L’origine;



Cette phrase, je la connaissais par cœur. En fait, il n’était pas très difficile de deviner d’où mon nom provenait puisque c’était typiquement et simplement le style de ma mère de donner des noms spéciaux et qui n’ont aucun lien direct avec mes racines. Non, je ne suis pas grecque, loin de là. Bon, peut-être bien qu’un de mes anciens et lointain grand-père avait eu la chance d’être grecque, mais ce n’était pas mon cas. Ma mère avait toujours eu le don d’être dans son monde fantaisique et de ne voir qu’une partie des choses qu’elle voulait réellement voir. Je n’ai jamais compris en quoi écrire ma vie dans un journal pouvait être une source de libération. J’ai longtemps essayé, mais ça n’a jamais effacé mes craintes, mes soucis ainsi que mes chagrins. Toute ma vie, je me suis battue contre une force que je ne pouvais pas contrôler : le destin. Je voulais à tout prix que tout fonctionne comme je le désirais et que tout m’arrive comme par magie. C’est après des années d’incompréhension que j’ai fini par trouver ma lumière au bout de mon tunnel. Je crois que l’incompréhension a pris une grande place dans ma vie. De nos jours, nous ne nous comprenons plus et nous ne nous prenons pas la peine de s’expliquer les choses. Durant ma vie, on m’a attribué de nombreuses fautes qui ne m’appartiennent pas. J’ai longtemps voulu les assumer et encore aujourd’hui, j’en assume pleinnement la responsabilité. Je suis ce que je suis et j’en suis doublement fière. On m’a trop souvent donné le mauvais rôle, se disant probablement que c’était plus facile ainsi. Dire que j’étais une petite enfant de riche qui désirait toujours tout avoir et qui voulait les petits copains des autres était probablement plus facile que de voir la vérité en face. C’était ainsi, je ne pouvais rien y changer. J’étais devenu celle à qui on donnait tous les torts et tous les blâmes. J’ai vécut des hauts et des bas dans ma vie que je comparerais à une éternelle montagne russe. Malgré tout, j’ai l’impression d’être à une étape cruciale de ma vie, un point de non retour. C’est maintenant ou jamais comme on dit. C’est pourquoi j’ai toujours trouvé les êtres humains complexes et intriguants à la fois. C’est comme si nous cherchions à l’infinit quelque chose, sans savoir réellement ce que nous cherchons, ni comment nous pouvons le trouver. C’est probablement ce qui fait de ma vie ce qu’elle est. Car moi je cherche encore ce que je dois chercher et je ne sais toujours pas ce que je vais trouver … Malgré tout, je reste forte, la tête haute et je profites de chaque instant dans ce bas monde.


Avant même qu'il n'y aie naissance;

Ma mère était née et avait toujours vécut en Australie, dans une petite ville perdue et pauvre du continent. Enfant, elle rêvait de gloire et de succès. Déjà, elle avait énormement d’ambitions et s’était promis à elle-même de réussir un jour, coûte que coûte. Elle avait foie en ses capacités et foie en le but ultime de sa vie : celle de ne plus jamais vivre dans la pauvreté et la misère ainsi que de faire carrière dans la chanson. Elle avait le sentiment que la chanson était une façon pour elle de s’exprimer et ainsi dire au monde entier ce qu’elle ressentait. Très vite, poussée par ses parents qui ne voulaient que son bonheur, elle quitta son pays natal pour déménager au pays des vices et de la luxure, les Etats-Unis. Elle comprit rapidement que pour réussir, elle ne devrait pas uniquement avoir une belle voix mais d’autres atouts. Ces atouts, elle les possèdait naturellement. Elle avait non seulement le talent, mais la détermination et ce brin de culot qui peut charmer une population entière. Poussée par son rêve qui prennait une grande place dans sa vie, elle finit par rencontrer l’homme qui allait changer littéralement sa vie …

Mon père était un Américain pur et dur. Italien par ses parents, il avait l’habitude de répondre de façon plutôt impulsive. En effet, jamais il n’avait réfléchit avant de parler et il disait toujours ce qu’il pensait. C’était un homme froid, mais qui savait très bien où il s’en allait. Il voulait diriger et contrôler … C’est d’ailleurs ce qu’il fit. Sans scrupules, il commit de nombreux gestes pour réussir qu’il aurait pu regretter s'il avait eu une conscience. Il avait vécut dans un monde où il fallait se battre pour obtenir ce que l’on désirait et où chaque petit geste avait une grande répercussion sur le futur. À l’âge de 28 ans, il possèdait sa propre maison de disque et il en était plutôt fier. Il avait réussit là où nombreux avaient échoués.

