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 AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH|

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyDim 28 Juin - 14:05

    Il haussa les sourcils plusieurs fois d’affiler, très vite et se mordit à nouveau la lèvre, sur le côté. Décidément, il allait finir par ne plus avoir de lèvres du tout ! Mais ce n’était tout de même pas prêt d’arriver, il ne fallait pas exagérer, il n’y allait pas à l’arrache, et puis, il ne faisait au fond que rattraper le retard qu’il avait pris aujourd’hui, parce qu’il n’avait pas eu l’occasion de réagir ainsi, assis à table avec sa famille et sa future belle famille. De plus, il faisait sans cesse ça, sans arrêt, c’était un réflexe, un réflexe qui était au début une arme de séduction, qui le restait encore d’ailleurs ! Oui, il avait manqué de lâcher le mot « bandante », il avait tenté de faire passer ça inaperçu, mais peine perdue. Avec Neyliah, vous pouviez être sûr que rien ne tombait dans l’oreille d’une sourde, elle captait tout, tous vos petits mots, tous vos débuts de mots, et son cerveau devait sans aucun doute fonctionner à toute vitesse pour évaluer les mots potentiels que vous aviez pu vouloir dire. Et elle trouvait toujours le bon, même s’il arrivait le plus souvent à Aaron de cogiter lui aussi à toute vitesse pour trouver un mot assez similaire, collant avec les autres mots qui composaient la phrase, pour lui donner un tout autre sens. Et si Neyliah n’était jamais dupe, elle laissait couler, le plus souvent du moins ! Aaron était une tête de mule, il n’y avait rien à faire contre ça, c’était une cause perdue, ou presque, parce qu’elle aussi avait un caractère fort. Alors, elle ne lâchait pas tout le temps, et comme tous les deux voulaient avoir le dernier mot, prouvant que la vérité était de leur côté, cela ne se terminait jamais réellement. Il lui sautait dessus pour la faire taire, ou alors c’était elle qui réagissait ainsi, parfois même les deux en même temps ! Quelle cohue !! Même lorsqu’elle était en train d’écouter sa musique, écouteurs de MP4 enfoncés dans les oreilles, même lorsqu’elle se refaisait sa manucure des pieds, elle écoutait, sans cesse … C’était l’une de ses qualités, entre autres, et elle était assez futée et intelligente pour vous la prouver plusieurs jours plus tard, évoquant ce que vous lui aviez dit, vous savez, cette chose que vous vous seriez pourtant jurer lui avoir dit alors qu’elle n’écoutait pas …


    « Les réactions d’un homme, Sweety, ça ne se contrôle pas tu sais ! Le Capitaine !!! On me l’avait encore jamais faîte celle là, tu sais ! J’imagine qu’il faut un début à tout !!
    Et ne te moques pas, je te dis bien que ça se contrôle pas ! Il y a bien des moments où toi aussi tu as dû faire des trucs dans un genre pas plus catholiques avec moi ! Laisses moi un peu le temps de réfléchir et je te sors la pire fois !!! Finalement, pas d’appareil, c’est pas plus mal !
    Jérémie ? … Il est pas parti chez les Kappa lui ? Je crois bien que oui … Il a dû faire un truc pour que je le vire des Omega à coups de pieds dans le derche ! Ouais, je crois bien que c’est un Kappa maintenant ! Y a qu’eux qui se moquent de la réputation que trainent leurs membres ! Allez, tu vas croire que je mets teeeeeeeeeeeeeeellement de monde à la porte des Omega que j’arrive plus à me souvenir ni même du nombre, ni même des noms !

    T’étais jalouse ? … Ah, c’est pour ça que tu ne faisais plus que picorer tes frites, et que tu finissais par repousser ta barquette, et bougonnant que tu avais plus faim ?! … Je savais que tu étais folle de moi ! Tout le monde l’est !

    Et n’insistes pas, je ne te dirais pas ce que je voulais dire ! Ce serait bête de lâcher le morceau maintenant, tu prétends avoir des moyens de pression. Et bien, je veux les voir moi !! Ce serait amusant ! Un petit bout de femme comme toi qui parviendrait à me faire lui obéir au doigt et à l’œil ! Comme si tu le faisais pas déjà ! »


    Visiblement, elle lui était reconnaissante de promettre qu’il serait là pour elle. Oui, il était tout à fait prêt à endosser ce rôle, surtout parce que c’était l’une de toutes premières fois que quelqu’un lui faisait assez confiance, qu’une personne se disait être prête à compter sur lui. Ils avaient largement débuté ce processus de confiance, ce processus rare et merveilleux, lui en veillant sans cesse, ou presque, sur les miches de la belle blonde, et elle en tentant de lui prouver qu’il valait mieux qu’il ne le pensait. Elle mordilla à son tour sa lèvre, ce qui le fit sourire. Il remarquait souvent que les gens tentaient de mimer ses gestes, tentaient de reproduire ses moues, mais le plus souvent, cela retombait comme un souffler au fromage dans son plat, justement, c’était plat. Mais Neyliah, elle, était une pro, et puis, il était convaincu qu’elle ne cherchait nullement à l’imiter, elle n’avait pas besoin de ça pour être irrésistible et, justement, orgasmique, bandante. Elle n’avait pas à le devenir, parce qu’elle l’était déjà depuis longtemps. Elle déposa un baiser sur ses lèvres, et, une nouvelle fois, il sentit cette décharge électrique lui parcourir le dos … Réellement. C’était énergisant, et surtout, chargé en adrénaline … Tout ce dont il avait besoin. Il se maudissait déjà de ne pas avoir embrasser ainsi Neyliah plus tôt, cela lui aurait alors sans doute éviter bien des consommations de drogues, et puis, il aurait fait des économies, bien que le fric, en réalité, ce soit le cadet de ses soucis, la dernière de ses préoccupations. Il n’était pas plus dépensier qu’un autre gosse issu des quartiers riches, parce que sa famille lui avait enseigné un grand respect pour l’argent. Ils faisaient, après tout, partis des Anciennes Fortunes, ils en avaient au moins adoptés les codes. Alors, si le jeune homme ne se privait jamais d’un achat, il n’était pas le genre à payer une fortune en supplément pour, par exemple, incruster des diamants sur les touches de son ordinateur portable. Cela, c’était une dépense purement inutile, donc, pas dans les siennes !

    « Moi non plus, je peux pas, même pas l’espace d’une seconde, imaginer ces années d’Université sans que ton prénom ne me saute à l’esprit, sans qu’aucun souvenir où tu n’es pas puisse me venir à l’esprit … Tu sais … Tu m’as manqué toi aussi, je veux dire … Je veux dire que tu as été l’une des premières à m’accepter tel que j’étais, et pour y arriver, il a d’abord fallu que tu saches qui je suis. T’as trouvé la clef de mon cœur et de mon âme, je sais pas trop comment, je sais pas trop où, mais tu l’as trouvée. Cela a été une grande première pour moi, et j’avoue que la première semaine où j’ai réalisé que tu avais réussi à me toucher au plus profond de moi, ça m’a filé une peur bleue. Je savais pas comment réagir, le meilleur truc que j’ai alors trouvé à faire, cela a été de raser les murs, en espérant ne pas te croiser. Et puis, j’ai ressenti ce besoin vital de te retrouver, et pour ça … Pour ça, je me suis jeté vers toi, tu sais, la fois où j’ai fais semblant de me gammeller. Enfin, c’est ce que j’ai prétendu, mais en fait … En fait, j’étais tellement pressé, que je contrôlais plus réellement mes mouvements et encore moins mon empressement … »

    L’idée d’exclusivité avec Neyliah l’emballait bien, du moins, il ne pensait pour le moment, à vrai dire, qu’à l’exclusivité dans le sens Neyliah/Aaron. Oui, il voulait réellement pouvoir lui sauter dessus dès qu’il le voulait, en faisant baver d’envie tous ces Sigma, qui pensaient que, en étant bien fringués et bien friqués, aucune fille ne pouvait nous résister. Mais c’était alors oublier qui était Neyliah, la fille si particulière, hors normes et géniale qu’elle était, et le jeune homme que lui, il était. Il voulait pouvoir la sentir lui caresser le derrière du dos, la cuisse, dès qu’elle serait assise sur ses genoux à lui, et pas sur ceux d’un autre. Il voulait réellement pouvoir être le seul à avoir l’autorisation expresse de sa Majesté pour lui coller une petite main aux fesses. Il s’imaginait déjà la voir lui sauter au détour d’un couloir, le pousser dans la première salle ouverte, amphi ou simple placard à balai, et la voir lui ôter à toute vitesse ses habits, en lui demandant d’une voix sensuelle, déterminée mais passionnée aussi, de lui faire l’amour, là, tout de suite, maintenant … Il savait aussi qu’il pouvait être capable de réduire le nombre de ses conquêtes, même si, pour le moment, l’idée était encore difficile. Il aimait bien trop le sexe pour accepter un petit coup de temps en temps. Neyliah allait devoir assurer, ou lui se calmer …

    Il sentit les mains de Neyliah venir fourrager ses cheveux, qu’il avait courts, il l’entendit soupirer d’aise, ce qui ne pouvait que l’exciter encore plus (c’était VRAIMENT possible ?!!), il la sentit vouloir se rapprocher encore plus de lui, à moins qu’elle ne cherche qu’à l’attirer lui encore plus contre elle … Il n’était pas encore rendu au Nirvana, et pourtant, il ne lui semblait déjà plus avoir connu pareille sensation. Alors, depuis le début, il n’avait jamais réellement eu une si bonne fille entre les bras ? Visiblement, et sensiblement, oui. Lorsqu’il posa ses lèvres dans son cou et lui murmura ses paroles, il espérait bien qu’elle ne pourrait pas y répondre, parce qu’à vrai dire, il les regrettait déjà. Le but était louable, et cela, il ne le regrettait pas, pourtant, les mots étaient kitchs, et ça, c’était nettement moins cool ! Et puis, c’était la preuve nette qu’elle n’était pas encore épuisée, pas encore totalement au bout de sa jouissance, puisqu’elle n’avait même pas soupiré, qu’elle n’avait pas haché ses mots. Ils étaient sortis liés et non espacés. Il allait donc pouvoir aller encore plus loin dans tout ça … De l’Italien, encore … Elle y revenait donc dès que l’émotion était forte, et cela, il en était fier. Il était persuadé qu’elle avait pensé en Italien, et donc que les mots Américain, Anglais, étaient bien trop dénués de sens, ne reflétaient pas assez sa pensée, ce qu’elle ressentait au fond d’elle. C’était une chose dont il devint orgueilleux … Il la vit sourire, alors qu’elle se redressait déjà, revenant à la position qu’ils occupaient tout à l’heure, et il n’anticipa pas le fait qu’elle vienne lui mordiller sensuellement le lobe de l’oreille, avant de chercher à raffermir la position de ses mains, les faisant passer de sa nuque à son dos en un quart de seconde. Il continuait ses mouvements de va et vient, de plus en plus sensuellement, s’arrêtant parfois après un à-coup plus profond, pour guetter sa réaction, alors qu’il enfouissait encore et encore ses lèvres contre le cou de Neyliah. Il se mit à aller de haut en bas avec sa main droite tout le long de la colonne vertébrale de la jeune femme, parce qu’il savait qu’il s’agissait là de l’un des endroits les plus sensibles du corps humain. Il était enveloppé de tout un flot de sensation, et était tout entier plongé dans l’acte de chaire … A chacun des soupirs qu’il poussait, c’était comme s’il lâchait son dernier souffle de vie, profond, entier et sensuel …


    « Mi appartieni...Pożałujesz tego ! * »

    * : Tu ne le regretteras pas
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
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▬ Etudes: Journalisme.

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyLun 29 Juin - 18:10

    Ecouter pour ne pas attirer l’attention sur ses souffrances, poser une main sur une autre pour ne pas qu’on s’occupe des spasmes qui agite la notre, prendre quelqu’un dans ses bras pour ne pas qu’elle voit ces larmes monter à nos yeux, sourire timidement pour cacher sa détresse profonde… Neyliah était la reine des apparences. La reine du déguisement et la reine de l’incognito. Elle s’en servait tous les jours, comme si… Comme si elle en avait pour survivre, comme quelqu’un a besoin d’air, comme quelqu’un a besoin de voir son compagnon pour être apaisé, Neyliah avait besoin de faire semblant d’aller bien pour aller vraiment bien. Paradoxal, non ? La fille la plus joviale, la plus drôle, la plus extravertie, la plus imprévisible aussi est… une façade ? Une belle façade qui cache les pires crasses familiales de Sienne, qui cache les plus horribles douleurs, les plus grosses plais, les plus gros hématomes, les plus gros traumatismes, les pires disputes, les plus douloureux et les plus sanglants de coups… Oui, Neyliah vivait dans une apparence pour protéger son prochain, pour protéger son cœur, pour protéger sa famille, pour protéger Quinn… Neyliah arrivait avec un énorme sourire, les cheveux tous décoiffés, des vêtements tous en désordres, froissés ? C’est qu’elle allait très bien, oui, à ce moment là, Neyliah était elle-même, aucune apparence. Elle est ne ressent pas trop la douleur que diffuse son cœur sur la totalité de sa personne, elle l’oublie, elle l’oublie ? Aussi étrange que cela paraisse, Neyliah arrivait à oublier qu’elle allait mal, elle arrivait à oublier son père, elle arrivait à oublier toutes ces horribles démons qui hantaient son passé, elle oubliait. Grâce à qui, grâce à quoi ? Très souvent grâce à l’alcool. Elle n’est pas alcoolique, n’y voit pas de dépendance particulière, peu vivre sans se dire à toute heure qu’elle a besoin d’un petit remontant, qu’elle doit se lever pour boire, absolument, non. Elle pouvait très bien vivre sans une goutte d’alcool pendant un mois et boire ensuite deux litres en une soirée pour fêter n’importe quoi. Ce n’était pas comme Aaron avec la drogue, elle ne ressentait en aucun cas le besoin de boire, elle n’en ressentait pas l’obligation et le malaise lorsqu’elle n’en buvait pas, le manque n’existait pas pour elle, seulement l’envie passagère lorsqu’elle voyait son petit monde s’effondrer entre ses doigts, glisser comme le sable de la plage lorsqu’on essaie de prendre une poignée et qu’il glisse entre ces minuscules interstices dans votre poing fermé. Pour Neyliah ce n’était pas du sable qui glissait pas ces interstices, elle n’était pas composée de sable, en aucun cas, c’était plutôt de fins morceaux de son être, de son cœur, de son âme qui s’envolaient au grés du vent tumultueux, elle se sentait alors divaguer en pleins de minuscules morceaux, elle se sentait partir sans pour autant être toujours entièrement partie, comme si elle était divisée en des milliers de morceaux qui voyageaient au grés du vent, au grés du courant, au grés des apparences…

    Alors elle se laissait aller, quelqu’un allait mal ? Neyliah était là pour lui remonter le moral. Elle arrivait toujours avec toute la panoplie adéquate : les mouchoirs, le petit regard compréhensif, le sourire timide, les conseils pour oublier, les endroits pour se changer les idées –partout sauf le toit, là c’était déjà réservé depuis son arrivée à UCSD-… Elle s’occupait des autres pour ne pas qu’ils se rendent compte qu’elle aussi avait terriblement besoin d’aide, pour ne pas qu’ils essaient de percer cette coquille si fine qui protégeait son cœur de tous les assauts que pouvaient faire les gens pour essayer de la démonter, de la faire parler, de la connaître, de la comprendre. Elle était à l’écoute des autres pour ne pas qu’ils prêtent attention à ce cri presque inaudible qui provenait du fin fond de son être, ce cri ténu mais toujours présent, ce cri de douleur trop refoulée, cet appel à l’aide. Neyliah était là pour offrir aux gens l’apaisement qu’elle recherchait depuis tellement d’années, qu’elle effleurait toujours du bout des doigts mais qui filait comme une flèche dés qu’elle arrivait à l’attraper, comme ce fameux sable de plage, il s’enfuyait comme un voleur, comme un scélérat, comme un amour déchus. C’est lorsqu’on souffre qu’on peut se permettre d’aider les autres, Neyliah l’avait compris et s’en servait pour aider ceux qu’elle trouvait biens, qu’elle trouvait pures. Peut-être se trompait-elle de technique, peut-être avait-elle des problèmes de jugement en aidant les autres plutôt que de crier à la face du monde sa souffrance, de passer à la télé et de dire ouvertement qu’elle ne sentait plus sa poitrine se soulever parce qu’elle sentait que son cœur l’avait quitté en même temps que celle qui l’avait porté en elle. Elle avait appris la discrétion assez facilement, elle l’avait utilisé pour protéger son cœur de ceux qui pourraient l’utiliser afin de le détruire ensuite, mais elle s’était rendue compte bien vite que la discrétion n’était pas la meilleure façon de passer inaperçu dans un monde où chaque personne est extravertie et aime se montrer.

