’ai beaucoup de signes, je m’évanouies souvent, j’ai même faillit m’évanouir là, y’a même pas cinq minutes, j’ai peur Quinn. J’ai peur ! J’avais un rendez-vous avec un médecin pour voir si je ne me trompais pas et j’ai tellement peur de ça, imagines si je suis vraiment malade ! Toi et moi on devient quoi ?! »

    Elle avait enfin craché le morceau, avec beaucoup de mal mais elle avait réussit ! Elle reprit avec plus de force son cousin dans ses bras, le serrant contre son cœur, ne voulant même plus le lâcher pour ne pas voir sa tête déconfite alors qu’il se rendait compte de à quel point le rendez-vous était important…
Revenir en haut Aller en bas
https://dodixe-test.forumgaming.fr

Invité


QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! EmptySam 5 Sep - 9:32

À la réplique de son cousin, Neyliah soupira, exaspérée.

« Les fluides corporels T’es vraiment dégueulasse Quinn ! Comment j’ai fait pour coucher avec toi ? Ne réponds même pas, tu me dégoûtes ! Oh mais tu peux pas attendre comme tout le monde ?! Non ? Et puis non, je ne te le dirais pas ! »

« Oh… C’était une blague! Une plaisanterie… Un truc qu’on dit pour rire et pour faire rire… Et puis, si ce n’était pas de toi qui t’en vantes et qui le cris sur tous les toits, j’en aurais pas fais mention… »

Neyliah passa sa main dans celle de Quinn, qui vint porté la main de sa cousine à sa bouche. Un geste rarissime, qu’il avait fait à la fois pour qu’elle lui pardonne son humour, presque déplacé, mais aussi pour la convaincre et qu’elle finisse par cédée, qu’elle lui dise tout. Certes, ce n’était pas que pour « l’acheter ». Il s’agissait également d’une marque d’affection particulière. Ce geste l’a fit sourire, mais ne l’a convainc pas de lui faire ses aveux. Neyliah fit cependant la même chose avec la main de Quinn, qui leva les yeux aux ciels, dévoré par sa grande curiosité. La jeune femme, le prit ensuite dans ses bras, embrassant sa nuque avant de tombée ailleurs, quelque part sur la lune.

Finalement, Quinn oublia presque le rendez-vous secret de Neyliah alors qu’ils abordaient un sujet sensiblement sensible… Oui. Ils étaient trop orgueilleux pour avoués que ce n’était, finalement, ni l’a faute de l’un, ni de l’autre. En tout cas, c’est ce que Quinn croyait, malgré tout. Alors que Neyli, prétendait, presque, et ce, depuis qu’ils avaient débuté la conversation que son cousin avait abusé d’elle et de la situation… Alors qu’en réalité, inconsciemment ou non, elle l’avait souhaité et chercher, surtout. Peut-être l’avait-il embrassé en premier, après qu’elle ne l’ait allumée, mais elle ne l’avait pas repoussé, au contraire! Elle l’avait laissé faire, et encouragé à continuer. Ils n’arrivaient pas à clore le sujet, puisque chacun d’eux désiraient le dernier mot et faire valoir son point. Neyliah s’énerva et s’approcha d’avantage de Quinn. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètre l’un de l’autre… À cette distance, Quinn eut tout le loisir d’admirer le doux visage de sa cousine, se moquant d’elle légèrement. D’ailleurs, le « dépuceleur de cousine » ne pu s’empêcher de rire lorsqu’il entendit cette nouvelle « insulte ».

« T’as pas un peu fini de jouer aux saintes ni touche ? J’aurais pus me retenir, probablement, et tu aurais très bien pu me repoussé, me dire que tu ne voulais pas, ou que ce n’était pas bien et tu ne l’as pas fait ! Tu m’as seulement dis de continuer… Et puis, je me souviens, que le lendemain, t’étais loin de le regretter! C’était… Comment tu disais déjà ? Ah oui, une magnifique erreur, ou un truc comme ça! Alors, arrête de me chercher et de raconter n’importe quoi! »

La jeune femme fronça les sourcils avant de répliquer, énervé. Réplique à laquelle Quinn, répondit sur le champ, plus amusé qu'agacé cette fois-çi,

« C’est pas une question de modestie mais d’une réalité ! C’est pas pour rien que tu t’es complètement offerte ce soir là… J’ai un charme fou! Du sex-appeal, qu’on dit et énormément de savoir faire! Castrée ? Tu serais pas un peu possessive… Du genre, si je peux pas l’avoir pour moi toute seule, aucune autre, ne pourras l’avoir ? C’est pas très sain, tout ça… » dit-il son perpétuel sourire en coin aux lèvres puis Quinn reçu un nouveau coup de poing de sa cousine, cette fois-çi sur l’épaule.