La vie de ces deux êtres aurait pu être tout à fait normal et ils auraient très bien pu poursuivre le cours de leur vie sans jamais se rencontrer. Cependant, la rencontre se fit. C’est ainsi que ma mère devient une de nombreuses artistes à travailler pour la compagnie DONOVAN MUSIC INC. Très vite, sa carrière grimpa et son premier disque resta longtemps au top dans les Palmarès. Elle n’avait jamais connu le succès, mais y prit goût rapidement. Cela lui monta tellement à la tête qu’elle finit par épouser son producteur, qui est par le fait même mon père. Les années passèrent et mon paternel devenait de plus en plus exigent envers elle. Il voulait de bons résultats et malheureusement, Daphnée n’en fournissait plus. Aussi vite que leur rencontre s’était fait, le contrat entre la jeune artiste et la maison de disque fût rompu. Bien que ma mère en fût chagrinée et totalement désorientée, elle supplia son mari de la garder à ces côtés en le menaçant de tuer leur enfant qui allait naître. Comme vous l’aurez compris, ma mère n’était pas réellement saine d’esprit. Elle a passé le plus clair de son temps à se battre contre des éléments qui ne la concernait pas. Quoi qu’il en soit, mon père finit par céder et ce qui devait arriver arriva.


31 Décembre 1987, une date à marquer dans l’histoire

Je nacquit à San Diego dans l’Etat de la Californie un 31 Décembre 1987. Pour explique l’origine de mon nom, il faut d’abord et avant tout comprendre que ma mère a toujours eu des sortes de passes. Je me rapelles que lorsque je devais avoir 7 ans, elle a commencé à collectionner les barbies. Un peu ridicule pour son âge, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, deux semaines après avoir commencé sa collection qui valait désormais des fortunes, elle se lassa et lança l’ensemble de sa collection dans la piscine. Vous comprendrez donc qu’il lui arrive plutôt fréquemment d’avoir des lubis un peu étrange. Lors de ma naissance, elle en était à apprendre tout ce qui touchait à la mythologie.L’histoire qui retenue le plus son attention était celle de Perséphone. Il s’agissait de l’enfant de Déméter, Déesse de l’agriculture et des moissons. L’enfant s’était fait enlever par son oncle, Hadès, souverain des ombres, voulant en faire sa reine. Démeter, tenant énormément à sa fille promit que « La Terre sera affamée tant que je n'aurai pas retrouvé ma fille. » Zeus décida alors que la jeune fille passera en tant que Perséphone six mois aux Enfers aux côtés de son époux qu'elle finit par apprécier et aimer. Les six autres mois de l'année, elle retournera sur Terre en tant que Coré aider sa mère pour le printemps et l'été …

Je grandis aux côtés d’une mère un peu dingue et d’un père absent. J’étais heureuse, je n’avais pas à me plaindre puisque j’avais toujours tout ce don je désirais. Déjà, je commencais à me faire un cercle d’amis prisé et fréquenté par les étudiants les plus riches du coin. Habitant dans le quartier le plus envie et n’ayant comme entourage que des personnes riches et célèbres, je compris rapidement que dans cette vie, il fallait garder la tête haute en tout temps et ce peu importe la situation. En effet, j’avais été bien élevé et je ne m’en étais jamais caché. J’étais fière de mes racines et fière de ma famille, qui avait déjà un nom reconnu à travers l’Etat tout entier. Certe, mon père n’était pas très présent et ma mère, pas totalement seine d’esprit, mais j’avais la chance d’avoir de bonnes gouvernantes qui m’avaient appris les règles de bienseillance. De plus, j’avais suivit tous les cours sur le sujet en plus de mes nombreuses heures de chant, de piano et de divers instruments de musique. En y repensant, je crois n’avoir jamais eu d’enfance normal. Mais j’étais heureuse. Je croyais que la vie était faite ainsi pour tous et que tout enfant se devait d’avoir une enfance comme la mienne.