    Lorsqu’elle était arrivée à UCSD par exemple, elle pensait que se faire discrète était la solution à tous ses problèmes. Elle avait plus ou moins raison, si on se réfère à tous ce qu’on toujours pensés les gens, être discret sert à ne pas attirer l’attention, être discret veut dire que tu es comme invisible aux yeux du monde. Et bien à San Diego, être discret avait une tout autre signification. Oui, discret signifie faire tâche, discret signifie vouloir faire parler de soi. Alors Neyliah est devenue une femme extravertie et ouverte, parce qu’il fallait qu’elle passe inaperçu selon les codes de UCSD. Elle est devenue belle, sexy et arrogante, elle est devenue l’une d’eux pour pouvoir cacher ses traumatismes et sa profonde différence à ceux qui n’auraient pas pu l’accepter telle qu’elle était. Parce qu’elle avait raison, personne ne pourrais la comprendre si elle déballait toute l’histoire. On s’apitoierai sur son sort, on la prendrais dans ses bras en prononçant des paroles toutes plus idiotes les unes que les autres, finalement, on ne réussirait même pas à la consoler. Non. Personne ne pourrait la consoler parce que personne ne verrait à travers sa souffrance, personne ne verrait à travers ce mur qu’elle s’était construite toute seule. Ce mur fait de briques lourdes et douloureuses, tranchantes. Personne ne pouvait la ravir et lui faire cracher le morceau sur ce qui la troublait, ce qui lui faisait du mal, ce qui la consternait.

    Bien sur, il y avait Quinn. Lui avait ravie son cœur depuis bien longtemps et leur relation était tellement forte et tellement fusionnelle qu’ils n’avaient pas besoin de mot pour se comprendre et dire ce qu’ils pensaient de telle personne ou alors ce qu’ils ressentaient à cette instant précis. Neyliah savait quand Quinn allait mal, Quinn savait quand Neyliah allait mal. Ils étaient obliges de s’en rendre compte, de le savoir, de tous faire pour calmer ce foutue mal qui les turlupinaient. Des fois, Neyliah appelait son cousin et lui disait d’une voix stridente qu’elle voulait un conseil de famille, maintenant, tout de suite. Elle entendait alors son cousin la traiter de tous les noms et lui dire de se déplacer elle, pas lui. Il fallait dire que si Quinn adorait la blondinette, il était beaucoup moins malléable qu’Aaron et lui demander de venir à trois heures du matin n’était pas vraiment possible. Alors elle se déplaçait. Elle se déplaçait et arrivait devant la chambre de son cousin, tambourinait à sa porte pendant cinq minutes parce que monsieur s’était rendormit. C’était à se moment précis qu’il ouvrait comme un malade en la faisant sursauter et pousser un petit cri. Il éclatait de rire et Neyliah s’énervait en le tapant, il lui disait qu’elle l’avait bien cherché et finalement elle entrait dans la chambre, s’asseyait sur le lit et expliquait ce qui n’allait pas. Elle déballait tout, le plus souvent, elle était allongée sur le lit avec Quinn et elle regardait le plafond pendant qu’il caressait ses cheveux histoire de l’apaiser, ça marchait à chaque fois. Elle restait là jusqu’au lendemain et elle partait à l’aube histoire d’être de retour dans sa chambre avant que l’un des Omega Khi, Aaron plus précisément, ne la chope et qu’il lui pose tout un tas de questions idiotes sur elle et son cousin. Elle s’était fait avoir une fois, c’est ce jour là qu’elle avait faillit sauter sur son meilleur ami et lui ôter complètement ses vêtements, tellement il était adorable.

    Ce matin là Quinn n’avait pas mis son réveil à sonner et Neyliah s’était réveillée à dix heures, elle n’avait pas de vêtements à se mettre et elle avait beau fouiller dans le tiroir de Quinn, il n’y avait rien de très féminin qu’elle puisse porter histoire de donner le change, elle avait du sortir avec son peignoir en soie bordeaux sur le dos, son pyjama caché en dessous. Elle avait ouvert la porte et passé la tête par l’entrebâillement. Personne à l’horizon, la voie était libre, elle avait foncé. C’est alors qu’elle avait entendu la voix suave d’Aaron dans son dos, un brin moqueur, alors qu’elle posait le pied sur la première marche de l’escalier. Elle s’était retournée lentement avec un délicieux sourire, non sans avoir pousser une série de jurons en italien pour se maudire d’avoir été assez sotte pour ne pas s’être levée plus tôt. Il lui avait fait un magnifique sourire qui disait clairement : « Qu’est-ce que je suis heureux de t’avoir eue ! ». Il jubilait, elle ne se démonta pas et lui retourna un petit rire mesquin avant de lui dire d’une voix amusée : « Ne me cherches pas Aaron, j’étais dans la chambre de mon cousin, c’est vrai, j’ai dormit dans cette chambre cette nuit, c’est vrai, mais en aucun cas j’ai couché avec alors ne joue pas avec moi parce que je mors ! ». Aaron n’avait rien répondu mais l’avait regardé en se mordant la lèvre, elle avait fait de même, instinctivement et, lorsqu’il s’arrêta pour lui répondre, elle se retint de bouger de sa place, de l’attraper par le col et de le plaquer contre le mur derrière lui pour l’embrasser avec fougue : « Mais j’ai rien dit moi ! Je ne fais qu’observer, est-ce que s’est mal ? ». En réalité ça n’avait rien de mal mais elle ne voulait pas lui dire parce que, dans sa vision des choses, Aaron la cherchait et elle pensait qu’il pourrait dire à tout le monde qu’elle avait couché avec Quinn alors que ce n’était en aucun cas la réalité, elle lui en voudrait beaucoup mais ne parviendrait pas à lui en vouloir assez pour ne plus jamais lui parler et pour partir comme une voleuse, l’éviter etc.…

    Dans le monde des apparences une princesse à trouver son chevalier, celui qui est là et qui sait tout d’elle, celui qui l’écoute et la comprend, celui qui n’est que force et honneur. Celui qui est beau et qui le sait. Comment ne pas avouer qu’Aaron était le chevalier de Neyliah et que Neyliah était la princesse d’Aaron. C’était tellement évident aujourd’hui. Alors que les autres pensent les connaître réellement, alors que les autres pensent que leur demander comment ils vont un matin et qu’ils répondent bien c’était les connaître, ce n’était pas la réalité. Les gens pensent connaître tous les autres parce qu’ils veulent se bercer dans l’illusion qu’ils sont populaires et qu’en parlant avec telle personne ou telle personne, ils deviendraient aussi populaires qu’eux et ainsi pourraient prétendre les connaître. Mais ce n’était pas vrai, alors qu’une femme croyait connaître Neyliah parce que celle-ci lui avait révélé qu’elle avait couché avec tel mec le soir précèdent et qu’il était nul, elle se fourvoyait entièrement. Lorsqu’on mec disait connaître Aaron Marshall parce que celui-ci lui a dit ce matin qu’il n’avait pas le temps de lui parler parce qu’il avait rendez-vous avec sa meilleure amie, il se fourvoyait entièrement. Mais lorsque Neyliah arrivait devant Aaron, qu’elle le voyait dans un sale état, le prenait dans ses bras et déposait un baisé sonore sur son front pour le réconforter en lui murmurant à l’oreille en italien qu’il ne devait plus s’en faire, que sa Neyliah était là et qu’il n’avait plus rien à craindre, là c’était connaître Aaron. Lorsque Aaron arrivait et voyait Neyliah allongée par terre dans sa chambre avec de la musique triste et les volets fermés, lorsqu’il se baissait et prenait Neyliah dans ses bras pour la réconforter, se yeux se posant sur la photo de sa mère qu’elle avait dans la main, ça s’était se connaître. Oui, entre Aaron et Neyliah il y avait beaucoup plus qu’une simple amitié parce que chacun avait su survoler la muraille de l’autre et avait fait son petit château fort histoire de protéger l’autre des attaques ennemies. Ces attaques qui détruisent une personne mais qui ne peuvent rien contre un soutien aussi fort que celui qui liait les deux jeunes.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyLun 29 Juin - 18:10

    Neyliah avait procédé par étapes. Chacune de ces étapes étant simple mais très importante pour qu’un jour elle puisse être d’un secours pour Aaron. Elle avait d’abord été sa connaissance, parlant quelques fois avec lui, lui demandant son chemin, se retrouvant –miraculeusement- toute seule avec lui. Puis elle était devenue une simple amie, parlant un peu avec lui, lui demandant ce qu’il faisait à UCSD, ce qu’il comptait faire comme études après… Ensuite elle était devenue la bonne copine, celle avec qui on s’éclate, celle avec qui on boit un coup, celle à qui, complètement bourré, on dit quelques petites choses qu’on aurait pas pu divulguer sobre. Elle était ensuite passée au stade ami sincère et fidèle, découvrant les problèmes d’Aaron avec la drogue, lui disant qu’elle n’avait pas eut une vie toute rose. Puis elle était finalement devenue sa meilleure amie, lui disant ouvertement tout pour sa mère, son père et tout le tralala, lui devenant un peu… distant. Ouais, c’était le mot, distant. Parfois il l’évitait, Neyliah ne comprenait pas. Puis il était revenu un beau jour, lui sautant dessus par la même occasion, étrange quand même parce qu’elle n’avait jamais ressentit le besoin de se faire sauter dessus mais Aaron était revenu de cette façon là et, du moment qu’il revenait, cela convenait très bien à la belle italienne. Ils avaient roulés comme des gamins dans l’herbe, alors qu’elle était en train de marcher avec Quinn quelques minutes avant, celui-ci avait piqué une méga crise, faisant à moitié une crise cardiaque en voyant sa petite cousine fricoté d’un peu trop près avec son président. Quinn possessif ? NOOOON ! A peine. Elle se rappelait encore comment il avait remis en place une de ses mèches blondes avec un franc sourire. Elle lui avait dit qu’il lui avait manqué, il avait dit moi aussi. Ensuite ? Ensuite ils s’étaient envoyés boulets comme des gamins, Neyliah tentant de se faire aider pour se relever gratuitement, Aaron refusant de l’aider. Finalement il avait pris de bonne grâce sa main et l’avait remise sur pied d’un coup, elle avait faillit tomber sur lui mais il fallait compter sur Quinn et sa poigne de fer qui l’avait tenue sur ses pieds. Il avait un peu l’air jaloux de ne pas être aussi proche de Neyliah que ça mais Aaron avait une place privilégiée, une place en or massif avec son trône et tout le tralala. Il avait même la petite couronne ave toutes les pierres les plus rares vissée sur sa petite tête d’ange mais tout ça, il ne le savait pas et Neyliah ne voulait pas qu’il le sache, c’était son effroyable secret, elle voulait le garder pour elle parce qu’il prendrait la grosse tête et se moquerait d’elle continuellement alors qu’elle le savait, elle avait exactement la même place chez Aaron. Chacun était trop orgueilleux pour dire à l’autre à quel point il comptait pour lui, ce qu’il représentait à ses yeux. Neyliah n’avait pas le courage de dire franchement à Aaron qu’elle l’aimait assez pour lui avouer tous ce qu’elle ressentait par rapport à sa mère et des douleurs ainsi que les épreuves qu’elle avait enduré, Aaron était sûrement trop orgueilleux pour lui avouer qu’il était quelque peu jaloux lorsqu’il la voyait se ramener avec un mec sous le bras et qu’il les voyaient s’embrasser langoureusement devant son nez.

    Oui, elle sentait le regard d’Aaron la brûler lorsqu’elle avait un petit copain. Cela arrivait très rarement mais à chaque fois elle le voyait qui les observaient. Lorsqu’ils étaient à une fête et qu’elle dansait avec ce fameux gars, elle voyait Aaron assis sur un canapé qui lui levait son verre d’une façon hautaine qui voulait dire « à la tienne, Sweety » et qui sous-entendait clairement qu’ils ne pourraient jamais accepter ce mec. Lorsqu’elle passait sa main dans la poche arrière du fameux gars et qu’elle parlait avec Aaron en même temps, elle voyait souvent ses yeux dévier vers son bras, se demandant sûrement où était passé la main baladeuse de sa meilleure amie. Elle était assez observatrice pour comprendre qu’Aaron n’aimait pas la voir sortir avec des gars, qu’il n’aimait pas la voir embrasser quelqu’un langoureusement devant ses yeux, qu’il n’aimait pas voir sa main glisser par inadvertance sur la cuisse de ce mec, qu’il n’aimait pas voir ce fameux mec passer ses mains autour de sa taille, qu’il n’aimait pas voir Neyliah s’arrêter de lui parler parce que cet idiot était là et qu’il arrivait à avoir son attention en la titillant. Comme si… comme si ça le tuait de voir que Neyliah pouvait être amoureuse de quelqu’un d’autre que lui… Comme si il ne la voulait que pour lui et qu’il ne voulait pas qu’une seule personne ne la touche, la caresse et lui procure une stabilité et une sécurité qu’il lui offrait déjà en mille fois mieux.

    Deux têtes de mules qui parlent ensembles et qui veulent faire cracher le morceau à l’autre ? Voilà ce qu’étaient Aaron et Neyliah lorsque le premier faisait une bourde verbale et qu’il essayait de la cacher mais que la blondinette avait compris et voulait lui faire dire ce qu’il avait vraiment dit. Ouais, Neyliah était une tête de mule avec Aaron parce qu’elle savait que c’était comme ça qu’il allait devenir un peu plus ouvert avec elle et peut-être lui dire ce qui n’allait pas chez lui lorsque s’était le cas, comme un vrai « couple », si le mot pouvait convenir. Heureusement pour, Neyliah laissait parfois glisser, parce qu’elle était trop las pour chercher quelque chose d’intelligent et de convaincant pour lui soutirer ces fameuses informations. Elle laissait passer mais n’oubliait pas, elle enregistrait toujours, quelque part, dans sa tête, histoire de pouvoir s’en resservir plus tard.

    « Les réactions d’un homme ? Arrête bébé ! Tu vas me faire éclater de rire au point de tomber du toit alors qu’on est loin du rebord ! Tu peux même pas avouer que tu me trouves bandante parce que sa toucherai un peu trop ton petit ego joliment surdimensionné ! T’es adorable mais qu’est-ce que t’es chiant pour ça ! Aller Aaron ! Dis-le moi ! Dis-le moi ouvertement que tu me trouves bandante et moi je te dirais ce que j’ai toujours pensé de toi et si tu veux tous savoir, j’en ai pensé pas mal de choses sur ton compte…

    Je ne me moquerait jamais du cap’taine ! Bah vas-y, sors tous ce que tu veux ! Si c’est pour réutiliser les trucs vaseux que je disais lorsque je ne savais pas encore que tu comprenais l’italien. Tu sais, des trucs comme « J’me ferais bien ce petit cul dans les toilettes ! ».

    Jérémie ? Possible, voilà un mec de plus avec qui je ne coucherais pas une deuxième fois, comment veux-tu que je me fasse pleins de mecs si tu fais que de virer des Omega et qu’ils finissent chez les Kappa !?

    Oh la ferme ! Arrête un peu d’être aussi narcissique parce que lorsque je sortais avec Dimitri t’en menais pas large ! Lorsqu’il passait son main sur ma cuisse et m’embrassait là t’étais plus aussi fier ! Aaron était jaloux lui aussi, il voulait sa part de Neyli’ ! Et ne sors pas tes excuses à deux balles, je sais Aaron ! Je l’ai vus ! Tu veux vraiment voir mes moyens de pression ? Très bien, mais j’espère que tu as le cœur accroché… »


    La jeune femme sourit avec arrogance de prendre la lèvre inférieure d’Aaron entre ses dents, elle ne serrait pas, sinon elle l’allait lui faire mal et ce n’était pas du tout le but de la manœuvre. Puis elle posa sa main droite sur le torse d’Aaron avant de la faire glisser le long de celui-ci, elle passa dans son pantalon tendit que son sourire s’élargissait et elle lâcha sa lèvre au même moment que sa main se posait délicatement sur ce fameux capitaine, elle savait qu’elle avait fait fort mais cela l’amusait plus qu’autre chose, elle murmura alors à l’oreille du beau brun d’une voix sensuelle de femme fatale.

    « J’ai entendu dire que c’était des parties les plus sensibles chez les hommes, ça marche ou est-ce que je dois faire un peu plus ? »

    Il était vrai que les gens tentaient copier Aaron lorsqu’il se mordait la lèvre d’une façon en même temps pensive et en même temps enfantine mais rares étaient les hommes qui avaient les effets que lorsque c’était son meilleur ami qui s’exécutait. Il avait ce regard lointain et ses mains dans ses poches qui lui donnaient un look décontracté mais sérieux qui lui allait à ravir, désirable, sensuel, orgasmique. Quand à elle, elle n’essayait en aucun cas de le copier, elle avait imprimé cette mimique toute seule dans son cerveau et maintenant elle sortait instinctivement sans qu’elle n’ai à penser « Tiens, je vais faire comme Aaron ! ». Non, elle agissait tout naturellement ce qui déconcertait certaines personnes envieuses de savoir comment il faisait ça. Il y avait certaines mimiques dans cette université qui étaient répandus, celle la plus copiée chez Neyliah était le mordillage de verre d’une façon tout à fait sexy et pensive. Les mots d’Aaron la touchèrent comme une flèche parfaitement ajustée, elle sourit puis détourna les yeux, elle n’était pas franchement habituée à ce genre de paroles venant d’un homme, c’était plutôt : « Ouah Neyliah, tu fais honneur à ta réputation ! ». Là c’était différent, Aaron lui disait ouvertement qu’elle était la seule fille qui ait réussit à percer cette coquille, qu’il avait besoin d’elle. Elle sourit et passa une main dans ses cheveux, gênée.

