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 AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH|

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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMar 16 Juin - 11:50

    Résister au tapage médiatique ? Aux paparazzi ? Au regard des autres ? Neyliah s’en fichait complètement d’eux ! Ils n’étaient là que pour faire de l’argent à l’université sur le dos des étudiants qui profitaient seulement de la vie et qui s’éclatait comme toute personne normalement constituée. Elle avait déjà oublié depuis longtemps leur présence dans l’université, elle vivait sa vie sans avoir besoin d’entendre leurs objectifs sur sa petite bouille d’ange. Elle les laissaient prendre des photos d’elle, prenait parfois la pose histoire de leur faire plaisir, s’amusait à les mener sur des fausses pistes, c’était tellement facile de faire passer de fausses rumeurs que Neyliah avait juste besoin d’ouvrir la bouche et de dire quelque chose totalement inventé pour qu’ils s’empressent de l’écrire et de le publier pour avoir l’exclusivité sur le nouveau couple en vogue alors que ce n’était que des bobards lâchés dans le seul but de les descendre, pour ne plus que les gens lisent ce ramassis de connerie au sujet de tous les jeunes à peu prés bien constitués qui s’éclataient tous les soirs à San Diego et aux fêtes étudiantes. Entendre Aaron lui parler de cette partie de leur vie la faisait bien sourire, si quelqu’un devait subir ça, s’était bien lui ! Neyliah n’avait aucun famille à San Diego, son père n’allait pas demander à recevoir ce journal parce qu’il ne savait même pas où elle était réellement aux Etats-Unis, il la savait auprès de Quinn, ce qui le rendait déjà malade à l’idée de voir sa fille avec le garçon qui lui roulé sa première pelle alors si en plus il savait ce qu’elle était devenue en sa présence, il ferait un arrêt cardiaque. Mais pour le jeune homme, c’était tout autre chose ! Il avait toute sa famille ici, il avait ses parents qui pouvaient très bien tomber sur ce journal, le lire et se demander dans quel sens prendre une photo un peu osée et, lorsqu’ils trouveraient enfin le sens et comprendraient ce que faisait Aaron à se moment là, ils deviendraient malades. Le fils de bonne famille qui se tape pleins de filles en une soirée ? Ca ne collait pas du tout au personnage revendiqué dans toutes les grandes familles de l’état ! Selon les codes, Aaron aurait du être un Sigma, se trouver une futur femme bonne sous tout rapport, une Zêta Bêta ou alors une fille en dehors de l’université, choisie par papa et maman. Aaron n’était pas le meilleur modèle du parfait petit fils à papa pété de tune que connaissait Neyliah, c’était ce qu’elle appréciait le plus chez lui, son côté très Casanova, très libertin. La jeune femme sourit et parla en jetant un œil vers l’université en contrebas, un tantinet amusée par ce qu’il venait de dire.

    « Je pourrais te retourner l’argument ! Toi aussi tu subis ça au même titre que moi, pire, ta famille peu savoir ce qui se passe ! Moi mon père ne se fait pas livrer ce journal en colis express ! Ce serait un peu drôle, j’imagine déjà sa tête devant la Neyliah qu’il verra dans ce journal, il en mourrait de me savoir aussi… dévergondée.

    Je me disais aussi, j’ai filé vraiment craquant ! Je vais faire des bêtises plus souvent !
    Je te le promets Aaron ! Je le jures sur ma vie, la tienne et de tout ce en quoi je crois le plus au monde, je ne tenterais plus de me… faire du mal. »


    Se faire du mal… Etait-ce réellement ce qu’elle avait fait en sautant du toit, ce jour là ? Neyliah ne savait pas trop, elle pensait plus qu’elle avait fait ça pour arrêter de se faire du mal et non pas en rajouter une couche sur ses problèmes. Malgré tout, d’un côté, elle avait aussi réussit à se faire encore plus de mal, en se ratant. Elle se rappelait encore de l’horrible douleur qui avait affluée le long de tous ses membres alors qu’elle s’était prise la poubelle. Ses bras, ses jambes, sa tête, elle avait tellement mal, ne pouvait pas bouger, paralysée. Ensuite ça avait été l’hôpital, la douleur, l’explication, le psychologue, le diagnostique. Neyliah était passé pour une folle, une gamine tarée qui avait sauté du toit de son école parce qu’elle voulait rejoindre sa mère… Ils n’y comprenaient rien, personne n’y comprenait rien ! Personne n’avait su lire la détresse dans ses yeux, personne n’avait su lire le besoin qui ressortait de ses mots, ils la pensaient folle, elle était seulement en quête de la sérénité et de l’apaisement dans son monde. Elle avait sauté pour ne plus souffrir et en retour le seigneur lui avait offert la vie et toutes les merdes qui allaient avec. Elle ne pouvait pas l’en blâmer, après tous il choisissait ses victimes et Neyliah avait tout de la victime parfaite, elle aurait simplement aimé qu’il se trouve quelqu’un d’autre pour qu’elle puisse dormir sur ses deux oreilles, ne plus avoir envie de pleurer tout le temps. Elle taquinait tous les jours ce fameux seigneur, l’insultant ouvertement, lui criant qu’ils étaient idiots de lui avoir enlevé sa mère seulement pour s’amuser, ce n’était pas drôle ! Vraiment plus drôle du tout même…

    Les assauts d’Aaron sur ses lèvres l’avait quelque peu fait pensé à lorsqu’elle était complètement ivre et qu’elle n’avait conscience de rien, que tout défilait devant ses yeux trop vites, qu’elle ne contrôlait rien, plus rien. C’était idiot à dire mais alors qu’elle avait entrouvert les lèvres, comme pour intensifier leur baisé, Neyliah avait pendant un cours instant cru qu’elle était dans un conte de fée et que son prince charmant, non content d’avoir enfin pu la réveiller de ses songes, lui roulait une pelle pour s’assurer d’avoir bien fait son travail. Ce sentiment était déroutant, d’abord parce qu’avec Aaron s’était purement physique depuis quelques minutes, qu’elle n’allait pas passer toute sa vie avec, d’après ce qu’elle avait compris, et puis… Et puis il fallait qu’elle retourne sur terre très vite. Leurs langues s’étaient rencontrées et Neyliah éprouvé un doux plaisir parce que oui, il embrassait bien, magnifiquement bien.

    La jeune femme avait alors arrêté tout, elle avait besoin d’avoir des réponses avant de continuer ce qu’ils étaient en train de faire parce que, à l’allure à laquelle ça aillait, ils allaient se retrouver à faire l’amour sur le toit, ce qui n’était pas fait pour déplaire à Neyliah, à qui cette idée avait souvent effleuré l’esprit, excitée par cette idée complètement tarée. Qui avait dit qu’il y n’avait pas plu taré qu’Aaron ? Ouais. Elle avait toujours eut l’envie de le faire sur le toit, mais aucun n’avait encore les boules de le faire, se dégonflant le plus souvent, à cause du vent et de la possibilité de l’arrivée de quelqu’un qui pourrait les surprendre. Au contraire, c’était ce que Neyliah trouvait de plus cool, l’idée de se faire surprendre à tout moment, c’était encore plus excitant, ils étaient tous idiots, elle trouverait bien un mec capable de surmonter ça, même bourré, seulement pour voir ce qui se passerait. La jeune femme avait besoin de sensations fortes, de sentir qu’elle n’était pas comme les autres, qu’elle pouvait se surpasser et faire des choses que personne ne ferait en temps normal mais elle ne doutait pas une seconde qu’il y ait déjà eut deux personnes qui se soient envoyés en l’air sur ce toit, après tout cette idée n’était pas tombée de la dernière pluie. C’est alors que le jeune homme eut la bonne idée de faire cette moue tellement adorable qu’il faisait lorsqu’il réfléchissait intensément, ce qui arrivait que lorsqu’il était complètement saint, ce qui voulait dire pas très souvent. Elle approcha son visage du sien mais se retint de justesse de l’embrasser, elle n’allait pas rentrer dans ce genre de petits jeux mesquins pour lesquels il était le roi, détourner la question par un désir n’était pas la meilleure façon de faire avancer les choses, elle en était consciente, elle s’était retenue, observant avec attention son doux visage.

    Ouais, l’histoire des jumelles avait vraiment touché Neyliah parce que, pour la première fois de sa vie, elle s’était réellement sentit jalouse. Elle avait été jalouse de ces deux filles qui avaient eut le culot de toucher son Aaron dans sa chambre et dans ses draps. Elle n’avait pas envie qu’on touche à ses affaires et à ses amis, surtout à Aaron. L’Omega Khi pouvait se faire qui il voulait, du moment que Neyliah n’en savait rien et qu’elle n’avait pas l’horrible image de lui en train de se faire les jumelles dans son lit. Elle avait déjà changé les draps trois fois après cette fameuse nuit, elle ne voulait pas que l’une de ces filles refasse son entrée dans sa vie. Elle avait imprimé leurs visages dans son esprit et, dés qu’elle les croisaient, leurs envoyait un regard haineux, imitée de très prés par sa bande de bombes qui lui servait de clique lorsqu’elle se décidait à aller faire acte de présence lors d’un cours, histoire de dire « Je suis encore vivante ! » entre deux parties de jambe en l’air. Elle aperçut le sourire d’Aaron et faillit l’envoyer lui aussi sur les roses mais se retint, il n’était elles, il n’y était pour rien dans son entrée.

    A ses mots Neyliah sourit, un sourire lumineux, il était tellement réaliste. Oui, réaliste. Parce tout ce qu’il avait dit, elle l’avait lu dans ses yeux depuis longtemps mais l’entendre de sa bouche était tellement plus agréable que le deviner au détour d’un couloir, lorsqu’elle sentait son regard se poser avec insistance sur le haut de ses cuisses alors qu’elle se penchait pour récupérer quelque chose tombé par terre. La jeune femme sentait ses yeux parcourir son corps alors qu’ils parlaient tous les deux de quelque chose d’important et qu’il s’attardait un peu trop sur elle et non sur le sujet de conversation sur lequel ils avaient décidé de parler. C’était déroutant, au début, puis elle s’était habituée à ces regards, à se pincement de lèvres, à ces excuses bidons. Elle poussa un long soupir et l’observa dans les yeux, retirant son bras de sa poitrine pour le passer autour de ses épaules. Il l’avait convaincue, elle le regarda quelques temps dans les yeux avant de dire non sans s’être mordue quelques secondes la lèvres inférieur et passer une main dans ses cheveux blonds comme les blés.

    « Ca aurait été drôle que tu me prennes pour un Sex Toy, non ? Un pari par contre, j’aurais moins aimé ! Quoi que… Si j’avais ma part j’aurais pas dit non !

    Et en ce qui concerne les fringues, vas te plaindre à Quinn, pas à moi ! C’est lui qui m’a mis des talons aiguilles, des minijupes et des micro short et qui m’a obligée à mettre des string trop petits pour moi, avant j’étais pas comme ça ! Avant j’étais… Une Kappa, si tu veux une image assez explicite ! J’imagine aussi que tu m’aurais trouvé beaucoup moins désirable avec une tenue de cosmonaute ! »


    Elle avait tourné en dérision ses paroles pour ne pas montrer qu’au fond d’elle, elle avait été touchée par ce qu’il avait dit. Il parlait à la manière d’un gentleman, pourquoi ne pas y croire deux secondes ? C’était tellement rassurant de se savoir désirée pour ce qu’elle était plutôt pour son corps, même si personne ne résistait aux hanches de Neyliah Azilys Spencer, elle le savait, elle en jouait, c’était presque trop simple. Ca faisait vraiment du bien de ne plus être prise pour un joué, un pari ou une aventure à ajouter à sa liste. Elle savait qu’elle n’aimait pas vraiment qu’on la catalogue. Elle aimait encore moins coucher avec un gars, qu’on la note et qu’on envoie ça note aux autres mais, heureusement pour elle, elle recevait toujours des notes de dix alors elle n’avait pas à se plaindre. C’était ce que faisait les filles, celle qui se tapaient Aaron lui envoyaient des SMS que la jeune femme lisait en souriant, le dernier datait d’une journée et s’était une fille qui avait écrit : « 10, les filles, il manque plus que Neyli’ et ça devient de la bombe ce truc ! Je les imagine pas dans un pieu ensemble moi, ça deviendrait presque un film interdit aux moins de dix huit ans. ». Etait-ce vrai ? Neyliah n’en savait rien, elle espérait seulement que ce message n’avait pas fait le tour du campus pour ne pas se faire charrier par toutes les filles, à les entendre lui demander pour quand c’était la partie de jambe en l’air entre Aaron Marshall et Neyliah Spencer. Elle répondait toujours de façon évasive, seulement un petit : « Je ne pense pas que nous voir coucher ensemble vous apporterait quelque chose, c’est plus vous qui devriez le faire ! ». Malheureusement elles éclataient toujours de rire et passaient une main dans ses cheveux avec douceur avant de lui répondre : « Neyliah, Neyliah ! Pourquoi tu nous dis pas que vous l’avez déjà fait ? Tout le monde s’en doute ! ». Pourtant ce n’était pas vrai ! Neyliah n’avait jamais été aussi loin avec lui. Une seule question perdurait à présent… Pourquoi ? La réponse coulait sûrement de source, parce qu’ils étaient des amis vachement proches et qu’ils n’avaient pas besoin de ça dans leurs relations déjà bien compliquées, pourtant ce n’était pas si différent d’une relation amoureuse et s’en était tellement loin.

    La jeune femme sourit, un sourire arrogant, un sourire volage, à l’image de celle qui le portait sur ses lèvres. Il posa une main sur sa joue droite et elle ferma les yeux, un vent frais passait à cet instant précis et faisait voler quelque peu ses mèches folles mais elle ne sentait pas de cheveux contre sa joue où Aaron avait posé sa main. Elle sentit ses yeux fermer elle inspira doucement, sa poitrine se soulevant contre celle du jeune homme. C’était comme ça qu’elle aimait la vie : un beau mec, un toit et un vent frais le visage qui lui rappelait les bourrasques lorsqu’elle allait en vacances dans les côtes de Toscane, lorsqu’elle était petite. Elle sentait encore l’odeur de la mer salée, le goût du sel sur sa langue alors qu’elle avait faillit se noyer et que Quinn l’avait repêchée et qu’elle était morte de rire à cause de son expression de pauvre petit caniche. Elle sentait le sable dans son dos, l’eau contre ses jambes… Mais ce n’était pas la réalité. Cette image claire et nette dans son esprit n’était pas ce qui se passait, là tout de suite. Elle n’était pas à la plage, elle n’avait pas l’odeur de la mer au bord du nez, elle ne se trouvait pas en Italie et elle n’avait pas un maillot de bain sur elle. Elle aurait pu se trimballer en maillot, ce n’était là le problème, mais les Zêta l’auraient regardé bien noir, se demandant ce qu’avait encore inventé la princesse des ritales délurées de San Diego. Elle n’avait pas franchement besoin d’elles pour lui dicter sa conduite mais elle n’aimait pas pour autant s’en prendre plein la tronche parce qu’elle avait le mal du pays.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMar 16 Juin - 11:51


    La jeune femme éclata de rire aux paroles d’Aaron. On aurait dit un petit garçon qui demandait à sa mère de lui répéter qu’il était un bon petit gars parce qu’il l’avait aidé à faire quelque chose dans la maison. Elle le connaissait comme ça, Aaron était un enfant après tout, il avait seulement grandit un peu comme elle, blessé par la vie et alors qu’il s’exprimait ainsi, il revivait une sorte de… de nouvelle insouciance qu’on a lorsqu’on a dix ans et qu’on demande à ses parents de nous acheter une grosse glace quatre boules et qu’ils acceptent. Bien sur, ce n’était pas du tout les même centres d’intérêt, Aaron ne voulait pas avoir une glace ici mais voulait qu’elle lui répètent, juste pour lui plaisir, qu’il embrassait très bien. Elle allait répondre lorsqu’elle sentit une quelque chose contre sa cuisse. La jeune femme sourit avec malice et ouvrit grand la bouche, pour lui faire comprendre qu’elle savait ce qui se passait, elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre avec ce regard qui disait « Bordel Aaron ! ». C’était réellement mignon ce qui venait de ce passer, réellement… sexy.

    « Euh… Je sais que je vais passer pour la fille la plus conne du monde mais j’arrive pas à y croire… Aaron… Ne me dis pas que ce que je sens maintenant contre ma cuisse c’est ce que j’imagine ! Je me trompes, n’est-ce pas ? Parce que sinon... »

    La jeune femme avait alors posé une main sur la joue d’Aaron et approché son visage, reprenant là où ils s’étaient arrêtés. Leurs lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois et Neyliah ne pu que suivre le mouvement. Aaron était un garçon un peu maladroit en matière de sentiments mais au niveau du reste, il était bon, très bon même. La jolie blonde passa une main devant elle et commença à déboutonner la chemise d’Aaron. Un, deux, trois, quatre, cinq boutons… Elle avait chaud mais c’était normal, c’était presque habituelle pour elle d’être dans cette situation, sauf un détail très important. C’était la chemise d’Aaron qu’elle déboutonnait et qu’elle faisait glisser le long de ses épaules et non celle d’un garçon choisit au hasard. Ce n’était pas quelque chose de… d’habituel, ce n’était pas la même idée qu’elle avait en tête, elle ne voulait pas partir en courant après cette fois. Neyliah ne voulait pas faire ça pour s’amuser le temps d’une nuit et partir comme une voleuse alors qu’il dormait tranquillement, on parlait d’Aaron là, pas de n’importe qui… Elle fit passer ses mains sur les épaules du jeune homme pour lui enlever sa veste et sa chemise d’un coup. Elle s’écarta de ses lèvres avant de lui dire avec amusement ce qu’elle aurait du lui répondre avant.

    « Oh, et puis à ta question d’avant… Tu embrasses comme un dieu. Si ça te fais plaisir de l’entendre de ma bouche… »

HJ :: Bon bah... Comment dire, JTADORE !!! Lol !
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMar 16 Juin - 16:17

    La pression médiatique ? … Il n’en avait pas peur, cela l’amusait plus qu’autre chose en réalité. Et si on y réfléchissant bien, il avait plus ou moins grandi avec. Certes, son père n’était pas une rock star ni même un acteur – sortez vous ça de la tête tout de suite, non mais ! – mais il était connu dans son métier, ainsi qu’auprès des hommes politiques, peut être même par la population aussi, ce qui était cependant une chose véridique depuis seulement quelques années, depuis que tous avaient pu voir son visage lorsqu’il avait pris la parole lors des événements du 11 Septembre 2001. Ce jour là, d’ailleurs, Aaron avait eu la frousse de sa vie. Tout ceci était arrivé dans la période durant laquelle il vivait sur la Côte Ouest, à Los Angeles, il n’avait donc eu rien à craindre pour ses propres fesses, ce qui n’était pas le cas des autres membres de sa famille. Il avait 15 ans, 15 ans … Il se souviendrait tout sa vie de ce jour, parce qu’il ne pouvait en être autrement. New York, c’était sa ville, Manhattan, c’était son quartier. Il n’habitait pas tout à fait aux pieds des Twin Towers, mais presque quand même. A New Yor, il y avait ses frères, les plus jeunes, parce que pour J. et Samuel, le temps du lycée, c’était terminé, révolu, et tous deux étaient maintenant à Yale et à Princeton. Mais il y avait aussi sa mère à New York, ainsi que Cerise, ainsi que tous ses autres amis, tous les gens qu’il connaissait et auprès de qui il avait grandi, tous ces gens qu’il fréquentait depuis qu’il était né, tous ces gens qu’il connaissait d’aussi loin qu’il puisse s’en rappeler, tous ou presque, parce que son monde ne se limitait pas seulement à New York. Il était 9 h à peu près quand tout ceci était arrivé, il fallait donc ôter 3 heures pour avoir l’heure sur la Côte Ouest, Côte sur laquelle se trouvait Los Angeles, et donc où se trouvait aussi le jeune homme. Sa grand-mère avait toujours été matinale, pire que le coq quand il allait passer quelques jours en France, parce que, plus jeune, Cerise adorait le prendre dans ses bagages, et aussi parce que sa mère avait toujours trouvé le pays splendide, d’ailleurs, tous les pays ou presque étaient splendides à ses yeux, assez pour qu’elle décide d’y faire de nombreuses visites ! Mais pour lui, en revanche, le réveil sonnait TOUJOURS trop tôt, et il avait horreur que quoi que ce soit ne le réveille plus tôt que prévu. En même temps, s’il se couchait moins tard le soir, au lieu de gratter sur sa guitare, de fumer par la fenêtre en agitant frénétiquement les bras après avoir jeté la clope par la fenêtre dès qu’il entendait un bruit suspect qui aurait pu annoncer l’arrivée de sa grande mère, et au lieu de passer son temps devant son écran d’ordi, à jouer en ligne à des jeux stupides de guerres, il aurait moins de mal à se réveiller et à se lever le matin, et donc moins de difficultés aussi à accepter de se lever plus tôt que prévu ou de se faire réveiller en avance. Mais ce matin là, étrangement, il ne broncha pas lorsqu’il sentit Sterenn le réveiller en le secouant énergiquement, comme s’il avait deviné que quelque chose de très grave venait de se produire. Il avait bondi hors de son lit, comme par réflexe. Les numéros clignotants sur son réveil indiquaient 6 h 55. A l’autre bout du pays, 10 minutes plus tôt, l’inimaginable venait de se produire. Sa grand-mère avait allumé la télévision, comme tous les matins, et avait commencé à prendre son petit déjeuner devant, lorsque l’émission sur les chiens de traineaux qu’elle regardait avait été interrompue par un flash spécial. Elle avait couru pour réveiller son petit fils dès qu’elle avait vu les tours. Pas besoin pour elle d’entendre la confirmation, elle savait qu’il s’agissait là de New York, elle en était sûre. La suite … La suite, Aaron s’en souvenait encore, même s’il avait vécu tout ça comme à travers un brouillard dense, épais, comme s’il avait lui aussi dû traverser cette fumée opaque, qui vous rendait aveugle. Il avait sauté sur le téléphone, faisant même tomber la base au passage, mais par chance, celle-ci resta à pendouiller dans le vide, et le fil l’alimentant électriquement était resté branché. Mais cela n’avait servi à rien, les lignes téléphoniques étaient saturées … Mais le pire n’était pas fini, puisque quelques minutes plus tard, la télévision affichait des images du Pentagone, lui aussi touché … Si c’était un cauchemar, il voulait juste se réveiller et oublier au plus vite, si c’était une blague, elle n’était vraiment pas drôle, si c’était la vérité … Si c’était la vérité, alors le monde commençait réellement à craindre, encore plus que ce qu’il n’avait pensé … Inutile de chercher à changer de chaîne pour éviter d’être paniqué, c’était partout pareil, toutes avaient stoppé leurs diffusions pour mettre à la place des bulletins d’info. Ou alors, il fallait regarder une chaîne pour les enfants, la dernière chose que voulait faire Aaron.

    De l’état de son père, il avait été très rapidement rassuré, parce que Thorne avait pris la parole, après avoir été évacué avec ses collègues. Aaron avait alors cessé un peu de cramponner avec une telle force la table de la cuisine, et Sterenn avait enfin pu se laisser tombée sur l’une des chaises. D’Yseult et des frères cadets du jeune homme, aucun d’eux ne savait encore rien. Le temps s’était figé, à travers tout le pays, et bientôt à travers la planète entière. Les plus tardifs à être au courant ? L’Europe, tout ceci intervenait en début, voire en milieu d’après midi, et si peu de gens restaient chez eux à regarder la télévision à de telles heures en semaines, il y avait encore moins de personnes qui écoutaient la radio sur leur lieu de travail ! Mais les condoléances, l’effarement et l’incompréhension étaient semblables partout, aux quatre coins du globe, dans les moindres villages … Il avait soudain entendu son portable sonner, un portable resté dans sa chambre. Il n’y avait aucun autre bruit dans la maison que le son de la télévision, alors, il entendit son portable sonner, et se précipita pour le prendre. Numéro Inconnu. Cela voulait tout dire, et ne voulait rien dire dans le même temps. Il décrocha, parce qu’après tout, il n’avait rien à perdre : c’était son père, Thorne, qui appelait grâce à son téléphone portable satellite, évitant ainsi la surcharge des lignes téléphoniques. Il tentait de le rassurer, se rendant compte soudainement de la peur que tout cela avait pu provoquer chez son fils. Aaron avait tout écouté des propos, n’avait pas prononcé un mot, sauf pour glisser un « d’accord » de temps en temps, mais rien de plus. Il n’en était pas encore pleinement conscient, mais il était en état de choc, même s’il n’avait pas encore atteint la paroxysme de son angoisse.


    « N’ai aucune crainte Aaron, je suis persuadé qu’ils vont tous bien … J’ai eu les Doyens de Yale et de Princeton au téléphone, tes frères vont bien, ils se tiennent informé de la situation par la télévision.
    Tu dois rassurer Sterenn, dis lui que je vais aussi bien qu’on peut aller, même si je suis angoissé pour ta mère et tes frères. Et dis lui aussi que tu ne vas pas à l’école aujourd’hui. »


    « D’accord. »

    « Je veux pouvoir t’avoir au téléphone quand je le veux aujourd’hui . »

    « D’accord. »

    « Ne cherches pas à appeler New York, tu n’obtiendras rien, les lignes sont prises d’assaut, il faut les laisser le plus libre possible pour les appels d’urgence et pour les secours. »

    « D’accord. »

    «Ta mère sait qu’il faut m’appeler le premier en cas de crise majeure comme celle-ci … Je te tiendrais au courant dès que j’en saurais plus, en attendant, évites de faire des tiennes, et obéis pour une fois, ça changera un peu. »

    « D’accord. »

    « Aaron ? … Non, rien. Je te rappelle dès que je sais pour ta mère et tes petits frères. »

    Oui, la pression médiatique, elle n’avait pas réellement porté ce nom en fait pour lui tout au long de sa vie. En réalité, lui, il préférait appeler ça la pression du milieu, quoi que ça porte un peu à confusion et que ça fasse un peu milieu mafieux sur les bords. Après tout, les règles étaient pas mal similaires, et on en attendait autant de lui qu’on aurait pu en attendre d’un fils de grand mafieux s’il était né dans une famille où la Famiglia était reine. Il avait grandi avec les codes de la Grand Société, dû s’adapter, obéir, se plier aux ordres, même s’il avait toujours cherché à faire ce qu’il voulait le plus possible. Certes, il n’avait jamais été le fils idéal, mais après tout, il n’avait jamais non plus basculé complètement de l’autre côté. Il avait juste cherché à être lui, et il se trouvait que, parfois, ses désirs et ceux que l’on faisait peser sur lui se recoupaient. Alors, on pensait qu’il avait enfin compris, qu’il avait remis les pieds sur le chemin de la raison, que ce n’était pas trop tôt, qu’il fallait en profiter parce qu’on ne savait pas encore combien de temps cela allait durer. Rien ne durait jamais longtemps avec lui, ce qui pouvait rapidement lui donner un petit côté capricieux. Oui, il lui était arrivé, plus petit, de cesser de jouer avec tel objet parce que cela faisait déjà une semaine qu’il l’avait, et qu’il voulait de la nouveauté, du changement. C’était les prémices de sa future vie, de sa future manière de voir les choses, mais personne ne s’en rendait compte, après tout, il ne connaissait personne sachant lire les boules de cristal, sachant découvrir le futur à l’avance. Il avait toujours su qu’il se devait d’être toujours bien habillé dès qu’il passait la porte du porche devant l’Hôtel Particulier situé en plein Upper East Side, à New York, où il vivait depuis toujours, un Hôtel Particulier qui appartenait depuis plusieurs années à sa famille. Et même mieux, ou pire, tout dépendant de la façon dont vous, vous décidez de voir les choses, il se devait d’être TOUJOURS bien habillé, où qu’il soit, parce qu’il fallait qu’il apprenne très vite, et chasser les mauvaises habitudes devenait le sport national dans cet hôtel. Il n’y avait bien que dans sa chambre qu’on le laissait faire comme il voulait, mais en échange, il se devait lui-même de faire le ménage, sa mère étant rusée pour ça. Elle refusait de lui donner ce qu’il désirait si, en échange, il n’acceptait aucune contrepartie. C’était donc d’elle qu’il tenait ce côté « Je sais toujours comment arriver à mes fins », ce côté « Joue pas avec moi à ça, je trouverais toujours le moyen de gagner » ! Il avait aussi dû s’habituer à avoir sans cesse posé sur lui le regard d’au moins une personne, puisqu’il y avait toujours une nurse qui le fixait des yeux les premières années de sa vie, afin de s’assurer qu’il n’avait pas encore laissé sa glace fondre sur son beau pull, ou s’il n’avait pas encore décidé d’aller se jeter, genoux en tête, dans la première flaque de boue venue lorsqu’il était en train de jouer dans Central Park. Mais il avait toujours trouvé un moyen de se défiler, courir après un petit gars de 3 ans et demi, plus rapide que Flash lui-même, en plein Central Park bondé par une belle après midi ensoleillée de Juin, c’était comme chercher à retenir le sable qui glisse entre vos mains lorsque vous en prenez une poignée : en un mot, IMPOSSIBLE !!! Et puis, ensuite, il y avait les regards de ses frères aînés, qui tenaient à tout prix à le rappeler à l’ordre dès qu’il dérapait du bon chemin, parce qu’ils n’appréciaient pas plus que ça le voir se prendre un savon par leur père. Venaient aussi s’ajouter à ça les regards extérieurs, ceux des invités de passage, ceux de tous les gens qu’il connaissait, ceux des gens chez qui sa famille et lui étaient invités à dîner … Il avait pris le pli, rapidement, et au final, il se sentait perdu quand il savait qu’il n’était observé par personne, que personne ne parlait de lui, que personne ne pensait à lui. C’était pour ça qu’il ne faisait pas plus que ça une affaire de tous ces paparazzis bossant comme des fourmis, toujours en quête de scoop. C’était logique, banal, normal pour lui … Il aurait sans doute même été déçu si cela n’avait pas été le cas ! En fait, tant qu’aucun d’eux n’allait trop loin dans le scoop, et ne remettait pas en cause les choses qui lui étaient précieuses, comme la loyauté et tout un tas d’autres choses encore, il les laissait faire. Ils étaient payés pour ça après tout, et puis, chacun prend son pied où il peut. Et puis, ils l’aidaient, sans le faire directement exprès, à entretenir son mythe, sa réputation. Qu’ils inventent des trucs effroyables sur lui, qu’ils le fassent, si ça l’aidait à serrer une nouvelle fille ce soir, c’était plutôt une bonne chose, une excellente chose même !

    « Hum … Mon père risque pas de savoir quoi que ce soit avec ce magazine, pour lui, c’est une revue bonne pour les bonnes femmes se faisant teindre les cheveux en rouges dans les salons de coiffure, c’est même pas un magazine, c’est du papier à cochon pour lui ! Aucune chance qu’il n’en ouvre jamais hein alors ! Et puis, il n’apprendrait rien de nouveau sur moi … Donc, ça veut dire que je peux continuer à vivre ma vie comme je le veux !!! Et aussi longtemps que je le veux !

    Attend, tu veux dire que tu es une fille débauchée Neyliah ? Bah, tu passes pourtant ton temps à la bibliothèque, c’est quoi cette embrouille ?!! »
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMar 16 Juin - 16:18

    Bien sûr, il s’agissait une fois de plus de la faire rire, ou plutôt non, en réalité, elle soupirait toujours quand il faisait ça, juste parce que la blague ne devait pas être si drôle que ça, surtout parce qu’il ne cessait de la réutiliser, sachant toujours l’adapter au contexte avec brio. Il fallait réellement passer énormément de temps avec lui pour se rendre qu’il réutilisait la plaisanterie, parce qu’il ne l’amenait jamais sur le tapis comme un crétin, il savait y faire pour ça, c’était une chose certaine, et puis, il avait l’art et la manière de le faire, tant et si bien que même si elle déplorait d’avoir une nouvelle fois à entendre cette plaisanterie qui, à coup sûr, ne gagnerait pas de palme d’originalité et de brillance, Neyliah ne pouvait retenir un petit sourire en coin, voire même un éclat de rire qui lui avait échappé. Mais comme elle ne voulait pas qu’il s’en rende compte, elle s’empressait de le rabrouer, en lui donnant une tape derrière la tête avec un « Tiens !!!! » des plus accentués par le son que prenait chaque mot dans sa bouche, de chacun des sons accentués avec la prononciation Ritale, ou alors en lui donnant un bon coup de coude dans les côtes. Il n’en avait jamais des bleus, parce qu’elle frappait comme une fillette, ce qu’il ne s’abstenait pas toujours de faire remarquer, et ce qui lui valait donc en réponse un nouveau coup de coude dans les côtes, voire même, lorsqu’elle était dans un bon jour – comprenez, quand elle avait ses règles, avait passé une mauvaise journée ou des trucs dans le genre ! -, un coup de chaussures à talons dans les fesses. Elle ne faisait pas ça souvent, parce qu’il était grand, et qu’elle devait donc lever la jambe bien haut pour pouvoir atteindre son arrière train !

    Une fois la jumelle enfuie bien loin, sûrement pour aller pleurer sur l’épaule de son clone de sœur jumelle, et pour aller se faire un autre garçon, histoire de se prouver qu’elle valait réellement quelque chose, que c’était ces deux là qui avaient des soucis mentaux, et non pas elle, les choses reprirent un temps soit peu leur cours chez Neyliah et Aaron. Tout à l’heure, il avait menti. Oui, parfois, les paparazzis lui déplaisaient, parce que, quoi qu’en dise son père, il n’y avait pas que les grands-mères se faisant faire leurs permanentes rouge pétant ou bleu électrique qui lisaient la fameuse revue, ou alors, sa jolie blondinette d’October avait complètement changé de couleur de cheveux et avait pris tout un tas de rides en même pas … Hum ? Quelques heures ?! Quoi que, cela aurait été au final l’une des conséquences logiques, d’aucune aurait immédiatement tapé scandale si elle avait lu autant de choses sur la vie de leur futur mari, actuellement de celui qui était leur fiancé, et aurait même débarqué rien que pour lui faire une scène et rappeler à toutes que son mec était à elle, pas à elles, voire leur dire que monsieur était officiellement casé, et que cela allait même devenir très vite tout ce qu’il y avait de plus officiel. Il avait donc de la chance de l’avoir, de la chance aussi qu’elle soit si amoureuse de lui pour lui tenir si peu rigueur de toutes ces choses qu’il faisait, de cette vie si incroyable qu’il menait. Mais à l’heure actuelle, il était à un milliard de lieues de penser à sa future fiancée. Comment aurait il pu en être autrement d’ailleurs, lorsque vous avez dans vos bras l’une des rares véritables déesses du Campus ? Si quelqu’un venait s’écrier sur ce qui se passait, qui n’était pour le moment rien de très choquant en plus, des baisers, certes passionnés et sensuels, mais rien que des baisers après tout, c’était que cette personne était vraiment tarée, ou avait une case, voire plusieurs, en moins ! Neyliah n’était pas Eden, parce qu’il était clair pour lui qu’il ne se serait jamais passé une telle chose s’il était monté sur le toit avec sa Tweeny. Eden, c’était comme sa petite sœur, même si elle préférait le voir comme à elle, comme s’il était sa propriété privée, une propriété privée qu’elle ne partageait jamais, sauf avec Neyliah. Donc, l’embrasser comme il embrassait juste à l’instant Neyliah, cela aurait pris dans ses pensées un côté pervers, voire malsain, incestueux même ! Beurk ! Et heureusement, une fois encore, il ne pensait à personne d’autre qui ne s’appelait pas Neyliah Azylis Spencer ! Il était tout à elle, ouep … C’était grave docteur ? Parce que là, honnêtement, il savait qu’il ne pourrait résister à rien de ce qu’elle lui demanderait, c’était si bon de se laisser porter, si bon aussi de sentir des frissons parcourir son échine, juste parce qu’elle venait de parler, et que le son de sa voix était si grisant. Et nan, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, notre sieur n’était sous l’emprise d’aucune substance illicite pour ressentir ça, à moins que Neyliah ne vienne de devenir le nom de la nouvelle drogue toute juste crée, ou d’une nouvelle marque d’alcool fort et enivrant à la mode !


    « Je me plains pas de tes fringues, c’est juste que … Que tu aurais pu te ballader avec une pancarte « Je suis belle, je le sais, et je sais mieux que quiconque me mettre en valeur, alors, viens vite Aaron, qu’on s’amuse un peu » que ça aurait eu le même effet sur moi !
    Et pour Quinn, je sais que c’est lui le responsable, il s’en vante assez comme ça ! On devrait peut être alors lui conseiller de devenir styliste ! Mais je crois qu’il voudra jamais, il tient trop à sa virilité pour ça !