Son bourreau croisa ensuite les bras sur sa poitrine, tout en le fixa, alors qu’il lui proposait de recommencer, afin de se rafraîchir la mémoire et d’observer les améliorations de cette dernière. Évidemment, il n’était pas sérieux… Dans la classe ? Devant le surveillant, en plus ? Généralement, ne sommes-nous pas sensé apprendre de nos erreurs en plus ? Ce fut forcément le cas, pour chacun d’eux. Neyliah haussa le sourcil puis elle soupira avant d’ajoutée qu’elle avait eu suffisamment de cours pour comprendre ce qu’il venait de lui dire et qu’elle ne lui reproche d’être imprécis…

« J’y peux rien si tu comprend seulement ce que tu veux comprendre! » ajouta-il avant qu’elle ne l’attrape par le col et qu’elle le tire vers elle.

« T’es fou ou quoi ?! Si un jour je recouchais avec toi, on serait enfermés dans une chambre et je te ferais voir que c’est pas seulement « Ma petite Neyli » qu’est dans ton pieu ! Ca je sais qu’il te fais un joli petit cul, je l’ai vu depuis longtemps ! Je veux que tu le changes parce que je le trouve trop vieux et puis il me rappelles trop de souvenir et quand je suis avec quelqu’un d’autre ça devient presque dégueu de penser à ça ! »

« Je vais pas changer mon jean parce que t’as l’esprit mal tournée et que tu ne pense qu’à coucher avec moi! Je l’adore ce jean… !»

Encore une fois, Neyliah avait tout compris de travers alors que Quinn avait usé de sarcasme et de subtilité… La jeune femme ouvrit grand la bouche, définitivement très surprise de la réaction de son cousine, puis elle fronça les sourcils. Ainsi, elle ne réagit peu, sinon pas, à la première partie de sa réplique. Elle le tapa néanmoins lorsqu’il traita Aaron de crétin, avant de reprendre la parole de sa jolie voix.

« N’insultes pas mon petit ami ! Il est beau, fidèle et je… je l’aime ! Pourquoi tu le crois pas ?! Pourquoi tu ne lui fais pas confiance ? Tu sais que j’ai toujours besoin de ton avis Quinny ! »

« Wow… C’est tout un argument… Et quelle bonne raison. « Il est beau … » J’imagine que c’est une raison comme une autre, en tout les cas, pour ceux ou celles qui ont simplement peur d’être seule! Parce que, Aaron ? Come on… C’est du n’importe quoi… Et encore plus si tu crois qu’il est fidèle ou qu’il le restera! Tu veux mon avis ? C’est pas un gars pour toi. Voilà! Maintenant tu l’as…»

Neyliah prétendait vouloir l’avis de Quinn alors qu’il savait bien que ce n’était pas le cas. Ce qu’elle désirait, c’était surtout qu’il lui dise exactement ce qu’elle voulait entendre. Il n’avait pas envie d’être désagréable avec elle, et pourtant, il ne pouvait pas en être autrement puisqu’il ne voulait pas voir sa cousine avec un garçon comme lui, ou pire encore, comme Aaron. Certes, leur ami n’avait pas que des défauts, il avait également de belle qualité… mais malheureusement, ce n’était pas tout ce qu’il avait. Il avait aussi beaucoup trop de vice, de mauvaise habitude, de dépendance…


Puis finalement, après s’être chamailler, ils étaient passé à autre chose. Quinn l’avait embrassé sur le front et ils avaient ainsi fait la paix. À ses paroles, Neyli sourit, avant de dire non de la tête et de prendre un air maternelle.

« Non Quinn, tu es beaucoup trop curieux ! Et je t’interdis de prendre mon fichu portable ! Je suis déjà sympa de te passer les numéros des mes belles amies alors ne te plains pas ! »

« Sympa ? Oui, bon, c’est pas ce que je dirais… Si tu le fesais pas, elles finiraient par me les donner elles-même et tu le sais! »

Neyliah, telle une féline redoutable, avait sautée sur l’appareil avant Quinn et décrochée son portable. Il comprendrait plus tard, pourquoi elle voulait tant lui cachée les raisons de ce coup de fil… Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète, qu’il ait peur… Alors qu’elle s’entretenait au téléphone avec l’inconnu, Quinn s’était occupé à autre chose, jusqu’à ce qu’elle lui saute dans les bras, en larme. Il n’avait jamais aimé l’a voir dans cette état, c’était très désagréable et ça le mettait tout simplement à l’envers lui aussi. L’humour était le moyen qu’il avait trouvé pour détendre l’atmosphère en tout temps, c’était sa façon de le faire en toute circonstance. Il n’y avait pas eu d’exception à ce moment là. Neyliah avait besoin de son cousin à cet instant, et il voulait être présent. Il était parfois maladroit, tant il était impulsif et l’humour, lui facilita la tâche. Le jeune homme réussit même à faire rire la belle italienne, qu’il berçait à présent, contre lui.