    « J’acceptes les gens qui sont vrais avec moi, qui n’essaient pas de porter un masque ridicule seulement pour me dire qu’ils sont comme je suis supposée les aimer. J’aime la franchise, j’aime les faiblesses, j’aime les coups de gueule et les larmes… Ca prouve que quelqu’un est entièrement franc avec moi. Comme toi par exemple : Lorsque je te vois arriver, que je sens au plus profond de moi que tu t’es fait un rail je sais que tu vas mal, je sais que tu as besoin de moi, alors je m’impose. Je te prends dans mes bras parce que je sais que tu ne viendrais pas naturellement vers moi alors je fais le premier pas… Je me suis sentie vraiment mal lorsque tu t’es écarté, j’ai commencé à me demander ce que j’avais fait, je commençais à culpabiliser. Me rendre compte maintenant que je n’avais fais que toucher ton cœur me soulage parce que tu as fais la même chose pour moi. Dés que tu as su pour ma mère j’ai compris que tu avais trouvé une faille dans ma carapace, c’est marrant parce que, avant je ne pouvais pas voir les enfants sortit d’une famille aisée ou « gosse de riche » comme je le disais plus souvent et toi tu es arrivé, dans une simplicité presque déroutante. Tu m’as plu tout de suite ! Tu sais, maintenant que j’y pense, c’était la première fois que tu me tombais dessus ! On est habitués maintenant mais lorsque j’y repense, c’était la première qu’on avait été aussi proche, c’était chaud comme la braise ! De toute façon, on est chaud comme la braise. »

    Il était vrai que lorsqu’on a l’exclusivité de sortir avec Neyliah Azilys Spencer, on se voyait octroyé très vite des droits assez spéciaux qui en faisaient baver plus d’un. Par exemple : Lorsqu’on sort avec la blondinette, on a tout à fait le droit de poser une main baladeuse le long de sa cuisse. On a le droit de la voir vous demander expressément de la rejoindre dans sa chambre pour une partie de jambe en l’air exclusive. Neyliah était impulsive et la voir arriver à grande enjambée poser une main sur votre torse pour planquer contre le mur et vous embrasser avec fougue n’était pas interdit lorsque vous sortiez avec, c’était presque… quotidien même. Elle était comme ça la ritale, impulsive et toujours prête sexuellement.

    Etaient-ils faits pour se rencontrer et finir par coucher ensembles ? C’était la question que se posait Neyliah alors qu'elle gardait le visage d’Aaron soigneusement glissé contre son cou, ses lèvres caressant sa peau à chaque qu’il exécutait un à-coup. S’était bizarre mais oui, elle ressentait comme une force qui l’avait toujours poussée auprès du beau brun et à ce jour où elle et lui coucheraient ensembles comme pour continuer l’histoire parce que rester là à se regarder comme deux cons n’était pas la solution et s’embrasser n’offrait pas assez de satisfaction pour leur faire comprendre à quel point ils étaient liés. Oui, il avait à peu près raison, Neyliah parlait toujours italien lorsqu’elle avait des émotions fortes, de toute sorte : colère, plaisir intense, incompréhension… Elle était obligée de repasser par sa langue natale parce que sinon elle ne pouvait pas expliquer ce qu’elle ressentait. Les mots ne décrivant pas entièrement ce qu’elle vivait, ce qu’elle voulait exprimer, ce qu’elle voulait partager. Lorsqu’elle gémissait elle le faisait avec une pensée en italien, lorsqu’elle expirait elle le faisait avec une pensée en italien, lorsqu’elle agissait elle le faisait avec une pensée en italien. Tout l’acte qu’elle entreprenait avec Aaron n’était pour elle qu’un enchevêtrement de sensations toutes plus grandes les unes que les autres et elle ne pouvait exprimer ce qu’elle ressentait qu’en italien. Les vas et vient de son compagnons la laissaient complètement sur la touche, elle n’était qu’observatrice du plaisir qu’elle ressentait en elle, la force de ses coups de reins la laissant complètement surprise, dans le bon sens naturellement. Le pire était sûrement lorsqu’il changeait sans prévenir d’intensité, l’obligeant à relever la tête et à gémir un peu plus fort à chaque fois. Bientôt ils allaient se faire choper et elle ne savait pas vraiment comment tous ça allait finir. Les râles d’Aaron ne la laissaient pas indifférente, bien au contraire, ça l’obligeait à un peu plus raffermir sa prise sur son dos, ses ongles flirtant dangereusement avec sa peau. Les caresses d’Aaron le long de son échine la firent pousser un long gémissement qu’elle finit en prononçant son prénom d’une voix étouffée. Etait-elle déjà au maximum du plaisir ? Si c’était le cas alors elle pouvait affirmer qu’elle n’avait jamais couché avec un homme aussi bon. Elle se mordit la lèvre en entendant ses paroles, voilà que maintenant Aaron se mettait à parler en polonais. Alors qu’elle aurait du s’énerver, elle éclata d’un rire cristallin, quelque peu coupé par ses grandes inspirations pour qu’elle tienne le rythme qu’il lui imposait, elle ne s’en plaignait pas mais avait besoin d’air sinon elle aurait lâché depuis bien longtemps.

    « Tutti ciò che vuoi… dal momento che... ciò continua ad essere tanto buono... »
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyMar 30 Juin - 14:37

    Aaron était il séduisant, beau ? Avant de répondre, il fallait déjà connaître le sens de chacun de ces mots, ce qui se révélait au final beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraissait. Il s’agissait là de deux termes dépendant du sens qu’on lui donnait, chacun en ayant un différent. Bien sûr, le fond restait le même, on en revenait à la même idée chez à peu près tout le monde, ensuite, il ne s’agissait que de nuances, de variations apportées par chacun. Mais ensuite, la principale différence, et on touchait là au point capital, était de savoir à quoi on attribuait cette beauté, à quelle partie de nous la liait-on. Et là, il y avait trois grandes écoles : l’une disait que la beauté ne pouvait être que physique, et on trouvait dans ce groupe ci tout ce que le monde comptait de bimbos, de personnes misant tout sur le paraître, imbues d’elles même comme pas possible, se regardant dans chaque miroir qu’elles croisaient, et dans chaque surface réfléchissante qu’elles avaient sous la main, simple flaque d’eau ou même cadran de la montre. Justement, la réflexion, elles, elles la laissaient aux objets, elles n’en avaient aucun au final. Elles passaient des heures et des heures à se pomponner devant leur miroir, juste, parfois, pour sortir chercher le courrier. Pour elles, un sac à main de femme sans rouge à lèvre, sans gloss, sans poudrier et sans petit miroir de poche n’était pas un sac à main de femmes. Pour elles, un homme qui se laissait pousser au menton une barbe de trois jours était tout simplement un sauvageon non civilisé, un cousin de Tarzan et des hommes de la jungle. Et puis, en face, il y avait toutes les personnes qui pensaient que la beauté était intérieure, qu’il s’agissait là de celle de l’âme. En général, c’était tout ce que le monde regroupait d’intellectuels, qui misaient tout sur l’intellect justement, l’intellect et l’essence intérieure, tout ce que le monde comptait de défavorisés par Mère Nature sur le plan physique. Pour elles, la salle de bain était la pièce la moins fréquentée. Bien sûr, tous se lavaient, prenaient un bain ou une douche, comme ils le souhaitaient, mais si vous fouillez leurs tiroirs, vous n’y trouverez pas grand-chose en produits cosmétiques, ou alors, vraiment bien planqués au fond d’un tiroir, comme oubliés ou cachés là par honte d’avouer qu’on faisait quand même un peu attention à soi. Pour eux, la beauté physique et extérieure était secondaire, et si ça ne plaisait pas à autrui, et bien tant pis, c’était qu’autrui ne les méritait pas. Ils se disaient qu’ils finiraient bien par rencontrer quelqu’un qui saurait lire en eux, voir le joyau qu’ils étaient à l’intérieur. Mais bien souvent, ils étaient tellement cachés derrière les pulls trois fois trop grands tricoter par leur grand-mère sous médicaments, ou trop passionnée par les épisodes de ses soap opera préférés pour regarder ce qu’elle faisait, voire derrière leurs grosses lunettes, avec, vous savez, ces verres en cul de bouteille, tellement gros qu’on pourrait s’en servir pour zoomer trente six fois sur une fourmi, tant et si bien qu’elle nous apparaitrait capable de nous croquer tout cru ! Et puis, la troisième école était un gros mix des deux autres. Ici, on ne cherchait pas à s’embêter, on refusait de choisir, partant du principe qu’on ne pouvait juger que telle ou telle chose était meilleure que telle ou telle autre. On décidait juste de s’accommoder du plus facile, on voulait le best du best, le must du must, on voulait être le moyen de concession, le terrain de rassemblement. Et puis, on plaisait aux uns et aux autres, sans être non plus une sorte de copier-coller pathétique. On était libre, libre de penser ce qu’on voulait. Ici, la beauté était à la fois extérieure et intérieure, et grandes chanceuses étaient les personnes qui combinaient les deux en elles ! On les enviait, on les jalousait, on les détestait tout en ne pouvant pas s’empêcher de les idolâtrer, de les adorer, et ce dans le même temps. Généralement, les personnes qui appartenaient à ce « troisième mouvement de pensée » étaient elles même concernées par leur doctrine. De ce fait, elles se faisaient elles même leur pub, idée pas si bête que ça. On ne sait jamais quand, où et comment la vie aura votre peau, alors, autant vivre à fond chaque jour en étant populaire et envié, fantasmé. Et si vous ne faîtes pas vous-même votre promo, si vous ne vous vendez pas vous-même, qui d’autre le fera, et surtout, qui d’autre saura le faire aussi bien. Parce que ce n’est pas le tout d’avoir un beau produit, il faut savoir le vendre. La vente compte d’ailleurs plus que le produit. Vous ne me croyez pas ? Et bien regardez le nombre de personne qui achète des choses totalement inutiles juste parce qu’on a su les le leur vendre, parce qu’ils ont été bernés par un pro de la vente. Sans ça, il y a bien longtemps que toutes ces émissions de télé shopping auraient disparus des antennes télévisions ! Chacun doit bien gagner son pain, comme ça au autrement, au final, qu’est ce que ça change ?

    Alors, la réponse que vous pouviez fournir à la question « Est-ce qu’Aaron Christopher Thorne Marshall est beau et séduisant ? » dépendait entièrement de la catégorie dans laquelle vous vous placiez. Mais en général, tout le monde répondait positivement. Tout le monde … Mais en fait, personne ne le connaissait tel qu’il était réellement. Personne … Personne, sauf quelques petits chanceux, comme Yseult, sa cousine, prénommée comme la mère du jeune homme pour lui rendre hommage (ils sont toqués dans ce Clan on vous dit !), Dakkin, qu’il connaissait depuis le jardin d’enfant de St Judes et qui avait donc largement eu le temps de le connaître, Eden aussi, à qui, de toutes façons, rien n’échappait, parce qu’elle voulait tout savoir, sans cesse, fourrant toujours son nez un peu partout, même dans les affaires des autres, SURTOUT dans les affaires des autres. Et puis, et puis il y avait aussi Neyliah. Avec elle, c’était bien différent. Quand Eden, Dakkin et Yseult étaient comme des membres de sa famille, elle, elle était tout autre chose pour lui. Et pourtant, elle savait qui il était, sans doute même mieux que lui. Elle le connaissait, semble-t-il, sur le bout des doigts, n’ayant même pas besoin de lui poser bien des questions pour obtenir une réponse. Il la regardait, lui souriait de telle ou telle façon, faisait telle ou telle mimique, et ça y était, elle avait sa réponse. Elle traduisait les réactions physiques du jeune homme, interprétait telle ou telle chose, et elle savait à quoi s’en tenir, elle savait ce qu’il pensait. C’était d’un déstabilisant ! Mais il se sentait ENFIN en sécurité, comme entouré par une aura protectrice, par Neyliah elle-même … Oui, Aaron était physiquement beau, sinon, il n’y aurait pas autant de filles à baver devant lui à chaque fois qu’il passait devant elles ! C’est vrai, après tout, tout le monde a toujours tendance à se fier à la première impression, une impression qui nait d’un simple coup d’œil, d’un simple regard. Si l’habit ne fait pas le moine, comme on dit, il conditionne grandement le jugement que l’on va avoir sur vous ! Il avait tout à fait le physique pour faire plier n’importe qui à ses ordres, pour faire exécuter chacun de ses petits caprices auprès de la gente féminine. Il avait tous les attributs physique pour, s’il le voulait, entamer une carrière au cinéma, devenant alors le nouveau jeune premier en vogue, celui que tous les plus grands réalisateurs s’arrachent, celui qui fait se déplacer des foules entières au cinéma pour aller voir les blockbusters de l’été, des blockbuster où, il semble inutile de le préciser, il tient la vedette. Il pouvait tout aussi bien devenir le nouveau visage de telle ou telle marque, celui capable de faire décoller les ventes du produit qu’il vantait, de pousser les jeunes filles à arracher toutes les affiches 4 par 3 exposées dans les rues, même s’il fallait pour ça grimper sur une échelle pour décrocher l’affiche collée sur un grand panneau publicitaire en bois, même s’il fallait pour ça casser à coup de parpaing les vitres protégeant les affiches enfermées à l’intérieur de tous ces rectangles en verre enfoncés dans le bitume. Mais là n’était pas sa principale beauté. Aaron était, tout du moins, il l’espérait grandement, encore plus beau à l’intérieur. Il était tout dévoué à tout ce qu’il faisait, ne lâchait jamais le morceau, ne lâchait pas plus tous ceux qui comptaient pour lui. Il était le héros capable de venir vous sauver alors que vous alliez tomber dans un volcan en activité et que, tout autour de vous, la lave bouillonne et se projette de temps à autre, en fusion, inutile de le préciser. Même si la chaleur était intenable, même si la cause était classée impossible de chez impossible (à prononcer avec l’accent Ricain je vous prie !), lui, il serait toujours là. Cela se savait, et tout le monde cherchait ses faveurs, parce qu’ils savaient qu’en les obtenant, ils étaient sauvés de tout, oui, de tout. Il donnait toujours tout ce qu’il avait à ces plus proches, partageant sans se soucier. Combien de fois était il allé faire les boutiques avec Neyliah, ou plutôt non, combien de fois l’avait elle traîné derrière elle, comme s’il n’était qu’un petit chien en laisse, comme s’il n’était que SON petit chien en laisse, et avait il demandé aux vendeuses de changer tous les prix, partout, avant même que la jeune demoiselle ne pose le pied dans la boutique, juste parce qu’il savait qu’elle allait vouloir se priver parce que ses finances n’étaient pas totalement assez élevées pour se payer tout ce qu’elle voulait ? Bien sûr, les vendeuses avaient pris soin avant de noter les prix initiaux dans un petit cahier, et Aaron, une fois Neyliah rentrée à l’USCD, essayant déjà ses affaires, une troisième fois, parce que les deux premières, elle les avait obligés, Quinn et lui, à rester avec elle et à jouer les critiques de mode, revenait au pas de courses dans les boutiques où elle avait fait des folies, pour régler la différence entre le prix d’achat et le prix de base. Il espérait qu’elle ne se doutait de rien, mais il était tellement comme ça, c’était tellement son genre, et elle, elle le connaissait tellement bien qu’il était tout à fait possible qu’elle ai débusqué le pot aux roses depuis bien longtemps déjà ! Mais le principal, c’était qu’elle ne lui avait jamais rien dit, alors, elle, elle pouvait continuer à faire chauffer sa carte bancaire et lui, il pouvait continuer à repasser derrière elle pour faire chauffer la sienne aussi ! Il se moquait bien de ne pas manger cette dernière part de pizza si Neyliah la voulait et qu’elle passait juste avant lui dans la cafet’ de l’Université. Bien sûr, elle le fixait de ses petits yeux de chatons, lui disant « T’es sûr que t’en veux pas ? », tout en penchant la tête sur le côté. Il lui répondait que « Nan, c’est bon ! », qu’elle pouvait la prendre. Mais elle ne lâchait pas le morceau comme ça, comme d’habitude quoi, et revenait à la charge. « T’es sûr de sûr que ça te dérange pas ? ». Il soupirait, levait alors les yeux au ciel, faussement exaspéré, se saisissait de la coupelle dans laquelle avait été déposé la part de pizza, et la plaçait en poussant délibérément un grand soupir, bruyant et remarquable, un grand sourire aux lèvres, sur le plateau de la jeune femme.