    Quand à celle que tu étais avant, je m’en fout, je veux dire … C’est pas pour tes fringues que je t’aime, c’est pour celle que tu es, à l’intérieure ! Bon sang ce que c’est cliché, je vais tuer Eden, elle m’a obligé à regarder il y a pas longtemps « Love Story » !!! »


    Il comprit directement qu’il venait sans nul doute de passer limite pour un enfant, mais après tout, n’était ce pas ce qu’il était, nan ? Son père avait sans cesse voulu que ces fils soient des hommes, des vrais, avec tout ce que cela impliquait, y compris si pour ça, ses enfants devaient faire une croix sur tout ce qui caractérisait les enfants de leur âge. Ainsi, le petit garçon qu’il était avait grandi trop vite, avait fait plus que griller les étapes qui vous construisent peu à peu. Thorne l’avait jeté dans le monde comme on jette des soldats à la guerre, des jeunes soldats oui, parce que même si le jeune homme en savait aujourd’hui un paquet sur un tas de choses, il y avait tout un tas d’autres trucs auquel il n’avait jamais goûté, pas même trempé ses lèvres. C’était sans nul doute pour ça aussi qu’il avait été si turbulent plus jeune, parce qu’il voulait être comme tous les autres. Dans un sens, sans doute était ce là sa manière de se rappeler qu’il n’était encore qu’un enfant, que quoi qu’il se passe, que quelque soit la nouvelle idée, le nouveau plan de bataille qui traversaient l’esprit de son père, personne ne pourrait lui enlever le fait qu’il soit encore un enfant.
    Et puis … Et puis Neyliah ouvrit la bouche, comme elle le faisait à chaque fois que, par hasard, Aaron, bien involontairement, venait de l’asperger d’eau fraiche. Après tout, ce n’était pas la faute du jeune homme si la main qui tenait cette bouteille contenant de l’eau plus que glacée, cette bouteille débouchée, avait flanché, juste au dessus de la jeune femme … Pas sa faute non plus si cette même main avait refusé de se redresser avant que le contenu de la bouteille ne soit complètement vidé sur Neyliah … Nan, pas sa faute, pas sa faute du tout ! Se pourrait- il qu’elle … ? Ah ouais, c’était si … évident que ça ? En même temps, il n’avait pas à en être gêné, il n’était d’ailleurs pas gêné, pas le moins du monde. C’était une chose naturelle après tout, compréhensible, et même logique. Logique, oui, parce qu’après tout, qui aurait pu résister autant de temps que lui aux sourires de Neyliah, au contact de sa peau, à ses baisers passionnés ? Elle ne devait pas venir se plaindre ni s’en étonner, on n’a que les fruits des arbres que l’on plante …


    « Sinon quoi ? »

    Une phrase, deux petits mots, prononcés sur le ton du défi, parce qu’après tout, cela en était bel et bien un. Oui, il voulait jouer, puisqu’apparemment, elle lui tendait une perche, une perche des plus longues en plus. Et elle réagit, oh que oui, parce qu’il ne fallait jamais le lui dire deux fois à la Miss !!! Au moment où elle reposa sa bouche contre la sienne, il sentit la langue de la jeune femme venir chercher la sienne, avec fureur et envie, avec passion et désir, et une nouvelle fois, il sentit l’adrénaline montée en lui, comme jamais encore. Elle voulait vraiment qu’elle atteigne des sommets cette adré’ la Miss ! Puis, il sentit ses doigts fins, mais agiles aussi, venir déboutonner un à un les boutons de sa chemise, et il sourit, tout en continuant d’embrasser la jeune femme. Nan, il ne voulait pas lui laisser faire tout le travail juste parce qu’il était feignant, mais d’ordinaire, c’était lui le Maître du Jeu, lui qui dominait, décidait. Il s’était toujours demandé ce que ça ferait de, un jour, être dominé par la jeune fille avec qui il allait passer du bon temps, juste pour savoir, pour goûter à une nouvelle expérience … Et puis, il n’était pas passif, puisqu’il l’embrassait avec fureur … Elle lui ôta tout ce qu’il portait en haut, et il en frémit, plus parce que c’était grisant, sensuel et excitant à la fois que parce que soudainement, il sentait le vent caresser son torse et son dos nus … Et, malicieuse, elle lui confirma que, oui, il embrassait comme un Dieu …

    « Hum … Très intéressant, réellement … Tu sais qu’il y a des tas de garçons qui voudraient ma place, là, maintenant ? Tu es une légende vivante Neyliah, alors … Apprends moi … »

    Il la prit sur ses genoux, puis posa sa bouche près de son oreille gauche, pour lui murmurer les derniers mots, et pour, par la suite, lui mordiller le lobe de l’oreille, avant de descendre peu à peu le long de son cou, en le couvrant de baisers sensuels, attardant ses lèvres sans aucune gêne le long de la peau de la jeune femme. Au même moment, il avait rapproché les jambes de la jeune femme le long de son bassin, les forçant à l’entourer … Parfait, tout ceci était réellement parfait …

    « Apprends moi … »
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

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▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMer 17 Juin - 15:52

    En regardant le type de vie qu’avaient eut Neyliah et Aaron, on pouvait se demander comment ces deux nigauds avaient réussit à aussi bien s’entendre aussi rapidement. C’était vrai ! Aaron était le fils d’un homme influent, plein de principe, droit, froid et distant, autoritaire et militaire et d’un femme peu présente car dans son monde et Neyliah était la fille d’une femme malade et pleine d’amour et d’un homme qui ne voyait en elle qu’un moyen de faire perdurer la famille Spencer du côté italien. Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer. Neyliah avait fait des études dans une petite école qui ne payait pas de mine dans le bourg de Sienne, Aaron avait fait ses études dans une école ultra sélective et privée de l’Upper East Side New Yorkais, la classe à l’état pure. C’était un peu difficile à admettre mais… Mais ils n’avaient rien à faire ensemble, ils n’étaient pas dans la même couche sociale, ils ne connaissaient pas les mêmes personnes. Ils n’avaient pas la même façon de vivre. Alors que Neyliah était heureuse lorsqu’elle pouvait se payer une paire de Jimmy Shoe en solde et les brandissait en hurlant « Hallelujah ! » comme si cette paire de chaussures était le Saint Graal, Aaron pouvait s’acheter tout ce qu’il voulait, ne rechignait pas devant une note de vingt dollars pour deux cafés. La jeune femme ne comprenait pas comment elle avait fait pour devenir aussi proche de lui, malgré le fait qu’ils étaient sensés ne jamais s’adresser la parole, se regarder avec dédain. Elle avait trouvé la réponse un peu par hasard, alors qu’elle fouillait une énième fois dans les affaires d’Aaron alors qu’il prenait une douche ou qu’il était absent et qu’il lui laissait quartier libre en attendant qu’il revienne. La jeune femme avait trouvé un jour un petit mot dans un double tiroir astucieusement caché. C’était un mot de sa grand-mère. La jolie blonde l’avait lu, elle avait éprouvé alors une honte cuisante, elle avait fouillé dans la vie de son ami, ce n’était pas bien. Elle avait remis la lettre en place et avait attendu Aaron, assise bien sagement sur son lit, les mains jointes sur son genou. Pour la première fois Neyliah avait compris pourquoi elle était aussi proche d’Aaron : Parce qu’ils étaient tous les deux tellement différents de ce qu’ils étaient sensés être.

    Neyliah était sensée être la petite fille à papa, bien sous tout rapport, prête à l’aider lorsqu’il le lui demandait, ne se rebellant pas, ne fumant pas, ne buvant pas, attendant sa nuit de noce pour perdre sa virginité. Malheureusement pour monsieur Spencer, Neyliah était devenue tout le contraire : Elle détestait son père, était une libertine qui jouait avec le feu tout le temps, ne voulait même pas répondre au téléphone lorsque s’était son paternel, s’était rebellée en quittant Sienne sur un coup de tête, fumait comme un pompier, buvant comme un trou et n’avait pas attendu d’avoir des sentiments pour coucher avec n’importe qui. Ouais, Neyliah n’était pas l’image de la fille qu’elle aurait du être. Elle en était le pur contraire, ce qui la faisait bien rire, après tout, c’était son père qui l’avait bien cherchée en lui donnant cette gifle alors qu’elle n’avait fait que lui cracher la vérité à la figure. Elle n’avait pas cherché à partir, son père l’avait poussée. Il avait ouvert la porte, lui avait promit que ce serait génial et l’avait poussé dans le vide, était-ce si mal que ça de la voir un jour s’accrocher à la poignée et venir se venger de ce qu’il lui avait fait ? Non, Neyliah ne pensait pas que c’était mal. Bien au contraire ! Elle avait fait l’une des meilleures choses de toute sa vie en lui disant ouvertement ce qu’elle pensait de lui et de ce qu’il avait fait à sa mère et à sa fille.

    Quand a Aaron ? C’était une toute autre histoire… Il était sensé être le fils de bonne famille, parfait sous tout rapport, pourtant habillement le costume comme deuxième peau, être sage comme une image, se trouver sa futur femme chez les Zêta, lui faire un enfant dés que le moment serait venu. Les codes de la haute société avaient toujours exécrés Neyliah. Fallait-il vraiment que tous ces hommes se trouvent leur femme et les obligent à devenir des pouffes nulle et insignifiante sans qu’elle ne puisse rien dire ou rien faire pour y changer quelque chose ? La jeune femme n’aimait pas voir toutes ces femmes riches comme crésus grâce à leur mari qui ramenaient accessoirement seuls le pognon à la maison, haut les mains. Elles étaient seulement capables de faire une chose par elle-même : Trouver quelle tenue elles pourraient porter pour la soirée de charité du soir. Elles n’étaient bonnes qu’à dépenser le fric, à ne pas s’occuper de leurs gamins, les laissant à une nounou italienne ou espagnol qui galère pour les fins de mois dans ce pays pourri qu’était les Etats-Unis d’Amérique. Ouais, Neyliah était révoltée de voir toutes ces femmes gâcher leurs vie aussi jeunes à rester avec ces hommes pour l’argent, sans même pouvoir vivre leurs rêves, sans avoir la possibilité de pouvoir avoir quelque chose à redire sur le pliage des serviettes… De toute façon elles s’en foutaient ! C’était à peine si elles savaient où se trouvait la cuisine, à peine si elles savaient cuisiner, non, il fallait qu’elles aient des bonnes toutes plus importantes que les autres pour tout faire dans leur propre baraque qui étaient des immense châteaux qui valaient des millions.

    Malgré tout… Malgré tout Aaron n’était pas comme ça. Il était simple, vrai, réaliste. Peut-être était-ce parce qu’il avait toujours eu une petite case dans son cerveau qui portait le doux nom de « Bon sens » et qui lui faisait comprendre que toute cette vie n’était pas bonne, elle était nocive, elle détruisait de l’intérieur les gens, les rendant vaniteux et imbus de leur personnes. Il était tellement mieux que tous ces gosses de riches qu’avait connu Neyliah dans son enfance, ces même gosses de riches qui se moquaient d’elle parce qu’elle était muette… Ce n’était pas de sa faute. Les médecins avaient dit que c’était un choc post traumatique ou un truc du genre qui faisait que Neyliah avait conscience qu’elle allait bien, mais que son cerveau avait mal, qu’il refusait de la laisser parler parce qu’il y avait encore une barrière à traverser pour qu’elle retrouve sa belle voix mélodieuse d’italienne typique. Elle avait franchis cette barrière, les gosses de riches s’étaient moqués d’elle parce qu’elle n’avait pas autant d’argent qu’eux, parce qu’elle n’avait plus sa mère. Cette bande de vipères sur pattes l’avaient détruite parce qu’elle avait perdu sa mère. Ils ne valaient rien, ils étaient horribles et le jour où Neyliah leur était tombée dessus, ils avaient pleuré leurs nounous. La jolie blonde se souvenait parfaitement le jour où elle leur avait montré de quel bois elle se chauffait.

    Ce jour là elle était assise en tailleur dans la cours, à l’ombre d’un chêne aussi vieux que l’école, son MP3 vissé aux oreilles. Elle chantonnait l’une des chansons en vogue à l’époque et ne se souciais pas de ce qui allait se passer, elle était entièrement calme, comme à son habitude. La force tranquille, c’était son surnom à l’époque, maintenant ce n’était pas du tout la même chose. Elle avait sentit quelqu’un lui prendre son MP3 des mains et s’était retournée. C’étaient les gosses de riches, comme elle aimait bien les surnommer parce qu’après tout, ils l’étaient. Elle avait tendu la main pour qu’il lui rende, ils avaient craché dedans en lui criant « Neyliah elle a pas de maman ! Neyliah elle a pas de maman ! ». La jolie blonde était entrée dans une colère noire. La blondinette avait attrapé celui qui tenait son bien et l’avait empoigné avec force le plaquant contre le chêne. Elle l’avait regardé avec haine et lui avait dit avec dédains : « J’ai peut-être plus de mère mais au moins je ne me comporte pas comme une grosse nulle comme vous ! Rends-moi mon MP3 sinon je te ferais voir ce que sais faire une fille qui à plus de mère ! ». Le garçon avait éclaté de rire et lui dit qu’il voulait bien voir, il n’avait pas été déçu du voyage ! Neyliah l’avait alors empoigné par le col et lui avait donné un coup de genou dans le ventre puis dans la partie la plus sensible de son anatomie, le mettant à terre. Les autres étaient arrivés et Neyliah s’était retournée vers eux, lentement, très lentement avec le regard qui disait clairement : Ne me cherches pas petit ! Ils avaient tous déguerpie comme des lavettes et la blondinette avait récupéré son MP3, s’était écartée de l’endroit de la bataille et avait recommencé à écouter sa musique, dans la paix et le calme le plus serein. Personne n’aurait pu dire qu’il y avait quelques minutes s’était la même petite fille qui mettait une branlée à un gosse de riche.

    Dire que Neyliah n’aimait les gosses de riche était donc très faible, elle ne pouvait pas les voir en peinture ! C’était donc sur la défensive qu’elle avait fait connaissance avec Aaron. Heureusement pour lui, Neyliah avait retrouvé un garçon de sa classe sociale en lui et l’avait adopté beaucoup plus rapidement que s’il avait du faire ses preuves pour la conquérir, en tant qu’ami naturellement, et ils étaient devenus très proches de la même façon, le plus simplement du monde. La jeune femme avait été très surprise, n’en croyant pas ses yeux, ne voyant en Aaron qu’un autre garçon méchant et arrogant, il lui avait prouvé qu’il ne faisait pas partie de ceux là. Bientôt ils s’achetaient tous les deux une glace et bavardaient comme deux personnes normales, sans qu’il y ait un conflit de classe sociale apparent, c’était magique, presque invraisemblable pour une personne puritaine, complètement inattendu pour Neyliah.

    Elle ne comprenait pas ce qu’était la pression médiatique lorsqu’on était quelqu’un de la famille de Thorne Marshall et ne souhaitait pas franchement le savoir. Elle ne voulait pas savoir si, dés qu’Aaron sortait pour aller s’acheter des figurines, on venait le prendre en photo pour la presse seulement parce qu’il était le fils d’un homme influent et que, de ce fait, il fallait qu’il soit partout, tout le temps. Une grande question perdurait : Comment les gens pouvaient-ils trouver un seul intérêt à lire les aventures de jeunes étudiants en quête de liberté ? La jeune femme ne trouvait en aucun cas l’intérêt de créer un journal sur la vie étudiante d’un campus universitaire quelconque. Si le doyen souhaitait réellement voir ses élèves mieux se comporter, avoir des meilleures notes, il n’avait qu’à fermer les confréries, mettre un règlement plus sévère, mais ouvrir un journal pour faire peur aux étudiants c’était… stupide ! C’était l’idée la plus pourrie du monde parce que les étudiants avaient une raison de plus de faire des conneries : On les prenaient en photo et ils devenaient célèbre par-dessus le marché ! Et puis, il fallait avouer que tout le monde veut bien avoir son quart d’heure de célébrité alors faire des conneries, s’envoyer en l’air ouvertement, avoir des problèmes, c’était seulement une raison d’apparaître dans le papier glacé du magazine. Neyliah savait très bien que certaines des photos présentes dans le magazine sont fausses. Ce ne sont pas des retouches, non, ce ne sont pas des montages non plus, mais certaines photos sont des coups de publicité pour certains étudiants imbus de leur personne qui veulent avoir les flashes un peu sur leur petite personne alors ils jouent. Ils font semblant d’avoir une dispute, font semblant de se battre. A quoi ça servait ? À vous faire remarquer, à faire croire que vous êtes une personne influente dans le campus, à faire comprendre que vous n’êtes pas de passage et que vous voulez laisser votre empreinte dans l’enceinte de UCSD.

    Neyliah en rigolait. Pour s’amuser, elle achetait des fois le journal et allait dans un coin avec Aaron et Eden, ils s’asseyaient tous les trois et le feuilletaient. Elle éclatait de rire en voyant les têtes de fous qu’ils avaient, soupirait aux commentaires débiles des journalistes sur les photos prises, penchait souvent la tête et fronçait les sourcils sur certaines photos un peu hard d’elle, ce qui faisait toujours ses deux compères. Bizarrement, ces trois là étaient le plus souvent dans le journal, pour des photos complètement folles. Une fois elle avait pris la pose avec eux, tous les trois avaient un bouteille d’alcool à la main et ouvraient la bouche comme pour crier, sauf qu’Aaron était allongé sur les filles et qu’elles… elles étaient allongées sur une bande de jeunes tous aussi bourrés qu’eux qui dormaient à moitié. Il fallait dire que le jour où ils avaient prise cette photo, ils venaient de faire un jeu de beuverie dans lequel il ne fallait jamais dire le prénom de Neyliah, Aaron ou Eden, sinon ils devaient boire un verre de Whisky pur. Et comme les trois zigotos étaient des stars et étaient les meilleurs pour obliger les gens à dire leurs noms, tout les autres s’étaient complètement déchirés à cause de trois prénoms.

    « Ta gueule Marshall, c’est plus drôle ! J’te signale que si je m’envoie autant l’air, c’est pour garder ma forme physique et ma réputation en même temps ! Faut faire des choix dans la vie et je dois avouer que j’aimerais que tu respectes celui que j’ai fais ! »

    Naturellement, les paroles de Neyliah étaient dites avec affection, elle n’allait pas envoyer bouler Aaron comme ça, c’était seulement pour lui faire comprendre qu’elle s’en fichait bien de ne pas être une bonne élève et qu’elle en était même heureuse ! C’était très rare qu’elle appelle Aaron par son nom de famille, c’était peut-être même la première fois qu’elle le faisait, ce qui la surpris quelque peu. Elle appelait toujours les personnes par leurs prénoms ou des surnoms trouvés au hasard d’une soirée ou d’une conversation, Marshall n’était pas un surnom pour le bel Omega et ne le serait jamais. Mais pourquoi avait-elle eut cette idée débile ? Elle se demandait bien ce qui lui avait passé par la tête, la faisant complètement délirer. Pour elle, c’était une question essentielle et elle se prit à porter une main à ses cheveux et froncer les sourcils, réfléchissant à qui elle pouvait bien appeler par son nom de famille. Eden ? Non. Deelhan ? Non. Quinn ? Non, elle se foutait de lui mais ne l’appelait jamais Spencer. Bah qui alors ? Cette question se tournait et retournait dans sa tête, lui donnant une petite migraine, comme les lendemains de fête bien arrosée. Elle aimait bien avoir la gueule de bois, Neyliah était sûrement la seule personne au monde à apprécier cet horrible état mais elle l’adorait. Elle aimait bien se réveiller, avoir horriblement mal au crâne et pousser un cri strident en sentant la douleur se diffuser dans tout son corps, comme si elle avait son cœur qui battait un peu partout sous la forme d’une secousse assez forte pour la démembrer. Et puis elle adorait se lever et sentir le sol tourner autour d’elle comme si elle était dans une navette spatiale et qu’il n’y avait plus la gravité pour la tenir sur le sol, c’était totalement délirant, c’était une des raisons pour laquelle elle buvait autant en soirées.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMer 17 Juin - 15:52

    Comment se rattraper en quelques mots ? Demandez à Aaron Marshall ! Le pro du rattrapage inextremice de grosse bourde verbale ! Au début il insinuait clairement que Neyliah s’habillait comme une pute, maintenant il disait qu’elle aurait pu se trimballer avec seulement une pancarte sur le cul et ça aurait fait la même chose ! C’était vraiment drôle à voir, la façon dont Aaron arrivait à s’enfoncer très vite dans les pièges tendus par Neyliah, sans qu’elle s’en rende vraiment compte en plus ! C’était adorable parce qu’il essayait de se rattraper mais les branches cassaient à chaque fois, l’enfonçant sans arrêt. La jolie blonde croisa les bras avec arrogance et lui répondit avec dédain, l’air de dire « Tu te fous de moi ou quoi ?!! ».

    « Ah, d’accord… Okay ! T’es comme ça toi ? Maintenant tu veux que je porte des pancartes pour dire ouvertement que je suis chaude ?! Bah t’as qu’as venir ! Je t’attends ! Vas-y ! Couches avec moi ! Catalogue moi pendant que t’y es ! Et n’insinues pas que Quinn soit une lavette ! S’il te plait, sinon tu descendrais vachement dans mon estime ! »

    Les dernières paroles d’Aaron lui tirèrent un sourire adorable, un sourire qu’elle faisait lorsqu’elle était vraiment heureuse d’entendre des paroles sorties d’une façon complètement inattendue. La jeune femme baissa les yeux les lèvres d’Aaron et ajouta, en conclusion à tout son magnifique discours.

    « Tu m’aimes pour ce que je suis… à l’intérieur ? WAOUH ! Si je m’y attendais à celle-là ! En tout cas, je remercie chaudement Eden de t’avoir mis ça dans la tête parce que, franchement, c’était… gentil ! »

    Gentil ? Comment faire comprendre à un garçon qu’on à trouver vraiment cool qu’il vous aime pour ce que vous êtes en dehors de toutes ces apparences. Neyliah n’avait trouvé que le mot gentil. Elle n’allait pas lui dire qu’elle avait envie de lui sauter dessus non plus ! Elle n’allait pas le laisser gagner aussi facilement, elle n’était pas une fille à se laisser faire comme ça ! Gentil allait très bien avec l’idée qu’elle se faisait des paroles d’Aaron. C’était sobre et mignon, c’était très bien pour l’occasion !

    Ouais, Neyliah avait ouvert la bouche comme quand il lui versait ces fameuses bouteilles d’eaux sur la tête. Le problème, c’était qu’il en profitait lorsqu’elle portait des tenues blanches. Un jour, plus particulièrement, elle était arrivée au stade avec une robe adorable d’une blancheur éclatant, qui lui coulait un peu à la peau mais qui était parfaite. Aaron l’attendait pour regarder l’entraînement des Basketteurs à l’intérieur du gymnase, dans les gradins. Ils étaient entrés tous les deux, il faisait pas mal chaud à l’intérieur et les joueurs étaient tous là, pour une fois, ils avaient bien choisis leur jour ceux là. La jolie blonde s’était assise dans les gradins à leur avait dit bonjour. Elle avait alors sortit un carnet de croquis et des crayons et avait commencé à dessiner un paysage qu’elle avait imaginé. Neyliah avait quelques talents en matière de dessin. Elle était très bonne même et s’amusait souvent à faire des portraits plutôt ressemblants de ses amis, sans qu’ils n’en sachent quelque chose, c’était son petit secret après tout. La jeune femme avait alors vus Aaron avec sa bouteille et l’avait regardé noir, lui disant d’une voix haineuse que si il gâchait son dessin, il allait le payer très cher. Il lui avait promis de ne pas le faire et elle avait repris son dessin, toute sa attention reportée sur la feuille de papier. C’est alors qu’Aaron avait pris la bouteille et l’avait versée entièrement sur la tête de Neyliah. L’eau ruisselait tout contre sa peau et elle avait poussé un cri strident en se levant et invectivant son ami qui était mort de rire de sa bonne blague. Elle avait baissé alors les yeux vers sa tenue, la robe était devenue transparente, entièrement, elle avait ouvert de grands yeux et avait dit à Aaron qu’il était un idiot de première. Elle se rappelait avoir retourné la tête vers les basketteurs et avoir vus les yeux sur son corps alors que la robe la coulait comme une seconde peau, dévoilant ses sous-vêtements qui n’étaient malheureusement pas blancs. Ouais, ce jour là Neyliah avait eut la honte de sa vie, elle avait tapé atrocement fort sur Aaron lui faisant amèrement d’avoir fait « accidentellement » coulé toute la bouteille sur sa jolie blondinette. Et aujourd’hui elle faisait la même tête mais pour une toute autre raison, beaucoup plus sexuelle, cette fois. Il fallait dire qu’elle ne s’attendait pas à ce genre de comportements, involontaire, de la part de beau brun. Non, content de ne pas être le moins du monde gêné par ce qui s’était passé, il lui lançait un défi. Un défi ? Ca tombait bien parce que Neyliah adorait les défis. La jeune femme lui offrit un visage des plus sensuels, obligeant au sous-entendu, au regard sensuel. Elle s’approcha lentement de son oreille et lui dit doucement, articulant lentement chaque mot, laissant planer un désir presque palpable.

    « T’as pas compris ? J’ai envie de toi Aaron. »

    Elle sentit qu’elle malgré elle dit la vérité. Le sous-entendu qu’elle avait fait auparavant avec son « sinon » n’était pas fait par hasard et elle avait malgré elle voulu qu’Aaron la taquine pour pouvoir ouvertement dire ce qu’elle voulait lui dire depuis maintenant beaucoup de temps. Elle en avait réellement envie, elle l’avait fait. C’est tout naturellement qu’elle s’est écartée de son oreille pour voir la tête qu’il faisait. Parce que, il allait en faire une tête après avoir entendu de sa meilleure amie qu’elle voulait coucher avec lui s’était franchement étrange et gênant et même si Aaron n’était pas le genre d’homme à se laisser gêner mais quand même elle sentait fond d’elle-même qu’elle touché un corde sensible du jeune homme en prononçant ces paroles.

    La suite était à l’image des paroles de Neyliah : Excitantes, passionnées, vulgaires et très, très sensuelles. Elle avait reprit ses lèvres en les faisant siennes, charriant sa langue, joueuse. Si Aaron lui laissait tout faire, ce ne serait pas vraiment très équitable pour elle. Elle sentait l’adrénaline en elle et savait que le déshabiller n’aurait pas été énervant pour elle, au contraire, mais elle savait qu’elle aurait préférer sentir les mains d’Aaron lui ôter son chemisier, sentir ses lèvres contre sa peau nue. Cette image dans la tête, Neyliah sourit d’un plaisir évident, ouais, c’était sûrement pas elle qui allait enlever son chemisier, quittes à ouvertement prendre les mains d’Aaron pour qu’il le fasse. Elle passa sa main le long de l’échine du jeune homme en l’écoutant lui répondre, puis revenant caresser son bras pensivement.

    Si elle savait que beaucoup de jeunes étudiants sexy mourraient pour être à la place qu’occupait Aaron en ce moment ? Oui. La réponse était oui, elle le savait parfaitement. Elle n’en était pas fière et ne le criait pas sur les toits mais le savait. Neyliah savait quel effet elle avait sur les mâles en chaleur mais elle ne s’en servait pas, en tout cas pas la journée. Elle ne jouait pas avec les hommes, elle ne jouait pas avec les sentiments. Son apparence d’allumeuse n’était pas faite pour attirer les hommes comme des mouches même si Quinn l’avait formée à ça, elle était comme ça, elle était un aimant à mec, c’était tout naturel chez elle. Pourtant, elle ne couchait pas tout le temps avec des garçons, non. Aussi bizarre que ça puisse paraître, elle pouvait très bien tenir un mois sans coucher avec quelqu’un, laissant baver sur son corps quelques pauvres petits qui n’avaient pas encore eut la chance d’être choisis par la belle. Elle ne vivait pas pour le sexe. Elle le pratiquait pour s’amuser, pour prendre du bon temps, pour oublier les problèmes, mais jamais pour faire un concours avec les autres filles du campus. Elle trouvait déjà idiot cette idée qu’elles avaient trouvé qui consistait à coucher avec un mec, le noter et envoyer la note à toutes les autres filles histoire de faire la réputation du mec, bonne ou mauvaise en fonction de la note. C’était souvent qu’un garçon se trouvait boycotté par les filles seulement parce qu’il avait eu un trois sur dix par l’une d’entre elles. Dire qu’elle était une légende, par contre, c’était exagéré. Neyliah n’était pas une légende dans le campus parce qu’elle couchait bien mais parce que c’était la fille la plus délurée, la plus extravertie, la plus excentrique et la plus sexy de l’université et de San Diego toute entière. Elle n’était pas une légende, elle en deviendrait une en couchant avec tous les hommes de l’université et, pour être tout à fait franche, cela ne l’excitait pas plus que ça ! Se taper les Kappa, très peu pour elle, elle préférait largement les basketteurs ou les Omega Khi, s’ils n’étaient pas entièrement shootés et pouvaient a peu prés mettre un pied devant l’autre et ainsi ne pas lui faire mal. Elle sentit Aaron qui la prenait dans ses bras, la réveillant immédiatement. Lui apprendre quoi ? C’était la question qu’elle se posait lorsqu’elle avait sentit le jeune homme qui lui mordillait l’oreille et commençait à l’embrasser sensuellement dans le cou. La tête de la jeune femme bascula en arrière et son emprise sur les épaules d’Aaron se mit plus forte. Ses cheveux blonds plaqués contre son dos. Elle ferma les yeux et au même instant, laissa échapper un doux gémissement de ses lèvres entrouvertes. Le jeune homme avait pris ses jambes pour les enserrer contre son bassin ce qui eut pour effet de faire revenir Neyliah à la réalité. Elle releva la tête et posa un regard à moitié endormi sur lui.

    « Je ne suis pas une légende, arrêtes de dire ça, je déteste qu’on me dise ça en plus ! Que je t’apprennes quoi ? A compter ? A jouer aux fléchettes ? Tous ce que tu veux Aaron mais dis-moi ce que tu veux de moi ? »

    La jeune femme lui offrit un doux sourire avant de se mordre la lèvre inférieure, elle ne pouvait pas agir. Elle décida donc d’attendre une réponse d’Aaron parce qu’elle devait avouer qu’elle était un peu perdue par ce fameux « apprends-moi » trop chargé de sous-entendus ce qui lui compliquait la tâche.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyVen 19 Juin - 13:49

    Les gens disaient souvent que la vie que menait Aaron ne le mènerait à rien. Et en quelque sorte … Oui, en quelque sorte, le jeune homme leur donnait raison. Après tout, si le fait de se bourrer la gueule dès que vous en avez l’occasion jusqu’à ce que vous ne puissiez plus tenir debout menait à quelque chose dans la vie, et bien on aurait une Société d’alcoolique, et plus personne n’aurait honte de faire partie des Alcooliques Anonymes. D’ailleurs, cette association n’existerait même plus, parce qu’elle n’aurait plus aucune raison d’exister, l’alcool ne serait plus un vice à bannir, ne serait plus une faiblesse à combattre. Si se droguer, se shooter autant qu’il le faisait, jusqu’à ce que votre cœur soit au bord de ses capacités, qu’il s’emballe tant que vous frisez l’arrêt cardiaque ou, qu’au contraire, il ralentisse tellement que votre cerveau commence à ne plus être irriguer et que vous vous sentez peu à peu plonger dans un brouillard dense, au travers duquel vous parvenez encore à voir certaines choses, au final des fantasmes incontrôlés, des naïades qui vous tendent les bras, et vous appelle avec leur sourire à décrocher les toiles, vous incitant à venir les rejoindre là où ne revient jamais plus … Si tout ça avait un sens, si tout ça vous permettait d’espérer une vie des plus merveilleuses et enviables pour plus tard, alors les drogués n’auraient plus besoin de se planquer, que ce soit au fond d’un placard, ou recroquevié contre leur lit, dans leur chambre, de fait à ce que personne ne puisse les voir succomber à l’appel de la drogue et les fournisseurs n’auraient plus à se méfier des flics susceptibles de les choper et de les envoyer tout droit en tôle pour quelques temps … Si passer d’une fille à l’autre sans jamais chercher à glisser au milieu de vos nuits enflammées, de vos parties de jambes en l’air hypra sexuelles et hard le moindre sentiment, alors la société deviendrait un immense baisodrôme vivant, le mariage n’aurait plus aucun sens, et tout le monde serait échangiste, les mots polygamie et polyandrie n’auraient plus lieu de figurer dans le langage et dans les dictionnaires … Alors, oui, puisque tout ça, le sexe, l’alcool et le drogue, c’était le quotidien du jeune, alors, ouais, la vie qu’il menait n’avait aucun sens, aucun sens pour le futur … Mais il savait que s’il ne profitait pas de sa jeunesse maintenant, alors ce serait pour jamais … L’an prochain, il entrerait enfin dans la parfaite petite vie ordonnée que son père voulait pour lui, sans broncher. Pourquoi ? Parce qu’il était fatigué, fatigué comme jamais de se battre contre son père … Oui, il avait obtenu de pouvoir mener un temps soit peu la vie qu’il voulait pour l’an prochain, il n’aurait déjà pas à signer pour la défense du pays, si son père avait toujours voulu qu’il suive sa voie en devenant militaire, il avait quand même accepté l’idée de ne pas voir son troisième fils rejoindre les rangs. Il semblait pouvoir se contenter des deux aînés, et ne refusait pas l’hypothèse de faire de ses 3 autres fils les petits soldats qu’il voulait … Oui, Aaron ferait le métier qui lui plairait, sauf qu’il allait devoir faire en sorte que celui-ci convienne à son père, qu’il colle avec le rang social qu’il avait. Parce que, que ce soit du côté de la famille Marshall que du côté de la famille St Laurens, on voyait très mal Aaron devenir vendeur dans une sandwicherie ou alors prof de fitness dans un de ses clubs pourris, vous savez, ceux qu’on trouve au coin de presque chaque rue dans tous les quartiers pauvres, dans les ghettos … Il se devait de tenir son rang, son père étant tout de même Amiral, la jeune femme qu’il allait épousé étant quand même la fille du Sénateur de l’Etat de New York. Il avait un carnet d’adresse bien rempli, parce que si toutes les connaissances de son père ne s’étaient pas gênées pour condamner le comportement qu’il avait toujours eu, aucune ne crachait sur le fait de pouvoir mener de nouvelles alliances avec un membre du Clan Marshall. Parce que pouvait réellement parler là de Clan, le sens de la famille était très fort chez les Marshall, et même chez Aaron. Il n’avait jamais pu réellement en vouloir à ses frères aînés de n’avoir jamais cherché à le protéger des colères et des coups de sang, des coups tout court d’ailleurs de leur père lorsqu’ils étaient plus jeunes, il n’en voulait pas plus à ses cadets d’obéir à Thorne sans chercher plus que cela à discuter. Il n’en avait jamais voulu non plus à sa mère de n’avoir jamais tenu réellement son rôle auprès de ses frères et lui … Il était un Marshall, c’était dans son sang, ce sang qui coulait dans ses veines. Et Thorne et lui avaient plus en commun qu’il ne le pensait … Le VRAI Marshall parmi les six fils de Thorne et d’Yseult, c’était lui …

    Et puis …Et puis même sans ça, sa future belle famille avait elle aussi le bras long, et un carnet d’adresse des plus rempli de son côté également … Si Thorne boxait dans la catégorie Militaire et qu’Yseult, elle, était pleinement intégrée dans tout ce qui était Art et Culture, le Sénateur St Laurens évoluait lui dans les sphères politiques, et étant Sénateur, dans les hautes sphères. Il avait semble –t-il déjà rencontré des Présidents Etrangers, était convié à déjeuner quelques fois avec le Président, surtout depuis que celui-ci s’appelait Obama. Récemment, et ce n’était un secret pour personne, le pays avait basculé Démocrate, parti du Sénateur St Laurens, ce qui le rendait encore plus influant, une aubaine pour Thorne, et, de son avis même, une aubaine encore plus grande pour son fils. Aaron ne voyait pas ça comme ça lui, mais bon, après tout, Barak avait l’air cool, alors, il n’était peut être pas contre des déjeuners à la Maison Blanche. Tant qu’October serait là, il n’y aurait aucun soucis, et puis, le nouveau Président semblait nettement moins coincé que son prédécesseur, au moins, lui n’allait pas leur parler de détruire tel ou tel pays, ce qui était déjà une nette avancée !
    Mais Aaron n’aimait pas penser à l’avenir, surtout pas au sien, parce qu’il savait que même en ayant fait des concessions, Thorne était parvenu à lui faire adopter certains de ses plans. Ouais, il allait se marier, à 23 ans, avec October, qui en aurait tout juste 21 … Un petit couple des plus charmants à en croire tous ceux qui les connaissaient. Il était vrai que sur les photos, ils étaient mignons tout plein, mais le jeune homme n’avait JAMAIS eu envie qu’on le trouve mignon tout plein ! Mais avec les gens, on ne peut jamais s’attendre à ce qu’ils vous comprennent sans cesse. De toute façon, il préférait qu’on parle quand même de lui, même si c’était en mal, même si ce qui se disait sur lui le faisait chier au plus haut point et était en totale opposition avec celui qu’il était vraiment. On parlait de lui, c’était déjà ça … Il avait toujours vécu avec des yeux braqués sur lui, il lui était donc impossible de soudainement se fondre dans la masse, de devenir Monsieur Y parmi tous les autres Y. Et puis, si on parle de vous, c’est qu’on reconnait que vous attirez les regards, qu’on ne vous oublie pas, qu’on ne peut en quelque sorte pas faire sans vous. Qu’on parle de vous prouve que vous exister, tout simplement. Et pour l’instant, il préférait qu’on parle de lui en très mauvais terme plutôt qu’on l’ignore …