1999 ; L’adolescence, période des boutons et des premières menstruations !

J’avais grandit depuis le temps. J’étais devenue une jeune femme en pleine capacité de ses moyens. Je voyais l’image que le miroir projettait et j’en étais plutôt fière. Sans être arrogante, quoi qu’un peu tout de même, j’avais pris l’habitude de me faire siffler lorsque je marchais dans les rues. À l’école, j’avais toujours eu le don d’avoir un grand cercle d’amis et de petits copains. Bon, ce n’était pas pour me venter, mais vous voulez que je vous dises les choses comme elles sont non ? Je savais qui j’étais, contrairement à la majorité des autres filles de mon âge, ce qui devait probablement plaire aux garçons. Alors que certaines se demandaient encore si elles devaient mettre des petites culottes éléphants ou des brésiliennes, moi j’avais fait mon choix depuis longtemps. Je savais ce que je voulais et je ne me cachais pas. La majorité des filles éprouvaient une haine inconditionnelle envers moi. Ce n’était pas tant le fait que je savais qui j’étais qui les perturbaient, mais probablement le fait aussi que je passais le plus clair de mon temps à leur voler leur petits amis. J’aurai pu regretter mes gestes, mais au contraire. Pour ça, je ne m’en suis jamais voulu. Après tout, si leurs petits amis étaient assez stupide pour sauter dans les bras de la première venue, elles ne les méritaient pas. J’étais devenu en quelque sorte reine du lycée. Je décidais de tout et je faisais partie des clubs socials les plus importants ainsi que les plus prisés. Dire que j’avais honte et que je détestait ce statut serai un mensonge. En fait, j’en étais fière, simplement et purement. Je n’avais jamais réellement eu de talents en quelque chose de précis et connaître mon pouvoir de séduction était pour moi mon talent.

L’Université, les plus belles années ;

« 3, 2, 1 … Bonne année ! »

Je venais tout juste d’avoir 18 ans et ceux étant déjà passé par là savent très bien que cela n’arrive qu’une fois dans une vie et que ça se fête. J’ai toujours aimé avoir ma fête en même temps que la nouvelle année. J’avais ainsi l’impression que le monde entier me fêtait. Un peu égoïste je sais, mais si attendrissant, croyez-moi. Je devenais alors une jeune femme forte et fière, encore plus qu’au Lycée. Les fêtes étaient devenus des quotidiens pour moi. Malgré tout, je restais en pleinne capacité de mes moyens et je savais garder la tête haute. En vieillissant, j’étais devenu encore plus belle que jamais, je le savais. Comment je le savais ? Aux regards que les hommes portaient sur moi. Alors que les jeunes voyaient une beauté fatale innaccessible et que les vieux se retenaient pour ne pas me sauter dessus, ceux de mon âge avaient envie et désir sur leur visage, ainsi que dans leur pantalon, croyez-moi. C’est aussi lors de cette fameuse fête du nouvel an que je rencontra Noah, mon ancien petit copain. En fait, copain était un grand mot puisque notre situation avait toujours été plutôt complexe. Quoi qu’il en soit, nous avons vécut un an de pur foli et de désir ardent, mais aussi un an de jalousie et de non confiance. Lorsque nous n’étions alors que de simples amis, Noah s’était toujours montré comme charmant, quoi qu’un peu protecteur, mais simplement bien dans sa peau. Puis, lorsque nous avons commencé à être un couple officiel, il est alors devenu jaloux et idiot. La jalousie lui faisait faire des choses ridicules que je ne comprenais pas. Alors que mon cœur était à lui, il continuait de croire que je le trompais. C’est probablement ce qui arrive aux couples qui ne se font pas confiance. Voilà pourquoi nous nous sommes embarqués dans cette histoire et voilà pourquoi nous nous sommes quittés et que depuis, j’ai le cœur brisé. En fait, c’était plutôt inconscient puisque je n’avais jamais affirmée à voix haute avoir eu le cœur brisé. Malgré tout, au plus profond de moi, je ne pouvais le nier. C’était cette relation qui avait fait de moi celle que je suis devenue. Je n’ai pas honte de le dire, je ne crois pas un seul instant en l’amour. Mes relations et mes conquêtes d’un soir m’ont permis de comprendre que l’amour n’est qu’une fantaisie que l’on raconte aux tous petits. Oh bien entendu, j’ai eu quelques histoires après celle avec Noah, mais ce n’était pas la même chose. Je n’ai jamais pu faire confiance et j’ai toujours réussi à tromper mes amoureux. Pour ça, je n’ai jamais été fière, mais c’était une réaction typique et incontrôlable. Maintenant, c’est à moi de voir si je veux de nouveau croire en l’amour …