    Mais il y avait tant de choses qui pouvaient faire de lui un homme repoussant. Certes, il avait un physique super enviable par tous les garçons, un physique qui faisait naître dans l’esprit de pas mal de filles les fantasmes les plus torrides et inavouables, mais la surface de son corps n’était pas toute lisse. Il avait des cicatrices, à plusieurs endroits, certaines plus visibles que d’autres, tout dépendait de leur localisation et de la tenue que portait le jeune homme. Bien sûr, tout le monde avait connaissance de la petite cicatrice qu’il avait sur l’arcade sourcilière gauche, vestige d’une petite bagarre dans laquelle son adversaire lui avait donné un coup de couteau. Carrément ! Bah oui, à homme spécial, castagne spéciale !! Heureusement pour lui, le type visait mal, très mal, puisque son but initial était de lui crever les yeux. Oh, mais pourquoi tant de violence me demanderez vous ? Si je vous dis qu’Aaron avait défloré la petite sœur de monsieur le fou du couteau, qu’elle n’avait pas 15 ans, ça vous fait mieux comprendre ? Il en avait aussi une au dessus du front, cachée sous ses cheveux, mais légèrement apparente lorsqu’il sortait de chez le coiffeur. Alors, qui avait il glissé dans son lit alors qu’il ne l’aurait pas fallu ce coup ci ?! Personne !! En réalité, cette cicatrice là, il ne la tenait pas depuis longtemps, mais depuis ses 18 ans. Elle lui avait été faîte le jour même de ses 18 piges, ceux qui le connaissent, ça vous dit quelque chose ? Oui, c’était une marque de son père, gentille et jolie la marque d’affection ! Perso, moi, elle me tente pas plus que ça, mais bon, chacun ses goûts, n’est ce pas ? Thorne avait frappé un peu fort et depuis, Aaron avait une marque. Il y avait aussi ce petit problème à la jointure de deux des doigts de sa main droite. En réalité, on y sentait un trou lorsqu’on y posait les doigts. Ce jour là, il avait frappé violemment un mur, parce que, une fois de plus, Thorne venait de lui tomber sur le dos. Et enfin … Enfin, il y avait ces deux autres cicatrices, beaucoup mieux camouflées, beaucoup plus douloureuses aussi … La première était la plus visible, parce qu’elle longeait son échine sur 5 bon centimètre et que, lorsqu’il était torse nu, ce qui lui arrivait très souvent, on ne pouvait que la voir. Il avait eu un accident de voiture, et les médecins avaient ouvert à cet endroit là, pour ôter les beaux de verres qui s’y étaient plantés. Il avait fait plus que frôler la mort ce jour là, manquant de rester paralysé. Heureusement, aucun morceau n’avait touché la moelle épinière. Il n’était donc pas resté paralysé. La dernière de ses cicatrices était beaucoup moins voyante, beaucoup plus personnelle. Elle se trouvait sur sa poitrine, au dessus de son cœur, 2 cm en haut de son téton gauche. Un jour, il avait tenté de se faire une injection ici, parce qu’il souffrait, qu’il avait mal, qu’il voulait juste avoir réellement mal physiquement, parce qu’ainsi, il pensait évacuer un peu de ses maux moraux et psychologiques. Il ne s’était pas raté, non, c’était juste qu’il avait déconné, et, au lieu d’ôter l’aiguille de façon verticale, comme il l’aurait pourtant fallu, il l’avait tiré vers la gauche. Le sang avait eu vite fait de couler, alors que ses larmes ne venaient pas, comme s’il était venu à bout de ses réserves lacrymales. Cela avait pourtant fait mal, une douleur de chien même, mais il lui avait semblé ne plus pouvoir rien ressentir, comme s’il avait été tout à fait désensibilisé, comme si on lui avait complètement oter tout le système nerveux. Seules ces conquêtes d’un soir pouvaient avoir connaissance de cette cicatrice là, si fine qu’elle passait autrement inaperçue. Il fallait de ce fait être physiquement proche au maximum du jeune homme. Ce qui n’était possible que durant l’acte sexuel, ou au réveil, une fois couchée contre son torse.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyMar 30 Juin - 14:43

    Et puis, il n’était pas non plus un ange moralement. Le simple fait qu’il se drogue, qu’il aime à ce point se faire du mal, en était la preuve flagrante. Il ne restait jamais plus d’un jour avec vous si vous veniez de passer la nuit ensemble, il refusait de vous donner son cœur, de vous laisser entrer dans ses sentiments. Il ne vous disait rien de ce qu’il était réellement, de qui il était réellement, de son passé, de toutes ces choses qui font que vous pouvez prétendre le connaître. Il était sans pitié. Vous chutiez ? Tant pis pour vous. Il vous jetait dehors à la moindre incartade, et il fallait VRAIMENT avoir fait un sale truc, parce qu’il avait fixé des règles extra larges. Majoritairement, cela lui plaisait bien de foutre à la porte des Omega tous ceux qui avaient couché avec Neyliah et avaient eu l’audace de s’en vanter, de parler d’elle comme si elle n’était qu’un morceau de viande. Neyliah n’était pas une chose, pas un objet. C’était un être humain, un ange, SON ange, et il n’était décidément pas prêt à laisser qui que ce soit ternir son image, salir sa réputation.

    S’il avait fallu peindre une peinture du jeune homme, une peinture qui représenterait le jeune homme, tel qu’ il était extérieurement, tel qu’il était extérieurement, on aurait sûrement obtenu quelque chose de stupéfiant. On y aurait vu un ange aux ailes rabattus derrière le dos, avec des plumes éparses, comme s’il venait de mener la plus dure des batailles. Une impression qui n’aurait été que renforcée par le sang qui coulait sur son torse nu, du sang provenant de son corps lui-même. Sur son visage, on aurait lu tant de choses, ce qui aurait nécessité de s’y attarder, encore et encore. La souffrance, la destruction, l’envie de continuer à se battre, la résignation, le martyr … A quelques petites choses prêt, un ange de Michelangelo, oui, mais un ange déchu. Il ne se plaignait jamais de sa vie, jamais, parce qu’il savait que cela n’aurait mené à rien, que cela n’aurait rien changé, jamais, à celui qu’il était, à ce qu’il était. On ne pouvait décidément pas changer le passé, on devait se concentrer sur l’avenir. Mais la seule personne qui pouvait être l’auteur d’une telle chose était Neyliah, Neyliah et elle seule. Il savait qu’elle dessinait, en même temps, elle le faisait assez souvent, même s’il la soupçonnait d’avoir un rythme de production beaucoup plus conséquent que ce qu’elle n’en laissait voir. Elle ne lui montrait sûrement pas toutes ces créations, le plus souvent, des paysages, des paysages qu’il reconnaissait parfois, parce que, bien que sa branche familiale Italienne soit de Naples, il connaissait aussi le reste de l’Italie, dont quelques lieux dans la province Siennoise. D’ailleurs, il lui arrivait de la taquiner, juste parce qu’elle dessinait, laissait ainsi penser qu’elle n’écoutait rien de ce qu’il pouvait bien lui dire, mais ce n’était qu’une impression, parce que, bien sûr, elle avait toujours une oreille glissé un peu partout ! Le jour où, dans ces tribunes, il l’avait arrosé, justement, elle dessinait. Il ne savait pas s’il était déjà arrivé à la jeune femme de le croquer, au sens du terme lié au dessin, sinon, il aurait su depuis longtemps si elle l’avait croqué au sens sexuel … Elle était douée en dessin, réellement, et puis, elle était l’une des seules, si ce n’était LA SEULE, à pouvoir saisir toutes les nuances de la personne qu’il était, allant au-delà des apparences, au-delà du paraître. Elle le connaissait, elle le lisait comme s’il n’était qu’un livre ouvert. Il avait abaissé le pont levis depuis longtemps avec elle, et les murailles qui entouraient son cœur et son âme, elle les avait franchies depuis longtemps, tellement qu’il parvenait difficilement à se rappeler de comment cela était avant qu’ils ne soient autant liés. Bien sûr, il le pouvait, parce qu’ils ne s’étaient pas de suite trouvés dès leur arrivée à l’Université, mais il lui fallait pour ça réfléchir, ne pas bâcler le travail de réflexion. Et pourtant … Pourtant, tous les bons moments qu’ils avaient passé faisaient tous partis de la période de la vie durant laquelle ils étaient devenus meilleurs amis, et même mieux que ça, confidents … Il savait qu’il pouvait parler clairement de tous ses problèmes avec elle. Bien sûr, elle rirait un peu, « perchè, prendere la genre in giro, è molto più divertente », comme dirait Neyliah, mais elle faisait uniquement parce que ce n’était ainsi entre eux. On dit qu’il vaut mieux rire que pleurer de ses mésaventures, le précepte s’appliquait d’autant plus à eux que sans ça, ils se seraient flingués depuis longtemps, ou auraient sauté d’une falaise, ou se seraient mis en plein milieu de la route histoire d’un camion les écrase, bref, ils auraient fait une belle connerie depuis bien longtemps déjà. Et alors, ils ne se seraient pas connus, ce qui aurait abouti à ce que leur vie soit dénuée de sens, sans réelle signification. Vivre pour vivre, c’est bien, mais avoir un but, une raison de vivre, c’est mieux, n’est ce pas ?


    « Justement, évites de tomber du toit ! Je veux une Neyliah en un seul morceau dans mes bras moi ! C’est comme ça que je t’aime, et puis … Et puis j’avoue que … Que tu es trop bandante pour que je te laisse filer entre mes doigts comme ça ! Tu as gagné, j’espère que tu es heureuse !
    Pour le Cap’taine et pour Jérémie, hum hum, je ferais pas de commentaires, parce que si je décide de te répondre, on va partir sur une discussion de sourd ! Personne ne veut jamais lâcher le morceau, alors … L’intelligence veut que le plus brillant des deux cesse le premier !
    Et puis … »


    Et puis il ne put pas dire grand-chose d’autre, car déjà elle le traitait de narcissique. Il prit un air faussement choqué, ouvrant la bouche tout en levant les sourcils au ciel ! Qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre ! Et puis, cette mimique devint plus sérieuse, lorsqu’elle prétendit qu’il était jaloux de Dimitri. Si c’était vrai ? …Mais en quoi ça vous regarde d’abord ! Vous pouvez pas aller, je sais pas moi, compter les vaches dans les prés ? Oui, oui il avait été envieux de Dimitri, au point de serrer bien des fois la canette qu’il tenait à la main, au point que celle-ci n’explose, et il fallait le vouloir pour qu’elle explose ! En général, il se biturait encore plus la tronche quand il les voyait tous les deux, parce que cela le débectait, le dégoûtait, parce qu’il crevait d’envie d’être à la place du jeune homme, et que c’était une chose honteuse, parce qu’elle était sa meilleure amie, elle n’était pas censée être une fille sur laquelle il fantasmait, il n’en avait pas le droit, c’était la trahir, trahir sa confiance aussi ! Et il ne connaissait pas de moyen plus rapide que de se bourrer jusqu’à en ramper par terre, de se droguer jusqu’à voir le cousin de Babar, Roso le Punk, Roso l’éléphant rouge ! S’il avait été à la place de Dimitri, ils aurait depuis longtemps quitté la fête, aussi cool, géniale et en vue soit elle, pour s’envoyer en l’air comme des bêtes ! Mais cet air sérieux changea à son tour. Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle y aille ainsi, franco, jouant franc jeu de suite ! Et elle le tenait VRAIMENT comme un petit chien à ce moment là ! Aaron ouvrit la bouche, brusquement, et l’air qui pénétra dans sa trachée émit un petit râle au passage. Il leva les yeux au ciel, comme pour les faire tourner dans leur orbite, tout en se reprenant et en abaissant rapidement ses dents supérieurs qui vinrent mordiller sa lèvre inférieure, lorsque Neyliah la lâcha. Il aurait pu faire tout ce qu’elle voulait à cet instant précis, y comprit lui promettre amour et fidélité jusqu’à ce que la mort les sépare ! TOUT !!! Oui, c’était là la partie anatomique la plus sensible chez l’homme, mais c’était aussi là le talon d’Achille de la gente masculine. Tenez leur capitaine et vous serez les maîtresses du monde !

    « Tu … (inspiration difficile) Tu es incroyable … (déglutition compliquée) Mais … Je te dirais rien de plus … »

    Il sourit comme jamais, en coin, dévoilant seulement le coin gauche de sa bouche, à mi chemin entre la perversité et amusement. Mais il devait avouer que, une fois de plus, elle venait de lui prouver qu’il devait la sous-estimer bien des fois ! Comment aurait il pu imaginer qu’elle se comporterait ainsi, hein ? Si c’était là le premier niveau de pression de la jeune femme, il n’osait même pas imaginer les autres ! Mais il ne disait pas non pour les voir ! Et puis, tout ceci était très excitant, tellement que, en réalité, il ne se rappelait déjà plus de ce qu’il avait voulu dire ! Ouais, c’était ce qu’il allait prétendre la prochaine fois qu’elle lui demanderait de tout lui dire … Si c’était vrai ? … Allez savoir ! Ces deux là faisaient VRAIMENT la paire, alors si Neyliah était capable de tous vous surprendre alors que vous pensiez tout savoir d’elle, Aaron devait OBLIGATOIREMENT avoir lui aussi des réserves en poche ! Avec eux, il faut s’attendre à tout, mais même en faisant ça, même en agissant ainsi, en adoptant ce précepte, vous pouviez être assuré qu’ils allaient faire un truc une nouvelle fois totalement dingue, un truc auquel vous n’aviez pas pensé, alors même que vous pensiez avoir fait le tour complet des réactions possibles et inimaginables ! Avec eux, pas le temps de s’ennuyer, jamais !

    « Sweety, je te le dis pas souvent, ce qui, en langage Aaronien signifie jamais, mais … Je te dois la vie tu sais. Je suis persuadé que sans toi, sans ta présence, j’aurais déjà fait une overdose depuis longtemps ! Ce serait pas une mort digne de moi, n’est ce pas ?! Mourir dans la fleur de l’âge, ok, c’est cool, rock’n’roll, et ça a un côté James Dean, mais … Au passage, j’adore le prénom Dean, bref ! Mais cela n’aurait pas été digne de moi … Mourir seul, parce que t’imagine bien que je me garde bien de me faire des rails aux yeux et à la vue de tous, sans personne autour de moi, ce serait … Nul, indigne de ma réputation … Et c’est pas une mort héroïque du tout ! Tu sais, je me shoote pas pour le plaisir de le faire, j’en ai besoin et … Tu me sèvres un peu tu sais, de plus en plus même, parce que parfois, j’arrive à ne pas me droguer, à ne pas foncer dans les chiottes les plus proches. Pour ça, il suffit que je vienne vers toi, l’air de rien, que je te saute dessus et que je te serre contre moi. Je me sens apaisé, en paix, rassuré et mon passé cesse de me hanter, de me tourmenter. Cela ne dure qu’un temps, comme tout d’ailleurs, mais ça m’évite parfois de me shooter encore une fois dans la journée …
    Ouais, on est chaud comme la braise, alors, veillons à ne pas nous consumer trop vite sur place … Ce qui nous empêches pas de nous consommer … »


    Oui, c’était tout lui ça, c’était tout eux. Ils avaient absolument besoin de ne jamais trop finir sur une note larmoyante, il fallait pas que ça se mettre à pleurer dans les jolis petits pavillons de banlieue, les chaumières Américaines. Il fallait pas qu’aucun d’eux ne soit tant déprimé qu’il ne décide de mettre fin à ses jours, en sautant du toit, ou en allant aux toilettes les plus proches, en mettant la tête dans le trou et en tirant la chasse, espérant qu’on allait s’en aller avec, ou que l’eau allait nous noyer. Ou alors, en buvant tout le produit d’entretien, visant à nettoyer les sanitaires, vous savez, celui qui sent l’embrun marin, ou celui qui a l’odeur des fleurs d’orangers … Il paraît que c’est très mauvais à boire, que le goût est horriblement fort et qu’en plus, c’est très très mauvais pour la santé. Ooo, moi qui voulait faire goûter ça à des gosses, je suis déçue … Il avait besoin, tout comme elle, de jouer avec les mots, de saisir la moindre perche tendue, de franchir la moindre porte qui s’ouvrai devant lui et qui pouvait le mener vers une sortie en douceur, sans aucune brusquerie. Il voulais la faire rire, lui faire oublier ces mauvais souvenirs dans lesquels elle allait commencer à se replonger, même pour un temps, s’il ne faisait rien pour la tirer du tourbillon qui n’allait sûrement pas tarder à se former devant elle s’il laissait tout ça se faire ? Héros jusqu’au bout des ongles notre Aaron ? Sûrement oui, parce que ce n’était essentiel, vital, parce qu’il voudrait qu’on fasse la même chose pour lui, parce que Neyliah faisait elle aussi la même chose pour lui, sans même qu’il n’ai besoin de le lui demander, sans même, parfois, qu’il ne réalise qu’il allait si mal que ça, qu’elle voyait cette souffrance et ce mal être ressurgir dans sa vie à lui avant même que lui n’en soit conscient. Elle n’avait peut être pas le physique de Wonder Woman, elle n’avait peut être pas la panoplie de Super Girl, mais une chose était sûre : elle assurait, et encore plus que ces deux personnages féminines de BD. Parce que tout le monde sait que les super héros de cartoons n’existent pas en vrai et n’ont jamais existés. Les vrais héros, ils peuplent nos vies, mais encore faut il savoir les reconnaître, encore faut il être capable de placer nos vies entre leurs mains, parce qu’on les a reconnus, parce qu’on sait que ce sont eux, et eux et eux seuls qui sauront nous sauver du trépas.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyMar 30 Juin - 14:46

    Durant combien de temps cela dura-t-il ? Il n’en avait pas la moindre idée ! Tout ce qu’il savait, c’est que cela ne durerait de toute façon pas assez longtemps, que le moment de se séparer arriverait de toute manière trop tôt, pour l’un comme pour l’autre, pour elle comme pour lui … Elle lui avait dit qu’il pouvait la prétendre sienne s’il le voulait tant que ça, du moment que tout ça continuait à être aussi bien. Il n’était plus temps de s’inquiéter de savoir si oui ou non, il allait assurer, il était trop tard pour faire marche arrière pour se dire que, finalement, non, on était pas capable de relever le défi. Il fallait juste se laisser porter, vivre chaque instant comme si c’était le dernier. Se faire choper était la cadette de ses pensées du moment. Oui, ils risquaient tous les deux de se faire choper, on allait alors les convoquer dans le Bureau du Doyen, mais, non, ils ne seraient pas envoyés hors des murs de l’UCSD sans passer par la case « Mais M’sieur, on vous jure !! », simplement parce que nier l’évidence se serait révéler stupide, et qu’ensuite, rien dans le règlement n’interdisait les relations sexuels entre élèves. Entre élèves et profs, oui, mais entre élèves, non. Et puis, tous les deux étaient trop populaires, trop aimés, trop les moteurs de l’Université pour qu’on puisse les renvoyer. Ce serait brûler le fond de commerce. Si l’Université était aussi high tech et bien dotée en tout un tas de choses, ce n’était pas dû aux revenus récupérés grâce aux frais d’inscription et aux aides de l’Etat de Californie, non, c’était bel et bien grâce aux recettes financières engrangées par le magazine scandale qui se faisait ici même ! Et tous les deux étaient mitraillés sans cesse. Il n’y avait pas une semaine sans que l’un d’entre eux ne fasse la couverture ! Ils trouvaient ça assez pathétique, oui, mais au moins, cela leur sauvait les miches, et personne ne pouvait prendre le risque de, justement, prendre un tel risque pour l’Université.