    Quand il était arrivé à UCSD, on l’avait accueilli à bras ouverts parmi les Omega Khi Delta. En même temps, on ne pouvait pas réellement faire autrement, parce que Stan, son oncle, avait quand même été le Président de la Fraternité durant toute sa scolarité ici ou presque, et avait été l’un des étudiants passant le Pacte, ce Pacte unissant cette petite confrérie … Refuser Aaron, c’était ouvertement déclarer la guerre à son oncle, qui, bien que plus étudiant ici depuis plusieurs années, était tout à fait capable de débarquer ici et de botter le derche à tout le monde. Mais Aaron l’en aurait de toute façon empêché, il était bien plus que capable de régler ça lui-même ! Et puis, laisser échapper Aaron à une autre Fraternité était une chose qu’on ne pourrait jamais tolérer chez les Omega. Mais encore une fois, Aaron se disait qu’ils n’étaient tous qu’une bande d’étudiants un peu stupide sur les bords. S’ils avaient tous un peu réfléchis, ils se seraient rendus compte que, de toute manière, sa place était ici. Il ne pouvait pas rejoindre les Zêta, ni même les Tri Pi, parce qu’il était un homme. Et pas envisageable non plus la possibilité qu’il fasse partie des Kappa ou des Sigma. Quelle fraternité était la pire entre les deux, honnêtement ?! Bref, nan, sa place était définitivement parmi les Omega. Il avait obtenu le siège de Président bien vite, comme s’il était le Prince héritier. Il avait en quelque sorte récupéré son trône, et il était près à parier que, si un jour, un autre Marshall de sexe masculin venait à débarquer à l’Université, on lui donnerait le poste de Président des Omega sans même réfléchir à la possibilité qu’il puisse y avoir un autre candidat. Ici, c’était chez lui, et, pour être honnête, cette Fraternité avait pris encore plus de galons et de touche Rock’n’Roll depuis qu’il en était à la tête. Il fallait le suivre ou mourir ici, du moins, mourir socialement, il paraissait évident que personne ne tuerait personne ici. Le meurtre, ça fait tellement kitch, voyons mesdemoiselles et messieurs, ce qui est passé de mode depuis longtemps ne doit jamais se trouver chez les Omega ! Les Jeans pattes d’éph’ fleuris ? A la poubelle, ou alors refilez les à un nostalgique des seventy’s ! La coupe mulet ? Pouah, alors là, n’y pensez même pas ! Etre en couple avec un gentil petit Sigma, ou avec une jolie jeune Zêta ? Que ça ne dure pas trop longtemps votre truc, et que ce ne soit pas trop fleur bleue non plus ! On a une réputation à tenir ou on a pas de réputation tout court, tenez le vous pour dit, personne n’y reviendra deux fois ! En quelque sorte, Aaron avait donc récupéré l’attention qu’il perdait en quittant sa famille et tous ceux qu’il avait juste que là connus. Ici, on le voyait enfin tellement qu’il était réellement, c’était sans doute la raison pour laquelle il tenait tellement à ce qu’ici, tout le monde avance démasqué. Enfin … Certains secrets ne pouvaient tout de même pas s’empêcher de perdurer, il en était la preuve vivante … Oui, il leur cachait à tous qu’il n’était en réalité qu’un lâche, un faible …

    Mais il en avait à présent assez de frapper tous ses coups d’épée dans l’eau. L’avait on condamné au supplice là haut, comme l’avaient été Tantale, Prométhée ou encore les Danaïdes avant lui ? Parce que si ce n’était pas le cas, ça y ressemblait réellement ! Toujours se battre, toujours tenter d’avancer, d’avancer contre les tempêtes du monde, contre les ouragans de la vie, contre toutes ces ravales de vent qui voulaient sans cesse le faire reculer. Il tenait tout de même bon, et au final, tout ce qu’il arrivait à faire, c’était de rester stable sur ses appuis. Il n’avançait ni ne reculait, ne perdait ni ne gagnait de terrain. Etait ce réellement ce qu’il allait devoir continuer à faire, encore et encore, sans jamais se lasser, jusqu’à ce qu’il soit vieux, édenté, assis dans une chaise à la maison de retraite ? Autant arrêter les dégâts au plus vite. Il avait obtenu une certaine liberté, mais avait aussi accepté certaines choses. En quelque sorte, il ne perdait ni ne gagnait cette fois ci non plus. Il ne changeait en réalité donc pas l’attitude qu’il s’efforçait d’adopter face au monde, il ne se reniait pas lui-même, il ne tournait pas le dos à la personne qu’il était, aux principes qu’il défendait. Mais alors, pourquoi tout ceci prenait jour après jour de plus en plus un sale goût dans sa bouche ? Pourquoi se sentait il si mal avec ça ? Pourquoi avait il autant l’impression de se tromper, de perdre foi en la vie ? Avait il réellement eu un jour ne serait ce qu’un peu foi en la vie ? Il n’avait rien fait au monde, et pourtant, celui-ci semblait s’efforcer de lui faire payer, comme s’il avait commis des erreurs énormes dans une vie qu’il aurait vécues auparavant. Il ne croyait pas en la réincarnation, mais des choses comme ça le faisaient sérieusement douter …
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyVen 19 Juin - 13:50

    Les mots de Neyliah étaient de ces choses qui le faisaient douter. Elle n’en était pas consciente, elle ne POUVAIT pas en être conscientes, mais ses mots avaient tant de … tant de double sens pour lui … Il savait qu’il n’avait rien à lui dire sur la vie qu’elle menait, après tout, en plus d’être majeure et vaccinée, elle savait très bien différencier ce qui était bien et mal, ce qui était bon pour elle et ce qui ne l’était pas. Elle était forte, déterminée, et savait aussi pour avoir été blessée par la vie qu’elle n’était pas sans cesse géniale et excellente. Elle savait qu’il ne fallait croire que tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil. La vie prend ses plus beaux habits pou vous planter tous ses couteaux dans le dos, c’est bien connu. Oui, il fallait faire des choix dans la vie, oui, il fallait les respecter, même si ceux-ci ne nous plaisaient, quels que soient la nature et la force des liens qui vous unissaient à la personne chez qui vous remettiez soudainement en cause quoi que ce soit. Mais étrangement, pourquoi cela lui semblait beaucoup plus facile, beaucoup plus aisé que de respecter les propres siens ? Pourquoi était-il tout aussi enclin à exaucer Neyliah, alors que ses propres choix à lui n’étaient pas encore sur le point d’être acceptés ? Oui, lui aussi s’envoyait autant en l’air pour autre chose que pour le plaisir, du moins, pas que pour le plaisir. Il le devait, parce qu’ainsi, il cessait de penser à tout ce qui le tracassait, à tout ce qui allait faire que bientôt, il devrait dire adieu à sa vie actuelle … Il savait que sa vie ressemblait à quelques petites choses au parfait film Hollywoodien, sauf qu’à la fin, bah le héros, il survit pas … Epique …Sa vie était épique, et ça, c’était une chose tellement rare qu’il ne pouvait pas cracher dessus, au moins parce qu’il y avait tant d’autres personnes sur cette terre qui auraient aimé connaître ne serait ce qu’un dixième des expériences qu’il avait vécues. Il savait que le générique de fin approchait dangereusement, et que tout ceci se finirait dans les larmes, peut être même le sang, parce qu’il ne pourrait pas rester statue de marbre face à ce qui allait arriver. Il savait qu’il devrait couper les ponts avec pas mal de choses, avec pas mal de gens. Eden ? … Nan, sans doute pas, parce que, passer les temps des reproches, elle reviendrait vers lui, parce qu’elle savait qu’il restait le même au fond de lui, et que tout ceci était loin de dépendre de lui. Neyliah ? … Là, ça coinçait … Parti comme c’était parti, il était impossible qu’ils continuent à se fréquenter après, parce qu’il allait la trahir, comme jamais personne ne l’avait encore sûrement fait … C’était naze, tout de même d’agir ainsi. Elle n’était pas encore remise de ce qui s’était passé avec sa mère, avec son père, que lui arrivait déjà pour lui asséner un nouveau coup …

    « Depuis quand tu m’appelles Marshall toi ?! »

    Il secoua la tête, amusé … Décidément, elle valait mieux que n’importe quelle ligne de coke, elle avait un meilleur effet sur lui que toutes les bouteilles d’alcool du monde ! Il n’avait pas réellement besoin de se bourrer la gueule pour oublier ses soucis lorsqu’elle n’était pas loin de lui, il n’avait pas besoin de se faire une injection de drogue pour tenir le coup lorsque son père venait de lui téléphoner, lui rappelant une nouvelle fois que l’échéance fatidique approchait, parce qu’il savait qu’il avait juste besoin qu’elle lui saute au cou pour tout oublier … Alors, s’il continuait ainsi à boire, à se droguer, c’était uniquement pour se perdre, parce qu’ainsi, il se punissait lui-même de ce qu’il allait lui faire. S’autodétruire … Un sale truc, une sale habitude si vous vouliez tout savoir, mais ça lui était tellement nécessaire vous savez … Il ne pouvait plus faire marche arrière maintenant, c’était trop tard. Cela avait toujours été trop tard de toute façon, comme s’il était destiné à ça, qu’il ne pouvait pas y échapper, que c’était ainsi, qu’il n’y avait pas d’alternative possible, pas de solutions parallèles, pas de plan B … Il fallait qu’il aille jusqu’au bout … Et puis, lorsqu’il se réveillait le matin avec un mal de crâne des plus tenaces, personne ne venait lui chercher de noises, ainsi, il restait encore un peu plus longtemps dans son monde intérieur, comme ça, après avoir plongé dans les ténèbres, il pouvait lentement revenir vers la lumière …

    Il ne put s’empêcher d’avoir un petit mouvement de tête de recul … Elle le trouvait gentil, réellement ? Dans sa bouche, ce mot perdait complètement de sa valeur gamine, et prenait soudainement un sens … charmant … Etait elle réellement à court de mots autres pour le remercier, ou alors se moquait elle gentiment de lui, parce que tout ce qu’il venait de dire était soudainement bien loin de ce à quoi il l’avait habitué depuis le début qu’ils se connaissaient ? Mais elle semblait sincère, d’ailleurs, elle ne lui mentait jamais, simplement parce qu’elle savait qu’il était assez blindé pour supporter quoi que ce soit, il l’avait toujours encouragé sur cette voie là de toute façon, alors, elle ne devait surtout pas se gêner, au contraire ! Plus il l’entendait sincère, mieux il la cernait, juste parce qu’il n’avait pas de masque à faire tomber pour découvrir ses réelles pensées, ses réelles émotions, ses réels points de vues sur la vie et sur les choses … Mais il ne devait pas la laisser l’avoir, il se devait de nier ce qu’elle venait de dire. Nan, il n’avait pas voulu sous entendre qu’elle devrait porter des pancartes, ce serait du racolage, et puis, il ne voulait pas qu’on la voit nue, tant que lui n’aurait pas eu cet avantage d’abord … Oui, il n’aimait pas particulièrement le fait que certains de ses proches à l’Université viennent le voir pour lui dire à quel point elle était chaude et douée au pieu. Il avait parfois une sacrée envie de les saisir par le col de la chemise et les plaquer contre le mur le plus proche, juste pour leur dire de se la fermer, mais ça ne se faisait pas, et puis … Et puis, c’était elle qui devait avoir l’exclu de ce qu’il ressentait pour elle, pas eux … Pas eux qui n’avaient fait que passer une nuit avec elle, et qui ne feraient que çà d’ailleurs !


    « Mais nan, j’ai pas dis que … Oh et puis merde hein !!! On va pas épiloguer sur ton physique et ton corps !!!
    Gentil ? C’est bien la première fois qu’on me dit ça, parce que, d’habitude, tout le monde s’entend pour dire que je suis pas si gentil gentil que ça ! Mais … Merci … »


    Lorsqu’il répondit à son défi, il lut dans ses yeux qu’elle n’allait pas laisser tomber l’immense perche qu’il lui tendait, et ce qu’elle lui répliqua fit plus que le troubler. C’était décidé, cette fille allait vraiment lui faire perdre les pédales ! Elle ne savait pas à quel point ses mots le touchèrent … Oui, lui aussi avait envie d’elle, mais c’était tellement différent des autres fois. Lorsqu’il voulait une fille, il n’avait quasiment jamais à demander, parce qu’elle sautait pratiquement direct dans son lit, sans qu’il n’ait à faire quoi que ce soit … Mais là … Non seulement il ne parvenait pas à reconnaître cette envie folle qui montait en lui à voix haute, mais en plus … En plus, il sentait cette chose si différente … Ce n’était pas le corps de Neyliah qu’il voulait, enfin, pas de la même façon. Il voulait juste qu’elle le serre dans ses bras, il voulait juste sentir leurs corps bouger à l’unisson, comme s’ils ne formaient plus qu’un, il voulait sentir ses doigts agripper la peau de son dos, il voulait ressentir chaque instant, chaque sensation, au maximum … Ce n’était pas un coup d’un soir, bien fait mais sans aucune autre signification que du sexe pour du sexe … Il expira un peu, mais son souffle resta bloqué, alors qu’il penchait légèrement la tête de côté, que ses lèvres s’entrouvrirent légèrement. Dans ses yeux, on aurait pu y lire une âme jeune et pure, recherchant à comprendre, mais aussi une âme qui se demandait pourquoi, pourquoi lui, pourquoi ainsi, pourquoi, simplement pourquoi … S’il était encore plus craquant ? Sans aucun doute, même s’il n’en était pas sûr. Après tout, c’était là aussi une grande première pour lui. Jamais avant il n’avait entendu quelqu’un lui dire ces mêmes mots sans qu’il les ressente comme maintenant, alors, jamais il n’avait réagi de la sorte. On aurait pu croire qu’on venait de lui planter une épée dans l’abdomen, qu’on l’y avait enfoncée jusqu’à la garde, mais qu’il mourrait apaisé, parce que son meurtrier venait juste de mettre fin à tant de choses. Oui, c’était comme s’il mourrait de la main de l’amour lui-même …

    « Q … J … »

    Il chercha à s’étouffer dans toute cette passion, lorsque leurs lèvres se scellèrent, lorsqu’il prit ses jambes pour les passer autour de son bassin … Lorsqu’il sentit le vent effleurer sa peau parce qu’elle venait d’ôter tout ce qu’il portait sur son torse … Le contact du vent lui rappela toutes ces fois où il restait debout face au vent, en haut d’une falaise de l’Irlande Sauvage où il se rendait pour certaines vacances, sur ces landes sans grands arbres, balayées encore et encore par le vent, où tout semblait prendre un sens pour lui, où il avait l’impression de sentir le galop des chevaux des chevaliers des temps mythologiques, vous savez, ces Arthur, ces Lancelot, ces Gauvain … Il avait juste la sensation qu’ici, le temps s’arrêtait, que toutes les époques communiaient, qu’ici, enfin, il pouvait trouver un endroit à l’abri du monde, à l’abri du temps qui filait, sans cesse et sans cesse, encore et encore …Il ôtait tout ce qui ne lui était pas nécessaire … Pour être le plus nu possible face à ce petit bout de lande, loin de tout … Il posa ses lèvres le long de son cou. Oui, il voulait qu’elle lui apprenne, il en avait plus que besoin, c’était vital, quasi viscérale … C’était là, depuis si longtemps, depuis plus longtemps qu’il n’en était conscient, parce qu'il le savait,parce qu'il s’en doutait … Il avait simplement besoin d’elle, de sa voix, de sa peau contre la sienne, de la sentir vivre et bouger … Parce qu’elle était le symbole idéale que la vie ne cessait jamais, que même lorsque le destin avait cherché à vous plaquer si rudement et si fort à terre, il restait toujours une flammèche de vie en vous, que rien ni personne ne pouvait venir la souffler si vous ne le décidiez vous-même. Il y avait alors toujours un espoir, quoi qu’il se passe, quoi qu’il arrive ? Etait ce nouveau ou s’en était il toujours douter sans vouloir jamais y croire jusqu’à maintenant ? Il ne savait pas, il ne savait plus … Il la sentit basculer en arrière, comme pour chercher à ce que leurs corps s’épousent, comme pour combler chaque espace entre ses formes et les siennes … Il sentit ses mains raffermir leur pression sur son dos, et il en laissa échapper un soupir mêlé un petit râle. Elle venait de le précéder en poussant un doux gémissement, ce qui le plongea encore plus dans ce tourbillon d’émotions. C’était comme si, soudainement, tous ses sens étaient décuplés, comme s’il pouvait sentir la moindre coccinelle se poser sur sa peau, comme si chaque saveur se divisait en centaines de milliers … Comme si son odorat découvrait de nouvelles fragrances. Elle releva la tête vers lui, et son regard plongea dans le sien, comme si elle sortait peu à peu d’un long sommeil. Son prénom était pourtant Neyliah, pas Aurore …Elle lui confia détester passer pour une légende, et il se rendit soudainement compte qu’elle avait raison, parce qu’il voulait se persuader que personne avant lui n’avait pensé à elle comme lui le faisait, que personne en lui ne la voyait telle que lui la voyait … Elle lui sourit, tout en se mordant la lèvre inférieure, lui prouvant donc qu’elle ne lui en voulait pas, et qu’elle n’attendait que sa réponse. En lieu et place de réponse, il entreprit de la débarrasser quelque peu de son chemiser, même complètement. Il descendit ses doigts sur chaque bouton de son chemiser, les détachant un à un, embrassant chaque parcelle du corps de Neyliah qu’il dénudait … Lorsque tous les boutons furent détachés, délicatement, il lui ôta son chemisier, le posant près d’eux, doucement. Plongeant son regard dans le sien, il ne l’y fit pas rester longtemps car déjà il posait sa tête contre sa poitrine, son oreille droite sur son cœur, pour l’entendre battre …

    « Apprends moi à cesser de me torturer … Apprends juste à m’accepter, comme toi tu m’as accepté … Je veux que tu … Que tu me rassures … Que … Que tu m’apaises … Que tu me prouves que tu m’aimes … »

    Il releva la tête, pour baiser chaque parcelle de la peau de Neyliah, doucement, mais sans oublier de respirer, pour sentir son parfum … Il allait passer pour un enfant, mais c’était ce qu’il était au fond de lui. Elle n’était pas du genre à aimer les avortons, alors, elle allait sûrement lui prouver qu’il se trompait. Il n’était pas assuré de lui en réalité, malgré tout ce qu’il tendait à prouver à tous … Il voulait juste que cet instant ne dure jamais, que ses lèvres ne quittent jamais sa peau …

    « Apprends moi … »


    Help, I have done it again
    I have been here many times before
    Hurt myself again today
    And, the worst part is there's no-one else to blame

    Be my friend
    Hold me, wrap me up
    Unfold me
    I am small
    And needy
    Warm me up
    And breathe me

    Ouch I have lost myself again
    Lost myself and I am nowhere to be found,
    Yeah I think that I might break
    I've lost myself again and I feel unsafe

    Be my friend
    Hold me, wrap me up
    Unfold me
    I am small
    And needy
    Warm me up
    And breathe me

    Be my friend
    Hold me, wrap me up
    Unfold me
    I am small
    And needy
    Warm me up
    And breathe me
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptySam 20 Juin - 11:20


    Faire des choix… Penser à l’avenir… Qu’allait-il advenir pour Neyliah après l’université ? Qu’allait-il advenir de la blondinette, la ritale, lorsque ces années de plaisir et de fêtes entres jeunes allaient s’arrêter brutalement ? Aussi brutalement qu’un avion qui se scratch dans le sol. C’est ce même sentiment qu’avait Neyliah lorsqu’elle avait l’image de l’avenir, après l’université. Elle s’imaginait dans cet avion qui, pour une raison quelconque, descendait comme une flèche du ciel vers la Terre. Elle ressentait ce même stress, cette peur au ventre, cette appréhension. Elle ressentait le besoin de prier, de fermer les yeux, de pleurer, de crier, de demander « pourquoi ? » au bon dieux. Elle sentait cet atterrissage express arriver, elle voyait défiler le paysage à travers le hublot, sentait les secousse saccadées de l’appareil, instable. Puis elle sentait la fin. Elle sentait le choc. Elle sentait son corps faire un va et vient dans un siège. Sentait son visage percuter de plein fouet le siège devant elle. Elle sentait l’horrible douleur. Elle sentait les larmes, entendait les cris des autres passagers, voyait la mort en marche. Puis elle voyait la silhouette blanche, la main se tendre, sentait le souffle frais de la mort s’approcher, ses lèvres devenaient violettes. Elle sentait un sourire se dessiner sur son visage alors que le souffle froid de la mort coule le long de son cou, glissant contre sa poitrine pour se loger dans son cœur. Elle ne bougeait plus, elle était morte… Heureuse.

    Naturellement, elle n’était pas morte. Mais c’était la façon la plus « agréable » de voir arriver l’avenir. En effet, Neyliah savait parfaitement qu’elle aurait des choix à faire à la fin de l’année. Importants. Décisifs même. La question la plus douloureuse était : Allait-elle rester oui ou non aux Etats-Unis ? C’était la question la plus déchirante pour Neyliah lorsqu’elle pensait à son avenir. Elle savait qu’elle ne voulait pas retourner à Sienne, elle ne voulait plus revoir son père, elle voulait en finir avec sa vie d’avant, elle avait tiré un trait définitif à cet épisode beaucoup trop douloureux de sa vie, qui lui avait fait tellement de mal qu’elle n’avait trouvé qu’un moyen de faire couler sa peine au loin, en faisant couler son sang. En se scarifiant. A cette époque il n’y avait plus de solutions, plus de réponses, plus d’avenir, plus de soutiens, plus de routes, plus rien. C’était le vide, Neyliah tombait littéralement dans la spirale infernale de l’auto destruction. D’abord les petites coupures insignifiantes sur son bras, puis le sang avait coulé, rivière coulant le long de son poignet vers sa main. Ce sang coulant entre ses doigts, lui échappant telle le sable de la plage. Ce même sable que vous prenez dans vos mains, qui vous tentez de retenir, mais qui pars toujours. La dernière étape avait été macabre, le suicide. Ce n’était pas une réponse, malheureusement elle l’avait compris plus tard, trop tard. Lorsqu’elle était dans le bureau bien rangé du psychologue. Ce même bureau qui sentait l’encens à la vanille et l’odeur des cabinets de docteurs en même. Ces odeurs qui vous disent clairement que vous allez devoir tout dire, qu’on va essayer de vous pousser à bout, pour trouver le disfonctionnement chez vous, comme on désarticule une poupée pour voir où ça clochait.

    Neyliah était donc une poupée. Elle était une poupée qui a de gros problèmes, des problèmes récurrents, il fallait la ramener souvent chez le réparateur, pourtant il manquait toujours les pièces les plus importants, elles n’étaient malheureusement plus en stock, à chaque fois. Plus rééditées, cette poupée commence à avoir de sérieux problèmes lorsqu’on se rend compte que sans ces fameuses pièces, elle ne serait plus la poupée super cool avec qui on peut jouer, elle aurait des problèmes avec sa voix, elle aurait des problèmes avec son comportement. Neyliah était donc une poupée aux pièces manquantes, mais devait-on réellement la jeter à la poubelle parce qu’elle avait des disfonctionnements ? Devait-on réellement la passer sous le broyeur pour en tirer son plastique pour faire une nouvelle poupée, entièrement différente, avec un air niais et aucune connaissance de la vie et des épreuves qu’on subis pendant celle-ci ? Toutes les merdes qui tuent un Homme, qui le poussent à venir à penser à la mort autrement qu’en fin d’une belle carrière, qui prennent cet Homme pour une poupée. Cette poupée à laquelle on fait le plus souvent subir plein de crasses : on la noie, on lui met de la nourriture partout parce qu’elle n’a pas d’ouverture pour faire passer une assiette, qu’on oblige à se taper le pire type qui soit, qu’on barbouille de maquillage, à qui on coupe les cheveux d’une façon horrible, qu’on finit par ranger dans un vieux coffre à jouer, qu’on oublie, qu’on trouve ringard, qu’on finit par jeter, qu’on finit pas détruire

    Alors… Est-ce que Neyliah allait rester à San Diego ? Allait-elle rester aux Etats-Unis ? Elle voulait que oui. En fait, elle espérait rester ici, aller vers New York. Oui, Neyliah souhaitait franchement aller vers New York avec son diplôme en poche. Elle voulait partir toute seule en voiture pour la Big Apple. Un voyage qui durerait le temps que la jeune femme voudrait, elle passerait ses journées dans sa voiture, sur les autoroutes, à écouter du rock, à fumer et à chanter à tue-tête avec la fenêtre baissée. Elle aurait ses Ray Ban vissées sur le nez, le collier de sa mère au cou, seulement du gloss pour maquillage, des fringues décontractée –dans le cas de Neyliah, un jean large, un top blanc délavé avec des signatures ridicules de tous ses potes de UCSD et un pull trop large pour elle, venant de Quinn avec encore son odeur dessus, avec les couleurs de l’université et écrit en grosse lettre « UCSD TEAM » avec ses baskets de Cheerleader, le pied-, ses cheveux blonds tous décoiffés à cause du vent. Elle s’arrêterait que deux fois dans la journée : Le midi histoire de manger et le soir, dans un motel pour dormir et repartir à l’aube. Le midi elle sortirait de sa voiture avec la classe décontractée des Spencer, cette classe qui fait que même si vous êtes habillée comme une clodo, que vous êtes coiffée comme l’as de pique, que vous sentez la clope et que vos Ray Ban sont sur votre nez, vous êtes toujours ultra désirable et entièrement baisable. Elle remonterait ses lunettes lorsqu’elle sortirait de la voiture, faisant voir ses yeux de louve et de chasseuse d’homme, enlèverait d’une façon tout à fait anodine, en apparence seulement, son pull et ferait découvrir sa silhouette parfaite d’ancienne Cheerleader et d’ancienne fêtarde, et là, le temps s’arrêterait. Elle serait l’objet de tous les regards, les gens se demanderaient qui est cette fille super mure malgré le fait qu’elle sorte de l’université et là elle répondrait avec un sourire coquin : « Hey babe ! Qu’est-ce que tu veux, c’est que j’en connais un rayon moi ! ». Et ce n’était pas totalement faux… Le soir elle descendrait de la même façon de sa voiture, mais il y aurait personne parce qu’elle ne s’arrêterait toujours qu'à vingt-deux heures pour profiter un maximum de la route, elle irait donc dans le motel et demanderait une chambre au mec sexy qui lui demanderait pourquoi elle était seule. Neyliah répondrait qu’elle ne serait pas seule, mais qu’en attendant il fallait bien qu’elle prenne une chambre et que double c’était quand même plus cher. Alors là le mec la prendrait et ils partiraient dans sa chambre à lui. Le lendemain Neyli’ partirait comme une voleuse avec, au total des courses : pas besoin de payer sa chambre, une nuit torride, seulement l’obligation –et encore, c’était seulement parce que c’était dans son étique parce qu’elle pourrait très bien ne pas le faire- de laisser un peu mot d’au revoir qui dirait : « Ciao ! J’ai de la route aujourd’hui, merci pour la nuit et pour la chambre, à plus. PS : Mon prénom s’était Neyliah ! ». Puis elle reprendrait la route, tous les jours ce serait comme ça, le pied total.

    Bientôt elle arriverait à New York. Elle serait subjuguée par les avenues et tous ce qu’il y avait de différent dans cette ville. Elle tomberait amoureuse de sa rivière magnifique, elle deviendrait folle de l’ambiance qu’il y avait là bas, elle resterait subjuguée face à Brooklyn et le cœur des gens, elle serait au paradis de la tune et s’achèterais des fringues tous le temps. Elle prendrait aussi un appart pas très cher dans un quartier bien placé, s’achèterait un petit tailleur noir très chic qui disait : « Je suis une fille ultra attirante mais là je suis en mode boulot alors attends ce soir. » et passerait un entretient dans un journal ultra renommé. Elle serait acceptée et passerait même Rédactrice en chef. Sa vie deviendrait un compte de fée, elle irait dans les meilleures boutiques de la ville, serait riche, commencerait à connaître du monde, beaucoup de monde, puis viendrait le jour ...

    Puis viendrait le jour où elle serait invitée à l’une des plus grandes réceptions de l’année, tout le gratin y serait. Elle porterait une robe noire magnifique qui la rendrait irrésistible, ses cheveux seraient retenus en un brushing magnifique avec des perles chères, très chères, elle boirait du champagne dans une coupe de cristal, garderait son accent Italien pour rester avec son style détendu et si unique qu’elle avait déjà avant, elle parlerait avec les plus prestigieuse personne du monde, parlerait dans plusieurs langues, il en va de soi. Elle serait alors en train de parler avec le Sénateur de New York qui voudrait lui présenter sa fille October Marshall. Neyliah ferait alors un arrêt sur image, Marshall ?! Avait-il réellement dit Marshall ? Elle deviendrait toute tremblante et se mordrait la lèvre inférieure maquillée de rouge Chanel. Ce serait à ce moment là qu’elle verrait October arriver et qu’elle lui serrait la main avec un sourire avenant, façonné par des heures de dîners mondains, elle lui dirait qu’elle adorait sa tenue alors qu’elle trouvait que sa robe la grossissait, que la couleur n’allait pas avec ses yeux, que ses boucles d’oreilles étaient moches, que sa bague était trop grosse et que sa coiffeuse avait de la merde dans les yeux. Là elle verrait Aaron arriver par derrière, un magnifique sourire Max White comme dans les publicités pour le dentifrice, dans un costume superbe signé Hugo Boss ou Armani, un corps de rêve, ses yeux complètements éteints. C’est alors qu’elle se rendrait compte qu’il avait perdu tous ce qu’elle avait adoré en lui lorsqu’ils étaient ensembles à UCSD : Sa folie, sa façon de parler lorsqu’il était complètement ivre, sa façon de la prendre dans ses bras lorsqu’il était shooté, son regard lumineux, cette chaleur sexuelle presque palpable à chaque fois qu’il passait par là, son identité… C’est alors qu’il la reconnaîtrait, serait sur le cul de se dire qu’elle, elle n’avait pas changé –il fallait dire qu’en moins d’un an, Neyliah n’aurait pas pris un gramme parce qu’elle ferait du sport chaque matin et chaque soir, qu’elle aurait toujours la même hygiène de vie : s’hydrater à l’alcool, respirer à la fumer de cigarette, se pomponner comme une catin. Il la désirerait soudain. Elle lèverait alors son verre pour faire « tchin » avec lui et lui adresserait un magnifique sourire avec le message : « Toi aussi tu m’as manqué mon ange ! ». C’est là qu’elle s’éclipserait et qu’ils se regarderaient toute la soirée, parce que, naturellement, ils se souviendraient de tout ce qui s’était passé entres eux, ils se mordraient la lèvre en même temps et éclateraient de rire ensemble, mais chacun à l’autre bout de la pièce. Puis Neyliah déciderait qu’il était temps de partir et prendrait sa veste puis partirait, prenant l’ascenseur pour descendre à l’entrée de l’hôtel privé de la famille qui avait organisé la réception, sa voiture avec chauffeur l’attendant en bas. Alors qu’elle serait dans l’ascenseur et tout pendant qu’il se fermerait, une main passerait pour l’arrêter et Aaron apparaîtrait avec ce petit sourire qui en disait long. Il se tiendrait à côté d’elle jusqu’à ce que les portes ne se ferment enfin, faisant semblant de s’en ficher d’elle sous le regard d’October qui se demandait pourquoi il partait. Dés qu’il serait sûr que personne ne pouvait entrer, il embrasserait Neyliah avec folie, se remémorant à quel point il était attaché à elle, la prenant dans ses bras, enlevant les perles qui retenaient ses cheveux. C’est alors que l’ascenseur s’ouvrirait et qu’ils devraient sortir, Neyliah rangerait ses perles dans son petit sac à main et accompagnerait Aaron en dehors de l’hôtel. Puis ils prendraient la voiture de la blondinette et iraient dans son appartement pour ne pas être dérangés pendant qu’ils s’enverraient en l’air pour célébrer leurs retrouvailles. Ils seraient tous les deux complètement fous l’un de l’autre, Aaron oublierait October, Neyliah oublierait… Ses autres amants. Le beau brun aux yeux émeraude lui dirait qu’il l’aimait et s’endormirait avec ses bras passés autour de la taille de la jeune femme, sa tête contre nichée dans son cou et aurait une main posée sur sa poitrine à l’endroit de son cœur dans un élan de romantisme… Puis, le lendemain, elle le regarderait dans les yeux et lui demanderait pourquoi il ne lui avait pas dit qu’il était prédestiné à se marier avec cette October et pourquoi il n’avait jamais tenté de changer les choses, pour elle ? Tout s’effondrerait, il ne pourrait pas répondre…


Dernière édition par Neyliah A. Spencer le Sam 20 Juin - 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptySam 20 Juin - 11:20

    Dans cette version de leur futur, Neyliah n’aurait jamais su ce qu’Aaron allait faire, mais si il lui disait ? Si Aaron arrivait devant la jolie blonde et lui disait en face qu’il allait se marier avec une fille, la fille du sénateur de New York et que ce qui s’était passé entre eux n’était… rien. Et bien Neyliah réagirait avec toute la classe légendaire qu’elle avait toujours eu en matière d’hommes. Elle viendrait à son mariage pendant la cérémonie, s’asseirait au dernier rang, serait habillée normalement, comme à l’université, puis dés qu’elle entendrait le curé demander si il y avait des objections, elle se lèverait avec un énorme sourire et crierait « Je m’y oppose ! » de sa voix fluette avec son accent italien. Il y aurait alors un énorme blanc de dix seconde et Aaron murmurait avec les yeux grands ouverts « Sweety ?! ». Ensuite, la blondinette s’approcherait et lui dirait en haussant les épaules : « Je sais que je suis peut-être… mal tombée mais… Je t’aime Aaron et je ne veux pas te perdre, pas après tous ce qui s’est passé ! Tu as mon cœur entre tes mains… ». Il était vrai que Neyliah n’aurait jamais laissé le beau brun lui filer entre les doigts, ils étaient là, sur le toit et… pour la toute première fois, Neyliah se sentait entièrement bien. Elle ressentait la même sensation de pur plaisir comme lorsqu’elle était bourrée, sans pour autant avoir une seule goutte d’alcool dans son corps. Elle avait la sensation étrange qui remontait à quand elle se scarifiait, cette horrible douleur mêlée agréablement à ce sentiment de soulagement extrême. Depuis quand elle l’appelait Marshall ? Depuis maintenant ! Elle avait décidé par hasard qu’elle allait l’appeler comme ça mais elle s’en fichait complètement qu’il lui en veuille parce qu’elle réussirait toujours à le faire revenir près d’elle, dans ses bras et l’obliger à lui faire un petit bisou sur la joue. Elle arrivait toujours à le faire revenir alors elle pouvait bien l’embêter un peu.

    « Depuis que… Je sais pas moi ! Arrêtes de me regarder comme ça en plus, j’en ai pas fais exprès, c’est sortit tout seul ! En tous cas je trouves ça sexy, pas toi ? Ca fait encore plus rebelle, même si on sait tous qu'Aaron Marshall se rebelle tout le temps... Sauf lorsqu'il a de belles demoiselles dans ses bras ! »

    Charmant ? Voilà le mot qui allait beaucoup mieux avec sa pensée mais ce mot n’était pas vraiment encré dans le vocabulaire de Neyliah. Ce mot le faisait passé pour un prince charmant et Aaron n’en avait pas vraiment l’image, il avait plutôt l’image du prince qui arrive avec trois ans de retard et avec trois gramme d’alcool dans le sang et les yeux complètement explosés. Ce même prince tellement adorable parce qu’au fond, il est l’image d’une personne toute autre, une personne touchée par la vie, en retard mais quand même là, et bourré et shooté mais quand même assez lucide pour vous prendre dans ses bras et vous embrasser comme si aucune substance n’était pas son corps, comme si rien ne venait troubler son cœur, comme si… Comme si aucun écran stupide ne venait afficher « The end » et que vous deviez éteindre la télé et aller vous coucher. La jeune femme sourit aux mots d’Aaron et fit une chose qu’elle n’avait jamais fait auparavant, une chose tellement anodine pourtant, une chose pourtant si étrange à faire pour elle, mais qui était arrivée si naturellement à ce moment précis… Elle entrelaça ses doigts avec ceux du jeune homme et le regarda dans les yeux.