Cette dernière s’éloigna toute de même légèrement, afin de venir déposer un baiser sur sa joue, juste avant de prendre la parole. Neyliah avait fini par tout lui avouée. Avoir su… Peut-être n’aurait-il pas insisté… En fait, il ne voulait pas que Neyliah ait à vivre ça seule et pour cette raison, il était heureux qu’elle lui ait avouée la vérité, fait part de ses craintes et de ses peurs… Mais en même temps, il ne s’attendait pas à une telle annonce. Il était mort de peur à l’idée de l’a perdre. Ils étaient jeunes, et souvent trop insouciant mais ils devaient avoir la vie devant eux. Ils n’étaient pas sensé craindre de telle chose. Ce n’était pas normal… En tout les cas, dans sa tête, à cet instant, ce ne l’était pas! Bien sure, tous doivent mourir un jour ou l’autre, mais jamais Quinn n’aurait pu imaginé que ce moment puisse venir aussi rapidement pour l’un d’eux. Jamais il n’avait pensé que ce puisse être dans un avenir aussi rapproché. Il ne l’avait jamais envisagé, il ne s’imaginait même plus vivre loin de sa cousine et encore moins sans elle!

Après être resté silencieux, ne pouvant prononcé aucun mot, ni aucun son, Quinn secoua la tête. Ce moment lui avait paru si… Étrange. Lointain. Qu’il avait cru faire un cauchemar. Malheureusement, en fixant sa cousine, avant qu’elle ne le sert plus fort contre elle, il avait vite comprit que ce cauchemar était bien réel, tout comme la possibilité que Neyliah soit bien atteinte de la même maladie que sa mère. Il avait gardé le silence et l’avait fixé qu’un court instant et pourtant, ça lui avait paru une éternité. Comme si, sous le choc, il avait perdu toute notion du temps.

« Hein ? Comment ça qu’est-ce qu’on devient ? T’as pas à te poser ce genre de question, Neyli parce que je te garantis que rien ne va changer entre nous. Ce sera toujours toi et moi… Toi et moi, contre le monde entier! Et même quand t’en auras marre de moi, je serais encore là et on fera encore et toujours les quatre cent coups ensemble! Et on se fera prendre parfois et tu m’en voudras pour ça… Tu vois, je nous imagine déjà, super vieux, dans une maison de retraite ou un truc du genre, après avoir eu des enfants, qui auront grandit ensemble évidemment et qui nous aurons donné des tas de cheveux gris parce qu’ils auront de qui retenir! » dit-il en souriant, après avoir essuyé ses yeux rougies et humides (par les allergies, voyons!). « Vraiment, t’as pas à t’inquiéter, Neyli, parce que toi et moi, ont est des Spencers, on est solide! Je te garantis qu’on a encore, au moins, une centaine de belles années devant nous. Il peut pas en être autrement, parce qu’on a encore trop de trucs a faire… Tu te rend compte qu’on a jamais mangé de serpent, on a jamais volé de voiture de police non plus, on a jamais fais de spectacle de marionnette improvisé durant un cours au lieu d’un exposé oral sur Pythagore ou je ne sais trop quoi, on ne s’est jamais marié avec un ou une inconnue à Vegas… D’ailleurs y a plein de truc qu’on doit voir aussi… Genre, justement, je t’ai enocre jamais emmené à Las Vegas, faudra y aller une fois… Et on ne repartira pas avant d’être marié et d’avoir perdu tout notre argent au black jack ou à ce que tu voudras… Et à New York! Je te promets de t’emmener dans toutes les boutiques que tu veux, sans me plaindre, et de porté tous tes sacs! Mais je veux que tu sois positive… C’est important. Je veux pas que t’aie peur non plus, parce que, tout ira bien! Tu verras… Je te le promets. De toute manière, c’est obligé, parce que, je suis pas prêt à te laisser partir! »

C’était une promesse qu’il n’aurait pas du faire, étant donné qu’il ignorait tout de la vérité. C’était ce qu’il espérait du plus profond de son être, mais était-ce la vérité ? Peut-être étais-ce complètement autre chose, peut-être s’inquiétaient-ils pour rien… Oui, ce ne pouvait être que ça. Elle devait avoir attrapé un virus qui l’affaiblissement, tout simplement. Elle se sentirait vite mieux… Et tout continuerait comme avant.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty
MessageSujet: Re: QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too ! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

QUINN & NEYLIAH__I hate you, yeah, me too !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Hailia • Yeah tonight, i've got a fly. loading
» Quinn - Parce qu'il y a certaines choses qu'on ne peut pas faire seul....

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 
UCSD university.
 :: ~ BEINGthePERFECTstudent ~ :: Detention Classes
-
Météo time.
EN DIRECT DE GOLD COAST, AUSTRALIA. ~ Octobre 2013.
Température minimale 12°C et maximale 22°C. Entrée dans l'été australien, grand soleil et quelques éclaircies par endroits.