    « Haaaaaaaaaaaaaaaan … Neyliah …………………… »

    Il sentait ses ongles flirter avec la peau de son dos, il sentait le bassin de Neyliah épouser parfaitement le sien, chercher sans cesse à l’épouser. Il entendait ses gémissements, simples réponses à ses râles à lui … Il sentait le plaisir et la chaleur montés en lui, et les thermomètres auraient explosé depuis longtemps s’il y en avait eu dans le coin … Ils étaient complètement nus, tous les deux, sous les lueurs de la lune à présent. Ils ne hurlaient pas comme des chiens à la mort, comme des loups dans les montagnes, parce que tout le monde savait que personne ne fait jamais ça, ou alors, de temps en temps seulement, pas sans cesse. C’est bien simple, sans cesse, c’est faux, du bidon, du chiqué ! Doucement, mais sûrement, il se laisse tomber en arrière, et elle se retrouvait à califourchon sur lui. Là, et là seulement, il était VRAIMENT son étalon. Il levait les yeux au ciel de temps en temps, de plus en plus souvent, caressant de ses mains la peau nue de la jeune femme, la tenant fermement par les hanches alors qu’elle ne cessait de jouer avec ses mains, posées sur son torse, les faisant aller un peu partout … Il perdait toute notion du temps, et, après tout, où était l’intérêt de savoir s’ils faisaient ça depuis 10 secondes ou 10 minutes ?! Il allait bientôt atteindre le 14ème ciel, parce qu’il avait dépassé depuis longtemps le 7ème, et il la fixait dans les yeux, lâchant de plus en plus souvent des râles, allant de plus en plus vite, surtout lorsqu’elle lâchait son prénom … C’était tellement nouveau tout ça, qu’il se donnait à fond, les perles de sueur qui naissaient sur son front en étaient bel et bien la preuve … Son souffle était tout ce qu’il y avait de plus saccadé, tellement qu’il en devenait bruyant …
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Neyliah A. Spencer
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyMer 1 Juil - 16:56

    Neyliah et Aaron était-ils vraiment différents des autres élèves ? Etaient-ils vraiment des ovni dans cet univers de jeunes étudiants tous heureux et vrais ? Ce que je veux dire par « différents », c’est qu’ils ne sont pas dans le meilleur des éléments, qu’ils détonnaient dans ce monde, qu’ils n’étaient pas entièrement à leur place avec toutes ces autres personnes qui se ressemblaient un peu toute, au fond. Le but le d’être humain à toujours été d’être différent des autres, être différent de ses congénères, être différent de ceux qu’il n’aimait pas. Chaque être humain recherche donc cette façon d’exister par lui-même, sans être associé à une autre personne, dans le but d’être… unique. Oui, le but de chaque être humain c’est être unique, c’est être une pièce différente du grand puzzle de la vie, être une pièce qui est ronde au lieu d’être carré comme les autres, être de couleur rose au lieu d’être noire comme les autres, d’avoir des petits motifs marrants au lieu d’être d’une couleur uniforme comme tous les autres. Tout être humain recherche donc être différent de son voisin, pas par égocentrisme, non plus par narcissisme, seulement pour trouver sa propre identité, parfois pour attirer l’attention, des fois pour faire comme les autres parce qu’on veut tester quelque chose de nouveau. Parce que, bizarrement, le propre de l’être humain est d’avancer sur sa propre voie tracée à l’avance pour lui, une voie appelée destin, une voie facile d’accès, une voie fictive, une voie… Mais alors, si nous suivons tous notre voie, la voie du destin, ne sommes nous pas tous les mêmes ? Ne faisons-nous pas tous la même chose ? Ne sommes nous pas partis dans la même démarche ? On pourrait dire oui, mais ce n’est pas le cas. Non, malheureusement, si le propre de l’être humain est de suivre une voie préalablement tracée pour lui sur le chemin de la vie, chaque être humain a sa propre voie, a ses propres intersections, a ses propres virages, a ses propres accidents, a ses propres sens interdits et ses propres cul de sacs. Alors dans sa quête de la différence, l’être humain ne regarde pas sous ses pieds, il ne regarde pas sa voie, il ne regarde pas celle des autres, il ne les comparent pas, non, l’être humain ne voit pas les voies, il avance à l’aveugle, il avance souvent en pensant que le destin est là seulement lorsqu’il y a des coups durs, mais il est aussi présent pour tous son parcours. Alors peut-on penser que l’être humain cherche à être différent seulement pour que son destin change un peu ? Pour que la voie tracée sous ses pas puisse prendre un virage à droite au lieu qu’il n’y ait un feu rouge. L’Homme recherche-t-il cette différence pour être maître à part entière de son destin ? Et si nous posons cette question, si l’être humain n’est pas le maître de son destin, alors qui l’est ? Dieu ? S’il est le maître du destin des Hommes, existe-t-il réellement ? Peut-on l’appeler, lui parler, lui crier sa rancœur au visage, sa souffrance et ses moment de joie ? Peut-on réellement penser que Dieu puisse nous écouter ? Nous entendre ? Nous comprendre ? Beaucoup de gens croient en un être dans les cieux, qui pourraient pardonner leurs pêchés, faire en sortes que les coups durs de la vie s’arrangent et que les personnes touchées aillent mieux, se remettent de leurs traumatisme, alors, ils prient. Ils prient parce qu’ils savent qu’ils n’ont que ça a faire pour que leurs destin change et devienne plus joyeux, que le virage dangereux devienne soudainement une longue ligne uniforme, sans bosse ni creux, que la route devienne plus sécurisé, pour que rien de plus tragique n’arrive, pour que les choses s’arrangent, pour qu’il n’y ai pas de séquelles, pour que tous soit plus… normal. Oui car j’avais oublié de préciser, le propre de l’être humain est certes d’être unique et différent du reste de la race humaine, il ne veut pas être unique et différent dans un mauvais sens. Enfin, qui voudrait être différent dans un mauvais sens ? L’être humain ne veut pas se différentier par sa méchanceté, par ses mauvais actes, par sa souffrance, par ses épreuves. Non, l’être humain veut être différent pour être admirer, regardé, envié. Narcissique ? Egoïste ? Non, l’être humain n’est pas comme ça, il recherche seulement un peu d’attention car sans attention, on ne vit pas, on est seul, on n’est personne. Alors l’être humain fait des bonnes choses : L’être humain aide son prochain, l’être humain devient un exemple, pour être différent et en même temps être quelqu’un de bien car si c’est quelqu’un de remarqué pour ses erreurs, ce n’est pas bien, ce n’est pas… admirable. Alors l’être humain fait tous son possible pour offrir aux autres ce qu’il a pu recevoir, il offre à son prochain ses connaissances pour qu’il puisse devenir intellectuellement sur le même plan que les autres, il offre son argent à son prochain pour lui permettre de pouvoir vivre normalement, il offre à son prochain son cœur pour lui promettre qu’il ne le laissera jamais seul.

    Peut-on considérer l’amour une preuve de différence ? Sûrement… Tout simplement car l’être humain arrête soudainement de ressembler à ses frères, il arrête d’essayer désespérément de paraître différent, il s’en moque, parce qu’il a enfin trouvé quelqu’un qui l’accepte comme il est, parce qu’il a trouvé un être qui peut arriver à l’accepter pour ses ressemblance aux autres et ses différences. Et puis… Lorsque l’on naît, nous sommes seuls, on ne connaît pas l’amour, on ne connaît même pas ce mot d’une douceur idyllique, on ne connaît pas sa signification, on ne connaît pas les possibles qui sont ouverts grâce à ce mot, les portes qui s’ouvrent uniquement lorsqu’on est enivré par l’amour. Ces portes qui s’ouvrent seulement et seulement si l’on est épris d’un cœur aussi pur que le notre, un cœur d’une beauté sans nom, un cœur unique. Ces portes qui vous envoient vers des chemins plus cléments, vers des chemins d’une beauté paradisiaque, des chemins qui sont couverts de milliards de roses rouges comme le sang et pourtant qui ne sont pas terrifiantes. Vers des chemins couverts de roses aux senteurs aphrodisiaques, des senteurs d’une pureté presque… divine. Ces chemins que l’on parcourt avec nos doigts entrelacés avec l’être pour lequel on est épris, main dans la main, nos cœurs liés par ce sentiments qui pourraient déplacer une montagne lorsqu’il est réellement partagé par deux cœurs. Le destin entre-t-il dans l’amour ? Non… Jamais. Car un cœur épris ne peut pas suivre un chemin, il ne peut pas suivre une voie tracée par un autre être que lui parce qu’au moment où le cœur épris rencontre son âme sœur, il ne pense plus au destin. Si l’on ne pense pas au destin, il n’entre plus, il n’a plus de raison d’agir, de vivre, de tracer un chemin. Et puis… Si le destin nous accompagne le plus souvent dans les meilleurs moments, l’amour n’est qu’un ennemi du destin. L’amour et le destin ne peuvent coexister, car ils sont deux contraires, ils sont êtres fondamentalement différents. Alors que le destin trace des lignes, écrit des histoires prédéfinies, prévoit tout acte, l’amour est authentique. L’amour n’a pas besoin de lois, l’amour n’a pas besoin de prévoir quelque chose, l’amour n’aime pas les prévisions, car lorsqu’on prédit l’amour, c’est là qu’il n’arrive pas. L’amour est libertin, il n’en fait qu’a sa tête. Ainsi l’amour et le destin ne peuvent pas s’entrecroiser ? Si, mais l’un viendra alors détruire le travail de l’autre car oui, ils ne peuvent jamais se mettre d’accords. Deux têtes de mules, l’un serait Neyliah et l’autre Aaron, pourtant il y a une différence importante entre le couple formé par le destin et l’amour et Aaron et Neyliah. Tandis que ces deux là ne peuvent pas se voir, s’insultent continuellement et ne peuvent coexister qu’en faisant des ravages dans les cœurs et les âmes des personnes qui font les frais de leurs batailles acharnées, Aaron et Neyliah sont liés. Ils sont liés par un sentiment beaucoup plus complexe que l’amour ou un être tel que le destin. Ils sont liés par la passion, par l’honneur et l’entraide. Ainsi quand Neyliah et Aaron font une bataille verbale, ou bataille physique, chacun sait qu’il est lié à l’autre et qu’importe ce qui peut advenir, peut importe le vainqueur, ils seront toujours liés, toujours proches, ils ne pourront jamais être séparés. C’est beau, hein ? C’est mignon, c’est bien dit et en plus c’est philosophique, mais est-ce que vous avez déjà vus deux personnes être liés à se point ? Avouez que cela n’existe pas, cela n’est pas… politiquement correct. Car oui, lorsqu’on est lié comme Aaron et Neyliah, on n’est pas sensés jouer à s’embrasser, on n’est pas non plus sensés se sauter dessus comme des gamins en chaleur. Non, parce qu’on est sensés être meilleurs amis. On est sensés rester bien sage, prendre l’autre dans ses bras, faire un petit bisou sur la joue de temps à autre histoire de remonter le moral à l’autre parce que là ce n’est franchement pas le top. Mais sinon on ne peut pas être physiquement trop proche, on ne peut pas parler de tous les sujets non plus. Lorsqu’on est aussi proche que Neyliah et Aaron il faut soit plonger dans un sentiment plus fort, soit redescendre la barre. On ne peut pas rester comme ça parce que les meilleurs amis ne s’embrassent pas. La réponse qu’aurait formuler la jolie blonde à ceux qui avaient créé cette idées de politiquement correcte : « Vous pouvez vous les mettre où je pense votre politiquement correct à la con ! » et, d’un côté, elle avait raison. Lorsqu’on est quelqu’un d’aussi libertin que l’amour, aussi profondément encré dans un esprit de liberté, on n’accepte pas les règles, on n’accepte pas de se faire dicter ses lois, lorsqu’on insulte les êtres comme le destin, qu’on renie même ce fameux destin. Alors là vient la question qui fâche, la question qui mérite la plus grande réflexion, la question à cinq milliards de dollars… Est-ce que, oui ou non, Neyliah et Aaron sont différents des autres élèves ?
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Neyliah A. Spencer
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyMer 1 Juil - 17:00

    Et bien oui et non. En fait, tout dépend de quel point de vue on se place. En réalité, si on y pense bien, si l’on réfléchit, tout dépend toujours du point de vue dans lequel on se place. Oui, c’est assez évident car tout le monde n’à jamais le même point de vue, ce qui rend un peu la gens unique dans un sens, si l’on repart sur l’idée de différence. Ainsi, si on se place en dans le point de vue des élèves, des autres étudiants, du reste du monde, on pourrait dire que non. Neyliah et Aaron ne sont pas différents des autres. Ils boivent de l’alcool comme tout le monde, ont des petit(e)s ami(e)s comme des étudiants normaux, ils couchent avec des gens comme tout le monde, ils vont en cours comme tout le monde, ils ont des amis comme tous le monde, ils ont une vie normal… Ces gens se fient alors à la vision qu’ils ont de Neyliah et son compagnon, ils ne savent rien de leurs vies, de leurs épreuves, de leurs problèmes… Ils ne savent pas pour la mort de la mère de Neyliah ou les problèmes d’Aaron avec son père. Ainsi ils ne savent pas qu’ils sont des anges déchus, pour reprendre les mots d’un confrère, ils ont étés touchés en plein vole, une aile se brisant… ou peut-être un cœur, qui sait ? Ainsi ils croient que tout va bien dans le meilleur des mondes, ils croient en leur apparente assurance, à leurs sourires, à leurs regards durs, ils croient que lorsqu’ils se tiennent droit, c’est seulement parce qu’ils pensent à leur santé, ils ne pensent pas qu’ils ne se tiennent droit que pour pouvoir mieux supporter les épreuves de leurs vies, pour ne pas courber l’échine face à ce poids qui leur pèse depuis tellement longtemps. Ensuite il y a ceux qui les connaissent assez pour dire qu’ils sont un entre deux, le cul sur deux chaises comme on pourrait dire. Ces personnes pourraient être Eden, Deelhan ou encore Elies du côté de Neyliah. Ainsi eux, qui étaient plus ou moins au courant pour leurs aventures romanesques au tel point qu’on pourrait en faire un film où ils auraient tous les deux la vedette. Malgré tout ces personnes ne savent pas tous, ils sont peut-être au courant des petits secrets bien normaux, ils sont peut-être au courant du fait qu’ils ont eut pas mal d’épreuves dans leurs vies, mais ils ne savent pas toujours ce qu’on été ces épreuves. Parce que ni Neyliah, ni Aaron n’avait eut le courage ni l’envie de tous déballer, parce que le plus dur des épreuves c’est de pouvoir les raconter, d’y repenser, de se dire qu’on aurait peut-être pu y changer quelque chose, pour la rendre moins horrible, moins douloureuse. Ainsi une épreuve est faite pour être surmontée mais pas racontée, parce qu’elle fait souffrir la personne qui la raconte, la personne qui l’a vécu et qui ne veut pas la revivre une seconde fois. Ensuite… ensuite il y avait ceux qui pensaient que oui, ils étaient différents… Parce qu’ils savaient tous… Neyliah le pensait, elle.