    « Si, épiloguons si mon physique et sur mon corps ! Si Aaron, parlons de ce qui oblige les autres à me sauter dessus, à m’enlever et à me mettre dans leurs draps alors que toi, tu as seulement eu… la gentillesse, la galanterie et l’audace de seulement regarder. C’est pour cette raison que je t’apprécie tant Aaron ! Tu es le seul à avoir vu derrière Neyliah la salope ! Tu as été le seul à prendre la clef de mon cœur, avoir fait un tour et être ressortit sans avoir voulu laisser ton empreinte, comme pour ne pas troubler mon sommeil…

    Ouais Aaron, tu es gentil ! Tu es adorable et tu n’as pas le droit de le nier ! Les autres sont des cons ! Ils ne voient pas celui que je vois ! Ils ne voient pas le Aaron qui me plait, celui qui à sa main dans la mienne à ce moment précis, celui que je vais embrasser après, celui qui… Celui qui as déjà dormis avec moi, qui m’a prise dans ses bras, qui m’a caressé les cheveux, et pourtant qui n’a jamais eu le plaisir, si on peut dire ça comme ça, de m’enlever les vêtements si courts que je portais ! T’es gentil parce que t’es vrai Aaron ! Et… tu es aussi gentil parce tous ce que je viens de te dire, tu vas le garder dans ton cœur, tu ne les diras à personne, tu vas sourire à ces mots, tu vas les enfermer bien au chaud et les ressortir comme on ressort des photos pour se souvenir de quelqu’un. Quand tu y penseras, tu penseras à aujourd’hui, tu penseras à moi, à ma tenue, à mes yeux, au goût de mon gloss et tu te diras : « Merde, elle a dit que j’étais gentil ! » et… aussi bizarre que ça puisse paraître, tu vas y croire, parce que tu sauras que j’ai toujours raison et que… dans un sens, tu es l’homme le plus gentil que j’ai connu jusqu’à présent… Quinn mis à part sachant que c’est mon cousin. »


    Lorsqu’elle avait prononcé le mot « Cœur » Neyliah avait posé sa main libre sur la poitrine d’Aaron et avait sourit timidement, détournant quelque peu les yeux des billes du beau brun. C’était la première fois qu’elle disait ce genre de discours à quelqu’un et cela la rendait aussi timide qu’une petite fille, son âme, son cœur, ses sentiments se libéraient enfin dans un souffle de paroles sorties dans un élan naturel, elle parlait avec tous ce qu’elle avait et ces mots reflétaient sa réalité. La jeune femme savait que ce n’était plus n’importe qu’elle mec pour elle… Aaron n’était plus son meilleur ami, parce qu’il avait beaucoup plus que son amitié, il avait son cœur, entre ses mains, il avait son âme et son corps. Il avait ses lèvres, il avait… il l’avait toute entière. Bien sur, elle n’allait pas lui dire, ça ne se disait pas, mais elle savait qu’il le devinerait, qu’il ne s’en servirait pas, qu’ils la garderait sienne et à cette pensée, un sourire se dessina sur ses lèvres. Neyliah détestait appartenir aux autres, ce sentiment lui donnait envie de vomir, littéralement, mais c’était différent là, parce que cette idée apparaissait si pure et si… naturelle pour elle qu’elle ne voyait ça que comme un lui intouchable, incassable, éternelle. La jolie blonde avait donc dit à Aaron qu’elle le désirait, c’était vrai, elle n’avait en aucun cas mentit, elle ne lui mentirait pas sur ce genre de choses, mais sa réaction ne pu que la faire éclater de rire. Voir sa tête s’incliner et ses lèvres s’entrouvrirent lui donnait l’apparence d’un jeunot tout droit du pensionnat et qui n’a jamais testé le sexe et tous ces plaisirs interdits lorsqu’on est que entres hommes et que c’était la première fois qu’il avait le plaisir d’entre une femme en chair et en os, et non un rêve, qui lui disait qu’elle avait envie de lui. Sa réponse en queue de pipe lui détacha une petite grimace d’expectative et elle s’obligea à ne pas éclater de rire devant ses difficultés à lui réponse et de continuer sur sa lancée précédente. Elle savait que ce qu’elle avait dit n’était pas déstabilisant pour quelqu’un comme Aaron sauf si celui-ci pensait à autre chose par rapport à ces mêmes mots et, c’était bien le cas d’Aaron… Elle se mordit la lèvre inférieure, par gêne cette fois, il pensait réellement qu’elle avait dit ça pour se moquer de lui ? Ou qu’elle pensait de lui qu’il était un coup d’un soir, ou plutôt d’un après-midi dans le cas présent ? Et bien il se trompait, vraiment…

    « Tu sais, j’avais pas dit ça parce que je voulais coucher avec toi comme avec ceux des toutes autres nuits… Enfin… Je veux dire que… Enfin, t’es pas un coup d’un soir. Oh et puis tu comprends ! »

    Neyliah n’arrivait à exprimer ce que représentait le jeune homme en matière de sexe, pour elle. Aaron n’était pas l’homme d’un soir, il était beaucoup plus, mais elle n’avait pas les mots pour expliquer, elle ne pouvait pas se l’expliquer, elle ne pouvait pas. Aaron n’était pas un coup d’un soir, elle en était folle mais pas d’une façon… Rah c’était tellement compliqué à expliquer. Alors que la jeune femme avait basculé sa tête en arrière et sentait les lèvres d’Aaron courir le long de son cou et de sa poitrine, elle avait sentit la douceur du vent contre son visage et un lot de sensations unique arrivèrent avec elle. Elle entendit le soupir d’Aaron et elle se mordit la lèvre sous le plaisir unique que cela provoquait en elle, c’était physique mais dés qu’elle avait entendu ça, elle avait raffermit son emprise déjà bonne sur l’épaule du jeune homme, comme pour être sûre qu’elle ne rêvait pas, qu’elle était bien là, au creux de ses bras, que c’était bien ses lèvres contre sa peau. S’était délicieux, s’était parfait, s’était réelle.

    Alors qu’Aaron était sensé lui répondre, lui dire ce qu’elle devait faire pour lui être bonne, il fit tout autre chose, ce qui ne lui déplu en aucun cas. La jeune femme vit les mains d’Aaron glisser le long de son chemisier, détachant avec douceur chacun des boutons. Le petit plus était qu’à chaque fois qu’il déboutonnait son vêtement, il déposait un baiser sur sa peau. La jeune femme sourit, c’était tellement doux. Personne n’avait jamais agit comme ça avec elle, tous ces garçons qui couchaient avec voulaient toujours lui ôter rapidement ses vêtements, ne pensant qu’à son corps et non à ses sentiments et à ses propres désirs. Neyliah savait réellement qu’elle avait eut raison auparavant, Aaron était… gentil. La jolie blonde sentit alors les mains du jeune homme enlever son chemisier et elle sentit un frisson parcourir son échine lorsque le vent frais mordit son dos et sa poitrine. Elle croisa ses beaux yeux et se sentit fondre. C’est alors qu’elle le sentit la prendre par la taille et poser sa tête sur sa poitrine. La jeune femme sentit sa poitrine se soulever avec douleur sous les mots du jeune homme. Il avait été entièrement brisé par sa vie. Comme quoi, être un gosse de riche n’était pas la clef d’une vie et une enfance toute belle, sans ombres au tableau. Elle ressentait sa douleur et une larme perla au creux de ses yeux, roulants en laissant leurs traces le long de ses joues. Elle entrouvrit la bouche mais ne pu rien dire, son cœur s’accélérait. La façon d’agir d’Aaron n’était pas habituelle mais elle s’en fichait complètement, lorsqu’il l’embrassa, elle se mordit la lèvre sous le plaisir qu’elle ressentait sous la douceur des lèvres un plaisir incroyable qui ne devait pas être présent, c’était incroyable parce qu’elle était sensée le comprendre. Alors que là, elle était complètement perdue. La belle blonde le regarda et lui dit avec douceur.

    « Je… D’accord mais… Je… Tu vois… Je suis pas sûre d’être capable de pouvoir t’aider, moi-même je suis… un peu parano, si tu vois ce que je veux dire… »

    La jeune femme baissa les yeux vers ses poignets lorsqu’elle avait dit parano, c’était vrai, elle avait été folle en se scarifiant. Elle posa une main douce sur la joue du beau brun et l’embrassa sensuellement, puis s’allongea lentement, obligeant ainsi Aaron à la suivre, son dos contre le toit, cette sensation de fraîcheur, ses lèvres contre sa peau nue. C’était tellement rassurant d’être entre les bras de quelqu’un pour qui… pour vous aviez de réels sentiments, que vous saviez franche et honnête, que vous saviez faible et forte, votre plus grande force et l’une de vos plus grandes faiblesses… Neyliah devait se l’avouer, si Aaron sautait, elle ne s’en remettrait pas, c’était un peu comme la mort de sa mère. Elle s’en voudrait, fuirait le monde, se cacherait, se ferait du mal, s’auto détruirait, se sentirait faible, se laisserait mourir, puis croiserait le regard de son cousin, qui la relèverait, toujours présent. Serait-elle capable d’affronter la vie après une épreuve de plus, comme celle-ci ? Non… Et c’était ça, la chose la plus douloureuse pour elle. C’était ça qui la rendait complètement folle. Le fait qu’elle avait entièrement besoin d’une seule personne et, quand celle-ci disparaissait, elle voulait disparaître avec elle parce que… ressentir cette énorme vide dans votre cœur, ce n’était pas possible. Se sentir fragile, vulnérable, détruite, désorientée, seule… C’était dur de se savoir complètement éprise au point de devoir se laisser entièrement au bras de quelqu’un, mais peut-être était-ce la destinée de Neyliah ? Finir folle. Finir seule. Scarifiée.

    Neyliah sentit que son compagnon lâchait sa peau et elle baissa les yeux vers lui, fronçant les sourcils et inclinant la tête, ne comprenant pas trop pourquoi mais… entendre sa voix l’apaisait, comme lorsque sa mère lui racontait une histoire foireuse de conte de fée qui finit toujours bien, mon œil ouais ! Elle l’écouta chanter, tenant son regard, elle ressentait chaque mot parce que c’était la vérité, c’était ce qu’elle devait faire, c’était ce qu’elle avait de plus beau à faire. Elle avala sa salive et le prit dans ses bras, le plaquant entièrement contre elle, passant son bras gauche autour de son dos et sa main droite passant derrière son crâne, caressant avec douceur ses cheveux. Elle sentait son souffle contre sa poitrine et raffermit encore son emprise sur lui. Elle ne voulait plus lâcher, elle ne voulait plus le voir tomber, elle voulait qu’il soit… fort. Bizarrement, cette chanson était comme un aveu, elle l’avait ressentait comme une ouverture, une brèche dans tumultes de la vie d’Aaron et… Si elle voulait lui apprendre, comme il le disait, elle devait s’en servir, l’utiliser comme un baume, non comme une arme. Elle murmura à son attention, à celle d’Aaron, à celle de leurs démons.

    « Lasciamo dietro ce li ombreggi dei nostri demoni, lasciamo tentarli di toccarci, perché non riusciranno. Tenteranno, vorranno, ma non potranno. Perché dadi che avrai la tua mano nella mia, i tuoi labbra contro le mie, la tua pelle contro la mia, sapranno che... siamo molto più bravi a due... »

    Un doux sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle levait la tête vers le ciel, elle avait raison, ils étaient toujours plus fort à deux, parce qu’un cœur solitaire n’a pas la force procurée par celui qui le soutiens, celui qui l’aime, celui qui le pousse vers l’avant. Elle sera ce cœur, celui dont il avait tant besoin…
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptySam 20 Juin - 19:10

    Plus jeune, Aaron s’était toujours imaginé vivre une vie épique, caché sous la grande table de la salle à manger, ou caché derrière les grands rideaux accrochés aux fenêtres de toutes les pièces. Il se réfugiait là, parce que ici au moins, personne ne viendrait le chercher, ou juste ses frères, qui le connaissaient par cœur et savaient parfaitement où il aimait venir se réfugier. Mais ils le laissaient tranquille, parce qu’ils savaient que, là au moins, il ne ferait pas de bêtises qui mettraient leur père, Thorne, dans tous ses états, qui ne feraient passer dans les yeux de leur mère une lueur de tristesse mêlé à de l’amour sous sa forme la plus pure, la plus brute. Au moins, ainsi, il ne ferait pas courir derrière lui tout le personnel de maison, et encore moins toutes leurs nurses ! Il n’y aurait pas de vase de la dynastie Ming cassé et explosé sur le marbre du sol, pas de chewing gum rose bonbon collé sur les statue, pas de bouchon de salière enlevé, pas d’eau répandue sur le sol pour faire tomber la première personne un peu pressée entrant dans la pièce, pas non plus de chiens lâchés sur les beaux tapis avec les pattes toutes crottées d’avoir été laissé libre vagabonder dans le grand jardin derrière l’hôtel particulier … Ici, au moins, il était un tantinet sage, et il fallait en profiter plutôt que de se triturer la tête à chercher quelle bêtise il allait bien pouvoir faire ici, parce que, de toute manière, le temps de paix qu’il vous laissait en se cachant ici était toujours trop court ! Autant en profiter au maximum alors ! Il venait ici, souvent avec l’un des chiens de la maison, souvent aussi avec un saladier en plastique dans les mains, dans lequel il avait versé tout un tas de friandises, avec bonbons, chocolats et pâtes de fruits en voulais tu en voilà, avec, aussi, les poches bourrées de tout plein de bons petits soldats et un avion modèle réduit dans la main ne tenant pas le saladier. Avec le temps, il avait abandonné les bonbons et autres friandises pour des barres chocolatées et une bouteille de soda, avait laissé les petits soldats et l’avion à ses cadets … Mais rien n’y changeait réellement, ici, il avait tout ce dont qu’il avait besoin pour rêver tout éveillé.

    Ici, plaqué comme coupé du monde, il avait toujours pu laisser son esprit divaguer sans que personne ne vienne y fixer une contrainte. Les premiers temps, il s’était rêvé pilote d’avion, parce qu’il ne voulait pas travailler dans un bureau comme son père, lui, il voulait être Maverick, comme dans Top Gun, l’un de ses films préférés. Il voulait piloter tous ces avions, tous ces avions qui faisaient rêver tous les petits garçons. Mais lui, il avait un avantage sur tous ses petits camarades, il savait que lui, s’il le voulait réellement, il pouvait le devenir les doigts dans le nez. Il suffisait pour ça qu’il demande à son père, et il était sûr qu’il trouverait une place, même une place de chef d’escadron. Oui, il deviendrait un super héros qui volerait au dessus des villes et que tout le monde applaudirait, il vivrait dans son avion, avec son chien Lucky, redescendrait uniquement pour ouvrir ses cadeaux au pied du sapin de Noël et aussi pour souffler ses bougies sur son gâteau d’anniversaire au chocolat. Il serait le chef de tous plein d’avions, et empêcherait les petits hommes verts de débarquer sur Terre. Et puis, et puis, il aurait une femme, qui serait pilote elle aussi, et tous les deux, un jour, à force de voler, ils découvriraient une île secrète où ils vivraient, sans le dire à personne d’autre. Ils auraient une grande piste d’atterrissage rien que pour eux, pas de chefs à les commander, personne pour venir leur demander de faire leurs devoirs, ni même de venir brosser le chiens, personne pour leur demander de ranger leurs chambres, de bien mettre tous leurs jouets dans les coffres en bois au pied de leurs lits, personne pour leur demander de porter le costume de pingouin juste parce que des invités viennent ce soir manger, ou qu’on va à une soirée pour le travail de Thorne, ou encore à une fête organisée dans un musée … Oui, c’était ses rêves de petits garçons, des rêves fous et insensés maintenant qu’il y repensait … Etait aussi venu l’envie d’une vie future en tant que pilote de course sur les grand circuits. Nan, pas la Formule 1 … Vous savez, de toute façon, ce n’est pas franchement très répandu la Formule 1 aux Etats Unis, c’est plutôt un truc Européen ! Nan, lui, il voulait piloter toutes ces voitures sur circuits fermés, là où il deviendrait imbattable. Il serait le jeune poulain sorti de nulle part, inconnu au début, mais qui gagnerait sa première course sans que personne n’ai parié sur lui ! Il gagnerait toutes ses courses ensuite, et tout le monde voudrait le signer, mais lui, il ferait cavalier seul, n’ayant pas d’écurie, faisant tout lui-même, aidé par un mécano, du genre un ami rencontré sur les circuits, du style un vieux pilote à la retraite qui veut passer le flambeau à un jeunot et, tant qu’à faire, mettre du beurre dans les épinards. Dans les gradins, tout le monde tiendrait des panneaux de carton confection maison, avec des photos de lui dessus et des « Aaron, on t’aime !! » ou encore des « Epouse moi !!! » marqués au surligneur, d’une écriture irrégulière parce que sous l’effet du stress et de l’excitation, on n’écrit pas souvent comme il faut. Il gagnerait des millions rien qu’en faisant des ronds et des ronds sur les circuits. Les publicitaires asiatiques se le déchireront pour qu’il accepte de faire de la pub pour LEUR produit et pas celui d’un autre. Lui, il regarderait tout ça de loin, et accepterait de bosser pour le vainqueur, soit celui qui déposerait sur la table la plus grosse enveloppe, débordant de billets verts … Il finirait sa carrière sur la plus belle victoire de sa vie et sur la plus belle course jamais courue, au top du top. Il deviendrait une légende, et tous pleins de circuits à travers le monde porteraient son nom. Il épouserait alors une jeune fille, parce qu’il aurait tout juste la trentaine, se reconvertirait dans la pub, ou les affaires, nan, plutôt la pub parce qu’il aurait rien à faire. Il serait après appelé pour devenir le Directeur de tel type de course, et continuerait à être adulé et aimé jusqu’à la fin de sa vie. Ensuite …

    Ensuite, il avait lourdement déconné, en comprenant que tout ceci n’était qu’une fumerie, que jamais il n’aurait ces vies là, même s’il le voulait, même s’il s’en donnait les moyens. Il avait pété son câble, cessé d’obéir aux codes qu’on lui imposait et auxquels jusque là il acceptait encore de se plier, le minimum possible quand même. Nan, s’il ne pouvait pas avoir la vie qu’il voulait, alors eux non plus n’auraient pas la vie qu’ils voulaient le voir mener. C’était donnant donnant, il refusait de se faire enfumer une minute de plus, il refusait de jouer un temps soit peur à l’ado de grande famille, au fils qui se voulait peu modèle, mais tout de même respectueux des règles du jeu. Nan, personne ne viendrait plus décider de quoi que ce soit pour lui, s’il ne voulait pas, c’était terminé. Personne n’avait à lui faire croire que ça, c’était bien pour lui, qu’on faisait tout ça pour son bien. Cependant, il avait saisi une chose : dans toutes ces vies qu’il avait rêvées, il y avait sans cesse de points communs, des conclusions à tirer aussi. Tout d’abord, à chaque fois, il voulait être un homme indépendant, qui n’ait à rendre de compte à personne, sauf à lui-même, et encore ! Ensuite … Ensuite, au fur et à mesure qu’il vieillissait, les envies d’avoir une femme auprès de lui s’estompaient, comme si, peu à peu, des gouttes d’eau tombaient sur une peinture à la gouache, effaçant peu à peu l’esquisse … Les envies de se marier se faisaient plus tardivement dans sa vie, comme si, pour lui, avoir une femme auprès de lui n’était pas une chose pressée, comme s’il tenait absolument à s’être un temps soit peut fixé avant de se marier, pour éviter à sa femme de vivre sur une plaque tectonique des plus mouvantes !

    Il partit alors à Los Angeles, et aussitôt, tout lui avait parut nettement plus facile et simple. C’était comme si on venait de lui donner la clef de code secrète pour déchiffrer le sens de la vie. Sauf que cette clef, elle portait le doux nom de drogue. Oh, au début, c’était juste comme ça, une fois de temps en temps. Il n’avait pas de réels soucis ici, sa grand-mère était une de ces grands-mères que tous rêvent d’avoir, compréhensives, douces, et surtout, loin d’être ridées, puisqu’elle était encore jeune, ayant eu son fils aîné, Thorne, à un âge peu avancé. Elle était tout de même majeure lorsque son fils était né, Samuel n’était tout de même pas venu la chercher à la crèche ! Mais tout de même, elle ne pouvait que susciter les questions, parce qu’elle semblait trop jeune pour être la grand-mère du jeune homme, et trop âgée pour être sa mère. Et puis, Aaron, il aimait bien sa mère dans le fond, il ne voulait pas la remplacer, même si c’était par Sterenn ! Il y avait aussi qu’il avait beaucoup mieux pu faire la connaissance de Stan, son oncle, qui lui avait prouvé qu’on pouvait s’en sortir dans la vie en menant la vie que l’on veut, mais seulement si on accepte aussi que parfois, cette vie que l’on a choisi déplaise, qu’on accepte aussi que quoi que l’on en pense, quoi que l’on en dise, quoi que l’on veuille, il y avait encore des lois supérieures à respecter. Il était impossible de vouloir avoir un vie de tueur à gage, parce que tuer des gens, c’était puni par la loi, qu’on finissait au mieux en tôle pour ça, au pire, dans les couloirs de la mort. Mais Stan n’était pas seulement son oncle, ils avaient peu de différence d’âge en réalité, 13 ans en fait, il devint alors aussi en quelque sorte une espèce de troisième grand frère pour Aaron. Et cela leur plaisait beaucoup plus à tous deux, parce que passer pour le frère d’Aaron rajeunissait Stan, du moins, les gens cessaient de se demander si oui ou non les parents du jeune ado l’avaient conçus alors même qu’ils n’avaient pas encore quitté le lycée …

    Stan était médecin, il était donc très pris, mais il trouvait toujours un moment pour passer chez sa mère, pour prendre de ses nouvelles et de celles de son neveu. Il l’emmenait parfois avec lui dans ses virées nocturnes, ce qui n’était sans doute pas l’une des meilleures choses à faire, non pas parce qu’Aaron se sentait perdu entre tous ces jeunes médecins et ces jeunes internes voulant juste décompresser de leurs dures journées de travail, parce que, bien au contraire, il faisait plus que se plaire avec eux. En réalité, personne ne vous apprendra qu’on ne passe pas son temps libre de la même façon, qu’on ait 27 ans ou 14 ans ! Même s’il avait déjà goûté à l’alcool depuis longtemps, c’est à ce moment là de sa vie qu’il fait réellement ami ami avec les bouteilles d’alcool. C’est à ce moment là aussi de sa vie qu’il a découvert que le corps d’une femme pouvait provoquer et donner bien du plaisir … Sans être un habitué de ce genre de club, il arrivait à Stan de se rendre dans des strip clubs, l’un d’eux étant même géré par l’une de ses amies d’enfance, comme quoi, la vie qu’avait mené Stanislas dans sa prime jeunesse pouvait réellement mener à tout ! La première fois du jeune homme se passa quand même en douceur, parce qu’il avait compris une chose à venir ici, même si c’était tout ce qu’il y avait d’illégal. Oui, en réalité, Stan ne l’avait jamais amené là uniquement pour le plaisir de, une fois de plus, cassé les codes et désobéir de loin à Thorne, qui avait sur eux deux une sacrée emprise, même se trouvant à l’autre bout du pays ! Stan avait voulu montrer à son jeune neveu que s’amuser ne veut pas dire devenir un délinquant, se mettre à tout casser avec une batte de base ball à la main, juste comme ça, juste pour le fun, pour le plaisir de casser, de casser pour casser. Stan avait juste voulu montrer que le respect se doit de toujours exister, toujours. Ces filles n’exerçaient pas ce métier juste pour le plaisir, du moins, c’était une chose rare. En réalité, elles étaient là parce qu’elles savaient qu’elles ne pouvaient faire que ça. La plupart était immigrées de pays de l’Est, d’autres de pays asiatiques, il en faut pour tous les goûts, nan ? Toutes avaient leurs papiers, aucune n’était clandestine. Ici, on respectait aussi les règles de l’Etat, parce qu’on savait que sans ça, on allait devoir fermer. Ces filles n’avaient pas fait d’études, et plutôt que de faire le trottoir, elles dansaient pour les clients, sans que cela n’aille jamais plus loin qu’un effleurement. Elles ne gagnaient pas leur vie en vendant leur corps, elles, elles ne faisaient que le montrer.

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptySam 20 Juin - 19:13

    La première fois du jeune homme fut donc douce, dans le sens où il ne s’était pas jeté sur la première fille qui venait. Il n’était pas amoureux, ou alors il s’agissait là uniquement d’une amourette. Elle s’appelait Misha, ses parents étaient tous les deux Polonais. Elle avait 14 ans, lui 15, et ils étaient ensembles depuis déjà 3 mois. A cette époque là, Aaron n’avait pas encore dit adieu à l’idée d’être en couple, ne serait ce que quelques semaines. Ils avaient fait ça le plus naturellement du monde, n’avaient rien planifié. C’était venu comme ça, comme si c’était la juste continuation de leur amourette adolescente. Ils s’étaient séparés 2 mois plus tard, ce qui, au final, équivalait à la plus longue relation amoureuse qu’Aaron n’ai jamais eu dans sa vie. Il en gardait un excellent souvenir, mais surtout, cela lui avait donné envie de le faire, encore et encore. Bah oui, après tout, le sexe n’est il pas une drogue comme une autre ? Sauf que là, y a rien à craindre, à partir du moment où on se protège. La police ne peut pas vous emprisonner pour consommation de substances illicites, et ça ne vous pourrit pas la santé. Bref, Aaron avait apprécié, même s’il n’avait jamais rien connu de semblable depuis. Oui, il avait quand même un peu aimé Misha, un petit peu seulement, certes, mais un petit peu quand même. Et puis, jamais entre eux cela n’avait été du sexe pour du sexe, c’était uniquement une question de continuation, de prolongement dans leur histoire. Ils pouvaient tout aussi très bien s’embrasser pendant des heures, juste parce que c’était agréable, et ne se rendre compte qu’une fois l’acte fait qu’ils venaient une nouvelle fois d’avoir une relation sexuelle, parce que ça avait été logique, naturel, pas prémédité, une fois de plus. Parfois, Aaron se mettait à imaginer ce que cela serait avec Neyliah, mais il chassait vite cette idée de sa tête, parce que ce n’était pas bien de penser ainsi à l’une de ses deux meilleures amies, parce que, en quelque sorte, cela venait remettre en question leur amitié. Il savait qu’il plaisait beaucoup à Neyliah, ne serait ce que par le fait qu’il arrivait à la jeune femme de se joindre à Eden pour protester contre le fait qu’une fois de plus, à son goût, la dernière conquête du jeune homme était nulle. Oui, il lui arrivait de coucher avec une Zêta, ce qui énervait Neyliah et Eden au plus haut point, juste parce que c’était comme passer un pacte avec leurs pires ennemies. Pour elles, les Zêta étaient cruches, superficielles et pimbêches. Elles roulaient toutes les deux de grands yeux ronds lorsqu’il leur répondait qu’il venait de passer la nuit avec une Zêta. Après tout, c’était elles qui avaient demandé, il ne venait jamais de lui-même leur confesser le nom de l’heureuse chanceuse qui avait passé une nuit de folie avec lui, c’était bien trop prétentieux, trop Sigma pour que le jeune homme fasse de même ! Mais après tout, il ne recherchait pas sa future femme parmi les Zêta, il n’avait pas besoin qu’elles soient intelligentes, sympathiques ou encore naturelles. Lui, tout ce qu’il voulait d’elles, c’était leur corps, point barre, rien d’autre à ajouter mon colonel ! Certaines d’elles étaient au moins douées pour le sexe, c’était déjà ça. Mais ni Neyliah ni Eden ne voyaient les choses de cette façon là. Pour elles, il venait tout simplement de les décevoir, mais elles ne lui faisaient pas la tête bien longtemps, il savait comment les faire craquer, tout comme elles savaient le tenir en laisse, parce qu’il fallait avouer qu’elles devaient bien être les deux seules sur le Campus à parvenir ne serait ce qu’un petit peu à faire de lui ce qu’elles voulaient. Une fuite dans le lavabo ? Elles l’appelaient, il accourait, même si ça le faisait royalement chier de quitter la pelouse sur laquelle il était allongé, à fumer, pour venir les dépanner ! Elles avaient du mal à ouvrir le bocal de confiture ? Elles frappaient à sa porte, les yeux tout pétillants, des éloges plein la bouche, et lui tendaient le pot réfractaire. Il l’ouvrait d’un simple tour de main, et les regardait en riant, leur rappelant que, une fois de plus, elles auraient pu s’abstenir de faire pétiller leur regard et de le flatter, parce qu’il aurait obéit, de toute façon ! Mais parfois, il ne leur en faisait même pas la remarque parce que, après tout, c’était toujours génial, nan, de voir l’une des deux plus belles déesses de UCSD lui faire du plat, amicalement s’entend, mais du plat quand même ?!!

    Ce n’était pas la première fois qu’on l’appelait Marshall, nan … A vrai dire, tous les garçons le surnommaient ainsi, parce qu’un gars, généralement, ça n’a pas beaucoup d’imagination concernant les surnoms, que ça cherche de toute façon pas plus loin de que le bout de son nez ! Quoi, il était un gars lui aussi ?! Vous rigolez là, comme s’il ne s’en était pas rendu compte ! Ouais, mais lui, il était un sur homme, un homme différent, pas comme les autres, c’était connu, nan ?! Il n’y avait qu’à entendre les jeunes filles qui sortaient de son lit le matin, filant vite fait avant qu’il ne se réveille parce qu’elles savaient bien que de toute façon, il les virerait bien vite dès qu’il aurait ouvert un œil. Elles pensaient qu’il dormait encore lorsqu’elles sortaient de la douche et se rhabillaient, et alors, elles confessaient, comme pour elles mêmes, qu’elles venaient de passer la plus belle nuit de leur vie. Sa réputation était loin d’être usurpée, bien au contraire, lui n’avait qu’à faire l’amour d’une belle manière, comme il savait si bien le faire visiblement, et les compliments tombaient tous seuls. Il se faisait une fille, il en ramassait un paquet le lendemain, toutes prêtes à être la suivante sur sa liste de conquêtes, et aussi parce qu’elles tenaient absolument à ne plus se sentir à part lorsque leurs amies évoquaient toutes leur nuit avec le jeune homme alors qu’elles, elles n’avaient même pas encore eu droit de toucher le septième ciel, ni même de l’effleurer ! Mais les filles, nan, les filles, elles ne l’appelaient jamais comme ça. En général, il avait le droit à des « Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaron, mon choux … » des plus langoureux, ou alors à des « Chériiiiiiiiiiiiii … » qui n’avaient absolument rien à envier au cri sensuel précédent ! Quant à Eden et Neyliah, elles s’étaient vite efforcées de lui trouver un surnom rien qu’à lui, que elles et elles seules avaient le droit d’employer, comme si elles tenaient autant que ça à prouver à toutes que, quoi qu’il se soit passé entre Aaron et leurs rivales, elles étaient et resteraient à siéger à une place bien particulière dans le cœur du jeune homme, alors que elles restaient et resteraient toujours des images d’un soir, floutées très souvent par l’alcool et la drogue, qu’elles n’étaient que des spectres, errants de si de là dans la mémoire du jeune homme, ne prenant jamais forme réelle … C’est dur un fille, surtout contre une autre fille !


    « Mouais, tu as raison … Je ne dis jamais non quand une belle fille est dans mes bras, mais alors là, ça n’a jamais rien eu à voir avec en ce moment ! Et puis …
    Et puis tu n’as pas la pareille pour me juger, si tu trouves que ça fait sexy et encore plus … rebelle, comme tu dis, alors je t’en supplie, continue !!! »


    Oui, après tout, il se fiait assez souvent aux avis de la jeune femme, parce qu’il se révélait qu’ils étaient le plus souvent fondé et ne faisait que le rendre encore plus séduisant. Dieu, mais était ce seulement possible ça ?!!! Mais il n’était pas stupide, jamais il ne lui avouait, après, elle risquait de se prendre pour sa conseillère personnalisée, qui viendrait sans cesse lui conseiller quoi mettre, quoi dire … Ouais, mais euh nan, ouais mais nan ! Ce n’était pas réellement le genre de Neyliah ça, si elle détestait qu’on décide pour elle, c’était le même truc, l’inverse était réciproque ! Mais bon, ça coûte jamais rien de trouver n’importe quelle excuse pour se justifier, il était pro pour ça ! Nan, en réalité, l’idée qu’un petit bout de femme blonde parvienne à lui montrer qu’il se trompait et que, elle, elle était sur le chemin de la vérité, ça titillait son égo, gentiment, mais sûrement ! Et ça, c’était tout simplement intolérable, n’est ce pas ?! Mais elle n’était pas dupe, lorsqu’il se ramenait avec exactement le même polo style BCBG mais qui vous donne juste envie si vous êtes une fille de le lui arracher sans plus attendre qu’elle lui avait conseillé de mettre juste la veille, elle comprenait qu’il avait suivi ses conseils. Seulement, lorsqu’elle lui en faisait la remarque, il trouvait toujours une pirouette pour dire que, nan, elle se trompait, qu’elle devait, par exemple, sûrement confondre avec un autre polo, que celui là, il l’avait trouvé au fonde d’un placard ou qu’il l’avait acheté le matin même … Mouais … Mouais, comme vous dîtes !
    Il n’eut pas de geste de recul dû à l’étonnement cette fois ci, lorsqu’elle vint glisser ses doigts dans les siens, complétant les espaces vides entre chacun des doigts du jeune homme, tout en fixant ses yeux dans les siens. Il l’écouta, et se dit que, une fois n’était pas coutume, il allait encore passer pour un gosse découvrant pour la première fois de toute sa vie une femme. D’ordinaire, elle le taquinait, mais était aussi parfois sérieuse, même si ce n’était qu’à un détour de phrase, noyé dans une masse de petites piques bien senties mais aussi bien appréciables et amusantes. Mais là … Là, devait-il voir en ces mots une quelconque moquerie, une quelconque plaisanterie ? Pourquoi se posait-il cette question, bordel de merde ?! Bien sûr qu’elle devait être franche, elle avait un sacré défaut la mise, elle ne pouvait jamais faire mentir ses yeux, et là, justement, ses yeux, ils lui prouvaient qu’elle était tout ce qu’il y avait de plus sincère au monde ! Elle avait raison, sur toute la ligne, sauf qu’elle se méprenait un peu quand même. Elle était telle qu’il la voyait, en réalité, c’était tous les autres qui avaient de la merde dans les yeux et s’entêtaient à la voir telle qu’ILS la fantasmaient … Elle était cette jeune fille blonde, fruitée, vive et tendre, intelligente comme pas deux, attachante, séduisante, bref, elle était cette jeune fille qu’il voyait. Elle était Neyliah, SA Neyliah, arrivée tout droit de Sienne, cette Neyliah dont il était tombé amoureux bien avant cet instant à deux, sur le toit de l’Université … Elle posa sa main libre sur son cœur, et il crut bien que cela allait le faire s’arrêter. Il ne fallait pas oublier qu’il était torse nu, il sentait donc le contact de sa peau sur la sienne, la chaleur de sa peau sur la sienne, il sentait presque le sang afflué dans les doigts de la jeune fille … Oui, décidément, elle venait de ravir son cœur, oui … Son errance aura duré tant d’année, et enfin, il était prêt à réaliser le fait qu’il aimait la personne qui était la seule semble-t-il capable de ravir son cœur … Il était enfin arrivé à destination visiblement, mais il ne voulait pas que tout ce voyage ne dure qu’un temps. Oui, il voulait soudainement réaliser sa vie avec elle, pour un temps premièrement si cela lui convenait mieux à elle, pour plus longtemps après si tout fonctionnait entre eux. Il le voulait, de tout son cœur, de tout son corps, de toute son âme, tout comme il LA voulait, elle, elle et elle seule, elle, elle et personne d’autre qu’elle … Et à ses derniers mots, elle lui avouait, sans le savoir, qu’elle partageait les mêmes envies. Alors, il décida qu’il était temps qu’il la fasse taire, non pas parce que tout ce qu’elle disait relevait de la stupidité, mais parce qu’il sentait qu’elle perdait pied, et il ne voulait pas la laisser plus longtemps galérer seule … Il se saisit de son visage, d’une main, releva son menton, et l’embrassa, moins passionnément que leurs précédents baisers, mais avec plus d’amour qu’il n’en avait jamais mis, comme pour chercher à ce que leurs lèvres se fondent entre elles, pour ne former plus qu’une seule et même entité.