Me voilà maintenant à l’Université, à 24 ans et je suis plutôt fière de moi. Rendue à cette étape, je me suis creusée une place de choix au sein de ma fraternitée. Le succès de ma vie entière avait toujours été source de joie pour moi ainsi que pour ma mère. Cette dernière était en fait en quelque sorte jalouse. Elle avait toujours désiré avoir une vie remplie de luxe et de payettes telle que la mienne. Malgré tout, je vois qu’elle est malheuse. Cependant, je ne peux rien y faire. Elle a commencé à se creuser sa propre tombe … De mon côté, je continue d’être celle que j’ai toujours été. Fidèle à mes valeurs ! Maintenant, nous verrons ce que l’avenir nous réserve …

Je n'ai jamais aimé faire des descriptions de moi. Je suis moi et personne d'autre et passer mon temps à tenter de me décrire serait pour moi une réelle perte de temps. Après tout, il est toujours plus intéressant de découvrir soi même les personnes qui nous entourent, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, je pourrai me définir comme une personne extravageante et qui n'a jamais aimé être comme tout le monde, mais ce serait mentir. J'ai toujours aimé la simplicité, bien que dans ma simplicité, je sois unique. Vouloir être unique et différente est l'essence même de ma vie. J'ai toujours eu une haine profonde envers ces personnes qui essayent tant bien que mal de vouloir à tout prix se faire remarquer. Après tout, la vie est tellement plus attrayante et charmante si on essayait nous même de la vivre à notre façon, tout en suivant les règles déjà établis. Vous comprendrez donc que j'aime profondément et indubitablement la vie. Malgré mes hauts et mes bas constant, j'ai toujours eu foie en ce que l'avenir me réservait. Un peu innocent de ma part, j'en suis consciente. Malgré tout, j'ai un caractère complexe que peu de personnes comprennent. Alors que je passe de relations en relations et que je semble froide et dure face à la vie, je savoure chaque instant, chaque petite seconde. C'était ainsi que je voyais la vie depuis longtemps. Je n'ai jamais aimé passer mon temps à me poser des questions sur la portée de mes gestes et c'est pourquoi j'ai toujours agit avant de réfléchir, ce qui m'a valut de nombreuses réprimandes, croyez-moi. Malgré tout, j'ai toujours aimé vivre ainsi. C'est en faisant des erreurs et en agisant par impulsion que j'ai fait de nombreuses rencontres et que je suis devenue la personne que je suis. Certaines personnes pourraient me considérer parfois comme bête et méchante. En fait, je dis simplement ce que je penses, sans arrière pensée. Purement et simplement. Que vous aimez ou pas cette partie de moi n'a jamais mis en doute ce que je valais et ce en quoi je croyais. J'ai toujours gardé en moi cette force cachée. Malgré tout, je crois qu'il est essentiel de garder ses amis proches, mais ses ennemis encore plus proches. Dans le monde que j'ai toujours connu, cela a toujours été si facile de poignarder les autres dans leur dos que je me méfie dorénavant ...

Personnellement, cela ne me fait ni chaud ni froid. J'ai toujours vécu dans le monde des télécommunication et je peux déjà dire que je suis connue par une grande majorité d'individus. Après tout, j'ai été présente à de grands événements tels que les MTV video awards et autres bagatelles de ce genre. Mon père m'a fait rentré dans ce cerle alors que je n'étais même pas née. Néanmoins, cela me permet de montrer au monde entier que les étudiants peuvent être des personnes tout à fait exemplaire. Je tente par le fait même de cacher mes vices afin que mes connaissances ne sachent pas qui je suis réellement ...