    Neyliah pensait qu’elle et Aaron étaient fondamentalement différents du reste du monde. Pourquoi pouvait-elle le penser ? Comment pouvait-elle affirmer qu’ils étaient différents des autres ? Et bien elle le pensait seulement, au vues de leur attitude, de leurs façons de voir le monde défiler sous leurs yeux, à la façon dont ils profitaient de chaque instant de bonheur… Oui, Neyliah profitait de chaque petit moment de bonheur qu’elle pouvait grappiller, parce qu’elle savait que peut-être, qui sait, demain un nouveau malheur viendra la frapper et alors se pourrait se servir de cet instant pour pouvoir se reconstruire petit à petit, comme elle l’avait toujours fait. Alors oui, elle pensait sincèrement qu’ils étaient différents parce qu’ils étaient tous deux des écorchés vifs, chacun aillant survécu plus ou moins bien à leurs épreuves du destin, chacun aillant besoin de l’autre pour tenir sur pieds, sachant que sinon, ils seraient en train de retomber… Ils étaient profondément différents parce qu’ils ne cherchaient pas à l’être, ils ne cherchaient pas à se distinguer par une tenue, une phrase sortie simplement pour attirer l’attention. Non, ils ne cherchaient pas à se rendre unique, au contraire, ils voulaient se fondre dans la masse pour ne pas attirer l’attention sur eux et sur leurs horribles et douloureux secrets. Ils prenaient un masque et se cachaient derrière pour ne pas qu’on les voient comme ils étaient réellement, pour ne pas qu’ils attirent l’attention, mais là ce serait me répéter. Ainsi ils comptaient sur les apparences, ils ne maquillaient pas la vérité, ils ne mentaient pas, ils évitaient seulement les sujets qui fâchaient, la famille pour elle comme pour lui. Le passé aussi.

    Ils n’étaient vrais qu’ensembles, enfin, surtout Neyliah parce qu’il fallait dire qu’Aaron ne parlait pas de son passé à la belle italienne. Ce qui ne la dérangeait pas parce qu’elle arrivait à lire en lui comme un livre ouvert. Naturellement, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il lui cachait ni ses raisons de le faire, elle arrivait seulement à lire ses émotions, ses mimiques en disaient malheureusement trop pour qu’elle ne puisse pas comprendre la douleur qu’il ressentait par rapport à tous ça, la peur peut-être aussi. Sur ce point là, elle n’arrivait jamais à être sûre, elle n’arrivait jamais à savoir clairement s’il avait peur ou pas de son passé et du fantôme qui le hantait. C’était ce qui la chagrinait le plus, elle avait beau le pouvoir de lire ses émotions, elle ne pouvait pas lire ce qu’il ne voulait pas lui dire, elle n’avait pas le pouvoir de faire en sortes de savoir sans l’obliger à parler, à raconter, à se souvenir. Elle voulait tellement avaler ses peurs et ses démons pour faire en sorte de ressortir de lui le plus beau, le plus doux et le plus… heureux. Etait-ce trop demandé de vouloir faire d’Aaron un homme heureux ? Etait-ce trop demandé de vouloir faire d’Aaron un homme libre au cœur apaisé ? Neyliah ne pensait pas que c’était si dur que ça, elle voulait y parvenir, par ses propres moyens, elle y arrivait parfois, pendant une demie seconde, mais ce temps si cours ne lui convenait pas, ce n’était jamais assez, le voir sourire, lire dans ses yeux sont apaisement et sa joie, honnêtement, ça n’avait pas de pris ! Aucun, elle aurait donné tous ce qu’elle possédait pour le voir rayonnant tous le temps, tous le temps découvrir son sourire, tous le temps voir ses yeux brillés avec malice, pour pouvoir sentir émaner de lui cette assurance qui la mettait dans tous ses états. Elle aurait tout donné pour le voir… amoureux. Même s’il était amoureux d’une autre, mais elle aurait tout donné pour le voir amoureux, elle aurait terriblement souffert mais le voir rayonner d’un esprit aussi pur que l’amour, le voir si heureux qu’il en aurait donné son cœur à quelqu’un d’autre… C’est dans ces moments là qu’elle imprime son visage dans sa tête, qu’elle prend une photo surprise, qu’elle garde en souvenir et qu’elle dessine.

    Aaron était au courant pour ses dessins, il en avait découvert pas mal lorsqu’elle les laissaient par inadvertance sur son bureau, mais il ne voyait jamais les plus beaux, les portraits qu’elle avait fait de certaines personnes, ceux qui était dans le classeur, bien protégés par des pochettes plastifiées. Ceux qui étaient des dessins de sa mère, de Quinn parfois, d’elle-même et puis… Et puis ceux d’Aaron. Non, elle n’avait jamais fait un portrait d’Aaron avait des ailes d’ange et du sang coulant le long de sa peau parcheminée parce que ce n’était pas comme ça qu’elle le voyait. Elle le voyait plus comme un ange, certes, mais endormit, avec le visage apaisé, comme elle aimait le voir, comme elle l’aimait. Elle le dessinait donc avec des ailes d’une blancheur renforcée au crayon de couleur, allongé dans son lit, les draps pendants d’une façon chiffonnière le long de son corps… Des fois, elle se rajoutait. Elle se rajoutait le plus souvent lorsque Aaron posait sa tête sur ses cuisses et qu’elle avait une main posée sur son cœur. Elle ne se faisait jamais d’aile, parce qu’elle ne se considérait pas comme un ange, et puis parce qu’Aaron était beaucoup plus beau avec des ailes qu’elle ! Dans ces dessins, elle voyait souvent Aaron comme l’incarnation de l’homme qui a beaucoup trop bataillé et qui a besoin d’une personne qui pourrait apaisé son cœur malade. Non pas qu’Aaron ait une malade, mais à force de voir des horreurs, on change à jamais. On souffre à jamais… Naturellement, elle ne lui a jamais montré ses dessins, il allait se moqué d’elle, s’était évident. Alors elle les rangeait, précieusement, elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux, s’étaient ses trésors… Oui, elle parlait de trésor lorsqu’elle parlait de ses dessins, pourquoi ? Parce que c’était la façon par laquelle elle s’exprimait le mieux, par laquelle tous le monde pouvait savoir ce qu’elle ressentait, si l’Italie lui manquait, si elle pensait à sa mère, si elle était heureuse…

    « C’était une expression mais ça fait plaisir de savoir que tu veuilles que je restes en vie, c’est plutôt sécurisant… Si je suis heureuse ? Tu veux rire, même un orgasme c’est rien à côté de t’entendre dire que tu m’aimes et que je suis bandante ! Et pour ton information, je n’ai rien gagné, c’est toi qui as gagné…

    OH ! Tu dis que je suis bête ? C’est ça que tu sous-entends ! Pff ! Tu veux tous savoir ??! Bah pour une fois je t’aurais écouté parce que… je sais pas pourquoi mais je l’aurais fait ! Après moi ça me gêne pas qu’on se chamaille, j’aime bien au contraire !

    Et puis quoi ? Tu finis jamais tes phrases Aaron et ça c’est comme parler en polonais, ça m’énerves ! »


    C’était lui qui avait gagné ? Et bien oui, même si la théorie voulait que ce soit elle qui ait gagné, c’était une tout autre chose en réalité ! Elle le testait, parce que si elle était aussi… tête de mule avec lui, si elle l’obligeait à lui dire des trucs alors que ce n’était presque rien, c’était parce qu’elle pensait un jour arriver au stade où elle pourrait lui demander si il allait mal et où il lui répondait que oui. Elle espérait sincèrement pour arriver à ce genre de choses avec Aaron, parce que sinon être avec lui ne rimerait à rien, si il ne pouvait pas lui dire qu’il avait besoin d’elle, à que servirait-elle dans leur couple ? Alors qu’il prenait son air choqué sur joué, elle éclata de rire. Il avait le chic pour faire de ses mimiques des fois, elle ne put s’empêcher de le trouver mignon mais préféra se moquer gentiment de lui en lui fermant la bouche avec sa main droite et lui tapota la joue comme une mère le ferais à son enfant lorsqu’il était sage. Elle aimait bien se moquer de lui, gentiment, comme deux gamins qui se chamaillent, en restant dans les limitent mais les caressant quand même. Quelles limites me direz-vous ? Ces limites étaient celles de la compréhension d’Aaron en réalité, les limites étaient celle d’Aaron. S’il trouvait ça un peu vache, elle allait s’en prendre une et elle ne voulait en aucun cas réveiller le chat qui dors alors elle restait toute douce, toute mignonne, histoire de ne pas se faire taper parce qu’elle était sûre qu’une claque d’Aaron revenait à vous prendre un immeuble en pleine face, ce qui voulait dire, que ça faisait vachement mal. Heureusement pour elle, Aaron n’était jamais allé à ce genre d’extrémités avec elle, peut-être l’appréciait-il assez pour ne pas ressentir l’envie de la taper dés qu’elle l’énervait ? Elle ne savait même pas si elle l’avait déjà énervé ? Quand elle y repensait bien, elle n’avait jamais vus Aaron énervé, contre personne, il était plutôt la force tranquille mais elle ne doutait pas que si il avait l’idée de cogner, ça allait faire très mal, alors elle essayait au mieux de ne pas l’énerver, elle n’aimait pas l’entendre grogner au téléphone lorsqu’elle l’appelait la nuit alors qu’elle venait de faire un cauchemar, elle avait toujours la voix qui tremblait en réponse et elle lui demandait timidement si elle l’avait réveillé, seulement pour entendre sa voix s’apaiser au bout du fil et se dire qu’il n’allait pas venir et la tuer sur place. La belle blonde l’avait vus s’énerver lorsqu’elle sortait avec ce Dimitri, enfin, elle l’avait sentit et entendu, pas vus. Elle avait entendu sa canette casser sous sa poigne de fer, elle avait eut peur et avait ouverts de grands yeux surpris, elle aurait bougé si elle avait pu, mais le visage d’Aaron était tel qu’elle était effrayée…

    « Dis-moi, est-ce que t’aurais été capable de cassé la gueule de Dimitri pour m’avoir ? Est-ce que… Est-ce que tu imaginais que cette canette que tu avais pété c’était… lui ? »

    Elle était tout à fait sérieuse et le regardait dans le blanc des yeux, cherchant à y lire ce qu’elle attendait, ce qu’elle désirait le plus entendre sortir de sa bouche. Aaron avait-il des moyens de pressions qu’il pourrait utiliser sur Neyliah ? Peut-être matériels, mais peut-être pas physiques, sauf s’il trouvait son point faible mais dans ce cas il devrait chercher pas mal de temps parce qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire en cinq minutes, elle était beaucoup plus endurante que certaines, il pouvait toujours essayer, ça ne marcherait pas avec elle. Puis ce fut le moment de jouer, elle n’était pas une professionnelle en matière d’interrogatoire mais elle avait ses techniques qui avaient l’air de fonctionnés car Aaron émit même un petit râle ce qui la fit sourire sensuellement. Maintenant il lui disait qu’elle était incroyable et qu’il ne dirait rien avec un sourire qui en disait long, alors il voulait jouer avec elle ? Il allait être servis. La jeune femme sourit d’une façon enfantine, presque innocente et passa sa main dans son sous-vêtement. Il lui avait demandé d’aller ouvertement plus loin, elle l’avait fait, elle allait même faire mieux. Elle passa sa jambe autour de son bassin, le pressant contre le sien, et lui prit la main et la fit glisser le long de sa jambe, l’arrêtant sous son short. Elle haussa les sourcils et lui dit avec amusement afin de le faire un peu plus craquer.

    « Hum… Et maintenant ? Tu sais que je peux aller plus loin, alors pourquoi tu t’obstines à ne rien dire et si tu me dis que tu as oublié je te tue ! »

    Une larme perla à son œil droit lorsqu’elle entendit Aaron lui dire qu’il lui devait la vie, alors ses dessins représentaient-ils la réalité ? En l’entendant lui parler ainsi, elle avait l’impression que oui, elle l’espérait plus précisément. La larme roula le long de sa joue et elle pressa sa main dans la sienne, passant frénétiquement son pouce sur ses phalanges, essayant tant bien que mal d’apaiser les battements de son cœur.
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Neyliah A. Spencer
Neyliah A. Spencer

▬ MESSAGES : 995
▬ DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2009
▬ CONFRERIE : Tri Pi Iota
▬ CITATION : « Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » - ©Roger Bussy-Rabutin
▬ HUMEUR : Nostalgic

▬ Let's get to know you
▬ L'âge de votre personnage: When she was 22...
▬ Carnet d'adresse:
▬ Etudes: Journalisme.

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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyMer 1 Juil - 17:01


    « Je… J’ai bien peur de… de n’avoir rien à dire. Pourquoi est-ce que je n’ai rien à dire lorsque tu me parles enfin de toi, de ce que tu ressens, de ce que tu vies ! Je… Je n’aime pas quand tu te shootes, je te l’ai jamais dit mais… mais des fois j’aimerais prendre toute ta merde et la jeter… Mais je peux pas… J’ai tellement peur que tu sois en manque au point de ne plus tenir… Je veux le faire, mais j’ai trop peur de te perdre, alors… Alors je remets soigneusement tous ça à sa place et je pars… Aucune mort ne serait digne pour toi, tu m’entends ?! Une seule mort serait digne pour toi… Que tu partes heureux… Que tu fermes les yeux dans mes bras… Que…Que tu ne me quittes jamais… Mais jamais tu ne mourras sous l’effet de cette merde, tu m’entends, jamais ! Parce que… Aussi longtemps que tu vivras, tu auras arrêteras un jour, parce tu l’auras décidé, parce que tu seras prêt, parce que je serais là… Si tu voudras encore de moi…
    Pour ce qui est de ne pas nous consumer et consommer en même temps, j’ai une petite idée. On prendra des douches glacées ensembles… »


    Malgré le fait qu’ils parlaient avec sérieux, qu’ils parlaient de choses importantes, Neyliah ressentait le besoin de ne pas finir sur quelque chose de trop douloureux ou de trop triste parce que ce n’était pas comme ça qu’elle voyait leur relation. D’accord, ils étaient des écorchés vifs qui pourraient faire un film sur leurs vies respectives avec un scénario ou on pourrait chialer du début à la fin, surtout au début, où on pourrait être choqué pas mal de fois et se poser pas de questions aussi mais Neyliah n’en voyait pas l’intérêt. Elle voulait toujours finir d’une façon autre que triste, parce qu’elle savait que quoi qu’il arrive, elle aurait toujours de bons moments aux creux des bras d’Aaron. Cette pensée la ramena un peut à sa mère, « Si tu voudras encore de moi… »… Elle avait entendu ces mots prononcés par Eleana, sortir de sa bouche alors que sa voix se brisait avec douleur. Neyliah commençait maintenant à comprendre ce dont elle parlait, à qui elle parlait et pourquoi elle le faisait. Ce jour là, ses parents étaient dans leur chambre et se disputaient, c’était quelques mois avant sa mort. Elle comprenait aujourd’hui pourquoi elle lui avait dit ça… Elle le lui avait dit pour qu’il réagisse, parce qu’elle savait qu’il ne l’aimait plus, parce qu’elle savait qu’elle allait bientôt mourir, mais qu’elle espérait quand même un minimum. Il n’avait même pas su entendre son appel, même pas su le capter, il n’avait pas répondu. A ce moment précis Neyliah leva les yeux et croisa les regards d’Aaron, sa lèvre inférieure tremblait alors que l’image de sa mère et de sa souffrance refaisait surface, elle ne voulait pas qu’il la laisse tomber, pas encore, c’était trop tôt. Elle avait terriblement besoin de lui pour l’aider à faire l’impasse sur son passé, comme il avait besoin d’elle pour effacer le sien.Elle le sentait, ses yeux criaient un peu trop son mal aise par rapport à ses pensées et elle regarda vers le rebord du toit, de là où elle avait bien faillit sauter alors qu’elle avait quinze ans. Pourquoi fallait-il toujours que son passé la rattrape ? Pourquoi fallait-il toujours qu’il vienne la détruire gâchant en même temps ce qu’elle avait réussit à former entre elle et Aaron, ce qui avait eut le temps de naître entre eux, elle haïssait le destin, elle haïssait sa différence, elle aurait tellement voulu être seulement Neyliah, une fille tout à fait normale qui était dans les bras de l’homme qu’elle désirait le plus au monde, malheureusement le film de sa vie n’était pas assez pathétique, il en fallait toujours plus pour ravir le spectateur. Toujours plus…

    Sous les lueurs de la lune ? Entre deux gémissements, Neyliah réalisa qu’il faisait à présent nuit. Depuis quand étaient-ils là ? Et depuis quand couchaient-ils ensembles ? Perdre la notion du temps était en fait plutôt excitant pour la blondinette qui trouvait ça encore plus drôle, encore plus étrange et encore plus mystérieux. Elle aimait le mystère et ne cherchait pourtant pas à le percer, sinon ça n’avait plus aucun intérêt, ça devenait barbant. Elle préférait ne pas savoir qu’elle heure il était plutôt que de compter les minutes, sinon cela voulait dire qu’elle était avec le pire des mecs au pieu et ce n’était pas le cas, oh non, pas du tout ! Oui, Aaron assurait, comme une bête, il était doux et violent à la fois ce qui l’excitait plus qu’autre chose. L’adrénaline montait dans son corps tout comme la chaleur, elle avait les joues rouges et ses inspirations étaient rauques. Elle pausa délicatement une main sur sa poitrine à l’emplacement du cœur pour voir s’il avait des problèmes, elle avait un peu peur de s’effondrer dans les bras de son compagnon mais il allait bien, il battait normalement, elle soupira de soulagement. Sa plus grande peur était donc de mourir alors qu’elle était en plein dans l’acte avec Aaron, avouez que ce serait assez bête, non ? Pourtant ce n’allait pas arriver, elle se savait entièrement soutenue par lui, était sûre qu’il n’allait rien se passer de mal. Elle sentait de la sueur perler le long de son dos, Aaron lui aussi était mouillé, elle sourit. Ils allaient devoir prendre une douche après ça, en tout cas elle le voulait. La jeune femme gémit en entendant son prénom sortir la bouche d’Aaron, il était tellement bon qu’elle ne pouvait s’empêcher de murmurer son prénom avec douceur. C’est alors qu’elle sentit Aaron partir en arrière, elle poussa un petit cri de surprise et éclata de rire toute seule, il l’avait surprise sur ce coup là. Elle se retrouva ainsi à califourchon sur lui, bizarrement cette position lui faisait penser à un cavalier et sa monture et elle ne pu s’empêcher de sourire avant de lui dire en gémissant de plaisir.