    « Je t’aime moi aussi, alors, chut … Je comprends, ne t’en fais pas … Chut … »

    Pourquoi s’était il mit soudainement à lui chanter cette chanson ? … En était- il seulement conscient ? Cela semblait plutôt sortir du plus profond de lui-même, comme lorsque, parfois, vous émettez un grognement sourd et grave, parce que vous êtes en état de choc. Vous semblez entendre un loup, et vous ne réalisez qu’après, après tous les autres, que ce son émane de vous, de vous et de vous seul. Cette chanson, c’était Breathe Me, de Sia, et jusque là, il l’avait toujours apprécié sans se rendre compte qu’elle semblait avoir été écrite pour lui, pour Neyliah et lui … Elle avait pensé, tout à l’heure, qu’il la croyait faible. Et là, il lui prouvait qu’elle faisait fausse route, puisqu’elle était celle vers qui il venait chercher du réconfort, celle vers qui il voulait trouver de l’amour. Il la serrait dans ses bras comme pour lui voler sa force, comme pour être plus près encore du soleil, comme Icare qui cherchait, au final, à toucher la beauté à l’état pure … Oui, il voulait lui aussi profiter de la chaleur et de l’amour dont elle, elle les inondait tous. N’en était-elle pas consciente ? Il avait mis quelques temps avant de réagir, avant de prendre totalement conscience de ce qu’il venait de faire … Non seulement il venait de demander, de supplier Neyliah de prendre soin de lui, comme s’il n’était qu’un enfant, comme s’il avait soudainement découvert qu’il était plus semblable à cette lande sauvage d’Irlande balayée par les vents qu’il ne le pensait, mais il venait en plus de chanter … Sa voix n’était pas si mauvaise que ça, et son interprétation avait même un petit quelque chose séduisant. D’ordinaire, il n’y avait pas beaucoup d’instruments sur le morceau, là, lui, il chantait a capela, et puis, sa voix brisée n’avait rien à envier à celle de la chanteuse … Eraillée, comme s’il venait de fumer clope sur clope et que la fumée lui piquait dangereusement la trachée, brisée, comme s’il venait de s’époumoner des heures et des heures en hurlant contre le vent, mais si sincère, si touchante aussi …

    « T’es pas parano comme tu dis … On a pas mérité ça, on a rien fait de mal nous … Mais la vie nous fait payer pour leurs erreurs … Cette dette, ce poids si lourd qui nous accablent … On les mérite pas …
    Et j'ai confiance en toi ... »

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptySam 20 Juin - 19:14

    Elle s’était allongée sur le dos, l’entraînant avec elle, pour être sûre qu’il n’allait pas lâcher sa peau. Non, il avait mis trop de temps avant de parvenir à avouer ce qu’il ressentait pour elle, à avouer également que malgré le jeune homme qu’il s’efforçait d’être aux yeux de tous, il n’avait rien à envier à toutes ces branches frêles sur des arbres tout aussi frêles, balancées encore et encore par le vent, soumis à la volonté du Dieu Eole … Oui, ils étaient les jouets du destin, comme le dit si bien Romeo lorsqu’il réalise que la fatalité ne l’épargnera pas, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse … Mais ce pauvre Rome avait beau aimé, adulé sa Juliette, être son époux devant les Dieux, il n’avait pas pu serrer ses petites mains blanches et frêles dans les siennes, parce qu’il venait d’être exiler à Mantoue … Lui, il avait Neyliah, elle était là, elle VOULAIT être là … Elle serait là, il en était persuadé, parce qu’il ne venait pas de mettre son cœur et son âme entre ses mains pour qu’elle les y broie sans plus de remords, sans plus d’émotions … Elle le comprenait, enfin, il n’était plus le seul de sa sorte. Ce souffle d’âme qu’il portait, ces sacrifices qu’il avait toujours fait et qui avaient jalonnés sa vie avaient à présent un sens. Il avait fait tout ça jusqu’à aujourd’hui pour elle, et pour elle seule. Si jamais il n’avait pas la vie qu’il avait eut tout ce temps, peut être ne se seraient ils jamais rencontrés, peut être n’auraient ils pas pu en être rendus là ce soir … Vous savez, c’est comme dans tous ces films et dans toutes ces séries où le héros remonte le temps et où il doit s’empêcher de changer ce qui s’est passé parce que, justement, ça s’est passé, et que le moindre changement aurait des conséquences … Marcher sur un papillon, et vous provoquerez une guerre demain. Cela vous brise le cœur parce que, le plus souvent, vous ne voulez pas que ce qui a été soit, parce que cela a ôté des vies, parce que cela vous fait du mal de laisser quelqu’un aller droit à la mort alors que vous, vous savez que cette personne est condamnée … Vous êtes là, mais vous ne pouvez rien faire … Aujourd’hui, il réalisait enfin que, peut être, nan, sûrement, chaque malheur que vous endurez vous mènera à quelque chose de meilleur, quelque chose de plus enviable … Il sentit les mains de Neyliah raffermir leur emprise sur son dos, et, de nouveau, il laissa échapper un soupir de plaisir sans pouvoir le contrôler … Il y avait ici de la tristesse, du réconfort, de la passion, de l’amour, tant de chose qu’auparavant, il n’avait jamais vu alliées, tant de choses qui donnaient un mélange si enivrant et si sensuel … L’italien du jeune homme avait beau ne pas être parfait, il comprit, oui, il comprit, parce que cela allait bien au-delà des mots, parce qu’au fond, il ne s’agissait là que du langage universel. Et puis, elle avait parlé normalement, dans le sens où, même si majoritairement, l’Italien était du Toscan, elle n’avait pas cherché à parler Toscan, parce que sinon, il n’aurait pas suivi.

    Se relevant quelque peu, il positionnait à présent ses lèvres le long du coup de la jeune femme, alors que, doucement, il commençait à ôter le bas de la jeune fille. Nan, il n’allait pas se jeter sur elle comme une bête assoiffée de sexe, il voulait faire ça doucement, sans rien brusquer, mais sans non plus mettre tant de temps que le lendemain les verrait encore enlacer, sans que rien ne se soit passé entre eux … Il voulait juste que leurs corps fusionnent, parce que, bientôt, tout ceci serait au-delà des mots, et parce qu’il semblait qu’elle l’invitait à continuer, sans racolage, sans appel à la débauche. Le sexe était quelque chose d’autre qu’un coup pour un coup. Le sexe était la preuve ultime de l’amour, parce qu’on se met à nuit, qu’on met son corps à nu, son âme à nu, ainsi que son cœur à nu … Il la désirait, et sentait que, bientôt, il n’allait plus pouvoir contrôler cette envie de la faire sienne, cette envie qui montait en lui, peu à peu, telle la lave dans un volcan …


    « Si, Siamo Più Bravi A Due … Perche Sei La Mia Principessa …
    Princesse … Je t’aime … »


    Il caressa ses cheveux, le long d’une de ses tempes, tout en souriant, tout en tentant de contrôler son cœur, tout en tentant d’occulter le fait qu’elle était si désirable … Du moins, AUTANT désirable … Sans ça, il ne pouvait pas réfléchir, et ça, ce n’était pas vraiment commode, n’est ce pas ?
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

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▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyLun 22 Juin - 17:45

    Rêver… Penser… Liberté… Sérénité… Laisser libre cours à son imagination n’avait jamais été facile pour Neyliah. Elle ne pouvait pas s’imaginer quelque chose, un évènement, une rencontre, n’importe quoi, s’était impossible. Neyliah ne pouvait s’imaginer quelque chose seulement parce que chaque qu’elle avait essayé, tout ses rêves s’étaient brisés au creux de ses doigts, aussi douloureux que lorsque vous cassiez un verre dans une main, par inadvertance, et que les morceaux rentraient dans votre chair et traçaient des lignes sanglantes dans votre paume. C’est ce que ressentait lorsque l’un de ses rêves s’envolait en fumée sous ses yeux. Elle sentait que son cœur se contractait, devenait douloureux, respirer devenait impossible et s’effondrait, les larmes roulant sur ses joues, les mains ouvertes en signe de lassitude, la tête baissée contre sa poitrine, sa bouche entrouverte pour mieux faire passer l’air dans ses poumons. Lorsqu’elle déchantait, elle revoyait ce genre de rêves qu’elle faisait, le modelait, le changeait en ce cauchemar qu’elle avait sous les yeux, et se laissait tomber. Le plus douloureux de ses rêves qui avaient trouvé une fin horrible, c’était celui de sa vie.

    Neyliah avait déjà rêvé sa vie. C’était idiot de faire ce genre de rêve car on ne peut rien contrôler sur notre futur, on ne peut rien contrôler sur les évènements qui vont jalonner notre parcours, mais Neyliah avait essayé. Elle avait tenté de se faire une image de son futur, lorsqu’elle était petite, allongée dans son lit, une nuit où elle n’arrivait pas à dormir à cause d’un cauchemar. Ce soir là, juguler sa peur avait été dur, elle avait vus des horreurs dans ce cauchemar, avait peur d’aller réveiller ses parents qui dormaient comme des bébés, elle devait grandir un peu, arrêter de jouer les gamines pleurnichardes, faire face à la réalité. Alors elle avait imaginé son futur, elle avait trouvé cette parade symbolique pour se contrôler, pour ne pas hurler en entendant le moindre craquement dans le planché en chêne de la grande maison Siennoise. Elle avait fermé les yeux, respiré calmement, posant une main douce sur son cœur. Elle avait imaginé

    Son adolescence d’abord. Elle s’était imaginée grande, belle, ses yeux bleus ressortant un peu plus que dés lors, mais qui étaient d’une beauté hypnotique. C’est bien connu, lorsqu’on rêve, on modèle les gens et les images selon nos désirs, changeant quelque peu notre apparence pour la rendre plus belle, plus douce, plus… Irréelle. Elle s’était imaginée d’une beauté envoûtante, surnaturelle et indomptable. Libertine, déjà ? Peut-être ! Neyliah, à cette époque, se cherchait beaucoup, se demandant beaucoup ce qu’elle était comme type de personne : bien ? Mal ? Méchante ? Gentille ? Elle se demandait qui elle était, pourquoi elle était sur terre et qui voulait qu’elle vive cette vie, en particulier. Se questionnement l’avait conduite à cette conclusion : Elle était qui elle était et peu importe, on ne trouve pas toujours de réponses à ses questions et, parfois, c’est même mieux de ne pas y trouver une explication, faisons durer le rêve encore quelques temps pour pouvoir rester encore deux minutes dans cette idylle imaginaire. Pour pouvoir échapper à la vie, cette vie si douloureuse et si dominatrice. Ainsi elle s’était imaginée parfaite, l’image de la fille qui réussit, la fille de caractère, la fille qui est dans toutes les bouches. L’image la plus importante pour elle : Son entrée au lycée.

    Neyliah s’était imaginée arriver dans l’enceinte de ce fameux lycée avec l’allure assurée, une démarche presque féline et un regard hautin. Elle s’était imaginée entrer en scène sous les regards de tous les élèves, tous les yeux posés sur une seule personne : Elle. Elle était le centre de graviter, le centre d’attention, le centre d’un cercle parfait de regard interrogateurs. Ils se demanderaient alors : Mais qui est cette fille ? Comment s’appelle-t-elle ? Ils voudraient tous la connaître personnellement parce qu’elle était tellement cool, tellement à la mode, tellement Neyliah. Elle se rendait alors dans sa classe sous leurs regards et se mettait au tableau avec de dire d’une voix forte, sexy et amusée : « Je m’appelle Neyliah mais vous pouvez m’appeler Neyli’ ! ». Tous le monde se mettrait à chuchoter en disant qu’elle est incroyable, qu’elle est trop cool, trop sympa, qu’elle a un sourire charmant et qu’elle est vraiment mignonne. Tous les garçons seraient amoureux d’elle et toutes les filles voudraient être son amie. Le rêve

    En réalité, l’entrée au lycée de Neyliah avait été, tourmentée… Elle se souvenait très bien ce jour pas comme les autres. Elle parlait depuis deux ans, suite à la partie de sa vie dans le silence, elle ne ressentait pas réellement le besoin de se faire des amis. Elle voulait s’enfermer toute seule dans une salle et dessiner des portraits des gens qu’elle voyait passer par la fenêtre, une chose assez idiote mais qui l’apaisait, prendre un crayon entre ses doigts l’avait toujours apaisée, dessiner était toujours quelque chose de pacifique pour la jeune femme. La blondinette était donc arrivée dans une tenue sommaire que son père avait acheté pour qu’elle ait au moins une nouvelle tenue pour sa rentrée, c’était la tradition chez les Spencer : Toujours avoir une nouvelle tenue à la rentrée scolaire pour dire qu’on a assez d’argent pour pouvoir s’acheter des fringues pour aller à l’école, des fringues classes de préférence. Neyliah était donc arrivée avec une magnifique grimace qui disait clairement, qui le criait même : « Mais qu’est-ce que je fous là moi ?! ». C’était une très bonne question, que foutait-elle ici ? Qu’avait-elle à faire avec tous ces autres jeunes tous très bien dans leur peau et dans leur tête ?! Elle n’avait strictement rien à faire ici, elle le savait, elle le sentait. Leurs regards de chiens curieux la brûlaient, elle se sentait mal, elle voulait partir d’ici, vite, très vite ! En réalité, ils la regardaient parce qu’elle était la seule jeune fille qui portait une jupe et parce qu’elle était toute seule. Elle se rappelait bien sa tenue : Une jupe noire du style old school des uniformes anglais, un petit chemisier blanc qui la grattait furieusement, un gilet noir stricte et des ballerines noires. Elle donnait l’exemple de la petite fille parfaite tout droit sortie de son pensionnat privé anglais alors qu’il n’en était rien. Elle était seulement la fille d’un homme d’affaire qui nourrissait toute la famille, du temps où sa mère était encore vivante, et qui obligeait ses gamins, Neyliah ici, à être habillée comme si ils étaient fortunés alors que ce n’était pas le cas. Ils n’étaient pas pauvres ! Loin de là même, mais ils n’étaient pas riches ! Ils étaient un bon entre deux, bien au chaud dans leurs revenus normaux stables. Remerciant chaudement dieu de leur offrir le pain qu’ils mangeaient à table le soir. Ce même dieu qui avait eut la connerie d’assassiner sa mère, de l’achever, salop. Alors sa rentrée avait été très étrange, elle était là, seule, dans son coin, à écouter la directrice de l’école, une vieille ménagère de soixante ans, ancien professeur de français avec un faux accent de là-bas. Neyliah ne pouvait pas la voir en peinture, elle était trop…trop bon chic bon genre, prononcer d’abord les classes puis le nom des élèves les composants dans un micro datant de l’âge de pierre qui grésillait à en rendre folle Neyliah. La belle italienne avait alors entendu son prénom dans les baffes et se crispa, tous les yeux tournés vers la folle pour voir qui était cette fameuse jeune fille que venait d’appeler la directrice. « Neyliah Azilys Spencer, était-elle présente ? », bien grosse cruche qu’elle était là. Oui, elle était là, elle avait seulement besoin de se calmer, elle stressait, sa poitrine se soulevait en de douloureuse inspiration, elle avait du mal à croire qu’elle allait passer ici encore quelques années. Neyliah ne voulait plus retourner à l’école, les autres étaient trop… différents. Ils ne pourraient jamais être amis avec elle, ils ne pouvaient pas la comprendre, et si ils ne comprenaient pas, ils ne pouvaient pas être amis avec elle. Cette spirale infernale prenait Neyliah en un étau qui se refermait peu à peu sur elle-même, la rendant solitaire. Son prénom retentit une nouvelle fois dans les hauts parleurs et Neyliah poussa un soupir en levant la main avec résignation, elle n’avait plus le choix, sinon elle aurait des problèmes avec l’administration et son père et se faire remarquer dés le premier jour n’était pas le meilleur moyen de ne fondre dans la masse et ne pas attirer l’attention. Elle se souvenait surtout d’une image de cette rentrée : La tête de la directrice lorsqu’elle avait enfin vus la main de la blondinette se lever et qu’elle avait vus comment elle était habillée et qui elle était. Cette tête qui disait : « Merde, c’est elle ! ». Neyliah s’était doutée que son père avait fait figuré dans son dossier que sa mère était décédée. C’était obligatoire, mais de là à prévenir tout le monde qu’elle une pauvre petite chose sans défense,… il avait fort cette fois si. Neyliah avait alors découvert que son père ne s’était pas contenté de prévenir la directrice, il avait aussi cru bon de prévenir tout le corps enseignant ainsi que certains parents d’élèves, ce qui faisait que, dés lors qu’elle avait levé la main, elle avait sentit des tonnes de regards se poser sur elle parce que, naturellement, son père avait donné une description de la blondinette ou même une photo d’elle, ce qui faisait que la plupart des gens qui savaient qu’elle avait perdu sa mère savait qui elle était et pouvaient donc la reconnaître de loin. La blondinette s’était alors approchée de la directrice qui lui avait fait signe de la main comme quoi elle devait le rejoindre, non sans avoir auparavant avoir tourné la tête vers des professeurs pour avoir la confirmation que, oui, c’était bien la jeune fille qui avait perdu sa mère. Elle s’était approchée sous une centaine de regards, des messes basses extrêmement énervante se faisant par si par là, sur son sujet naturellement. La directrice l’avait alors prise sous le bras avant de faire un énorme sourire vers les élèves et avant de dire d’une voix théâtralement triste, comme si elle était triste de quoi que ce soit, elle ne comprenait rien, elle était idiote. « Voici la petite Neyliah, sa mère est morte, prenez soin d’elle. ». La blondinette avait alors éclaté de rire, un rire sarcastique, mais qu’elle conne ! Cette femme ne comprenait pas ce qu’elle venait de faire. Elle venait de donner une bonne raison aux autres de se moquer ouvertement d’elle, de la rabaisser, de la détruire ! Depuis était-elle petite d’abord ? Seulement parce qu’elle avait subit une horreur durant sa vie, elle était devenue petite ? Elle n’était pas petite, elle était assaillit par la souffrance, voilà ce qu’elle était ! Neyliah avait envie de lui crier au visage qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle venait de lui donner une bonne raison de continuer à se scarifier, qu’elle allait lui faire du mal en disant à tout le monde qu’elle avait perdu sa mère. Comme si tut cela était obligatoire, comme si… Comme si il n’y avait que ça qui caractérisait Neyliah. Ne voyait-on en Neyliah que l’ombre de sa mère ? Que l’ombre d’une morte ? Que voyait-on en elle d’abord ? On voyait une pauvre petite fille à papa qui n’avait plus de mère et qui devait se faire accepter de tous parce que sinon elle deviendrait toute malheureuse et ne pourrait pas se sentir bien dans sa tête. Ce n’était pas du tout vrai, non, Neyliah n’avait besoin de rien ni de personne. Elle n’avait pas besoin d’amis, elle n’avait pas besoin de pitié, elle n’avait pas besoin d’autres que de sa mère et personne ne pourrait s’occuper d’elle de la même façon, personne ne pourrait lui procurer autant d’amour, de chaleur et de réconfort.

    La jeune femme s’était entièrement trompée. Ce jour là, le jour de la rentrée, tous ce qu’elle avait pensé s’était avéré faux. Faux parce que les mentalités avaient changées, faux parce qu’elle avait trouvé d’autres personnes, différentes. Oui, Neyliah s’était reconstruite, peu à peu. Elle s’était reconstruire grâce à ses gens qu’elle avait rencontré ici, à son lycée. Elle avait rencontré des gens différents qui avaient réussit à la faire changer d’avis sur le monde. Non, le monde n’était entièrement fait que de douleur et de peine, il était aussi fait de joie, d’éclats de rire… d’amour ? Non, mais d’attirances oui ! Cela nous amène tout droit à la première fois de Neyliah, l’unique et la merveilleuse première fois de la blondinette. Encore aujourd’hui, elle trouvait que cette première était la meilleure relation qu’elle avait eu de toute sa vie, elle la trouvait parfaite, timide et incroyable, douce et excitante, surprenante et inattendue. Oui, Neyliah le disait encore aujourd’hui, sa première fois avait été la meilleure de toutes ses relations. Ce n’était même pas du sexe pour du sexe, c’était du sexe pour des sentiments, du sexe presque normal… Il était dans le prolongement d’un état d’esprit et de sentiments plus ou moins réciproque, le moins étant du côté Neyliah. Elle s’en souvenait, gardait ce souvenir délicieux pour elle, au fond de son cœur...
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyLun 22 Juin - 17:46

    Il s’appelait Dimitri, il avait 17 ans, elle 16 ans. Ils s’étaient rencontrés à une fête organisée par des amis qu’ils avaient en commun et bizarrement…. Ils s’étaient très mal entendus dés la première rencontre. Elle l’avait trouvé vraiment arrogant et méchant, il l’avait trouvée beaucoup trop coincée, maladroite et sur la défensive… Ils s’étaient plus parce qu’ils ne se trouvaient pas attirés l’un par l’autre. Neyliah s’était alors retrouvée toute seule avec lui et ils avaient tout le temps de s’insulter, de se trouver attirés, se toucher, s’embrasser… Ils s’étaient retrouvés plusieurs fois après celle-ci, sortant plus ou moins ensembles même si la jeune femme n’aimait pas réellement ce mot pour dire qu’elle avait une relation avec quelqu’un parce qu’elle n’était pas fan de l’amour, déjà à l’époque. Neyliah l’avait invité un soir à boire quelques bières chez elle et à faire un poker, elle était très bonne au poker, surtout au streap poker et encore aujourd’hui, elle arrivait à déshabiller toute une bande de garçons en jouant avec eux au poker. Elle avait plus d’une fois plumer Aaron, éclatant de rire face à la couleur de ses sous-vêtements parce que, naturellement, il n’avait pas prévus de faire un poker et de perdre à ce même jeu. Ce qui faisait qu’aujourd’hui Neyliah avait toujours un jeu de poker sur elle, histoire de pouvoir toujours faire une partie, dés qu’elle le voulait, dés le pouvait. Elle avait donc plumé le fameux Dimitri, elle était entièrement habillée alors qu’il ne lui restait que son caleçon. Il s’était approché d’elle et lui avait alors murmuré à l’oreille : « Ce n’est pas très équitable, tu veux pas que je t’aide à perdre un peu de fringues ? ». Neyliah avait éclaté de rire, un rire cristallin, un rire délicieux, un rire sincère. Elle l’avait regardé et approché son visage du sien, caressant ses lèvres avec les siennes : « Euh… Tu veux dire… ça ? ». Il avait acquiescé, Neyliah avait savouré. Elle sentait encore la main du garçon faire glisser la bretelle de sa robe le long de son bras, une chose anodine mais qui avait provoqué tout un tas de sensations bizarres et inconnu jusqu’alors chez Neyliah. C’était sa toute première fois et, le plus naturellement du monde, elle s’était laissée faire. Elle n’avait que très peu de sentiments, mais une attirance physique réelle, il lui plaisait, elle lui plaisait, alors pourquoi pas ? C’était tout simplement extraordinaire, son père n’en avait jamais rien su, peut-être la pensait-il encore vierge ? Cela aurait été une des pires bêtises qu’elle aurait entendues !

    Aaron et elle avaient une relation complètement fondée sur les joutes verbales et les sous-entendus. C’était obligatoire entre eux, Neyliah se sentait obligée de le taquiner, plus parce qu’elle adorait le regard qu’il posait sur elle lorsqu’il se rendait compte qu’elle jouait avec lui que parce que elle aimait chercher comme une flèche des phrases bien sentis. Le sujet des conquêtes du jeune homme était assez tabou du côté de Neyliah, elle n’aimait pas qu’on en parle et lorsque Eden avait eut cette idée stupide de créer un bouquin regroupant le nom de toutes ses conquêtes, la blondinette avait pris le soin de ne pas l’ouvrir, ne pas y prendre part lui convenait parfaitement, elle ne voulait pas savoir, pour une fois. Elle n’aimait surtout pas l’entendre prononcer le prénom de Zêta en sa présence comme étant une conquête, comment pouvait-il coucher avec l’une de ces filles à papa ?! Elle lui en voulait toujours un peu, ouvrait grand la bouche, tentait de se retenir de ne pas un mot mais lâchait toujours : « ELLE ?! Putain Aaron tu fais chier ! Pas elle ! Elle est moche et conne et… »… et elle aurait aimé être à sa place. Neyliah ne s’en cachait pas, ces sous-entendus étaient seulement destinés à jouer avec les nerfs de son meilleur ami et lorsqu’elle raffermissait son emprise sur son torse lorsqu’elle dormait, c’est qu’elle ne voulait pas qu’il enlève le bras qu’il passait autour de ses épaule et qui se posait sur sa taille. Pour une fois, pour une fois seulement, elle sentait que ce n’était pas pareil, elle ne lui lançait pas des phrases bien senties pour qu’il s’occupe d’elle, elle avait déjà toute son attention, il n’avait qu’elle. Elle lui parlait comme ça parce que… parce qu’elle en avait besoin. Elle ressentait le besoin de lui parler comme ça pour lui montrer qu’elle est là, qu’elle est présente. C’était tellement étrange

    « Avec en ce moment ? Ca veut dire quoi ça ? T’as juste ta Neyli’ dans les bras mon ange, pas la sainte vierge ! Oh ça non, je ne le suis plus… vierge, tu peux me croire ! Des fois je me demande si ça n’aurait pas été plus drôle de le rester jusqu’à ma majorité… Puis je me dis : « Nooooon ! Vus le nombre de mecs que tu t’es fais Neyli’, tout rattraper à partir de tes 21 ans, ça aurait été chaud ! ».

    Je ne te juge pas, pas moi enfin ! Je fais seulement un… état des lieux ! Et puis m’entendre gémir Marshall peut être très excitant, enfin, je l’ai jamais fait avec les… autres ! Sinon j’aurais eut droit à des regards bizarres ! T’imagines ! T’es avec un mec qui s’appelle, je sais pas moi, machin et là tu cries le nom d’un autre, je ferais la tronche perso ! Ca t’est jamais arrivé ? »


    Les filles comme Neyliah ne parlent jamais comme des petites saintes, elle parlait cru, sans mâcher leurs mots, ce qui faisait toujours sourire les garçons parce qu’elles passent pour des mecs même si leurs corps sont magnifiques et pas du tout à l’image de ceux des hommes. Lorsqu’elle avait prononcé le nom de famille du beau brun, elle avait fait semblant de gémir, ce qu'elle faisait très bien même, avec un énorme sourire des plus moqueurs, ça faisait toujours son effet, elle le savait, surtout sur Aaron. Elle adorait conseiller son Aaron, discrètement, sous-entendant l’effet qu’aurait ce qu’elle disait sur les filles, ou plus sur elle en tout cas, et il s’exécutait, parfois. C’était drôle de le voir revenir avec ce qu’elle lui avait conseillé de porter un jour précèdent, c’était adorable. Parce qu’elle sentait qu’il la suivait, qu’il l’écoutait, qu’il la comprenait, sans qu’elle n’ai le besoin de lui dire de faire ceci ou cela, seulement en faire la petite remarque. Bien sur, il niait, c’est comme quand on est amoureux, on nie au début parce qu’on n’est pas entièrement sûr et qu’on veut encore réfléchir un peu, mais bientôt l’évidence arrive et elle s’installe.

    La jeune femme avait pris la main d’Aaron et, tout pendant qu’elle parlait, elle n’avait pu s’empêcher de passer son pouce le long de ses phalanges, caressant sa main pour s’apaiser. Elle aurait pris un crayon et une feuille pour dessiner mais là n’était pas la question, elle avait besoin de faire un mouvement répétitif pour se calmer : Caresser quelque chose, dessiner sur une feuille, se concentrer sur sa respiration. C’était presque obligatoire, sinon elle ne pouvait pas se calmer, elle restait sur les nerfs. Elle n’avait jamais dit à Aaron qu’elle dessinait, elle n’avait jamais devant lui et il n’avait jamais un de ses dessins, sinon, il avait du fouiller dans son fatras. Il était vrai qu’elle était bonne et dessinait depuis la mort de sa mère, elle avait même voulu intégrer une école spécialisée dans l’art du dessin en Italie, mais lorsqu’elle avait du partir, elle avait rangé cette idée au placard. Ce qui était le plus drôle chez elle, c’est qu’elle avait toujours un crayon sur elle, un peu comme le jeu de poker au détail prés que le jeu, elle le transporte beaucoup moins souvent. Elle avait toujours un crayon sur elle. Toujours. Et ce moment, elle avait un petit dans sa poche avant. Alors qu’elle observait les traits d’Aaron, elle sourit. Elle l’avait déjà dessiné, il aurait éclaté de rire si elle lui avait montré le dessin mais elle l’avait fait. Elle avait dessiné une image de lui qu’elle avait toujours eu mémoire, un jour où il dormait dans les parterres du parc et qu’elle n’avait pas pu se retenir de le trouver… magnifique. Elle l’avait donc dessiné, rangeant son esquisse précieusement lorsqu’il s’était réveillé et lui avait sourit, le moment où il était le plus beau, c’était réellement lorsqu’il vous regardait avec ces yeux qui disaient : « Je suis heureux de te voir toi à mon réveil. ». Ce jour là elle s’était mordu la lèvre inférieur et lui était tombé dans les bras, il avait été surpris mais n’avait rien dit, la prenant lui aussi. Elle avait alors niché son visage dans son cou et avait fermé les yeux, respirant cette odeur qui lui était chère : un mélange de son parfum, de shit et de cigarette.

    La jeune femme avait baissé naturellement les yeux, n’aimait pas parler avec son cœur, elle n’était pas habituée, elle n’aimait pas qu’on la regarde comme une revenante, alors elle avait détourné les yeux. Regardant plutôt sa poitrine, c’était déjà ça. Pourtant Aaron l’obligea à le regarder en soulevant son visage par le menton, comme son père faisait lorsqu’elle était toute petite. Dans son regard, elle ne lut pas ce qu’elle redoutait, il n’était pas surpris, pas déçu, pas… insatisfait. C’était une tout autre chose qu’elle lisait en lui, elle s’en rendit compte lorsqu’il l’embrassa. Elle comprit tout de suite, voulu remercier dieu mais se rasséréna, il n’y avait aucune marque d’une quelconque entité, elle le devait à l’homme qu’elle serrait dans ses bras, à l’homme qu’elle embrassait, à l’homme qu’elle aimait. Elle s’imagina une folle seconde l’embrasser de la même façon dans une robe entièrement blanche mais cessa de rêver, ça ne marchait jamais les rêves. Elle se détacha de ses lèvres et entendit le plus beau mot de toute sa vie, elle n’avait jamais pensé être aussi comblée en entendant ces mots qu’elle n’appréciait pas encore quelques mots auparavant. Il lui disait qu’il l’aimait, qu’il l’aimait. Le temps que l’idée face son chemin dans sa tête, la jeune femme resta silencieuse et n’entendit même pas la fin de sa phrase. Elle entrouvrit la bouche pour lui répondre mais ne trouva rien à dire, il lui avait dit qu’il l’aimait.

    Pour la première de sa vie elle ressentait enfin l’envie de confondre son corps avec celui d’une personne, plus dans le but de passer le temps d’une façon excitante et délirante, mais pour continuer une histoire. Comme la suite logique de ce que racontait l’histoire de sa vie, elle sentait enfin que le sexe avec une seule personne pour le reste de sa vie était possible, envisageable. Elle le désirait. Elle ne voulait plus rester dans ce genre de vie à coucher avec quelqu’un de différent chaque soir, à n’éprouver que des sensations toutes similaires et un peu énervantes à la fin. Non, elle sentait qu’elle voulait faire l’amour avec quelqu’un pour qui elle éprouvait des sentiments réels, avec qui tout ceci aurait un sens, une destinée, un futur. Passer sa vie avec Aaron ? Plus elle y pensait, plus elle réfléchit, plus elle en avait l’image. Elle aurait bien aimé finir sa vie avec quelqu’un de bien, qui pourrait la prendre dans ses bras, la faire rire aux éclats, lui dire ouvertement qu’elle était une pauvre conne lorsque c’était vrai, quelqu’un avec qui ses disputes menaient tout droit au lit parce que, naturellement, les disputes ne sont faites que pour une chose, rendre la personne contre qui on s’énerve encore plus désirable. Quelqu’un à qui elle pourrait dire « Oui » devant des centaines d’invités, quelqu’un qu’elle pourrait regarder dans les yeux et qui aurait le même regard amoureux qu’elle…Quelqu’un… Quelqu’un comme Aaron. Oui il était un peu drogué, oui il n’allait pas toujours très bien, oui il était un joueur avec les filles mais… Au-delà de toutes ces choses, elle savait qu’elle pourrait le changer, l’aider à changer. Elle savait qu’il était capable de se caser pour de bon, qu’il était capable de croire en l’amour, après tout, il lui avait dit qu’il l’aimait. Elle avait besoin de lui en tout cas, elle avait besoin qu’il lui rappelle qu’elle était son pilier, qu’elle était là pour ouvrir la voie et qu’il avait le rôle de s’y fondre. Elle avait aussi besoin de lui comme soutiens, comme oreille attentive qui pourrait penser son cœur blessé. Ils avaient mutuellement besoin l’un de l’autre pour se soutenir dans chacune de leurs douloureuses épreuves parce que… l’un sans l’autre, ils n’étaient pas les mêmes. Neyliah en tout cas, n’était pas la même. Elle devenait assez spéciale : Un mélange de petite douleur et de fille perdue dans ses pensées, elle se trouvait toujours un peu bizarre dans ces moments là, un peu… Absente.

    La voix éraillée d’Aaron ne changeait rien à la beauté de la chanson qu’il avait interprété. Elle adorait le surprendre alors qu’il chantonnait tout seul et qu’il ne se rendait même pas compte qu’il était là, en train de chanter et que tout le monde pouvait très bien l’entendre. La blondinette l’entendait rarement, il se cachait souvent, comme si il faisait la même chose qu’elle en ce qui concernait le dessin. C’était son jardin secret, son île déserte, la chanson était un peu pareil pour lui. Neyliah aussi chantait, mais dans sa douche et elle n’avait sûrement pas la même voix que lui, un peu plus douce, plus… plus petite fille. Aaron se trompait, elle était parano. Réellement. Elle le savait, le sentait, le criait. Oui, elle admettait qu’elle était réellement paranoïaque, ne se le cachait pas, le savait. Elle était parano parce qu’elle entendait des fois la voix de son mère et qu’elle savait parfaitement qu’elle n’était pas là, elle était parano parce qu’elle était capable de se scarifier, elle était parano parce qu’elle croyait qu’en se suicidant, elle allait retrouver sa mère. Elle était prête à contredire Aaron, mais lorsqu’il lui dit qu’il avait confiance en elle, ne put que se taire et l’observer. Il avait confiance en une fille parano et aguicheuse ? Il n’avait pas froid aux yeux ! Elle lui sourit tendrement avant d’acquiescer, si il voulait qu’elle ait le croit, il avait réussit.

    « C’est vrai que la mort de ma mère n’est pas réellement ce que je méritais lorsque j’étais jeune j’avais besoin… Je sais pas, d’amour.
    Et moi j’ai besoin de toi. »


Dernière édition par Neyliah A. Spencer le Lun 22 Juin - 18:08, édité 1 fois
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Neyliah A. Spencer
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyLun 22 Juin - 17:47

    La jeune femme se mordit la lèvre inférieure, avait-elle réellement dit à Aaron qu’elle avait besoin de lui ? Elle allait passer pour la grande menteuse, elle qui se disait indépendante, qui disait qu’elle ne voulait pas avoir besoin de quelqu’un, voilà qu’elle disait ouvertement qu’elle avait besoin de la présence d’Aaron dans sa vie. Ils venaient de faire un pacte, s’offrant avec douceur leurs cœurs respectifs, se promettant de se protéger l’un l’autre, de veiller sur l’un l’autre, de s’aimer. La jeune femme avait réellement envie de passer pas mal de temps avec Aaron, de sentir un anneau autour de son venant de lui mais… elle ne savait pas si elle pouvait s’autoriser un rêve de ce genre, si elle avait le droit. Tous ses rêves s’étaient déjà envolés en fumée, elle ne voulait pas voir celui qu’elle formulait à présent s’envoler sans qu’elle ne puisse faire quelque chose, elle ne pouvait pas, elle n’en aurait pas la force. Alors autant éviter de déchanter parce qu’elle ne pourrait sûrement pas se relever aussi bien qu’après la mort de sa mère, ça non. Ces deux rêves envolés feraient l’effet d’une trahison pour son cœur et elle ne pourrait pas s’en remettre, elle aurait le besoin de les rejoindre, de les avoir auprès d’elle.

    Neyliah sourit au beau brun alors qu’il faisait glisser son bas le long de ses hanches, elle aimait bien la sensation que lui procurait le fait que ce soit Aaron qui lui enlève son short parce que cela signifiait beaucoup. Elle sentit les lèvres de l’Omega le long de son cou. Aaron parlait italien, elle le savait, il lui avait déjà dit qu’il avait aussi des origines italiennes et il avait déjà parlé avec elle dans sa langue pour que personne ne comprenne ce qu’ils se disaient. Mais l’entendre parler aujourd’hui dans sa langue eut pour effet de la rendre complètement heureuse. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas entendu un mot d’italien, Quinn ne parlant pas sa langue natale, elle avait sentit très rapidement le mal du pays et entendre la voix d’Aaron avec les mots qui lui étaient cher, elle se sentit fondre dans ses bras. La jeune femme passa ses jambes autour des hanches du jeune homme et passa une main autour de son cou avant de lui dire avec douceur.