    « Ooooooh… Siccome si ritrova… il mio bel stallone polacco... Tu ne m’avais pas dit… que j’aurais à faire une virée pédestre ! » »

    La jeune femme sentit les mains d’Aaron vaquer le long de ses cuisses et elle se mordit la lèvre, ce genre de caresse la rendait toute chose, surtout lorsqu’il la pressait comme s’il flattait un bon destrier. Quand à elle ne pouvait s’empêcher de donner quelques coups de reins en même temps que lui, rendant ses à-coups non seulement plus rapides mais aussi plus profonds, c’était la première fois qu’elle faisait ce genre de chose, en même temps que son partenaire mais il y avait bien un début à tout et elle devait avouer qu’avec Aaron c’était le temps des grandes découvertes. Elle passa une main sur le torse d’Aaron et sentit une imperfection sur sa peau, elle croisa son regard et lui sourit, la lune offrait un reflet des plus beaux sur son visage, si seulement elle avait un crayon dans la main… La jeune femme passa plusieurs fois le bout de ses doigts sur cette imperfection qui n’était autre qu’une cicatrice, sûrement récente car elle ressortait beaucoup. Elle se pencha avec lenteur et déposa un baiser dessus avant de placer son visage juste au-dessus de celui d’Aaron, leurs lèvres se caressaient sans pour autant s’unirent et à chaque à-coup elle se sentait caresser sa joue avec douceur. Elle respirait à présent par la bouche et ses gémissements se faisaient de plus en plus fort, le plaisir de plus en plus intense. Elle ferma les yeux…

    « Aaaaaaron… »
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyJeu 2 Juil - 14:52

    La normalité avait elle quelque chose d’effrayant ? … Dans un sens, oui. Certainement, oui. Etre normal, c’est se fondre dans la foule, faire partie du lot, être un parmi tant d’autres, être un X au milieu de tous les autres X. Etre normal, c’est s’uniformiser, qu’on le veuille ou non que cela se fasse dans la douleur et la complexité ou non. Etre normal, c’est devenir un parmi d’autres, une sorte de clone, un clone dont on peut se passer librement et sans aucun soucis puisque l’on sait que tant d’autres du même genre restent encore là, qu’on peut remplacer un clone par un autre sans que cela ne pose aucun soucis. Devenir normal, c’est perdre peu à peu ce qui nous rend unique, spécial … Entrer dans la norme, cela ne semble pas naturel, cela ne l’est d’ailleurs pas. Il ne faut pas se leurrer, personne ne naît « normal », personne n’est « banal » à la naissance, dès sorti du ventre de sa mère. Cependant, si cette impression, cette idée s’impose à nous, c’est qu’il y a forcément une raison. L’être humain a beau être intelligent, parce que, oui, il faut quand même un minimum d’intelligence pour être parvenu au dessus de la chaîne alimentaire et de tous les autres animaux, il n’invente pas des élucubrations sur telle ou telle chose pour expliquer le monde qui l’entoure sans qu’il n’y ai derrière un minimum d’explications, quelque chose qui lui fasse dire ça … En réalité, tout dépend de l’éducation que l’on reçoit. Lorsque l’on dit que les premières années de la vie d’un enfant sont fondamentales, on ne part pas là uniquement du fait que c’est durant cette petite période (comparée au reste de la vie d’une personne) que l’on grandit le plus, que notre corps se forme le plus. Non. En réalité, on parle surtout là du fait que l’on est encore qu’un enfant, tout à fait ouvert et réceptif au monde qui nous entoure. C’est l’époque des grandes découvertes, on ne le connait pas, avant, on était dans le ventre de notre mère, bien au chaud, bien à l’abri, bien protégé et bien confortablement logé. On ne risquait rien, ou si peu de choses. Et là, on nait au monde, on en fait désormais réellement parti. On ne le connait pas, il nous apparait si grand, si incompréhensible, avec toutes ses nuances, toutes ces choses à savoir. Alors, on se repose sur ceux qui savent, ceux qui ont dompté ce monde si grand, ce Gulliver que nous autres Lilliputien avons du mal à cerner et à assimiler. En l’occurrence, il s’agit là des adultes de notre entourage, plus particulièrement de nos parents. Après tout, on les laisse gérer notre vie comme ils l’entendent, parce qu’ils nous nourrissent, nous logent, nous rassurent lorsqu’on a peur, et même si ce n’est pas le cas, ou pas autant, on est trop petit, trop jeune, trop faible pour se protéger, refuser, choisir une autre voix. Notre vision se stoppe aux quatre murs de notre logis, parce qu’on ne peut pas voir plus loin, parce que cette partie du monde nous semble déjà tellement grande qu’il est impossible pour nous d’imaginer qu’il puisse exister quelque chose en dehors d’ici …

    L’éducation que l’on reçoit fera ce que nous serons plus tard, et ce pour le reste de notre vie, jusqu’à ce que la mort sépare notre âme de notre corps, quoi qu’il y ait après la mort, quoi qu’il se passe pour nous une fois notre dernier souffle de vie expiré. Et même si l’on prétend que ce n’est pas vrai, même si on crie que c’est tout à fait faux, il n’en est pas autrement. Certes, vous me demanderez alors pourquoi tant d’enfants suivent des voies différentes de celles que leur ont imposées leurs parents. Vous objecterez à mon raisonnement que, justement, non, l’éducation que l’on reçoit ne nous conditionne pas. Dans un sens, vous aurez raison, parce qu’il est impossible de nier l’existence de toute cette rébellion, de toutes ces fractures dans les familles parce que l’enfant aura tourné le dos à la voie sur laquelle l’avaient fait grandir ses parents. Mais dans un autre, vous vous tromperez. Si l’on choisit de suivre une autre voie, c’est uniquement parce que l’on repousse celle que l’on nous a imposé. Et de cette façon, oui, l’éducation que nous a inculqué nos géniteurs nous influence, à un rôle sur nos vies, ne serait ce que parce qu’on la repousse. Elle provoque une réaction chez nous, un sentiment, une répulsion. Elle ne nous a donc pas laissé indifférent, elle nous a fait agir, réfléchir, c’est donc qu’elle a un rôle pour nous. On ne peut pas prétendre qu’elle ne nous a fait ni chaud ni froid. On ne peut pas non plus dire que, sans elle, nos vies ne seraient pas différentes. On veut faire mieux qu’eux, leur prouver qu’ils ont tord, qu’il est possible pour un plus jeune de trouver la vérité, et ce même si elle se trouve ailleurs, quelque part où on ne nous a jamais amené, quelque part où on nous a toujours défendu d’aller. Et puis, il y a logiquement la réponse la plus claire et compréhensible, lorsque l’enfant ne fait qu’emprunter les pas de ses parents, que poser les pieds dans els traces qu’ils ont laissé pour lui, avant lui, sur le chemin de la vie. Bien sûr, là, l’influence est nette. On veut reproduire le même schéma, parce qu’il a fait de nous une personne heureuse, bien dans sa peau, pleinement récompensée par la vie, et que l’on veut la même chose pour la génération future, pour nos enfants. On a emprunté ce chemin avant eux, on est satisfait, alors, on veut que eux aussi le soi. Plus que nous si c’est possible. Et, pour ça, on va tenter d’analyser toutes les choses qui ont pu clocher pour nous, afin de les améliorer, combler les manques, les lacunes qu’il y a eut. On cherche à jouer à l’apprenti sorcier, on tente, on voit, on confronte avec les expériences des autres, soit en opposant ce qui s’est passé chez les autres avec ce qui s’est passé chez nous, soit en procédant par recoupements. On veut sincèrement devenir les premiers à avoir trouvé l’éducation parfaite, idéale, celle que tous voudront copier parce qu’elle fonctionne, qu’elle mène tout droit au bonheur, à la vie rêvée. On veut être à l’origine d’une éducation difficilement perfectible, parce que tout semblera avoir été pesé, contrebalancé. On voudra être les meilleurs, parce qu’on cherche tous au fond de nous à atteindre cet état de perfection. On veut être regardé comme le nouveau messie, on veut être consulté parce que l’on dégage un sentiment de sécurité, une sensation de sagesse. On veut devenir indispensable, en nous pouvant pas être rayé de la carte. Les autres devront alors obligatoirement faire avec nous, compter sur nous, parce qu’ils sauront que sans ça, leur vie restera à jamais pauvrement miséreuse, du moins, imparfaite. Cependant, la recette du bonheur existe-t-elle réellement ? Ne sommes nous pas tous différents ? En tentant de chercher à trouver LA recette et LA recette unique du bonheur, on recoupe l’idée de la nécessité d’une normalisation. Et alors, une nouvelle fois, on en revient à la conclusion que, avec ou sans nous, rien ne change, que notre existence n’est au final que futile, qu’elle n’a pas réellement besoin d’être, que, sans nous, la Terre ne cessera pas de tourner, que le fait que l’on ne soit pas là ne changera au contraire pas grand-chose, que cela ne provoquera pas tempête sur tempête, typhon sur typhon, raz de marée sur raz de marée, explosion volcanique sur explosion volcanique … Et, une nouvelle fois, on saisit à quel point l’être humain peut être complexe, et surtout, paradoxal. On veut être unique, mais dans le même temps, on poursuit un but qui nous mènera directement à devenir banal, énième X dans une foule de X.

    Bien sûr, être normal, au final, ça rassure. Si on fait partie de la foule, c’est que l’on ne doit pas être si mal que ça, parce que c’est bien connu, comme sur les chaînes de montages en usine, le moindre élément anormal ou qui cloche est de suite repousser au loin. Si on est normal, alors c’est bien, comme sur le fait de ne pas l’être relèverait de la catastrophe, de la tare … On se sent de plus attiré, on sait que l’on avance pas seul, que si il faut tomber, on tombera ensemble, que l’on vivra les mêmes choses que les autres, que l’on ne sera jamais à la traîne, jamais balancer et balancer encore, rejeter sur les rochers des côtes sauvages par les vagues tourmentés de la vie sans que les autres ne soient dans la même situation. Etre normal, en quelque sorte, c’est se sentir vivant, parce que membre d’une grosse entité, de quelque chose d’immanquable de quelque chose ne pouvant pas être supprimer sans que tant d’autres choses perdent de leur sens, sans que le monde ne stoppe un temps soit peu sa course pour comprendre ce qui vient de se passer, pour remédier au problème, arranger la situation, trouver quelque chose pour que tout revienne à la normale … On a en quelque sorte besoin de se sentir appartenir à quelque chose de grand, de fort, de puissant, on a besoin d’être un mouton parmi le troupeau, parce qu’à plusieurs, on est semble-t-il toujours plus fort. Ce n’est pas pour rien que l’on chercher sans cesse à appartenir à des groupes, que ce soit d’amis, que ce soit à des associations, groupes regroupant des personnes liées par un même intérêt sur une voire plusieurs choses. On a besoin de trouver sa place quelque part, et plus cette place sera convoitée, mais aussi recherchée, plus alors on se croira important, nécessaire au monde et à sa survie. On envie ceux qui sortent du lot, tout en restant dans le lot justement, ceux qui se positionnent en leader. Il semble émaner d’eux une aura, une force peu humaine, peu croyable. Ils semblent avoir tout saisis du sens de la vie, de ce qu’il faut faire, de ce qu’il faut croire, de ce qu’il faut vouloir, de ce qu’il faut attendre de la vie. Ils ont pris des risques en sortant quelque peu de la voie tracée, mais au fond, ils ne s’en sont pas tant écartés que ça. Le nouveau semble représenter l’aventure, le danger, la peur, l’envie. Mais on reste très souvent dans son petit monde, sans avoir de cesse de se demander comment ce serait ailleurs, sans avoir de cesse d’avoir envie d’être dans ce ailleurs, dans ce quelque part d’autre. Si on y va pas, c’est parce que l’on craint de s’égarer en chemin, de ne pas savoir revenir si jamais ce que l’on trouve dans ce nouveau ailleurs nous déçoit, ne nous convient pas. On craint aussi de ne pas retrouver sa place, parce que les choses auront continué à évoluer, à changer pendant que l’on n’était pas là, parce que nous même, nous avons changé, muri, évolué pendant notre absence, pendant notre petit périple aventureux. Comme si sortir du clos représentait le danger de se faire croquer par le loup, ce loup qui, en n’en sait rien puisque l’on est jamais sorti du clos, pourrait se cacher quelque part dans cette grande et belle montagne, qui nous fait tant envie, attise nos espoirs, nos rêvent, nous fait nous poser tant et tant de questions, ce loup qui pourrait se tapir dans les fourrés en attendant que la première brebis aventureuse ne sorte de son enclos pour aller visiter le monde. La chèvre de Monsieur Séguin, vous connaissez ?!
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyJeu 2 Juil - 14:53

    Alors, Aaron avait toujours cherché à sortir du lot, parce qu’il ne semblait pas pouvoir supporter le fait d’appartenir à une masse, à une masse sans nom, sans visage, sans but précis. Il était de toute façon né dans un monde où la banalité, la normalité ne semblent pas être supportées, puisque ces mots ne semblent même pas exister pour eux. Il y a dans ce monde l’envie, mais surtout le devoir, de rappeler sans cesse, par ce que l’on fait, dit, par les mots que l’on prononce, les actions que l’on entreprend, que l’on est pas banal, que l’on est votre supérieur, que l’on se trouve dans le haut du panier, que l’on appartient au must du must, que cette place se mérite, que tout ce que l’on fait à un écho d’autant plus retentissant que l’on en est l’auteur. Etre normal, c’est complètement considéré comme un échec dans la Haute Société, parce que l’on ne tient pas son rang, parce que l’on s’abaisse à être comme toute cette plèbe. Au début, c’est amusant, divertissant. Au début, c’est perçu comme une petite expérience, comme si devenir un humain lamba avait quelque chose d’exotique, comme si fréquenter Monsieur et Madame Tout Le Monde, c’était s’approcher d’animaux dans un zoo, comme si évoluer dans leurs sphères à eux en quittant un instant les autres revenait à quelques petites choses prêt à entreprendre un safari. Mais bien vite, si l’on constate que tout ceci est fait pour durer, alors, là, ça ne va plus du tout. C’est ignoble, dégradant, avilissant, honteux pour votre famille et pour votre monde. Aaron avait été plus futé que ça, puisqu’il n’avait jamais clairement appartenu à quelque monde que ce soit. A part le sien … Et encore … Combien de jeunes hommes de bonne famille allait se biturer avec un fils de simple ouvrier, se rouler par terre avant lui, partager sa bouteille de vodka avec lui ? Combien de jeunes hommes normaux pouvaient se permettre d’aller s’acheter des litres et des litres de vodka sans avoir à faire ceinture pendant des mois derrière et sans avoir à manger des pâtes chaque jour et à tous les repas pendant 15 ans ?! La réponse était claire, nette et précise, identique pour les deux questions : aucun. C’était sans doute là la plus grande force du jeune homme, n’appartenir à aucun des deux mondes, n’avoir à suivre aucune règle puisque chacun des mondes le rejettera, ne le verra pas comme sien. Il n’a personne à qui obéir, même pas à sa morale à lui, personne à honorer. Il fait ce qu’il veut, quand il veut. Ces deux mondes le rejettent, mais ne peuvent pas le nier, ne peuvent pas prétendre qu’il n’existe pas, parce qu’il est là, vit, agit, et pas qu’un peu ! On le regarde comme un OVNI débarqué d’on ne sait où, un OVNI terriblement sexy et attirant, un OVNI que l’on veut imiter parce que tout ce qu’il fait et entreprend à l’air tellement cool et enviable ! Mais en tant que force, c’est aussi une faiblesse, puisqu’il n’a personne pour le comprendre. Il vit en dehors de tout monde, et a donc dû se construire un brin seul, pour ne pas dire pratiquement tout seul. Si un jour Aaron Christopher Thorne Marshall vient vers vous, d’une, vous serez très chanceux, de deux, vous ne pourrez jamais oublier ça. Si un jour Aaron Christopher Thorne Marshall vient vers vous et vous dit qu’il s’est fait seul, croyez le, parce qu’il ne vous racontera pas de mensonges. De toute façon, jamais il ne ment, jamais. Il est connu pour son honnêteté, sa franchise, il part direct, sans emprunter le moindre détour. Parfois, pour ne pas dire très souvent, cela lui joue d’ailleurs des tours. Parce que très souvent, cela ne plait pas, parce que, sans cesse, Aaron dit les choses telles qu’il les pense, sans même chercher plus au-delà à employer les mots qui ne blessent pas, ne choquent pas, les mots qui ont le même sens mais sont moins hard. Non, pour lui, si cela vient ainsi à son esprit, alors cela doit sortir ainsi de sa bouche. Il refuse de dénaturer sa réflexion, et en a assez de toutes ces personnes qui se choquent pour un rien. Si tout le monde faisait comme lui, certes, le monde ressemblerait à un champ de bataille, mais au moins, personne ne serait victime de coups plantés dans le dos, personne ne se retrouverait poignardé par derrière.