    « Adoro quando mi parli in italiano, ciò mi ha mancato talmente...
    Je t’aime… »


    La jeune femme sourit aux caresses d’Aaron et elle soupira d’aise. Tous cela la détendait, entièrement, elle se sentait si calme, rien ne pouvait troubler ce qui se passait entre eux. Elle était tellement bien lorsqu’il était là, elle était tellement bien lorsqu’il jouait avec ses cheveux. Alors qu’il s’exécutait, déboutonna doucement son Jean et le lui ôta avec douceur avant de jouer avec l’élastique du caleçon du jeune homme, titillant doucement le jeune homme. Elle l’embrassa dans le cou, descendant quelque peu sur son torse. La belle blonde remonta ensuite vers son cou, sa joue et ses lèvres. Elle ne se retint plus de lui ôter entièrement ce qu’il portait sur lui et passa ses bras autour des épaules d’Aaron avant de le regarder avec douceur, amour et désir. Ce n'était pas à elle de le faire, c'était à Aaron et elle l'incita du regard, lui faisant comprendre qu'elle n'attendait que lui. Il était temps, elle ne pouvait plus rester là à attendre alors qu’elle baignait dans un mélange de sensations étranges : Le désir, l’envie, l’amour, l’excitation, l’euphorie…


HJ : Désolée du retard, ma mère était dans les parages Arrow
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMar 23 Juin - 17:10

    Où cela allaient ils les mener tous les deux ? Honnêtement, il n’en avait pas la moindre idée, et il ne préférait pas y penser, d’abord, parce qu’en fin de compte, il ne le pouvait pas, ensuite, parce qu’il ne le voulait pas. Chacun des ses plans sur la comète avaient échoué, et ce n’était pas parce qu’il en avait trop, et qu’il fallait bien faire le ménage dans tout ça. Au contraire … A chaque fois qu’Aaron avait voulu quelque chose, il avait gardé tout ça au fond de lui, comme l’enfermant à double tour dans un coffre, dont lui seul aurait la clef, un coffre acheté très cher, au prix de nombreux efforts et de nombreuses privations, tout ça pour protéger son vœu. Vous savez, s’il avait fallait dépeindre une image de ce qui se passait alors intérieurement en lui, le jeune homme aurait eu quelques points communs avec Gollum, non pas parce qu’il était hideux, ramassé sur lui-même et chauve, mais bien parce que lui aussi avait Son Précieux … Il gardait jalousement ses rêves et ses espoirs, ses envies, ses plans, et interdisait à quiconque de s’en approcher ou de même essayer de les effleurer du doigt. Lui ne se le permettait même pas à lui-même, alors, pourquoi l’aurait il permit aux autres, à tous ces autres qui n’avaient rien à faire dans sa vie intérieure, qui n’avaient pas besoin de voir en lui ce qui se passait, parce que cela ne les regardait pas ?! Même ses frères n’avaient pas eu le droit d’être dans la confidence, parce que c’était une chose beaucoup trop importante pour qu’il la confie à qui que ce soit, y compris à ses propres frères … Il avait compris d’expérience, et ce même s’il n’était encore qu’un enfant, que quoi qu’il possède, la vie le lui reprendrait un jour ou l’autre, sans jamais oublier de lui prendre dans le même temps les intérêts lorsqu’il lui arrivait d’oublier de punir Aaron. Alors, il se disait que, en pensant le moins à ce qu’il voulait, il pourrait le garder à jamais jusqu’au jour où la vie se lasserait de le torturer et le laisserait vivre comme il l’entendrait. Il y pensait une bonne fois pour toute, serait fort les poings, fronçait le nez, comme il le faisait encore aujourd’hui, et rangeait vite ça dans ce coffre intérieur …

    Mais étrangement, la serrure avait toujours fini par péter, le plus souvent sous la force de Thorne, sans que celui-ci ne se doute de ce qu’il venait de faire. Il broyait un par un les espoirs de son fils, comme s’il ne s’agissait là que de feuilles mortes tombées au sol, des feuilles mortes qu’il se devait d’ôter du passage avant qu’il ne glisse dessus et ne s’étale de tout son long sur le bitume ce qui, avouez le, aurait fait très mauvais genre pour quelqu’un qui était Amiral dans l’Armée Américaine, une Armée professionnelle en majorité, reconnue dans le monde entier comme grande puissance, une armée qui n’essuyait que peu de défaites dans le fond, une armée qui savait mieux que toutes les autres s’adapter, bref, une armée qui se devait indestructible, inébranlable … Thorne était à l’image de cette armée … Plus tard, en regardant le film Gladiator, Aaron s’était tout de suite reconnu dans le fils de Maximus Decimus Meredius, lorsque celui-ci est bousculé par les soldats romains qui ne prennent pas cas de sa présence sur leur trajectoire et vont presque à faire galoper leurs chevaux sur son petit corps d’enfant innocent, s’ils ne le font pas … Un film tourné en Toscane de plus pour la plupart de ses plans … Oui, au fond, il était ce même petit garçon, haché menu par les plans de son père, sans aucune possibilité de se dresser contre lui. S’il n’avait décidé de le faire qu’à 14 ans, c’est qu’avant, avant, il n’en avait pas le courage, uniquement parce que son père lui paraissait imbattable, que rien ni personne ne pouvait le faire flancher. Il est impossible pour un petit garçon de se penser plus fort que l’un des super héros qui l’entourent … Thorne n’était pas exactement son super héro, mais il était celui de ses petits frères, et il fallait lui reconnaître qu’il en avait l’emploi, la fonction, la force mentale, la force physique, bref, qu’il en avait tout le profil ! Rambo et tous ces autres militaires cinématographiques n’avaient qu’à aller se rhabiller, ils étaient tous loin de lui arriver à la cheville, même montés les uns sur les épaules des autres … Et puis, lorsqu’on est petit garçon, par définition, on boxe dans la catégorie poids plume et petite taille. Aujourd’hui, Aaron était plus grand que son père, plus grand que tous ses frères, et cela amenait parfois Thorne à murmurer entre ses dents que la mauvaise graine avait la sale manie de toujours pousser plus haut que toutes les autres plantes. Yseult le rabrouait d’un coup de coude dans les côtes, parce qu’elle avait beau ne pas être exactement la mère rêvée, elle avait beau ne pas remplir tous les critères que l’on attend d’être remplis par une mère, elle n’était pas Sterenn. Elle était issue elle aussi d’une famille de militaire, elle savait qu’il n’y avait là que de fortes têtes, et elle avait elle aussi été élevée dans le respect des règles. Elle avait donc développé elle aussi une forte tête, et elle refusait de laisser son mari brimer encore plus longtemps leur fils. Elle avait été plus que triste lorsqu’Aaron était parti vivre à Los Angeles, elle en avait même fait une petite dépression, et ses autres fils avaient dû la rassurer, encore et encore, en lui affirmant qu’elle devait cesser de se penser mauvaise mère, que c’était uniquement dû à Thorne, et à Aaron aussi. Mais depuis lors, elle ne cessait de regretter de n’avoir jamais trop rien dit auparavant, même s’il était arrivé plusieurs fois à son époux de devoir émigrer dans l’une des chambres d’amis, parce qu’elle lui refusait la couche conjugale, tout ça parce que, une énième fois, il s’en était pris à Aaron. Elle ne lâchait jamais le morceau lorsqu’elle le tenait, et parfois, Aaron se demandait si elle n’abusait pas un peu en disant sans cesse qu’il devait son côté bourrique uniquement à son père. Après tout, on rencontrait rarement des femmes aussi fortes qu’elles, qui avaient de jolis gants de velous, avec une main et une poigne de fer contenues à l’intérieur. Son seul tord était donc, au fond, d’avoir sans cesse eu besoin de faire plusieurs trucs en même temps, ce qui l’avait trop tenue éloignée du foyer familial. Mais Aaron se disait que sans ça, sa vie aurait été différente, et qu’il y avait tout un tas de choses qu’il ne pouvait pas regretter dans la vie qu’il avait eu depuis qu’il était né.

    Avec les années, Aaron avait pris du poids, mais que du muscle, attention, et avait grandi. Cela lui avait même posé quelques soucis de santé, puisqu’il avait eu pendant quelques semaines des douleurs aux genoux. Un interne en médecine avait cru bon et amusant de lui faire peur en prétendant qu’il allait falloir l’amputer, puis qu’il s’agissait là d’une maladie rare. Il n’était en général pas violent avec les gens lui annonçant de mauvaises nouvelles dès lors que c’était dans leurs obligations, dès lors que c’était leur métier. Mais là, il avait réellement eu envie de lui en coller une, parce qu’il abusait. Il ne l’avait pas fait, parce qu’il était sous anti douleurs, que les substances agissaient encore, et que sa mère s’était très bien chargée de tirer les oreilles du petit malin. Elle s’était libérée d’un rendez vous au musée pour ça, parce qu’il était son fils, et qu’elle se devait au moins d’être là pour lui, surtout que de le voir souffrir ainsi n’était pas une chose tenable et supportable pour une mère. Finalement, les médecins les avaient rassurés, tous les deux. La douleur allait passer, il fallait laisser un peu de temps à ses tendons de s’adapter à cette croissance. Et puis, ils lui avaient aussi annoncé qu’il n’était pas prêt d’avoir fini de grandir, même si lui, il ne les avait pas crus. Après tout, son père était un géant, et eux, eux, ils lui annonçaient qu’il serait plus grand que Thorne, ce qu’il avait énormément de mal à imaginer. Mais les faits s’étaient avérés réellement, Aaron était effectivement devenu plus grand que son père, une petite fierté qu’il gardait et dont il ne se gênait jamais de faire la remarque. Il pouvait légèrement snober son père ainsi lorsque celui-ci montait derechef sur ses grands chevaux dès qu’un acte, un mot, une décision de son fils ne lui plaisait pas. Avec le temps, Aaron avait enfin été en mesure de s’opposer physiquement à son père, parce que mentalement et psychologiquement, il était déjà arrivé à maturité depuis plusieurs mois. Il avait juste eu à attendre d’avoir enfin les arguments physiques pour répondre à son père si celui-ci venait à utiliser la force pour parer son fils. Non, il ne l’avait jamais frappé pour le plaisir de frapper, jamais. Thorne voyait seulement là un moyen de lui faire entrer dans le crâne le respect et les valeurs qu’il voulait à tout prix lui inculquer. Mais en bon militaire, habitué à n’affronter que ses pairs, il oubliait que son fils n’était encore qu’un enfant, que le moindre coup qu’il lui portait avait des conséquences plus importantes et imposantes que s’il avait été adulte. Aaron en gardait encore quelques traces à l’heure actuelle, des traces que le jeune homme appréciait, parce qu’elles lui rappelaient le pourquoi du comment, pourquoi il tenait tant à se battre contre cette chienne de vie, pourquoi il ne serait jamais comme son père, pourquoi, enfin et entre autre, il se devait de toujours garder la tête haute, de ne jamais s’apitoyer sur son sort.

    Le corps d’Aaron en faisait fantasmer plus d’un, garçons comme filles. Qui, honnêtement, parmi la gente masculine, ne pouvait pas lui envier ses abdominaux semblant avoir été sculptés dans le marbre le plus pur, sans aucun défaut, ses proportions parfaites, son absence total de graisse superflue ? Qui, parmi la gente féminine, n’avait jamais eu envie d’être serrée dans ses bras puissants, qui semblaient autant capable de vous broyer en une seule fois que de vous construire un nid à l’intérieur duquel vous seriez à l’abri de tout, y compris du pire, surtout du pire ? Toutes avaient au moins une fois rêvées de lui, de lui torse nu, voire entièrement nu, près d’elles, rien que pour elles, pour elles et pour elles seules … Même Eden n’y avait pas échappé, elle avait même fait une sacrée tronche toute la journée du lendemain, parce qu’elle était gênée, à la fois d’être comme toutes ces filles, comme toutes ces Zêta, et à la fois aussi parce qu’elle n’avait pas à penser à lui comme ça, après tout, ils étaient meilleurs amis, et s’ils commençaient à tomber dans ce genre de plan, on était pas sortis de l’auberge ! Mais elle avait quand même acceptée de lui raconter le plus en détail possible son rêve, non pas qu’il veuille à tout prix savoir de quoi il s’agisse pour se taper un orgasme tout éveillé, mais plutôt pour connaître l’étendue des dégâts, pour savoir trouver les meilleurs mots pour rassurer Eden sur ça. Au final, le rêve de la jeune fille n’était pas si grave que ça, du moins, pour tous ceux qui en avaient pris connaissance, beaucoup plus grave de son avis à elle. Mais tout le monde sait que l’on ne peut jamais être objectif à son propre sujet … Elle avait rêvé qu’il faisait partie des lots à gagner au cours d’une loterie, et qu’elle faisait tous les magasins de la ville afin d’acheter tous les tickets et de ne l’avoir rien que pour elle, ne laissant personne d’autre, même pas Neyliah, avoir l’opportunité de le gagner. Mais le truc était plus corsé que ça, puisque, apparemment, il y avait une sorte de ticket d’or, comme dans Charlie et la Chocolaterie, qui donnait pleine victoire d’Aaron au gagnant, mais aussi tout un tas d’autres tickets gagnants eux aussi, mais qui ne menait qu’à une seule conséquence : à chaque ticket gagnant basique, Aaron devait ôter un vêtement. Il était rendu à ne plus porter que son boxer quand une jeune fille devant Eden s’écriait qu’elle venait de trouver le dernier ticket basique gagnant, lorsque la jeune femme s’était enfin réveillée. Et lorsque le jeune homme lui avait demandé comment c’était de le voir nu, elle l’avait un peu méchamment rabroué en lui donnant un grand coup derrière la tête, déjà assez gênée comme ça pour en plus accepter qu’il se moque d’elle ainsi. Aaron l’avait rassuré, se mettant soudainement, et sans plus d’explications ni même sans plus de signes avant coureurs, à lui expliquer la signification de son rêve. De fil en aiguille, il en était arrivé à la conclusion qu’elle voulait seulement s’assurer qu’il ne soit toujours qu’à elle, et que ce jeu, c’était en quelque sorte le symbole de la vie qui passait, du fait que, plus le temps avançait, plus il allait se mettre à nu, plus il allait devenir un peu moins Don Juan. Un jour ou l’autre, il vivrait avec une jeune fille, même si cela n’était pas forcément fait pour durer. Et Eden avait peur de ce jour, c’était tout. Il lui avait donc assuré qu’il ne fallait pas qu’elle y voit un quelconque penchant sexuel pour lui de sa part à elle … Elle avait soupiré, croisant les bras, avant d’enfin accepter de se décrisper, et en le serrant dans ses bras. Que ferait-elle sans lui ? Bien des conneries, c’était sûr, mais elle en éviterait aussi des centaines !


    « Sainte Vierge, Neyli’, Ange … Tu ne répètes pas sans cesse la même chose là ? Je veux dire, ça t’amuse de décliner une petite partie des qualificatifs qui te conviennent bien ? Dans ce cas là, t’en as oublié tout un tas !!!

    Quant à rester vierge jusqu’à la majorité, ça aurait été une grosse erreur, parce qu’on a qu’une vie, qu’une seule jeunesse, et que ça passe déjà si vite !!! Regardes, l’an prochain, pfiou, diplômé !!! Et ça fait tellement vieux jeu, vieux temps … Et puis, par expérience, je sais qu’il y a rien de mieux de prétendre qu’on est encore vierge lorsqu’on couche avec quelqu’un, parce que, tout de suite, ça rend les choses beaucoup plus amusantes ! Mais c’est plus aisé lorsqu’on est un garçon, y a aucun signe physique qui prouve si oui ou non, on est encore pur et que notre vertu est intacte ! Mais au bout d’un moment, ça se repère quand même, les filles parlent, ce sont de vraies pipelettes, alors, il faut faire bas les masques, un minimum cependant, pas assez pour leur laisser savoir avec qui exactement s’est déroulée la première fois !!!

    Un état des lieux, réellement ? … J’espère que la bâtisse est encore en bon état ! Quant au fait de t’entendre gémir Marshall, je dis pas nan, jamais pour ce genre de chose, tu me connais …
    Pour répondre à ta question, oui, ça m’est arrivé. Pas de gémir Marshall, évidemment, mais de lâcher le prénom d’une fille qui n’était pas celle que je possédais ! En même temps, impossible de me souvenir d’un prénom quand c’est une grande valse des filles ! A la fin, tu as l’impression qu’elles s’appellent toutes pareilles ! Bon, y en a certaines qui le prennent pas super bien, mais aucune ne se barre, parce qu’elles savent toutes qu’elles n’auront plus d’opportunités telles que celle-ci avec moi, elles en profitent un maximum … »
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMar 23 Juin - 17:11

    Neyliah était là, toute proche de lui, si proche de lui qu’elle n’avait eu qu’à tendre les doigts pour attraper sa main, une main où elle glissa un à un ses longs doigts fins et gracieux. Ce n’était pas comme s’il s’agissait là de la première fois qu’ils étaient si proches. Ils dormaient assez souvent ensemble, du moins, si l’on considérait le nombre de nuit qu’ils avaient passé l’un contre l’autre et le fait qu’ils n’étaient pas en couple, pas encore en tout cas, on pouvait clairement dire qu’ils dormaient très souvent ensemble pour deux jeunes gens qui tenaient absolument à se prétendre amis, meilleurs amis, mais meilleurs amis et rien que ça … Combien de fois s’était il, de plus, jeter sur elle alors qu’elle était gentiment adossée à l’un des arbres du Parc, envoyant sans faire de mal à personne des sms, ses doigts pianotant à la vitesse de la lumière sur le clavier de son portable, ou lisant tout simplement la dernière revue féminine ? Entre parenthèses, Neyliah était loin d’avoir besoin de lire les conseils beauté, diététique et de mode que présentait encore et encore ce type de magazine ! Bref, il lui avait sauté des tas et des tas de fois dessus, non sans qu’elle ne laisse échapper un petit cri, le plus souvent parce qu’elle avait anticipé le coup mais voulait donner le change, parce que sans ça, c’était plus drôle, mais parfois aussi parce qu’il l’avait réellement surprise, qu’elle ne s’y attendait pas, qu’il était tout ce qu’il y avait de plus normal pour elle de pousser ce petit cri surpris parce que ça fait toujours quelque chose de voir un Aaron quasiment tomber du ciel ! Elle se vengeait, évidemment, faisant mine de ne pas le connaître parfois, tout ça parce qu’il lui avait ébouriffé les cheveux, mais parfois, elle se jetait sur lui, et tous les deux roulaient dans l’herbe, comme des gosses de 5 ans, comme s’ils venaient juste d’être embaucher dans la prochaine superproduction Hollywoodienne visant à faire un remake de la Petite maison dans la prairie. Sauf qu’ils avaient passé l’âge pour ça, nan ? Et puis, tout le monde savait que si un jour un tel remake devait se faire et qu’on les choisissait eux, ce serait un genre de remake porno, ils libéraient une telle énergie sensuelle, à la limite de la pornographie, qu’il faudrait de toute façon mettre une limite, interdire l’entrée et le visionnage aux moins de 13 ans, voire aux moins de 18 ans ! On sait jamais, les ados en pleine crise d’amour, ça risquerait de s’éprendre d’eux, et de vouloir se suicider juste après parce qu’on leur apprendrait que ces deux là étaient loin de taper dans les mineurs, les pré-pubères , et que toute fille pour Aaron et tout gars pour Neyliah ne passait jamais plus d’une nuit dans leurs draps ! Il aimait fourrer son nez dans ses longs cheveux, parce qu’ils sentaient le shampooing de la Miss, il aimait aussi tant et si bien s’y mêler qu’à la fin, les cheveux blonds finissaient par prendre un peu de son odeur à lui, mélange de shit, de cigarette, et de gel douche, vous savez, ce gel douche dont vous ne pouvez pas vous empêcher de sniffer l’odeur dès que votre copain à le dos tourné, ce gel douche qui éveille en vous des pulsions sexuelles, qui vous évoque l’homme à l’état pur …

    « Besoin de moi ? … Je le prends comme un grand compliment Sweety, mais pour être honnête, j’aurais pas pu t’aider à l’époque, j’étais pas dans ma période « Je vais bien, tout va bien » ! Et puis, on se connaissait pas encore … »

    Parfois, lorsqu’une vague de tristesse prenait la jeune femme, Aaron se mettait à culpabiliser, parce qu’il se disait qu’il aurait dû être là, pour elle … Elle était si particulière pour lui, il aurait dû sentir que, quelque part sur cette planète, en Italie pour être précis, en Toscane pour être plus précis, à Sienne pour être encore plus précis, quelqu’un avait besoin de lui, besoin de ses bras pour s’y réfugier dans la tempête, besoin de son épaule pour y évacuer tout un flot de larmes, besoin d’entendre sa voix pour chasser tout les mauvais démons … Mais ils ne se connaissaient pas à l’époque … Aujourd’hui, aujourd’hui, il pressentait quand tout allait mal pour elle, sans même avoir besoin de lire dans son regard un appel de détresse, sans avoir besoin de la voir descendre ou monter les marches d’une démarche peu assurée, un pied de chaque côté, comme si chaque marche était un échelon pour aller en Enfer, posant chaque pied sur chaque marche, tête baissée, et regard éteint. Aujourd’hui, il lui arrivait encore de se réveiller en pleine nuit, et de foncer dans la chambre de la Miss. Oui, il avait ses entrées chez les Tri Pi, sa meilleure amie ne s’appelait pas Eden pour rien, et, oui, il avait la clef de la chambre de la Miss, comme elle avait la clef de sa chambre, comme tous deux avaient la clef de la piaule d’Eden, et comme elle avait la clef de leur chambre à tous deux … Il voulait juste s’assurer qu’elle allait bien, qu’elle dormait bien, qu’elle ne faisait pas de cauchemar, que personne n’était venu squatter son lit en étant loin d’en avoir le physique requis. Il s’arrêtait dans l’entrebâillement de la porte, croisait les bras sur sa poitrine, tout en comptant le nombre de fois où la cage thoracique de la jeune femme se relevait par minute, signe évident d’un sommeil apaisé et calme. Il pensait qu’elle s’en doutait, parce que, parfois, il faisait un peu trop de bruit en refermant la porte, volontaire ou pas, tout était une question de point de vue, même si lui vous affirmait toujours que non et que si vous continuiez, il allait vous en coller une ! Parfois, aussi, il lui laissait un petit mot, glissé dans la poche arrière d’un de ses Jeans ou d’un de ses shorts, posés sur une chaise. Il n’y disait pas grand-chose, c’ était souvent des petites citations, des petits mots pour lui dire qu’il l’aimait, à sa manière, qu’il était là, qu’il pensait à elle … Des petits mots comme ça, en passant, pour se rappeler à son bon souvenir, comme s’il avait peur qu’elle ne l’oublie, le plus souvent parce qu’elle était dans les bras d’un autre mec, d’un mec qui n’était pas lui, d’un mec qui n’avait jamais été lui …

    L’italien … Et l’italien et Aaron, toute une histoire ! On disait parfois qu’il avait le comportement du parfait Rital, séduisant et charmeur avec les filles, ne restant jamais bien longtemps dans leurs draps, mais les lâchant avec tact et élégance, de fait qu’aucune ne lui en voulait après leur nuit passionnée, sauf si la jeune demoiselle éprouvait de réels sentiments amoureux pour lui et qu’elle s’était mis dans la tête qu’elle parviendrait à le faire changer d’avis sur le mode de vie amoureux qu’il avait décidé d’adopter il y a bien longtemps de ça. Mais elle se retrouvait en infériorité, parce qu’elle était seule au milieu d’un océan d’ex conquêtes qui n’éprouvaient aucune haine ni aucun ressenti vis-à-vis de lui … Bref, une marginale, à laisser de côté. Il ne protestait jamais, parce que protester, ce serait donner du crédit au propos de la jeune femme, ce qui était sans nul doute son dernier vœu ! L’une des premières fois qu’ils s’étaient rencontrés, Neyliah avait murmuré en Italien, et pas de bol pour elle, il avait tout saisi. Il ne lui en avait rien dit bien sûr, c’était beaucoup plus amuser de l’entendre lui dire tout ce qu’elle pensait de lui en Italien, pensant que le jeune homme n’en comprenait pas un traître mot ! Et il adorait l’entendre donner son point de vue, sur tout et n’importe quoi, parce que, les premiers temps, Neyliah ne se sentait pas assurée plus que ça en Anglais, elle avait le besoin quasi vital de revenir à sa langue maternelle, son repère, son phare au milieu de la tempête. On a tous besoin de connu pour se rassurer, un peu, le temps qu’on prenne de nouveaux repères, le temps qu’on prenne ses marques et que rien de tout ce qui est nouveau ici ne nous fasse trop peur … Mais il avait fini par lever le secret, parce qu’après tout, s’amuser un peu, ça va, trop, ça devient lassant ! Et puis, il voulait, en quelque sorte, être dans les premiers à devenir membre des marques de Neyliah. Il voulait qu’elle vienne vers lui en cas de pépin, vers lui et pas vers un autre … Elle avait fait une drôle de tête, mais n’avait jamais expliqué au jeune homme à quoi sa réaction était due. Tant qu’elle ne se sentait pas trahie, tout allait bien, n’est ce pas ?

    Etaient ce donc ces mots italiens qui lui faisaient de l’effet, ou, comme lui, elle en était arrivée au stade où elle avait absolument besoin d’occuper ses mains ? Au stade où elle ne pouvait plus laisser traîner plus longtemps les choses en longueur ? Quoi qu’il en était, elle se mit à le débarrasser bien gentiment de son Jeans. Il ne voulait pas le lui dire, mais il commençait à sérieusement en avoir assez de ce Jeans, aussi beau et stylé soit il ! Mais elle, contrairement à lui qui, bien que commençant à la déshabiller, lui avait laissé ses sous vêtements, elle, elle ne comptait visiblement pas s’arrêter en si bon chemin. Elle embrassa son cou, son torse, ses lèvres, et joua avec son boxer … Très prometteur, très intéressant tout ça … En un éclair, elle le débarrassa de ce fameux boxer, et il se retrouva nu comme un ver. C’était la première fois qu’il se savait si nu devant elle, il leur était arrivé de s’endormir dans les bras l’un de l’autre très court vêtus, en sous vêtements, mais de là à être totalement nu … Il n’en ressentit aucune gêne, pas même le début de la moindre gêne … C’était … naturel, attendu, logique …

    Tout comme la suite … Il la débarrassa, elle, de son boxer à elle … Il adorait cette image là, une fille hypra féminine avec une touche de masculin, tout ce qui faisait qu’il l’adorait. Il plongea le regard dans le sien, s’y noyant totalement, et enfin … Enfin, leurs corps furent comme émantés, il n’y avait plus aucune distance entre eux, plus aucunes que celles laissées par l’espace non épousé de leurs courbes. Tout s’était fait normalement, comme un appel … Il attendit de voir sa réaction, s’il venait d’y aller trop vite, parce que, personnellement, si lui n’avait ressenti aucun mal, ce n’était peut être pas son cas à elle … Mais elle l’encourageait toujours du regard, et il sourit …


    « Mon ange ... »
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

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▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMer 24 Juin - 16:29

    L’hôpital. Avez-vous eu déjà cette sensation de ne pas y être à votre place ? Cette sensation de ne pas pouvoir supporter cette tension constante, cette douleur dévoilée, cette odeur exécrable de désinfectant ? Avez-vous déjà eu le sentiment que les hôpitaux ne vous aimaient pas ? Qu’ils ne voulaient pas de votre présence en leur sein ? Comme si… comme si vous n’aviez pas le droit d’être gravement malade, que vous aviez des obligations, que personne ne devait vous faire assez de mal physique pour ne pas que vous y alliez mais qu’un jour, vous soyez sous la contrainte d’y aller. Neyliah, elle, avait ressentit tout cela. Elle avait détesté l’odeur, le visage des infirmières, les voix niaises des médecins, les visites express de sa soi-disant « famille ». Tout, elle avait tout détesté, elle avait envie de vomir rien qu’en y repensant, elle se sentait si mal alaise. Parfois elle se disait que, si quelqu’un qu’elle aimait devait finir dans un hôpital, elle n’aurait peut-être la force de s’y rendre. Elle n’aurait pas la force de franchir ces portes, repenser à son propre parcours entre ces murs aseptisés, elle serait obligée de se détourner et partir en courant. C’était sa faiblesse, les hôpitaux étaient des entres des plus douloureux démons de la belle italienne et, rien que d’y penser, elle se sentait tout à coup faible, assommée par les poids qu’avaient mis ces longs moments de solitude dans ce lit impeccablement fait contre sa poitrine, le blancheur macabre des murs, le passage régulier des infirmières pour s’assurer que les patients allaient bien, le cri des gens qui souffraient le matir dans la chambre d’à côté, le ronflement sourd de sa voisine de chambre…

    Les raisons pour lesquels Neyliah ne pouvait plus voir les hôpitaux, c’était tout d’abord à cause de sa mère. Pour cela il faut revenir à avant sa mort. La petite Neyliah venait tout les mercredi après-midi rendre visite à sa mère à l’hôpital principal de Sienne. Neyliah toujours après l’école, l’aidait à préparer les médicaments pour les patients, elles se racontaient toutes les deux leurs matinées respectives, se faisaient gronder par la chef de service, elles passaient leurs après-midi ensembles, puis rentraient le soir main dans la main… Eleana y travaillait en temps qu’Infirmière, pour avoir au moins la chance de pouvoir dire à son mari qu’elle bossait comme lui, qu’elle ramenait tout aussi bien que lui de l’argent à la maison, qu’elle avait son indépendance et qu’elle y tenait. Elle était une femme forte et indépendante, elle n’avait en aucun cas la volonté de rester une femme au foyer, elle tenait au travail, c’était tellement naturel pour elle. Elle avait ainsi façonné sa fille à son image, lui apprenant à tenir tête aux gens qui essayaient de lui dicter ses lois, elle lui disait toujours de rester forte, elle l’était elle-même. Neyliah était donc devenue à l’image de sa mère : forte, indépendante, des fois un peu sarcastique, mais tellement attachante. Eleana a découvert son problème cardiaque avant la naissance de Neyliah, elle avait en réalité une valvulopathie aortique de forme congénital. Elle portait de symptômes depuis longtemps, elle se battait pour rester sur terre, elle avait des pertes de connaissances de plus en plus fréquentes au moment où elle avait décidé d’informer Neyliah de son problème. Elle le savait, elle allait mourir, elle était forte, pour sa fille.

    Le pire était sans doute que, alors qu’elle venait de dire à sa fille qu’elle allait mourir, elle avait eut un rendez-vous avez son cardiologue le matin même qui lui avait dit qu’elle n’avait même pas trois ans devant elle. Neyliah l’avait appris un jour, alors qu’elle était seule dans sa chambre, peu après sa mort, alors que son père se faisait du mal, elle avait fouillé dans les papiers importants de la famille… Elle avait ouvert le tiroir, le fameux tiroir qu’on lui interdisait d’ouvrir, le fameux tiroir de tous les plus gros secrets qu’avaient Eleana et son mari, tous les détails sur sa maladie, sur son traitement… Neyliah l’avait ouvert, gardant un œil sur la chambre parental au cas où son père arrivait et qu’elle avait peur de se faire gronder pour ce qu’elle avait fait. Son père n’avait pas voulu lui expliquer ce qu’avait sa défunte mère, il ne voulait pas que Neyliah sache, de plus, il ne voulait plus parler de Eleana depuis son décès, il était encore sous le choc, Neyliah avait du prendre les devants sans qu’il ne le sache. Elle avait pris le dossier nommé « Eleana Spencer » d’une main tremblante, le cœur battant, l’adrénaline montant en elle comme un flot de peur pure, elle allait enfin savoir, tout, pour pouvoir s’apaiser, pour pouvoir comprendre

    Elle avait alors ouvert le dossier, avait tout découvert, de A à Z. Les larmes avaient coulés le long de ses joues, elle ne pouvait pas les retenir. Elle savait maintenant que sa mère était condamnée et qu’elle n’aurait jamais pu rien faire pour elle. Pire encore, sa mère avait eut l’ordre des médecins de rester à l’hôpital pour que l’on s’occupe d’elle et qu’on puisse suivre son état plus amplement, Eleana avait refusé. Neyliah n’en voulait pas à sa mère pour avoir refusé de rester loin d’elle pour les derniers moments de sa vie mais elle s’en voulait pour ne pas avoir pu faire quelque chose pour la tenir en vie, pour la protéger de l’ange de la mort qui l’observait depuis sa naissance et qui attendait patiemment de pouvoir l’achever pour qu’elle souffre le plus, pour que tous les gens qui la connaissaient souffre, pour que Neyliah souffre. Encore une fois, cette sorte d’entité maléfique avait condamné sa mère pour pouvoir atteindre plus facilement la petite fille alors âgée de onze ans. Comment pouvait-on en vouloir à Neyliah de ressentir un profond mal alaise alors qu’elle entrait dans l’endroit où sa mère avait passé toutes ses journées, là où elle se faisait soignée, là où elle soignait les autres, là où tout le venait se faire soigner et là où qu’elle, Eleana, avait presque trouvé la mort. Neyliah n’en voulait pas médecins, ils ne pouvaient pas obliger une femme à rester sous observation, ils ne pouvaient pas empêcher sa mort, c’était juste que Neyliah ne pouvait pas y passer sans être mal et sans repenser à sa mère et aux mercredi après-midi où elle venait lui rendre visite.

    La seconde expérience qui avait totalement changé la vision des hôpitaux pour Neyliah était sans doute son passage express dans l’un d’eux après sa tentative de suicide. Après son saut, elle avait du faire un petit passage par la case hôpital à cause du gros choc qu’elle avait eut, autant physique que mental. Elle avait du passer sous la table d’opération parce qu’elle s’était fait des blessures beaucoup trop importantes pour être soignées sans intervention chirurgicales. Elle avait donc passé pas mal de temps de convalescence dans son lit, seule, à changer lamentablement les chaînes de télé en soupirant, se demandant encore pourquoi elle s’était ratée. Pour la première fois, elle s’en voulait d’être montée sur ce toit pour mourir et s’était ratée comme une idiote. Elle s’en voulait de ne pas avoir mieux calculer son coup, elle s’en voulait de ne pas être morte. Pourquoi ? Pourquoi s’en voulait-elle pour être en vie ? Et bien parce qu’elle savait qu’elle devrait expliquer son geste à quelqu’un qui ne savait rien d’elle, qui ne connaissait rien d’elle, qui ne pouvait pas comprendre ce qu’elle avait vécus, ce qu’elle avait ressentit, sa tristesse, son désespoir, sa faiblesse, toute cette montagne qui se dressait devant elle, qu’elle voulait dépasser, mais qu’elle ne trouvait pas la force de contourner, ni même de gravir. Elle s’était laissée tombée, littéralement, pour ne pas avoir à affronter toutes les épreuves de sa future vie, sans sa mère, sans ce soutien qui l’avait quitté.

    Elle se souvenait toutes ces séances chez le psychologue où elle s’était assise dans le fauteuil avait fixé le plafond pour ne pas croisé le regard de l’homme qui lui posait toutes ces questions foireuses pour essayer de soi-disant comprendre ce qu’elle avait fait et essayer de remédier à ses problèmes. Elle entendait alors sa voix raisonner dans la pièce silencieuse, cassant ce silence pesant : « Tu sais… Neyliah, tu ne peux pas rester dans cet état. Je suis là pour t’écouter, parlons de ta mère. ». Il avait dit ça à la troisième séance, il n’aurait pas du. Neyliah s’était alors levée et l’avait fusillé du regard, un regard haineux, un regard empli d’une douleur sans nom, une douleur insupportable, elle avait parlé avec une voix presque glacial, c’était la première qu’elle ouvrait la bouche depuis le début des séances : « Ecoutez-moi docteur je sais pas quoi ! On ne parlera pas de ma mère, on ne parlera de rien parce que vous savez quoi ? Tout votre manège ridicule ne servira à rien ! ». La jeune fille s’était alors détournée et rassise sur son fauteuil, croisant les jambes et regardait enfin l’homme dans les yeux, un petit sourire sarcastique planant sur les lèvres. Il avait alors desserré sa cravate, il stressait, elle avait gagné. Malgré tout, Neyliah aurait peut-être du parler, elle aurait peut-être lui décrire à quel point elle avait mal, à quel point elle avait de soutiens, à quel point elle se sentait si faible… Mais elle ne pouvait pas, elle n’avait envie de dire tout ce qu’elle ressentait qui ne la connaissait pas assez comprendre ce qu’il y avait derrière, qui ne pourrait pas la prendre et la consoler, elle n’avait donc rien dit à aucun des psychologue qui avaient eut la chance de l’avoir comme patiente. Déballer sa vie n’avait été facile qu’avec une seule personne pour Neyliah : Aaron.

    Avec Aaron elle avait réussit à franchir cette mystérieuse barrière que son cœur avait mis en place qui la protégeait de tout les autres, de leurs regards, de leurs mots. Neyliah se rappelait par cœur le jour où elle lui avait tout avoué, ce n’était pourtant pas prévu, mais elle l’avait fait si naturellement, sans qu’elle n’ait besoin d’aucune goutte d’alcool, entièrement sobre, de corps mais aussi d’esprit. Ils avaient rendez-vous sur la pelouse parce que monsieur s’y était endormit et qu’il était trop shooté pour pouvoir se lever alors, Neyliah s’était déplacée. Elle était arrivée, alors qu’il dormait paisiblement, entre le moment où elle avait raccroché et le moment où elle était arrivée, il avait du se passer même dix minutes, il avait fait vite ! La blondinette n’était pas en grande forme ce jour là, elle avait reçu un message de Quinn qui lui disait que c’était l’anniversaire de la mort de sa mère, elle le savait. Elle avait pensé à ce jour toute l’année, regrettant de ne pas être à Sienne pour avoir la chance de déposer un bouquet de roses blanches sur sa tombe, ses fleurs préférées. Elle avait besoin de câlins et de réconfort, Quinn était occupé autre part, sa meilleure amie aussi, ses confidents avaient cours ou étaient trop dans les vapes pour venir, Neyliah avait donc décroché son téléphone et avait fait la composition rapide du numéro d’Aaron. Il n’était pas le dernier choix, naturellement, mais il était le moins plausible, sachant que sa meilleure amie ou son confident pourrait plus comprendre de quoi elle parlait, ce qu’elle ressentait. Elle s’était approchée de lui alors qu’il dormait, elle s’était assise et avait attendu qu’il se réveil parce qu’elle n’allait pas le faire, il fallait dire qu’il était plus qu’adorable lorsqu’il était endormi, avec son visage paisible et cette façon délicieuse que sa cage thoracique avait de se soulever avec la plus grande des douceurs lorsqu’il inspirait. Elle l’avait observé, calmement, assise en tailleur. Il s’était réveillé quelques temps après, lui demandant depuis combien de temps elle était là, elle avait sourit et lui avait mentit en disant que ça faisait que quelques minutes. Il l’avait attrapée et ils étaient tombés tout les deux alors que Neyliah avait poussé un petit cri de surprise. Elle avait éclaté de rire sous l’impact, heureusement qu’il était solide parce qu’elle avait faillit se faire mal. Il s’était tout de suite rendu compte qu’il se passait quelque chose et avait remis une de ses mèches blondes derrière son oreille, elle avait faillit l’embrasser mais s’était concentrée sur le fait qu’elle allait devoir tout les dire. Elle avait tout déballé, il l’avait écouté, bizarrement, elle était dans ses bras et cela ne la gênait en rien de dire ce genre de chose dans ce genre de position, bien au contraire, elle s’était sentit protégée. Elle avait tout déballé et après elle l’avait regardé dans les yeux, il savait dés le début qu’elle avait un gros secret, le savoir n’était peut-être pas la meilleur chose qui était arrivée dans sa vie mais au moins il n’avait plus à chercher, elle lui avait dit par elle-même.

    « Ouais ça m’amuse gros malin ! Je suis incroyable et je tiens à me le prouver toute seule ! Mais tu pourrais m’aider, j’ai oublié lesquels ? Déesse du sexe et de la débauche ? Celle qui tiens un sale mec entre ses cuisses ? Je crois que j’ai trop regardé Le journal de Bridget Jones !

    Me parles pas du diplôme, j’ai même pas envie d’y penser, j’ai pas encore finis de me faire tous les mecs du campus avec ceux qui vont arriver l’an prochain, comment je vais faire ?! En tous cas je suis sûre d’une chose, tu n’es plus puceau par contre je m’en plains pas ! La seule fois ou j’ai défloré un mec, j’en ai eu un très mauvais souvenir ! Vous êtes tous aussi… nuls la première fois ?

    Réellement ! Et pour ton information, il faut voir la bâtisse à l’œuvre avant de pouvoir entièrement la juger donc dans… 1 heure, je pourrais te répondre ! Ouais je te connais, le truc c’est que je ne te connais pas entièrement… Si on avait déjà couché ensemble, je pourrais dire « Ouais, ça c’est sur ! », mais là je ne peux rien répondre et ça me fruste un peu.
    BOUYA !! Ca fait pareil pour chez moi ! Un jour j’ai gueulé Jérémie alors qu’il s’appelait… je sais même plus comment il s’appelait, je me souviens juste du fait qu’il avait cette façon adorable de… Tu rêves Aaron, je te dirais rien ! Et moi alors, tu penses que je le prendrais comment ? »


    La jeune femme avait prononcé sa toute dernière phrase sur le ton du défi, elle voulait savoir ce qu’il allait répondre à cette question piège, un petit sourire sarcastique aux lèvres. Elle voulait le tester, savoir ce qu’il pourrait dire si elle se rendait compte qu’il n’avait pas prononcé son prénom mais elle savait déjà sa réponse et en souriait d’avance.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyMer 24 Juin - 16:30

    Oui, Neyliah s’était souvent, très souvent retrouvée proche d’Aaron au point de sentir ses mains courir le long de ses cuisses, au point de sentir ses lèvres trop proches des siennes, au point d’avoir l’air de s’envoyer en l’air alors que ce n’était pas du tout cela. Il était vrai que Aaron et Neyliah avaient souvent faillit passer pour deux acteurs du porno vus la façon dont ils s’amusaient mais ils n’avaient jamais viré entièrement dans l’interdit. Parce qu’ils n’en avaient pas envie, parce qu’ils se considéraient comme des amis, parce qu’ils… parce qu’ils n’en avaient pas encore eut l’idée ni l’envie. Alors à chaque fois qu’Aaron l’attrapait et qu’ils tombaient, à chaque fois qu’elle lui tapait derrière la tête et partait en courant comme une gamine de cinq ans, à chaque fois qu’Aaron l’attrapait et la promenait sur son épaule, à chaque fois qu’il lui mettait une claque sur les fesses parce qu’il voulait se moquer d’elle pendant qu’elle se faisait bien gentiment offrir un tour du campus la tête à l’envers, à chaque fois qu’il passait une main dans ses dans ses cheveux et les ébouriffait, à chaque fois qu’il éclatait de rire parce qu’il avait découvert quelque chose de gênant chez elle, à chaque fois qu’elle sentait son nez dans ses cheveux blonds, toutes ces petites choses ne la touchaient pas, c’était tellement… naturel. A chaque fois elle souriait, à chaque fois elle rigolait, elle ne se souciait en rien de l’allure qu’ils devaient avoir parce qu’au fond, elle avait vécus assez de crasse dans sa vie pour ne plus rien en avoir à faire des autres.

    « Tu n’as pas compris ce que j’ai dit Aaron, j’ai dit que certes… elle a disparu, que j’avais besoin d’un soutiens, de mon père par la même occasion, mais je n’ai jamais dit que j’avais besoin de toi à ce moment là, j’ai dit que j’avais besoin de toi maintenant ! J’ai dit que j’avais besoin de toi maintenant, et je sous-entendais que si tu avais confiance en moi, moi j’avais besoin de toi pour avoir cette confiance en moi. »

    Pourtant, Aaron n’avait pas à culpabiliser, Neyliah savait très bien qu’il s’en voulait, elle ne pouvait lui parler de ça parce qu’elle n’en trouvais pas la force, mais elle savait qu’il ne devait pas s’en vouloir, il avait aussi ses problèmes à l’époque, elle avait su se remettre toute seule, du mieux qu’elle avait pu. Elle avait recollé tant bien que mal les petits morceaux avec une colle faite d’un baume plus ou moins efficace. Elle ne lui en voulait pas parce que ces fameuses pièces étaient bien maintenues grâce au baume qu’avait sut appliquer Aaron dessus, il faisait tellement attention à ne pas en voir une seule faiblir, la remettant tout de suite en place dés qu’il la voyait flancher. Incroyable. Il était toujours présent, elle le sentait tout le temps prés d’elle, même la nuit. Il avait naturellement la clef de sa chambre, après tout, ils étaient meilleurs amis et elle lui faisait une confiance presque aveugle alors elle avait demandé à avoir un double de ses clefs soi-disant pour sa meilleure amie parce que, le doyen n’aurait pas apprécier savoir que Neyliah Spencer avait demandé à faire une clef en plus pour Aaron Marshall histoire qu’il puisse venir quand il voulait, faire ce qu’il voulait d’elle alors qu’elle avait une trop forte dose d’alcool. Alors elle avait dit que c’était pour sa meilleure amie, ils l’avaient fait et elle l’avait passé à Aaron. Comme elle avait la sienne. Elle s’en était servie une fois, une seule. Elle avait été réveillée par Aaron alors qu’il avait refermé sa porte et elle s’était levée, la tête franchement dans le cul, il fallait dire qu’il était deux heures du matin. Elle avait pris sa clef et avait enfilé un peignoir, il fallait dire qu’elle dormait habituellement avec un shorty et un t-shirt blanc et se balader dans cette tenue dans le campus n’était pas la meilleure chose à faire. Elle avait enfilé une paire de chaussures en quatrième vitesse et avait dévalé quatre à quatre les marches de la maison des Tri pi, croisant au passage un couple complètement ivre sur le canapé en train de faire des choses très bizarres, ce qui lui avait tiré une grimace, les gens n’avaient même pas la décence de prendre une chambre. Elle s’était mise à courir histoire de le rattraper et était arrivée dans un groupe de Omega Khi, tous du sexe masculin, elle était passée devant eu en leur faisant un petit sourire charmeur, même au réveil Neyliah était vraiment très désirable. Elle avait passé la clef dans la serrure avec douceur, avait ouvert la porte et avait découvert Aaron redressé sur son lit, se demandant qui avait bien pu arrivé. La blondinette était finalement entrée dans la chambre en se mordant la lèvre inférieur, avait refermé la porte et s’était approchée. Elle avait enlevé son peignoir d’un coup et ses chaussures et lui avait sauté dessus en éclatant de rire et avait alors eut une envie folle de l’embrasser, elle l’avait fait. Elle l’avait embrassé mais tellement rapidement que ça passait plus pour un bisou de gamin plutôt qu’au baisé qu’elle avait imaginé. Elle s’était finalement allongée à côté de lui et lui avait demandé pourquoi il était venu dans sa chambre, il lui avait répondu qu’il ne savait pas. La blondinette avait sourit, il ne savait jamais pourquoi il venait. Le lendemain elle s’était réveillée dans sa chambre à elle, son peignoir posé au bout de son lit, ses chaussures au pied de la porte. Lorsqu’elle avait enfilé son Jean elle avait découvert un petit mot de sa main. C’était assez romantique, c’était mignon… C’est la raison pour laquelle elle s’était ramenée après et lui avait donné une bonne claque derrière la tête histoire de le faire revenir sur terre.

    Ouais, Neyliah adorait faire des commentaires en italien, elle adorait, elle en faisait tout le temps. C’était sa marque de fabrique, elle pensait y mettre une marque déposée mais n’en était pas là. Ainsi donc elle avait appris à ses dépends que tous les commentaires qu’elle faisait bien gentiment sur Aaron étaient entièrement compréhensibles pour le beau brun, qu’il savait tout, de A à Z, qu’elle s’était fait avoir comme une débutante, qu’elle aurait du être beaucoup plus vigilante. La belle blonde avait alors ouvert de grands yeux et s’était mordue la lèvre en rougissant quelque peu, pourquoi ? Parce qu’elle avait découvert qu’elle s’était fait avoir pendant pas mal de temps et aussi parce qu’Aaron savait tout ce qu’elle pensait en secret de lui et ce n’était pas toujours un film Disney, très souvent c’était même censurable. Le pire n’était pas quand Neyliah parlait en italien, parce que, soyons honnête, c’est plutôt sexy d’entre une ritale parler dans sa langue natale sans faire exprès et dire ouvertement et qu’elle trouve votre derrière très désirable dans ce jean et que vous compreniez chaque mots qu’elle prononce, comme si elle parlais dans votre langue natale. Non, le pire est lorsque quelqu’un parle dans une autre langue et que vous, vous n’y comprenez strictement rien. C’était le cas d’Aaron lorsqu’il parlait en polonais ! Il avait le chic de parler d’elle dans sa langue natale à lui et elle n’y comprenait rien et cela la rendait complètement folle, elle l’avait souvent attrapé et l’avait sommé de cracher le morceau, de lui traduire enfin ce qu’il disait en polonais. Pourtant il ne disait rien, il souriait de cette façon tellement… énervante ! Elle se mettait à jurer contre lui en italien, il lui disait qu’il comprenait tout dans la même langue et continuait à jurer, qu’est-ce qu’il pouvait être énervant lorsqu’il faisait ça !

    Oui, elle l’avait entièrement déshabillé et plutôt vite mais c’était comme ça qu’elle aimait le sexe : spontané et inattendu. Elle avait tout fait d’un coup, ou presque. Naturellement, elle allait se retrouver dans le même état que lui, beaucoup plus vite même. La lingerie de Neyliah était réellement diverse mais aujourd’hui elle avait choisit quelque chose de beaucoup moins féminin qu’à son habitude, elle n’avait pas franchement le temps ce matin, elle s’était retrouvée en retard pour son cour de français et avait du s’habiller au quart de tour, attrapant un shorty au passage. Naturellement, ce n’était pas un vrai boxer comme ceux des hommes mais ça y ressemblait pas mal au détail prés que c’est plus sexy. Elle l’avait donc sentit glisser le long de ses hanches. Elle croisa ses deux grands yeux verts et ne pu s’en détacher, ce qui produisit une choc lorsqu’elle sentit Aaron forcer le dernier passage entre leurs deux corps avec toute la douceur d’une caresse. Elle entrouvrit la bouche par surprise et sourit par la suite, au moins il avait le mérité d’être plus compétent que celui qu’elle avait eut l’horreur de se faire le soir précèdent, elle s’était promis de ne plus jamais boire, elle n’allait pas tenir une semaine. Non, elle n’avait pas eut mal, elle était tellement habituée aux entrées fracassantes qu’elle ne ressentait plus rien, mais elle l’encouragea tout de même du regard pour qu’il comprenne qu’il n’y avait rien. Elle sourit à ses paroles et passa une main sur son épaule, avant de lui dire d’une voix tous sauf douce.

    « Mon étalon… D’accord, je rigole… »

    Elle sourit en levant les yeux au ciel, elle avait le chic pour sortir des idioties beaucoup plus grosses qu’elle, elle venait même d’en sortir une magnifique. Pourquoi devait-elle toujours être la fille qui sort les pires idioties ? Pourquoi elle ? Qu'avait-elle fait pour mériter ce fameux titre ? Elle l’embrassa avec fougue, espérant qu’il ne prenne pas ça au premier degré et qu’il ne se vexe pas, ce serait un peu bête surtout qu'elle sentait que c'était très bien partit entre eux…
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyJeu 25 Juin - 12:33

    Aaron ne s'était jamais réellement senti à sa place, et ce où que ce soit. Il avait toujours eu l'impression d'être en décalage, comme bloqué à un endroit où il n'avait aucune raison d'être, comme s'il venait d'intégrer l'une de ces émissions de télé réalité qui consistent, pour deux personnes, à échanger leurs lieux de vie. Le soucis pour le jeune homme, c'était que tout ça avait toujours été ainsi et que cela avait tendance à durer. Il ne cherchait pas réellement à s'adapter, estimant avoir déjà fait assez d'effort. Après tout, c'était sans cesse à lui de changer. Il fallait qu'il soit comme si, il fallait qu'il soit comme ça ... Comme si celui qu'il était ne convenait jamais réellement aux autres. Dans ce cas là, pourquoi tous voulaient ils à tout prix qu'il devienne comme ils le souhaitaient ?! Après tout, si quelque chose ne vous plait pas, et bien, vous laissez tomber, vous ne vous entêtez pas, parce que vous savez que c'est inutile. Simple exemple, lorsque vous voulez acheter un nouveau cabriolet, si la forme de l'un d'entre eux ne vous plait pas, et bien vous passez au modèle suivant. Vous n'allez tout de même pas demander à ce qu'on colle un morceau de carlingue au bout du coffre parce que vous trouvez celui ci trop petit, et vous n'allez pas plus non plus demander à ce qu'on vous coupe un morceau de carlingue parce que vous trouvez le cabriolet trop allongé ... Dans la vie, c'est pareil. Aaron, il fallait le prendre tel qu'il était, point final, inutile de demander plus que ce qu'il vous offrait. Cela ne signifiait cependant pas qu'il ne pouvait pas faire d'effort de temps en temps, mais il tenait absolument à ce que cela soit clair dans l'esprit des gens, il n'était pas un jeune homme en pâte à modeler, qu'on malaxe et malaxe entre ses petites mains pour faire de lui ce que vous voulez. Un homme peut se plier mais jamais faire complètement volte face. Il menait sa vie comme il l'entendait depuis toujours, il en avait bavé, réellement, saigné aussi, véridiquement, ce n'était donc pas pour tourner le dos à tout ça maintenant, ou alors, cela relevait d'un sado masochisme des plus poussés. Souffrir, encore et encore, des tas d'années, pour rien au final ?! ... STUPIDE !!! Il savait que demander au monde de changer pour lui n'était pas plus intelligent, mais cela ne coûtait rien d'essayer, n'est ce pas ? Et puis, tous savaient qui il était, et pourtant, ils continuaient toujours à demander des changements de sa part ...

    Dans sa famille, il occupait la place du milieu, troisième fils dans une fratrie de 6 ... La place du milieu, qui ne faisait jamais de lui un aîné ni même un cadet. Il avait sans cesse le cul entre deux chaises, parce qu'on l'estimait aîné lorsque cela nous convenait, par exemple lorsqu'il fallait aller en camp de vacances militaire, loin de New York, en pleine forêt, loin de l'électricité, loin de Central Park, point de repère s'il en est, loin de ses autres frères, loin de la douceur du personnel de maison. Et, dans le même temps et dans le plus pur paradoxe qui puisse être, il devenait un cadet lorsque cela nous enchantait. Par exemple, il n'avait pas le droit, comme ses frères, de choisir de suivre tel ou tel cours dans sa scolarité, parce qu'on estimait que c'était encore à ses parents de faire ça, le jeune garçon n'étant, soi disant, pas assez mature pour savoir peser comme il se doit le pour et le contre, pour savoir faire les bons choix. En gros, il n'était jamais gagnant dans tout ça. Et cela ne l'aidait pas, cela ne l'avait d'ailleurs jamais aidé. Il ne savait jamais réellement où était sa place, où il devait se positionner, ce qu'il devait faire, comment il fallait qu'il se comporte. Le monde semblait filer à si vive allure autour de lui, et lui était comme bloqué au milieu de la chaussée, en sécurité quand même, parce que grimpé sur une petite bordure en béton. Il y avait un passage piéton devant et un passage piéton derrière, et lui ... Lui, il ne savait pas lequel emprunté. Avancer dans la vie en allant de l'avant, et donc en continuant d'aller tout droit ? Retrouver un peu de sécurité et de protection dans l'inconscience de l'enfance en rebroussant un peu chemin ? Autour de lui, il n'y avait que le brouhaha, mélange d'un concert de klaxon, des frottements de pneus de tous ces véhicules roulant à si vive allure, et le bruit de son cœur qui semblait tambouriner à même ses oreilles ... Il voulait juste que tout cela s'arrête, mais chaque instant perdu était perdu à jamais, il le savait et il refusait d'attendre plus longtemps, parce qu'il y avait toujours la menace de Thorne. Celui ci ne se serait sans doute pas offusquer, parce qu'il savait, malgré sa droiture et son esprit militaire et cadré des plus grands, qu'à l'adolescence, on est tous plus ou moins perdu, et que donc, à l'avance, c'est encore pire ... Mais Aaron ne voulait pas que son père choisisse encore pour lui, il refusait cette option, purement et simplement. Alors ... Alors, il avait décidé de faire ça à sa manière, c'est à dire, en n'empruntant aucun des passages piétons. Il avait pris une grande inspiration avant de se lancer, yeux fermés, en plein dans la circulation. Il avait en quelque sorte slalomer entre les voitures, sans plus chercher que ça à les éviter en anticipant. C'était beaucoup plus amusant de quitter leur trajectoire au dernier moment, l'adrénaline, encore et toujours elle, étant d'autant plus importante quand vous saviez que vous veniez de risquer votre vie, lorsque vous étiez conscient que vous veniez de frôler à un cheveu, un cheveu un seul, la mort ... Quand vous vous rendiez compte que vous étiez trop fort pour la Mort, que votre heure n'était pas encore venue. Vous vous sentiez soudainement tout puissant, invincible, comme protéger par une force avançant masquée, et ne donnant jamais son nom, n'expliquant jamais les raisons qui faisaient qu'elle vous préserverait encore quelques temps de tout ce qui pourrait vous arriver. Mais cela ne concernait que les choses graves, et visiblement, se faire « tabasser » par votre père le jour même de vos 18 ans n’entrait pas dans cette catégorie de choses graves … Visiblement, sans cesse devoir lire dans ses yeux la déception, et la rancœur n’était pas plus une preuve de gravité.

    A l’école, c’était légèrement différent. Là bas, il avait toujours dû affronter à la fois la rancœur et le respect. En effet, il paraissait évident, et même logique, que son comportement n’avait jamais plu aux directeurs, personnels d’éducation, et membres de l’encadrement. Ce n’était pas qu’il était un sale gosse cassant tout, toujours, partout où il passait, mais son application à toujours agir comme il l’entendait, quelque soit ce qu’on lui disait, quelque soit ce qui était écrit dans le règlement, quelque soient les sanctions dont on le menaçait, en énervait plus d’un, si ce n’était tous. Il était le genre d’enfant, puis de pré ado, à arriver en retard en classe sans que cela ne lui paraisse mal, sans frapper, sans que cela ne lui paraisse être un manque de respect flagrant … Il était le genre de personne à se battre, pour un rien et dès qu’il le pouvait, se moquant bien de salir son joli uniforme. Il était aussi le genre de petit garçon à escalader le petit muret qui séparait l’école des filles de l’école des garçons, parce que, évidemment, dans les mentalités de la Riche Société, garçons et filles se doivent de fréquenter des écoles non mixes. Mais pour éviter de voir la marmaille éparpillée dans tout Manhattan, on avait fait en sorte que les écoles soient mitoyennes. Ils étaient donc uniquement séparés par un petit muret, qu’il ne leur venait jamais à l’esprit, bien sûr, d’escalader, parce que c’était mal, parce qu’on les menaçait de sanction s’ils ne faisaient même que tenter, et que, de toute façon, cela paraissait normal à leurs petites mentalités de gosses de riches de faire quelque chose d’aussi … déplacé … Mais Aaron n’était pas comme ça. Lui, il avait escaladé ce fameux muret, et plus d’une fois si vous vouliez tout savoir ! Il aimait les filles, beaucoup, surtout parce qu’elles l’adoraient, et aussi parce qu’elles se précipitaient toutes vers lui dès qu’elles l’apercevaient de leur côté, pour le cacher et l’empêcher de se faire prendre. Tiens donc, alors, pas si obéissantes que ça les petites ?! C’était surtout parce qu’elles adoraient elles aussi désobéir aux ordres, mais qu’elles ne tentaient rien, parce que leur peur des sanctions était plus forte que tout ! Qu’il prenne pour elles, au final, ça ne leur posait pas plus de cas de conscience que ça ! Et lui, il acceptait volontiers de porter ça sur ses épaules, ses épaules à lui et à lui seul. Après tout, il savait qu’elles finiraient, en fin de compte, par toutes se sentir coupables et que, plutôt que d’aller se dénoncer, parce que, encore une fois, ça ne se faisait pas et qu’il fallait tenir son rang, elles venaient vers lui et le couvraient de bisous, lui promettant que, plus tard, elles seraient son amoureuse … Le fait était que, une fois revenu de son petit « exil » à Los Angeles, il se les était effectivement presque toutes faites. Il avait entre 17 et 18 ans, et elles, pas moins de 16 ans, alors, c’était tout ce qu’il y avait, au final, de … normal … Nan ? Elles avaient grandi, lui aussi, ils ne s’étaient pas vus durant près de 3 ans, mais pourtant, il n’avait jamais eu besoin de leur rappeler leur promesse. Evidemment, le deal s’était adapté, parce qu’entre temps, elles s’étaient mises en couple avec de gentils petits amis bien friqués, bien propres sur eux même et déjà avec un pied dans la jolie petite vie bien rangée et parfaitement dorée au vernis décidée pour eux par leurs parents, et que notre jeune homme, notre Aaron national, lui, avait déjà fait une croix sur la moindre relation amoureuse de longue durée, sur la moindre relation amoureuse tout court ! Donc, cela s’était transformé en coup d’un soir. Et au final, cela ressemblait plus dans la tête des demoiselles à une envie de passer une nuit torride en compagnie du beau Polono-Italiano-Américain que le payement de ce petit pacte passé à l’époque où tous continuaient encore à faire des additions et des multiplications sur des ardoises avec les petites craies dans leurs mains. Après tout, on prend du plaisir là où il y en a, et il y en a toujours avec Aaron, formidable, nan ?!

    Il avait toujours été adoré par ses petits camarades, et avait toujours plus à ses petites camarades. Mais il n’était pas réellement heureux dans cette popularité, encore plus forte lorsqu’il était revenu de Los Angeles, même si cela pouvait paraître étrange. Il avait juste le sentiment qu’on ne l’appréciait que pour une facette de sa personnalité, et, en fin de compte, il devait encore une fois, pour changer un peu, cesser d’être lui-même, cacher tout ce qui risquait de mettre en péril ce peu de stabilité et de reconnaissance qu’il avait gagné. Peu, aux vues de tout ce qui était encore en lui, de tout ce qui le faisait, et qui n’était encore jamais apparu au grand jour … Mais avec Neyliah, tout ceci semblait différent, il avait ENFIN le sentiment de pouvoir être celui qu’il était, celui qu’il était depuis le début, depuis toujours, celui qu’il n’avait jamais cessé d’être depuis toujours au fond. Elle l’appréciait pour ce qu’il était, et même si, aujourd’hui encore, il n’était pas tout à fait sûr de lui avoir montrer toutes les facettes de sa personnalité, il savait qu’elle était capable de les accepter et de les apprécier au fur et à mesure du temps, sans jamais lui en faire le moindre reproche, sans jamais lui en vouloir de les lui avoir caché. Après tout, Aaron lui-même n’était pas persuadé de se connaître entièrement … C’était comme si … Comme si, chaque jour, à mesure des décisions qu’il prenait, à mesure des réflexions qu’il se faisait sur la vie, il se découvrait. C’était une sensation étrange, dérangeante aussi, mais il se sentait en sécurité avec Neyliah, parce qu’elle ne le rejetterait pas, parce qu’elle avait une certaine affection pour lui. Du moins, il lui semblait … Il éclata de rire à sa réponse, reconnaissant, une fois de plus, qu’il était impossible de la laisser sur le cul, impossible de l’amener à être en panne de réponse, en panne d’inspiration. Elle y allait toujours du tac au tac, avec classe et élégance, et, une fois de plus, il avait bien essayé de se retenir de rire, parce qu’il savait que cela ne faisait qu’encourager la jeune fille et lui prouver qu’elle était encore une fois gagnante, mais cela lui était impossible. Il cachait déjà tant de choses, alors ça, il pouvait bien le laisser perceptible !!! Mais il se reprit, parce que s’il ne lui répondait pas de suite, elle allait penser qu’elle venait de le piéger, de lui couper la chique !


    « T’as oublié sexy, terriblement attirante, débauchée, mais ça, tu l’as dis … Et aussi bandan … Bref, on va s’arrêter là dans les termes, parce que je vais vraiment me casser la gueule en lâchant cette branche à laquelle je tente de me rattraper !!!

    Et tu sais, tu as dû tomber sur tous les mauvais premiers coups qui soit, parce que je peux t’assurer que j’ai assuré !!! En tout cas, ça doit être le cas, parce que la fille avec qui j’ai perdu ma virginité a voulu recommencer dès le lendemain ! Et que toutes ses copines, une fois qu’on s’est séparés, ont voulu à tout prix que je m’occupe d’elle ! Et j’en ai défloré des filles, ça oui … Je les ai jamais compté, parce que ça, ce serait naze !! Et je ne suis pas l’un des ces mecs nazes et sans tacts ! Compter ses conquêtes, très peu pour moi, si je le fais, c’est pour Eden, je ne sais même pas pourquoi elle le veut autant d’ailleurs, mais je suis entièrement là pour lui faire plaisir !

    Tiens tiens … Neyliah frustrée et à cause de moi en plus ! Han, dommage, j’ai pas d’appareil photo, j’aurais immortalisé l’instant sinon !

    Jérémie … C’est qui ?! Tu peux au moins me dire ça ! Tu sais que … Bref !
    Tu le prendrais comment ? … Très mal ! Déjà que quand, crevé, je t’appelle Eden, tu fais la moue, alors là, je n’ose même pas imaginer comment tu réagirais ! Je sortirais même pas vivant du plumard si ça se trouve ! »
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyJeu 25 Juin - 12:34

    Il pencha la tête de côté, parce qu’elle lui expliquait qu’il venait de se méprendre … C’était normal au fond, non ? Lui qui voulait sans cesse être le sauveur de tout le monde, de la veuve, de l’orphelin, mais surtout de la jeune vierge épleurée, et encore plus de Neyliah, il avait encore une fois interpréter les paroles de sa miss de travers, pour les faire épouser sa pensée, pour faire en sorte qu’elles le culpabilisent … Elle avait besoin de lui, maintenant … Soudain, il se disait qu’au fond, il pouvait tout à faire prétendre au rôle d’un chevalier servant avec bouclier, heaume, armure, et épée et tout et tout, protégeant cette belle princesse en détresse laissée enfermée dans un donjon par son père pour éviter de l’entendre lui reprocher la mort de sa mère, si on écoutait les mots et les paroles de Neyliah. Oui, il était tout à fait près à jouer ce rôle, parce qu’il ne supporterait pas l’idée qu’un autre puisse prendre cette place auprès de Neyliah, un autre que lui. Il tenait là une chance d’enfin faire quelque chose de bien dans sa vie, quelque chose qui ne le concernait pas lui directement. Il ne tenait absolument pas à laisser filer cette chance, parce que, déjà, elle était en train de lui tourner le dos. Neyliah avait besoin de soutien, d’être rassurée, comme lui. Peut être l’avait il effrayée en lui affirmant avoir une totale confiance en elle, et déjà, il en culpabilisait. Il se mordit la lèvre, tentant de reprendre son souffle. Enfin, il la regarda profondément dans le regard, et hocha simplement la tête. Cela allait étre simple, compréhensible, court, mais cela allait vouloir tout dire, n’est ce pas ? Il acceptait cette charge, parce que le challenge lui semblait beaucoup plus simple à relever que de se faire confiance à lui-même. Il allait aider Neyliah dans sa quête de la reconstruction, c’était un pas vers le fait que, un jour peut être, lui accepterait de se reconstruire lui-même.


    « Je serais là … »


    Ils partageaient énormément de choses tous les deux. Tout d’abord, ils étaient légèrement un peu beaucoup fêlés du bocal ! Ensuite, ensuite, tous deux parlaient Italiens, même si Neyliah le battait à plates coutures sans conteste possible. Alors, pour se « venger », lui lui parlait le plus souvent en Polonais, dès qu’il le pouvait, dès qu’il en avait l’occasion, parce que cela la mettait dans tous ses états, et qu’elle n’en était qu’encore plus sublime, désirable, excitante, attirante … Lorsqu’elle s’énervait, elle fronçait les sourcils et le nez, et il y avait une veine qui battait légèrement sur sa tempe. De plus, elle serait ses petits poings comme une petite fille … C’était tellement mignon à voir, et du coup, cela le poussait à recommencer, encore et encore … Il aimait ça, réellement … C’était comme une drogue, il ne pouvait pas s’en passer, et comme ça, il ne s’abimait pas la santé. Il savait que le fait qu’il se drogue ne plaisait pas à Neyliah, parce qu’il se faisait du mal, et que, du coup, il devait lui en faire à elle aussi. Il savait aussi que de lui tenir la conversation alors qu’il venait juste de se faire un rail n’était pas la chose la plus cool au monde. Il lisait, dans ses yeux parfois, la déception, fugace, juste le moment qu’elle le voit, et qu’elle soupire, parce qu’elle refusait de le voir, encore et encore, se droguer. Il aurait voulu pouvoir arrêter, mais dans le même temps, Neyliah comprenait qu’il venait sans doute encore d’avoir des soucis, et elle le serrait dans ses bras, s’y refugiait aussi. Et lui, il aimait ça. La sentir contre lui, enfouir son nez dans ses cheveux … Juste pour ça, il donnerait toute sa fortune, parce que, avec le temps, il en était de plus en plus accro …

    Elle était tout contre lui, sous lui. Elle allait lui appartenir, elle allait être sienne, à lui et à lui seul. Mais il angoissait un peu dans le même moment, parce qu’il lui semblait que jamais il n’allait faire l’amour à une fille poussé par de si forts sentiments. Même avec Misha, sa première fois, sa petite amie d’autrefois, cela n’avait pas été aussi fort. Il se demandait s’il allait réellement assuré, si cela allait être aussi bien de d’habitude. Bien sûr, Neyliah ne pourrait pas comparer, ils ne l’avaient jamais fait ensemble, et du coup, elle ne pourrait pas confronter cette fois ci avec une autre. Mais elle avait dit, tout à l’heure, sous entendu plutôt, qu’elle n’aimait pas les mauvais coups, et c’était normal après tout. Qui aimait se retrouver au lit avec un éjaculateur précoce, ou avec un mec aussi mou qu’un chewing gum ? Qui aimait entendre le mec avec lequel on est censé passer du bon temps se comporter avec vous comme les mecs dans les films pornos, qui hurlait tout l’air de ses poumons, comme s’il voulait imiter Tarzan ou Rocco Sifredi ?! Personne, alors, sûrement pas Neyliah, qui savait en plus qu’elle pouvait se faire tous les mecs du campus si elle le voulait, et pouvait donc se permettre de faire une croix sur un mec juste parce qu’il était connu pour être un mauvais coup en pouvant se précipiter sur un autre, nettement meilleur … Il avait une réputation à tenir, mais honnêtement, là, il s’en foutait pas mal ! Tout ce qu’il voulait, c’est que ce moment reste gravé dans leurs mémoires à tous deux. Parce qu’il ignorait combien de fois cela allait bien pouvoir se reproduire … Après tout … Après tout, tous les deux ne tenaient jamais plus d’une nuit avec la même personne, mais il voulait que ce soit différent. Cela se devait de l’être, parce que ce n’était pas rien tout de même … Il voulait l’avoir pour lui et pour lui seul, et pas seulement pour cette fois. Il voulait que tout ceci continue encore et encore, jusqu’à jamais. Il voulait qu’ils baisent comme si leur vie en dépendait, sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus aucune force, qu’ils s’écroulent, épuisés. Ils voulaient qu’ils baisent, comme si c’était vital, comme s’ils cherchaient réellement à tout prix à ce que leurs corps se mêlent et ne fassent plus qu’un. Ils voulaient que tout le monde parle désormais de Naaron, d’Ayliah, que tous les deux deviennent indissociables. Il voulait qu’elle soit October, qu’elle soit celle qu’il allait épouser avant la fin de cette année, la femme qui allait passer le restant de sa vie à ses côtés, la femme qui allait finir par lui donner les quelques enfants qu’il voulait, parce qu’elle l’aimait trop pour les refuser, ces enfants qui allaient permettre au jeune homme de prouver aux autres qu’il pouvait être un bon père même en ayant été un fils pas toujours comme on le voulait, il voulait se le prouver à lui-même, cesser de se dire que Thorne avait définitivement gagné en l’écrasant de son poids … Il voulait lui passer cette bague au doigt, devant tous, faire éclater à la face du monde la force de leur amour, la profondeur et la force de la passion gigantesque et sismique qu’il éprouvait pour elle …

    Lorsqu’il la pénétra, ce fut comme si le monde autour d’eux n’existait plus. Il avait à peine senti son entrée en elle, parce qu’il était tout entièrement plongé dans ses yeux, mais il sentait ses mains ayant glissé légèrement sur ses bras, il sentait son cœur battre à tout rompre. Il chercha du regard un encouragement de sa belle, une preuve qu’il pouvait continuer, qu’il ne lui avait pas fait mal, qu’il ne l’avait pas blessée … Et il reçut son sourire, ce qui l’inonda d’une vague de plaisir, à moins que ce ne soit le fait qu’il est bougé en elle, ce qui expliquerait également cette inspiration qu'il avait eu besoin de prendre … La réponse de Neyliah ne le choqua pas, elle n’avait rien de vulgaire, rien de déplacé. Elle était même encourageante, parce qu’il était un étalon, SON étalon. Mais peut être croyait elle l’avoir vexé, et elle l’embrassa fougueusement, comme pour le rassurer sur ses motivations. Il répondit à la passion de ce baiser, se gardant bien de lui dire que tout allait bien, qu’il ne l’avait pas du tout mal pris, bien au contraire. Il gagnait un baiser passionné, il n’allait pas le rejeter ! Pas folle la guêpe ! Pas à ce point là au moins ! Elle avait passé une main sur son épaule, et il commença à faire régulièrement des vas et viens, ses lèvres toujours collées aux siennes. C’était doux, enivrant, assez lent pour qu’ils puissent tous les deux ressentir le maximum de sensation, assez rapide pour qu’aucun d’eux ne se lassent ni ne s’endorment … Il lâcha enfin ses lèvres, pour les poser dans le creux de son cou, pour soupirer aussi, à mesure de l’effort. Il était endurant, il tiendrait longtemps, il espérait juste que Neyliah était dans le même cas que lui …


    « Mon amour … Mon é … toi … le …»
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

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▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyVen 26 Juin - 18:22

    L’amour… Le grand amour, le seul et unique, le magnifique, l’indescriptible, celui qui vous fait tourner la tête dés que vous y penser, celui pour lequel vous donneriez votre vie entière seulement pour protéger l’être aimé, celui qui vous ferais détourner une rivière, celui qui vous donne envie de pousser des montagnes pour les modelés à l’image de son visage, celui que vous donne envie de le crier sur tous les toits, celui qui vous pousse à passer un anneau en or autour du doigt d’une personne, celui qui vous pousse à promettre de ne jamais être infidèle, celui qui vous pousse à changer radicalement votre mode de vie pour celui qui est le centre de votre univers, celui… Celui qui vous pousse à la mort lorsqu’il vous quitte à tous jamais. Peut-on ainsi croire que les parents de Neyliah vivaient le grand amour ? Au début, sûrement, mais après… Neyliah y avait cru, réellement, elle était tellement jeune. Elle comprenait qu’ils s’aimaient parce qu’ils s’embrassaient devant elle, se souriaient, dormaient ensembles mais ce n’était pas la vérité, ce n’était ce qui se passait réellement. En réalité, Eleana et son mari n’avaient plus de sentiments l’un pour l’autre depuis quelques années déjà mais il fallait sauver les apparences, pour Neyliah, pour la protéger, pour qu’elle se sente en sécurité, qu’elle croit en l’amour. Ils avaient une belle erreur.

    La rencontre entre ses parents fut racontée tellement de fois que Neyliah s’en souvenait par cœur, parfois lorsqu’elle y repensait, lorsqu’elle revoyait l’image de sa mère qui parlait avec un petit regard en coin à son père, leurs sourires, elle pensait qu’Eleana, elle, était encore amoureuse, encore un peu. Oui, Neyliah sentait que sa mère avait encore quelques bribes de sentiments qui flottaient dans son cœur, après tout, son père avait été son vrai, son seul et unique amour. Du côté d’Eleana, Peter, car le nom de son père était Peter, était l’homme de sa vie. Elle n’avait aimé qu’un seul homme et ça avait été lui, son cœur avait battu tellement vite lorsqu’elle l’avait rencontré, ça avait été un réel coup de foudre, alors pourquoi lui n’était-il plus amoureux ? C’était la question que se posait Neyliah. Alors que sa mère essayait de rallumer la flamme, par tous les moyens, son père ne semblait pas prêter attention à tous ceci, comme si il avait quelqu’un d’autre en tête, comme si… Comme si il allait se remarier avec quelqu’un d’autre. Comme si il allait partir loin, très loin. Là-bas il referait sa vie avec une autre femme, de nouveaux enfants et ne prêterait plus attention à Neyliah, à sa mère, à son ancienne vie à Sienne. Il les laisserait toutes seules sans aucunes nouvelles. Un jour, Neyliah essayerait de le retrouver, chercherait où il était partit, le retrouverait alors dans une banlieue chic comme dans les séries américaines, vous savez ces fameuses banlieues avec toutes belles maisons et ces familles bien rangées avec des revenus assez bon et un code assez stricte, un peu comme Desperate Housewives. Elle irait donc frapper à sa maison, la maison la plus chic, avec un petit chemin de dalles bien alignées qui menait au perron de la porte d’entrée, avec son jardin parfaitement agencé, avec ses fleurs magnifiques, ses arbustes parfaitement taillés, rien ne dépasserait, tous serait dans l’esprit « Je suis très bien dans ma vie mais je suis un peu maniaque. ». Elle frapperait à la porte et attendrait quelques minutes dans un stress intense, une boule à la gorge, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire après tant d’années, ce qu’il dirait s’il était avec sa nouvelle femme, s’il allait la reconnaître, s’il allait lui fermer la porte au nez… Des tas de questions se bousculeraient dans sa tête et ce serait à ce moment précis que la porte s’ouvrirait sur sa nouvelle femme, Neyliah ouvrirait la bouche pour parler mais serait subjuguée. Elle serait une brune avec un carré très court et avec ce fameux sourire Max White qui veut dire clairement qu’elle était pétée de tune et qu’elle en avait assez pour aller se faire des trucs pour rendre ses blanches chez le dentiste, elle porterait des fringues de riches et regarderait Neyliah comme si elle était un alien. Elle demanderait alors à la blondinette d’une voix super hostile et le yeux foncés qui ferait ressortir ses petites rides autour des yeux : « Que puis-je pour vous ? ». Neyliah tenterait de sourire avec courtoisie et demanderait en haussant les épaules, regrettant d’avoir frapper à cette foutue porte, il avait refait sa vie après tout, ce n’était pas pour la voir débarquer chez lui à l’improviste : « Je… Ce n’est pas grave… Excusez-moi du dérangement… ». Elle se détournerait alors et tenterait de partir rapidement, gênée par ce qu’elle venait de faire, s’en voulant pour sa bêtise, elle passerait une main sur son visage couvert de larmes, une voix retentirait dans son dos : « Tu es Neyliah ? Tu es la fille de Peter ? ». La belle blonde se retournerait avec une surprise non feinte sur le visage, il avait parlé d’elle alors ? Il avait parlé de Neyliah à sa nouvelle femme ? Neyliah n’en croirait pas ses oreilles et hocherait la tête avec une larme coulant le long de sa joue. Cette femme complètement inconnue s’approcherait d’elle et la prendrait dans ses bras avant de lui murmurer avec douceur, comme sa mère le faisait si bien : « Il nous a tellement parlé de toi… ». Ce serait tellement étrange mais tellement réconfortant en même temps…

    Heureusement, les choses n’avaient pas été comme ça, il était resté, il était encore là pour elle, Neyliah le savait, elle aurait pu revenir, si il ne lui avait pas fait tant de mal… Oui, il lui avait tellement de mal, sans réellement s’en rendre compte. Il l’avait détruite, il l’avait plongée la tête la première dans un bac d’eau gelée, espérant la noyée dans son chagrin pour qu’elle comprenne à quel point lui souffrait, comme si il n’y avait que lui qui devait être consolé, comme si il n’y avait que lui qui ne pouvait pas vivre sans cette femme, comme si il n’y avait que lui qui n’imaginait pas le reste dans se vie sans Eleana, comme si la douleur qui planait dans cette maison n’était que la sienne, comme si Neyliah n’était pas là, comme si Neyliah n’avait pas le droit d’être effondrée, comme si elle ne lui importait plus, comme si elle n’existait même pas… Les vraies raisons pour lesquels Neyliah en voulait à son père parce qu’il n’avait pas su la protéger à la mort de sa mère, il n’avait pas su la consoler, il n’avait pas su prendre sa place dans son cœur, il n’avait pas eu le courage de la regarder en face et de lui dire qu’il était assommé par la disparition d’Eleana, il n’avait pas su faire face pour elle, il n’avait pas pris la peine de la regarder sombrer peu à peu dans le silence, dans l’anonymat et dans l’autodestruction, il n’avait pas eut le soin d’observer ses poignets et d’y voir les marques de ses scarifications. Le moment ramenait le plus de rancœur chez Neyliah était le moment où elle avait du rentré chez elle après sa tentative de suicide. Elle s’attendait à tout, sauf à ce qui était arrivé…

    Elle sortait de l’hôpital, elle s’attendait à voir son père, elle s’attendait à ce qu’il la prenne dans ses bras, la soutienne, lui dise qu’il était de retour et qu’il ne voulait que son bien, passe une main dans ses cheveux, dépose un baisé sur son front comme l’aurait fait un père digne de ce nom. Non, ce n’était qu’un rêve, au contraire… Elle était sortie de l’hôpital, encore sérieusement amochée, elle ne voulait que rentrer chez elle, retrouver son père, se sentir soutenue et protégée, elle avait découvert un taxi à la place. Son père n’était pas venu la chercher, il l’avait encore une fois laissé tomber. Il n’était pas là, c’était la plus douloureuse constatation qu’avait eut Neyliah à faire de toute sa vie, il n’était pas là et elle en souffrait, elle lui en voudrait toute sa vie, si ce n’était pas plus… Elle était donc montée dans le taxi, les larmes aux yeux, refusant de croire ce qui se déroulait, elle était anéantie. Elle qui venait d’essayer de mettre fin a ses jours comme pour montrer à son père qu’elle existait et lui n’avait pas su capter son appel de détresse, comme celui d’Eleana… Neyliah avait pleuré pendant tout le trajet, le conducteur ne le savait pas, parce qu’elle avait décidé de pleurer en silence, dans son coin, elle ne voulait pas qu’on le sache, elle allait se battre seule, pas besoin de son père pour cela. Elle était arrivée chez elle la tête haute, personne ne l’attendait, on ne l’attendait plus depuis longtemps…Elle avait séché ses larmes et pris sur elle pour entrer dans la maison. Son père n’était pas là, il était on ne sait où. Neyliah s’était approchée de la table de la cuisine, un petit mot y figurait, au moins avait-il pris le temps de lui dire les raisons de son départ et quand il reviendrait… « Neyliah, je ne serais pas là de la journée, mange sans moi. ». Neyliah avait haussé un sourcil, cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’attendait plus pour manger, si elle devait prendre ça pour une marque d’affection elle avait du mal, réellement, parce qu’elle s’attendait franchement à autre chose comme accueil. Elle s’était assise à la table et avait passé ses mains dans ses cheveux avant de ramener sa droite dans sa bouche pour la mordre afin de ne pas crier sa douleur, les larmes coulèrent sur ses joues, un goutte salée tomba sur la table et elle ne pu s’empêcher de se mordre avec force, diffusant une horrible douleur dans sa mâchoire et sa main, elle s’en fichait, c’était le seul moyen de se faire du mal sans laisser de marques assez visibles lorsque son père rentrerait, si elle se faisait contrôlée ce qui risquait fort de ne pas arriver, il s’en fichait pas mal qu’elle se scarifie, qu’elle tente de se suicider alors il s’en ficherait si il y avait des marques de morsures sur ses mains.

    C’est à ce moment précis que Neyliah avait compris qu’elle n’avait pas sa place dans cette maison. L’air devenait peu à peu oppressant, les murs avaient une fâcheuse tendance à se rapprocher d’elle jusqu’à la coincer, elle sentait la pièce hostile, elle voulait partir, loin d’ici, loin de son père. C’est ce jour qu’elle pensa pour la première fois aller chez Quinn, elle s’était exécutée quelques années plus tard sous les yeux de son père qui, pour la première fois depuis bien longtemps, comprenait qu’elle souffrait, elle aussi. Mais il était trop tard pour qu’elle lui pardonne, non, il aurait du revenir avant… Bien avant… Oui, c’est ce fameux jour qu’elle ne s’était pas sentie à sa place dans sa maison et qu’elle découvrit qu’elle ne s’était jamais sentie à sa place avec son père depuis la mort de sa mère. Ce sentiment de ne pas avoir sa place dans un monde où chacun avait la sienne, sa place attitrée, avec son prénom écrit dans des lettres d’or à la calligraphie étudiée avec son soin. Non, Neyliah n’avait pas sa place, elle l’avait perdu en même temps que celle de sa mère, comme si elles étaient connectées au point de former un seul être qui ne pouvait être dissocié en deux partie régies par chacune leurs lois et leurs façon de vivre, ainsi, lorsque son autre moitié avait pris le large et s’était envolée vers de meilleures horizons, Neyliah s’était retrouvée sans place dans la vie, elle avait la sienne au ciel, elle le savait, mais sur terre il n’y avait plus rien pour elle. Il n’y avait pas de place créée à son nom, pas de lettres d’or, pas de calligraphie, personne… Elle l’avait ressentit jusqu’au jour où elle était entrée à UCSD, le jour où elle avait rencontré Aaron, le jour où elle avait rencontré un peu tous le monde, le jour où elle avait sentit des regards autres que ceux de ses démons. Elle s’était sentie revivre parce qu’elle sentait un souffle délicieux contre son cou, elle s’était sentie revivre parce qu’elle sentait une main contre sa joue, elle s’était sentie revivre parce qu’elle sentait des lèvres se poser avec toute la délicatesse d’une caresse sur son front, elle s’était sentie revivre parce qu’elle s’était sentie sourire, éclater de rire, vivre. Elle devait sa renaissance à Quinn, Aaron, à San Diego… Elle leur devait le fait qu’elle soit aujourd’hui heureuse et en pleine de santé. Non, il était bien impossible de laisser Neyliah sur le cul, il était impossible parce qu’elle avait toujours quelque chose à dire, en italien ou en anglais, elle avait toujours un commentaire. Elle avait du répondant, elle le savait, elle savait aussi à quel point ça plaisait aux hommes parce qu’elle n’en devenait que plus joueuse et arrogante. Au rire cristallin d’Aaron, Neyliah sourit, elle adorait l’entendre rire, c’était comme entendre un gamin éclater de rire, c’était très contagieux. Elle l’observa avec un énorme sourire et leva les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’il était prévisible.
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Neyliah A. Spencer
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyVen 26 Juin - 18:22

    « J’ai cru entendre « Bandante » ? Je rêve pas ! T’as bien dit que j’étais bandante ?! Aaron Marshall a dit que j’étais bandante, aah ! Je suis morte de rire, tu sais qu’on est sensés être des meilleurs amis bien rangés et tout le tralala et toi t’arrive et tu dis que je suis bandante ! Enfin, faut dire que c’est littéral parce que vus ce qui s’est passé tout à l’heure…

    Putain ! T’aurais du m’appeler ! On aurait fait une fête avec de la vodka citron et, tu sais, ces petits fours en forme de vache trop mignon qu’on a vus au supermarché à côté de l’aile Est ! Tout le monde aurait finis la soirée à s’envoyer en l’air, ça aurait été tordant ! Surtout qu’à Sienne il y avait toujours une piscine de sortie et lorsque je faisais des fêtes, on finissait tous à s’embrasser dans la piscine, j’avais toujours le chic pour finir dedans sans mon maillot de bain, je crois même que j’y suis jamais allée en maillot de bain ! Si t’avais été là, t’aurais été mort de rire à chaque fois. Une fois on a faillit la péter parce qu’ils avaient eut la bonne idée de ramener Quinn et il avait pris une cuite et qu’il essayait de la faire péter… Je sais plus comment d’ailleurs ! Tu me manquais à cette époque là, il me manquait un Aaron avec qui faire des ballades à minuit dans la cambrousse et avec qui tomber entièrement fringués dans la piscine municipale. C’était le bon temps ! M’en parle pas ! J’ai pas aimé quand elle faisait ça, je voulais lui dire : « Euuuh, t’es obligée de lui demander ça ? On bouffe là ! ». Je dois avouer aussi que j'étais un tout petit peu jalouse mais ça t'es pas obligé de t'en souvenir, hein !

    T’aurais dû me prendre en photo lorsque j’ai sentit le capitaine au garde à vous, là c’était le must ! Enfin, j’imagine que tu comprends à qui je fais référence…

    Jérémie ? Oh c’est… C’est qui déjà ? Ah ouais ! Jme souviens, en fait, Jérémie c’est le beau blond avec les yeux bleus dans ta confrérie, tu sais, celui avec le joli petit cul et qui dit toujours « Naaaan c’est pas vrai ! » d’une façon super niaise ! En tous cas, il avait le mérite d’être bon au pieu ! Je sais que quoi ? Vas-y !! Continues, ça m’intrigue et tu sais que je vais pas te lâcher tant que j’aurais pas ma réponse et maintenant que je sais que je suis bandante, j’ai plein de façon de te faire cracher le morceau !
    Si j’étais à ta place, j’aurais dit que ça n’aurait pas pu arriver, parce que je ne pu gémir qu’un seul prénom lorsque je suis avec toi, le tiens. Mais ta réponse était… réaliste ! »


    La jeune femme se mordit la lèvre en pensant à ce qu’elle pourrait bien lui faire s’il prononçait un autre prénom que le sien, elle se rendit compte qu’elle ne savait pas. Elle lui en voudrait, réellement, mais que pourrait-elle bien faire ? Pleurer ? Sûrement ! Piquer une crise ? Ce serait le plus probable ! Cesser de l’aimer ? Jamais. Alors qu’il penchait la tête Neyliah remarqua qu’il comprenait son erreur était encore et toujours en train de culpabiliser. Elle n’aimait pas voir Aaron lui culpabiliser pour ses fautes à elle, elle savait parfaitement qu’il était toujours du genre à se remettre en question voilà encore une chose qu’elle allait devoir lui apprendre : Il n’était pas tous le temps le vilain petit canard de la famille. Il était même le cygne, celui qui arrive avec une élégance et une droiture magnifique, qui vous respect et qui reste maître de la situation, magnifique et désirable. Donc Aaron n’était pas un vilain petit canard mais un cygne majestueux avec ce joli petit sourire, ces yeux pétillant et… Et cette façon tout à fait orgasmique de se mordre la lèvre. La jeune femme se bava dessus quelques instants puis le vit hocher la tête et lui répondre qu’il serait. Elle sourit et approcha ses lèvres avec douceur, les posa contre les siennes avec autant d’amour que de fougue et lorsqu’elle arrêta de caresser ses lèvres, elle le regarda dans les yeux avant de lui dire avec douceur.

    « On forme vraiment un duo de choc toi et moi, malgré tout… Je ne peux pas m’imaginer ces dernières années sans toi. »

    Et c’était vrai, elle ne pouvait pas s’imaginer son arrivée et son cursus scolaire à San Diego sans Aaron Marshall, elle avait tellement besoin de sa présence et de son soutiens qu’elle en devenait parfois insomniaque, se rongeant les sangs à savoir si oui ou non il se tapait une fille et si oui ou non il pensait à elle. C’était idiot mais, à chaque fois que cela arrivait, elle se mettait à foutre en l’air une manucure, elle enlevait avec frustration le vernis à ongle sur ses ongles, elle l’enlevait et lorsqu’elle s’en rendait compte se mettait à cracher parce que le goût amer la dégoûtait. Le beau brun avait toujours le chic pour la chercher. Comme si il était heureux quand elle était énervée, excitée et prête à lui mettre une. La fois où elle s’était le plus énervée contre lui, elle avait vus Aaron se mordiller sensiblement la lèvre et elle avait sourit en détournant les yeux, comprenant ainsi ce qui l’obligeait à toujours la chercher et à toujours vouloir qu’elle se mette en rogne. Il aimait donc quand elle s’énervait. Neyliah ne comprenait pas pourquoi, lorsqu’elle est énervée, elle crie, jure en italien, serre les poings, parle avec beaucoup de gestes et le pire était qu’elle avait une petite veine qui ressortait le long de sa tempe droite, ce qui la rendait encore plus folle. Ainsi elle faisait des scènes de ménage avec Aaron alors qu’ils n’avaient jamais étés en couple et cela le faisait rire ce qui la rendait encore plus furibonde. Ils jouaient l’un avec l’autre, Aaron étant celui qui était le plus joueur, celui qui cherchait le plus, celui qui sous-entendait le plus, celui qui l’attirait le plus. Le plus gros problème d’Aaron était certainement son addiction à la drogue. Elle l’avait surpris une fois alors qu’il se faisait un rail et elle était restée parce qu’elle avait toujours été fascinée par ce genre de choses. Elle l’avait vus se servir de sa carte de crédit pour faire une petite ligne bien droite, il lui avait alors sourit et elle l’avait observé, il était tout excité, elle avait été surprise par son attitude. Lorsqu’il avait pris son rail et l’avait regardé, elle avait lu en lui une détresse et s’était enfuie vers la sortie, elle ne pouvait pas le voir comme ça, se faire du mal, c’était insoutenable. Maintenant, dés qu’elle le voyait arriver elle savait tout de suite s’il était dans un état second ou non, et si c’était le cas, elle soupirait de lassitude et l’observait quelques secondes avant de le prendre dans ses bras. Elle savait pourquoi il faisait ça, elle voulait qu’il s’arrête, réellement, mais elle ne pouvait pas être là vingt-quatre heure sur vingt-quatre, elle avait aussi sa vie et empêcher un droguer et répondre à son besoin pour donner des petits problèmes, très fastidieux, alors Neyliah ne tentait rien, elle le prenait dans ses bras, le serrait avec force tout contre elle, déposait des baisers dans son cou et fermait les yeux en priant pour qu’il puisse s’arrêter un jour.

    Il était vrai que Neyliah était exigeante en matière de sexe, elle le savait et ne s’en plaignait pas, après tout, elle était la reine et personne ne pouvait la contredire. Lorsqu’elle disait que tel garçon était nul au pieu, il mettait plus d’un an avant de retrouver une fille capable de changer la tendance, sans quoi, il restait dans l’ombre, se faisant tout petit parce qu’il savait que seul Mademoiselle Spencer avait le culot de dire à tout le monde qu’il était une couille molle. Pour être franche, Neyliah ne pensait jamais à sa réputation ou à celle de l’homme avait qui elle couchait, elle pensait à passer un bon moment et puis basta, elle voulait seulement s’amuser et s’endormir parce qu’elle était épuisée, pouvoir dire qu’elle était bien, satisfaite et comblée mais que le lendemain elle irait voir ailleurs et prendre du plaisir avec un autre, s’amuser et se faire quelqu’un d’autre. Mais là, c’était tout à fait différent, un parce qu’il s’agissait d’Aaron ; deux parce qu’ils se connaissaient par cœur et trois parce qu’elle l’aimait. Tous ceci allait peut-être changer si ils décidaient ensemble de ne plus jamais aller voir quelqu’un d’autre, s’ils décidaient d’un commun accord de ne plus offrir leurs corps à personne d’autre. Honnêtement, Neyliah ne pensait pas qu’il serait capable d’une telle extrémité, après tout, c’était d’Aaron Marshall dont on parlait, celui qui pouvait se faire deux filles en une seule fois. Quand à elle ? Elle en serait capable, s’ils se voyaient assez souvent pour ne pas qu’elle se sente seule. Elle s’imaginait bien arriver en cours et sentir les mains d’Aaron passer autour de sa taille et sentir ses lèvres caresser son cou avant qu’il ne dise avec une voix délicieuse qu’il la voulait, maintenant, tout de suite. Elle s’imaginait bien lui demander où et l’entendre lui dire que n’importe où était le mieux.

    La jeune femme dû s’y prendre à deux fois pour reprendre son souffle, Aaron ne l’avait peut-être pas sentit mais il avait fait un mouvement qui s’apparentait un va et vient mais en beaucoup plus doux, ce qui avait quelque peu surpris Neyliah, elle avait soupirer toute seule de plaisir et avait dû respirer une deuxième, la première n’étant pas assez forte pour lui apporter assez d’air pour que sa poitrine se soulève contre le torse d’Aaron. Leurs langues se croisèrent bien vite dans le baiser qu’elle lui avait offert en excuses de ses paroles un peu déplacées, il fallait dire que Neyliah manquait de tact lorsqu’on parlait de sexe ou que l’on pratiquait cette activité avec elle, elle était un peu comme un joueur de foot après un match où il avait gagné et se faisait acclamé de tous les côtés, complètement pommée. Ainsi le baiser devint très vite interdit au moins de dix ans, comme l’action que venait d’entreprendre Aaron. Il avait commencé ses vas et vient, elle sentait son bassin caresser le sien, ses mains glisser avec douceur le long de ses bras vers sa nuque. C’était enivrant, excitant, lent, assez lent. Il se sépara de ses lèvres et elle commença à sentir son souffle chaud contre sa nuque, elle gémit avec douceur à cette sensation qu’elle avait toujours adorée, amplifiée par le plaisir qu’elle ressentait sous les à-coups réguliers du jeune homme. Neyliah était tout aussi endurante que lui, il ne fallait pas oublier qu’elle était la fille la plus courue du campus et qu’elle était une cheerleader super active, celle qui mettait l’ambiance, celle qui dansait toute seule. Elle passa ses mains dans les cheveux d’Aaron, le poussant encore à la serrer un peu plus contre elle. Sentant avec douceur son souffle contre sa nuque. Elle sourit à ses surnoms débiles, elle n’était pas un amour, elle n’était pas son étoile.

    « Smetti di sciupare il tuo soffio per questo genere di parole, sono solamente Neyliah, la tua Neyliah ! »

    Elle sourit avant de mordiller le lobe du jeune homme avec fougue et sensualité. Elle se redressa, revenant à la position qu’ils avaient lorsqu’ils parlaient tout à l’heure, ne pouvant s’empêcher de prendre le visage d’Aaron entre ses mains avant de l’embrasser avec force, ses mains lâchant rapidement sa nuque pour glisser dans dos pour être sûre de tenir dans cette position qui n’était pas la plus facile à tenir. La chaleur montait en elle, elle respirait avec douceur, son poitrine caressant le torse d'Aaron.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 2 EmptyDim 28 Juin - 14:00

    Parfois, Aaron se sentait lassé, épuisé, vidé, comme s’il était âgé d’un millier d’années. La vie ne l’avait pas épargné, et bien qu’il soit conscient que, sur cette Terre, d’autres étaient plus à plaindre que lui, il savait qu’il n’avait pas mérité tout ça, jamais. Cette avalanche d’attente, cette éducation stricte … Pourquoi avait il eu à mériter l’amour de son père ?! Pourquoi ?!!! C’était totalement anormal ! Un père a à aimer ses enfants, ceux-ci ne doivent normalement rien avoir à faire pour que leur géniteur les aime … Mais Aaron savait aussi qu’il n’avait fait que perdre son temps, Thorne et lui, ce serait jamais le grand amour. Il n’avait cependant pas encore totalement fait le deuil de cette relation, il ne voulait pas le reconnaître, mais c’était ainsi. Sinon, pourquoi à chaque fois qu’il entendait la voix de son père, à chaque fois qu’ils se voyaient, il sentait son cœur se serrer si fort dans sa poitrine, comme si une main de fer venait de s’en saisir et de le broyer de toutes ses forces ? Pourquoi avait-il le sentiment qu’une partie de son être n’était qu’une plaie béante ? Pourquoi avait-il la désagréable sensation que son cœur n’était pas dans le meilleur état qui soit ? Il regardait autour de lui, chaque jour un peu plus, et constatait que tout ceci n’était pas normal. Et alors, cela le faisait se sentir encore plus mal … Qu’avait-il fait de moins que tous les autres pour avoir à laisser le destin et la vie lui imposer toutes ces souffrances, sans qu’il ne puisse rien faire pour les quitter ? Il était comme pieds et poings liés, condamné à regarder sa vie s’en aller en lambeaux, partir en morceaux. Il était condamné à n’être qu’un simple spectateur, condamné à se confondre dans la masse des gens tout à fait normaux, dans la masse de tous ces gens qui ne connaissaient rien de sa vie, ou si peu, parce que depuis le début, ils ne faisaient que l’effleurer. Pourtant, c’était bien lui, lui et lui seul qui avait ressenti cette douleur lorsque les poings de son père, emmitouflés dans des gants de boxe, étaient venus heurter son corps. C’était lui et lui seul qui avait senti ces coups s’abattre sur son visage, provoquant hématomes, plaies ouvertes, et autres contusions, faisant pisser le sang sur son visage. C’était encore lui et lui seul qui avait senti cette douleur fulgurante lui lacérer la poitrine, mélange macabre entre la douleur due aux coups de son père et entre la douleur psychologique qu’il ressentait. A chacun des coups, il avait l’impression de sentir un morceau de son cœur se scinder de l’ensemble, il avait l’impression que ce flot de sang ne coulait pas uniquement sur son visage, et à présent sur son cou, dégoulinant au sol, non. Il avait le sentiment que, en lui, ses veines s’étaient toutes ouvertes, et qu’en lui se répandait tout son sang. C’était une sensation de chaleur indescriptible, mais tellement douloureuse. Il n’avait pas pleuré, pas devant son père, pas devant ses autres frères qui avaient à peine tenté de s’interposer, mais qui avaient au moins eu le mérite de tenter de raisonner Thorne, ce qui revenait, à quelques petites choses prêt, à parler à un mur. Pour lui, pleurer, c’était une chose honteuse. Pleurer, on lui avait toujours appris que cela allait de paire avec la faiblesse, les filles, et tout un tas d’autres choses aussi peu reluisantes pour le jeune homme qu’il était, pour le jeune homme qu’il tentait, malgré tout, de devenir. Souvent, en allant se coucher, il espérait de toutes ses forces ne jamais se réveiller, de faire un arrêt cardiaque dans son plumard, un truc dans le genre. Il ne voulait pas que le prochain matin vienne, parce que, une fois de plus, ce serait un matin qui le rapprocherait encore plus du gouffre vers lequel il se dirigeait tout droit …

    Il n’y avait jamais réellement eu de place pour quiconque d’autre que lui dans sa vie. Dans un sens, oui, il était égocentrique, parce qu’il ne voulait personne dans sa vie, personne sauf lui. Mais en réalité, non, Aaron n’était pas égocentrique, pas le moins du monde même. D’ailleurs, demandez à n’importe qui de vous donner tous les termes leur passant par la tête les plus à même de qualifier la personne qu’il était, et, que ce soit ennemis ou amis, tous vous en sortiront une flopée, plus ou moins flatteurs, mais aucun ne vous donnera le mot « égocentrisme », tout simplement parce qu’Aaron ne l’était pas, c’était simple, très simple. La raison pour laquelle, alors, il avait refusé depuis assez longtemps que quelqu’un reste dans sa vie, en fasse partie, c’était parce qu’il ne se connaissait pas lui-même. Il faut être un minimum sûr de soi si on décide de faire entrer quelqu’un dans sa vie, et Aaron avait en permanence le sentiment qu’il ne se connaissait pas lui-même. Il était de ces enfants jetés dans la vie comme on envoie de jeunes soldats à la guerre, sans leur donner plus d’indications que ça, sans leur mettre entre les mains boussoles, GPS et autres instruments vous permettant de vous repérer, où que vous soyez. Pourtant, tout le monde savait qu’un bon nombre d’entre eux se perdraient en route, s’égareraient sans jamais retrouver le chemin de la maison, sans jamais se rendre compte que, doucement mais sûrement, ils basculaient peu à peu sur le chemin de non retour, ce chemin sur lequel, une fois engagé, vous n’avez aucune possibilité de faire demi tour. Peu à peu, la brume et l’obscurité vous entouraient, et vous, vous vous y habituiez … Jetés à même dedans, vous restiez capable de vous en échapper. Recouverts peu à peu, vous n’aviez aucune chance de salut. C’était un peu comme le principe de la grenouille, qui, placée dans une casserole, et cette casserole posée sur le feu, bouillait peu à peu, sans s’en rendre compte, alors que le premier mouvement de survie qu’elle aurait eu, si elle avait été jetée alors que l’eau était déjà bien chaude, aurait était de donner un bon coup de pattes et de sauter hors du récipient. Le pire dans tout ça, c’était que malgré le fait d’être l’un de ses gosses à qui on ne donnait aucune chance de salut dès le début, Aaron restait sans cesse conscient de ce monde, de cette vie, de cette situation. Il voyait son monde s’écrouler, comme si les fondations ne tenaient pas. Mais être sans cesse conscient de tout, malgré ce que l’on pense et ce que l’on peut penser, ce n’est pas une situation si idéale que ça. Alors, parce qu’il voulait à tout pris échapper à cette conscience le plus longtemps, et parce que c’était si lourd à supporter, si dévastateur, la solution qu’il avait trouvé à tout ça, c’était la drogue. Oui, il lui arrivait de ne fumer « que » des cigarettes, mais pour être franc, c’était pour lui la drogue la plus douce qui soit, parce qu’elle n’apaisait jamais son manque que quelques minutes, une ou deux heures tout au plus. Il fumait des cigarettes, comme beaucoup, mais jamais il n’était apaisé. Il s’en servait comme de petits raccords, entre deux cours, en attendant la pause du midi, où il pourrait filer dans les WC, ou dans n’importe quel coin tranquille, et se faire une ligne, voire même, s’il avait le matériel sur lui, s’injecter quelques petites choses. Il faisait ça dans le respect des règles, de toutes règles sanitaires. Il n’était pas l’un de ces drogués que l’on voyait parfois se piquer sans cesse au même endroit, dans un trou qui devenait une crevasse, infectée et sale, avec des seringues utilisées et réutilisées … Enfin, il TENTAIT de rejoindre les WC sans se faire choper entre temps par la patrouille. Non, il ne s’agissait pas là des éventuels employés du personnel, ni même d’étudiants, non. Lorsqu’il parlait de la patrouille, il sous entendait Eden et Neyliah, surtout Neyliah d’ailleurs. Il semblait qu’elles avaient le chic pour le repérer à vingt lieues dans les couloirs, à savoir exactement où il se trouverait, où, et quand surtout. Il était assez courant qu’il les rencontre sur le chemin, entre l’amphi où il venait juste d’avoir cours, et les toilettes, et ce qu’importait le chemin qu’il avait décidé d’emprunter. Il devenait en ce moment de plus en plus difficile pour le jeune homme de ne pas les croiser. Bien sûr, il les adorait, l’une et l’autre, mais parfois … Parfois, il était bien content qu’elles ne soient pas avec lui, parce qu’il ne voulait pas les plonger dans ses tourments. Il s’y refusait, tout simplement parce qu’il s’agissait là d’une chose qu’il avait toujours décidé de ne jamais réellement partager, et puis … Et puis, elles, elles n’avaient pas encore plongé dans cette merde sans nom, elles ne connaissaient donc pas le mal que cela vous faisait en réalité. Il ne tenait pas à les inquiéter, à leur montrer que, malgré toute l’affection qu’elles lui donnaient, l’une comme l’autre, il ne parvenait pas encore à s’en sortir … Il était loin d’être sevré. Mais ne pensez pas que se droguer enchantait Aaron. Pour tout le fric du monde, il aurait préféré ne jamais avoir eu à commencer. Il était prêt à donner tout ce qu’il avait, et il en avait des choses, pour être définitivement débarrassé de ses maux, pour se rendre compte que la période désastreuse et sombre de sa vie avait fondu comme neige au soleil. Mais ce n’était pas exactement la réalité, n’est ce pas ? Alors, alors, en attendant, c’était la drogue, encore et encore …

    Etonnant, n’est ce pas ?! Définitivement, si Aaron n’était pas le moins du monde égocentrique, il était fort. Fort, oui, et on ne parlait pas seulement de son corps, au passage magnifiquement bien taillé et n’ayant rien à envier à tous ces mannequins dans les publicités pour les après rasages, les rasoirs, les parfums, et pas plus à envier à tous ces grands sportifs, bref, à tous ces hommes devant lesquels toutes les filles bavent d’envie, tous ces hommes qui font partie intégrante de leurs fantasmes, éveillés ou non. Non, on parlait aussi là de sa force mentale. La grande majorité de la population étudiante de UCSD, pour ne pas dire les 99,9999 %, ainsi que la grande majorité des gens l’ayant toujours connu, ignoraient tout de ce qu’était réellement sa vie. Personne ne pouvait se douter que derrière ce physique de mannequin, de sportif, derrière ce sourire qui vous faisait doucement basculer vers le Nirvana, derrière ces beaux yeux qui vous fascinaient tant que plus rien de comptait d’autre au monde, derrière ce regard qui vous troublait tant et tant, tant que vous ne parveniez presque plus à vous rappeler qui vous étiez dès que vous y plongiez votre regard, derrière ce physique parfait, se cachait une si grande souffrance. Cette souffrance, à coup sûr, si elle se trouvait libérée un jour, était capable de tout ravager sur son passage, comme un ouragan. Les dégâts seraient de plus comparables à ceux que peuvent faire une bombe atomique. Ce serait pire, oui, bien pire, que dans cet épisode de Heroes, lorsque Peter détruit la ville de New York … Il avait besoin, en quelque sorte, de se sentir seul et libre dans son monde, parce qu’ainsi, il ne faisait souffrir personne, et personne ne venait lui poser trop de questions. Oui, mais il y avait cependant quelqu’un qui souffrait : lui … Aaron Marshall, martyr du peuple ? Aaron Marshall, le nouveau Jésus Christ ? Non, bien sûr que non, parce qu’il n’était pas croyant, et parce que la vie qu’il menait était bien trop dissolue pour être celle d’un Saint. Mais l’image restait là … Cependant, certaines personnes avaient leur place dans ce monde intérieur, soit parce qu’il leur en avait ouvert la porte, soit parce qu’elles avaient trouvé la clef, toutes seules … Si Eden avait connaissance de toutes ces choses, c’était parce qu’il lui avait fait confiance, parce qu’il avait su voir en elle une personne qui le comprendrait, sans le juger. En revanche, en ce qui concernait Neyliah, c’était un cas différent. Elle avait su trouvé, par il ne savait trop quel moyen, la clef de son cœur, la clef de son âme … Elle l’avait enfoncé dans la serrure de ce coffre qui enfermait ces plus sombres facettes, ces pires souffrances, sans même avoir à forcer, comme si tout ceci était normal, comme si c’était une habitude pour elle. Il s’en était trouvé touché, touché et perdu. C’était la première fois, et, à l’heure actuelle, c’était la seule fois. Elle avait été comme la pianiste qui venait poser ses doigts sur les touches de son âme, et qui depuis qu’elle était arrivée, y pianotait sans cesse, en douceur, comme effleurant à peine son âme. Ce n’était qu’un effleurement, parce qu’elle prenait soin à panser ses plaies, mais elle connaissait toutes les touches, ou presque. Elle allait en profondeur, parce que, ici, effleurement ne signifiait pas méconnaissance, méprise … Non, elle le connaissait et, avec elle, il avait sans cesse l’impression d’être complètement nu. Il aurait beau porter toutes les fringues du monde que cela n’y changerait rien, elle savait, d’un simple regard, touché son cœur, saisir son âme. Il avait des coups de blues, comme cela arrivait à tout le monde, mais il se refusait à les laisser surgir à l’improviste dans sa vie, sauf lorsqu’il était avec Neyliah, parce qu’il savait qu’elle n’allait pas appeler les secours, qu’elle n’allait pas mettre le monde en alerte. Elle savait que c’était ainsi, qu’il n’y avait pas grand-chose à faire au fond. Alors, il venait se coller contre elle, appuyait sa tête sous le cou de la jeune femme, et passait ses bras autour de sa taille, ne s’empêchant pas de soupirer, et de se mordre les lèvres pour empêcher les larmes de ne trop jaillir. Il avait beau savoir qu’il pouvait pleurer en sa présence, il tenait à éviter que cela ne se produise au maximum. D’abord, il n’aimait jamais pleurer, et donc, au fond de lui, il y avait cette flaque de larmes, qui était devenue un ruisseau, puis une rivière, un fleuve, une mer, un océan … Un jour, cela devrait se vider, parce qu’il risquait de se noyer intérieurement dans cet océan de larmes. Et puis, il ne voulait pas trop profiter de la bonté de la jeune femme. Tous deux étaient connus pour être les deux plus gros fêtards du Campus, mais tous ignoraient tant de choses sur eux en pensant les connaître. Comme quoi, plus on pense connaître les gens moins c’est le cas. Ils se construisent, comme tous, une personnalité, ne se montrent jamais totalement tels qu’ils sont en réalité, comme tout le monde au fond … Et puisque cette muraille semble résister, puisque tous se laissent duper par elle, alors ils savent qu’ils ont la possibilité de cacher derrière tous les plus sombres secrets. Personne ne parviendra jamais à les démasquer s’ils ne laissent personne franchir ce pont levis qui sépare le monde réel de leur monde interne. Neyliah, elle, avait survolé cette muraille, et était comme venue poser la main sur son cœur, le touchant plus que quiconque en ce monde … Avec elle, il avait sans cesse la sensation que chaque bouffée d’air était chargé en héroïne, que chacun de ses mots faisait partie d’un vaste ensemble, qu’ils étaient là pour l’aiguiller vers un monde plus vaste, vers un monde où toutes les peines, toutes les souffrances et tous les coups durs qu’il avait connus dans sa vie n’avaient plus leur place, un monde où on ignorait même qu’ils puissent exister, où on ne connaissait pas leur sens de ce fait.
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