    Il arrivait au jeune homme de se perdre dans les grands yeux de Neyliah, et il se devait alors de détourner le regard, simplement parce qu’il ne devait pas s’y laisser prendre. Il ne saurait plus comment réagir, il ne saurait plus rien du tout, comme si elle venait de l’envoûter, qu’elle tenait sous sa coupe, qu’elle venait de prendre pleinement contrôle de lui. Elle l’insistait parfois à parler de lui, mais jamais directement. Cela avait toujours été sous entendu, parce qu’elle comprenait qu’il s’agissait là DU point sensible du jeune homme. Elle devinait sous cette carapace de beau gosse complètement allumé une force incroyable, et, oui, il l’était, fort. Il était très violent aussi, plus qu’on ne le pensait, n’ayant jamais peur de s’abîmer les mains, de salir ses fringues. Les machines à laver et les produits d’entretien viennent à bout de toutes les tâches, et un peu de sang répandu, ça ne fait que l’oxygéner, et les blessures du corps, ça se soigne vite, pas comme celles de l’âme. Il voulait lui dire parfois, parce qu’elle, elle lui avait toujours parlé de tout, y compris du plus privé, du plus triste, du plus personnel, du plus intime. Mais lui … Lui, nan, cela semblait vouloir ostensiblement refuser de franchir le seuil de ses lèvres. C’était dans son éducation après tout, on ne doit jamais se plaindre, parce que c’est pour les faibles, parce que l’on a de la chance d’avoir eu la vie qu’on a eu, et que toutes ces « petites bricoles » qui nous arrivent arrivent à tous, que c’est juste comme ça, en passant, qu’il n’y a pas de coin en soulever des montagnes et en protester ! Il était entouré depuis toujours, à force de fréquenter des gosses de riches comme lui, de personnes qui elles aussi avaient grandi dans le luxe, l’opulence et l’argent, loin du rationnement, de la restriction budgétaire. Et ces personnes avaient elles aussi toutes été plus moins cabossées par la vie. On se disait alors que, si ce n’était pas encore le cas, cela ne tarderait pas à venir, parce que cela ne tardait JAMAIS à venir. C’est ainsi, on n’y peut rien. Il faut accepter, cesser de se plaindre et tout irait du mieux possible dans un monde pas trop amoché. Lorsqu’il était sur le point de lui dire, de révéler quelques infos, parce que, nous vous leurrez pas, cela lui arrivait, bien des fois, plus souvent que vous ne pouviez à tord le penser, il se ravisait, se disant qu’elle avait déjà connu trop de choses tristes, qu’il ne fallait pas qu’il se mette à jouer son pauvre petit miséreux, qu’il ne devait pas se la jouer « Je suis malheureux et triste, alors serres moi fort dans tes bras, là, maintenant, genre tout de suite et pas plus tard que maintenant ». Il partait complètement sur autre chose, sur du très futile le plus souvent, histoire que la conversation ne l’amène plus de nouveau à frôler son passé, à être au bord de la révélation. Histoire, aussi, de ne plus y penser, de ne plus y penser jusqu’à la prochaine fois en tout cas.


    « Faut que tu le notes quelque part ça que je suis sécurisant … Parce que ça change de d’habitude, où me dit dans cesse que je suis dingue, qu’un jour, je finirais par provoquer la mort de quelqu’un avec mes conneries, que m’approcher, c’est la dernière chose à faire si on veut rester en vie !
    Tu juges sur quelque chose que tu sais pas là, Sweety ! Je suis sûr que tu sais même pas ce qu’est un VRAI orgasme … On le sait jamais tant qu’on a pas passé la nuit avec moi …

    NAN !!! J’ai jamais dit que tu étais bête, j’ai jamais pensé ça d’ailleurs ! C’était juste une façon de … Nan, laisses tomber ! Je voulais juste dire ça sur le ton de la plaisanterie ! Et si tu veux tout savoir, moi aussi j’adore quand on se chamaille, parce que ça me permet de me faire remettre en place avec séduction, poigne de fer dans un gant de velours !
    Excuses pour la fin des phrases pas finies ! Par contre, pour le Polonais, j’y peux rien ! Depuis le temps que tu me connais, t’aurais au moins pu faire l’effort de t’y mettre ! »


    Il éclata de rire, tout en remettant en place l’une des mèches de la jeune femme. Oui, il exagérait là, parce que le Polonais, il fallait s’accrocher pour le parler, et aussi pour l’écrire. Il avouait, en plus, que le fait qu’elle n’y comprenne rien, pas grand-chose, en fait, malgré les quelques mots qu’elle connaissait, soit parce qu’à force de les entendre, elle les avait imprimés, soit parce qu’il les lui avait appris, c’était un avantage notable. Il l’agaçait ainsi, elle réagissait, et serrait un peu ses petits poings, ce qui ne pouvait que lui plaire à lui, bien évidemment ! Sadique ? Nan, juste un peu !!!

    « Nan … Je veux pas gagner … Sauf si tu fais des pieds et des mains pour remporter la revanche, parce que t’es sexy à chaque fois que tu en veux ! »

    Il avait pris un air boudeur, mais ses yeux avaient pétillé d’une sacrée lueur quand il avait prononcé le mot « sexy ». Elle allait décidément pouvoir enfiler l’écharpe de la fille la plus bandante, sexy et attirante de l’Université sans avoir besoin de passer devant un jury. Comme s’il y avait besoin d’un jury pour qu’elle remporte l’épreuve haut la main … Il resta cependant tout chose lorsqu’elle lui posa cette question. Elle avait plongé les yeux dans les siens. Han, la tricheuse ! Elle savait quel effet cela avait sur lui, et elle ne se gênait pas pour l’utiliser. Cette canette … Ces canettes devaient elles plutôt dire, mais sans doute n’avait elle pas tout vu … Alors, elle était quand même au courant, soit parce qu’on lui avait dit, soit parce qu’elle en avait été témoin ? Pourtant, il tentait au mieux de ne pas être violent en sa présence, parce qu’elle n’avait pas à assister à ça, parce que cela aurait été nul de sa part. Il aurait plus le risque de ne plus être ce héros à ses yeux, ce héros qu’il voulait réellement être pour elle, volant à son secours dès qu’elle en avait besoin, veillant sans cesse sur elle. Alors, elle savait ? Visiblement oui, sinon, pourquoi cette question ? La question était double et avec elle, les enjeux aussi. Neyliah voulait savoir à quel point il pouvait remuer ciel et terre dans un but qu’il visait, et à quel point il pouvait avoir envie d’elle. Cela méritait il le temps de la réflexion ? Non, pas du tout, mais cela le touchait en plein cœur. Il allait devoir baisser un peu le masque, ce masque si fin mais bien présent, qui cachait certaines choses en lui, certaines de ses facettes à Neyliah. Parce que ces deux là avaient beau être très proches, il n’empêchait qu’ils avaient encore un petit coin de jardin secret. Qui n’en a pas d’ailleurs ?
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyJeu 2 Juil - 14:56

    « … Je … Je suis violent, je le reconnais, et on le serait à beaucoup moins mais … Non, pas à ce point. Je pense pas être capable de faire autant de mal physiquement à quelqu’un, du moins … Ouais, finalement, je l’aurais sans doute fait si j’avais pu, mais sans en être conscient. Cela aurait été un réflexe, pas moins que ça, pas une envie réfléchie et anticipée.
    Parce qu’on touche pas à ma Neyliah … »


    Il refusait d’aller plus en avant dans son explication de tout à l’heure, et la réaction de Neyliah ne se fit pas attendre, comme toujours d’ailleurs. C’était une réaction en chaîne, cela était sans cesse ainsi pour eux deux. L’un disait « blanc », l’autre répliquait « noir » dans la fraction de seconde qui suivait. Il approchait la main de ses fesses en passant dans un couloir, elle tournait vers lui ses yeux et fronçait les sourcils alors même que sa main était encore en suspension dans les airs. Il sentit la main de la jeune fille passer sous le tissu de son sous vêtement et l’aurait vu sourire d’une façon enfantine si seulement il avait pu regarder autre chose que le ciel. Il n’y avait rien de très intéressant à voir là haut, mais il ne pouvait pas la regarder, sinon, il allait lui sauter dessus et lui faire sa fête dans la seconde qui suivrait. Oh, il n’était pas contre l’idée, mais bon … Un peu de tenue et de décence ne faisaient jamais de mal, n’est ce pas ? Bon sang, pouvait elle encore plus être bandante ? Bah, visiblement, nan ! Elle ne pouvait pas faire mieux qu’en être consciente, si tout à l’heure, elle en avait eu la preuve visuelle, là, elle ne pouvait qu’en avoir la preuve tactile. La suite n’avait strictement rien à envier au début. Neyliah venait de passer une jambe autour de son bassin, pour qu’ils soient plus proches. Elle s’était ensuite saisie de sa main, et … Ouah, elle en voulait la Miss ! Il mordit violemment ses lèvres et serra Neyliah encore plus fort contre lui.

    « Me tuer … Nan, tu le ferais pas … Ce serait … une … trop … grosse … perte … pour toi … »

    Il s’était approché de ses lèvres, mais se reculait quelque peu à chacun de ses mots, sans aucun doute pour jouer avec le cœur de la jeune fille. Il ne lui offrait pas ses lèvres, mais il ne la quittait pas non plus, doux jeu, joli petit plaisir et une envie grandissante, qui ne faisait que grandir d’ailleurs. Par la suite, il ressentit le besoin de lui convier la place qu’elle occupait pour lui, dans sa vie. Il pensait chacune de ses paroles, parce que c’était ainsi, et cela représenta un effort pour lui, un effort non négligeable. Il n’aimait pas parler de la drogue, parce qu’il avouait dans le même temps être faible, parce qu’il reconnaissait, sous entendait n’être qu’un naze, un drogué comme un autre, et non pas Aaron Christopher Thorne Marshall, le grand, fort et brillant Aaron Christopher Thorne Marshall … Mais il n’avait nullement fait ça pour qu’elle pleure. C’était justement ce qu’il cherchait à tout prix à éviter, la raison pour laquelle il n’allait pas réellement plus loin que ça dans les confessions. Il ne voulait pas qu’elle décide de prendre elle aussi sa peine sur ses épaules, il ne le voulait pas, mais elle, elle était comme lui sur ce point, tête de mule et bornée, même s’il protestait de toutes ces forces et s’insurgeait, elle ne changerait pas d’avis. Il vit cette larme naître à la commissure de son œil. Cela lui retourna le cœur, comme les vagues peuvent retourner une coquille de noix sur la mer. Elle attrapa sa main et la pressa contre la sienne, caressant ses phalanges avec son pouce. Il la regarda, tentant de la rassurer, de lui dire que ce n’était rien, qu’elle n’avait rien à se reprocher. Il posa les lèvres sur ses larmes, pour l’engloutir, pour engloutir son chagrin, sa tristesse. Il la comprenait, il comprenait son chagrin, et sentait son cœur se serrer, comme oppressé dans sa poitrine, comme si, soudainement, sa poitrine était devenue trop petite, trop étroite pour contenir son cœur, comme si ses côtes ne pouvaient plus supporter les battements irréguliers et de plus en plus puissants de son cœur. Il aperçut sa lèvre tremblée, alors même qu’il cessait de baiser la peau de son visage, de faire disparaitre le léger sillon laissé par cette larme qui avait coulé. Elle avait besoin de lui, parce que cette phrase, c’était celle qu’avait aussi prononcée sa mère. Il le savait, pas parce qu’elle lui avait dit, mais parce que cela lui avait échappé une fois qu’elle avait un peu trop bu, qu’ils étaient sur la plage, et qu’il avait passé les dernières minutes à verser encore et encore dans sa bouche le contenu d’une bouteille de whisky qu’il tenait dans sa main. Il visait moins bien que d’habitude, parce que lui aussi était plus que ivre, et cela avait coulé sur le haut de maillot de bain de la jeune demoiselle.

    « Je voudrais toujours de toi. »

    Il avait prononcé cette phrase sur le même ton que tout à l’heure « je serais là ». Il posa doucement les lèvres sur les siennes, deux fois de suite, avant d’en franchir la barrière, de mêler sa langue à la sienne, pour la faire taire, pour lui prouver qu’il serait là. Plus rien d’autre n’avait d’importance, plus rien d’autre qu’eux, plus rien d’autre qu’elle …

    Il sourit lorsqu’elle poussa ce petit cri, visiblement étonnée par sa réaction. Il arrivait encore à la surprendre, ce qui était plus que très très bien ! Mais il éclata de rire, non pas parce qu’elle était risible, mais parce qu’elle exagérait un peu quand même. Elle lui reprochait de parler Polonais, mais elle, ça y allait avec l’Italien. Certes, il savait parler cette langue, moins bien qu’il ne la comprenait mais assez pour lui tenir la conversation. Mais cela revenait au même, sauf que elle, elle faisait des efforts, lui, aucun ! Et sa réflexion était très amusante. Oui, il était son Polonais, dès que cela lui chantait, alors même qu’il était né au Lennox Hill, à New York ! Mais elle était bien la seule à savoir dire ça avec sexe et élégance à chaque fois. Il n’y avait rien de vulgaire dans sa réflexion, et pourtant, la situation n’était pas celle d’un petit 17 heures autour du thé et des gâteaux ! OMG que c’était beaucoup plus choking en ce moment entre eux ! Peu de gens savaient qu’il était d’origine polonaise, et encore moins nombreuses étaient les personnes qui savaient que son véritable nom de famille était Mashawïevski. Qu’elle le compare à un étalon était très sexy, elle était dominante à cet instant, chose beaucoup plus excitante qu’il ne l’aurait pensé … Et visiblement, cette nouvelle position lui plaisait tout autant que les précédentes. Elle accélérait d’elle-même le mouvement, même s’il n’était pas en reste, son dos n’épousant pas sans cesse le sol, son bassin s’élevant comme pour suivre les mouvements de celui de Neyliah. Lorsqu’elle embrassa sa cicatrice, il tourna un instant la tête vers elle, et revint river les yeux dans ceux de la jeune femme. Non, cela ne l’effrayait pas, elle se mit même à l’embrasser. Il poussa un long soupir, mais trop peu bruyant au milieu de leurs râles pour être remarquable et pour pouvoir être entendu. Elle lui renvoya l’ascenseur, lorsque tout à l’heure, il avait frôlé ses lèvres encore et encore, sans jamais qu’elles ne s’unissent. Tout ceci atteignait son paroxysme, et lorsqu’elle lâcha son nom, comme un long appel, cela en fut trop pour lui. Il lâcha un grand râle, plus grand que tout, signe que tout ceci avait une fin … Il arrivait en bout de courses, en était bien déçu parce que, comme il le pensait, cela n’était jamais assez long, même si la lumière de la lune lui prouvait qu’il avait quand même assuré en durant …


    « Neyliaaaaaaaaaaaaaaaaah ……….. »

    Dans un dernier à coup, plus violent que les autres, il serra les dents, serrant tout contre lui Neyliah, la plaquant contre son torse, et baisant son cou … Même une fois l’acte finit, il resta en elle, refusant de se séparer …
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Neyliah A. Spencer
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyVen 3 Juil - 14:41

    Comment faisait-on pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui ? Qui ou quoi nous fait devenir ce reflet dans le miroir que nous voyons chaque matin ? Ce sourire, ces larmes ou bien ces blessures… Certains répondraient de but en blanc, sans réellement prendre le temps de la réflexion : La vie. Bonne réponse, si on y réfléchie bien, la vie nous forme, elle nous modèle sans pour autant faire de nous ses enfants tous identiques, nous donnant à chacun une histoire différente des autres sans pour autant être assez spéciale pour attirer l’attention, sans pour autant nous sortir du lot, faire de nous une sorte d’anomalie. La vie nous donne des épreuves pour satisfaire son appétit d’aventure et de romanesque, mais pas trop, c’est qu’elle est maligne cette bonne copine. Oui, la vie est maligne parce qu’elle a trouvé le moyen d’assouvir sa soif d’aventure en divisant son rendement. Je m’explique : Lorsqu’elle veut avoir de l’aventure, du fun, de l’éclate, la vie ne choisie pas qu’une personne ! Non, sinon cela rendrait cette personne encore plus importante et la vie est beaucoup trop heureuse à sa place pour pouvoir la laisser à quelqu’un d’autre qu’elle, elle surveille ses arrières. Ainsi elle divise ses aventures sur plusieurs âmes, elle choisit des personnes au hasard dans son grand sac, elle pioche, elle s’amuse en voyant les visages s’afficher sur ses boules, un peu comme dans le motus lorsque les candidats pioches les petites boules jaunes, blanches ou noires. Ainsi les boules jaunes ou blanches sont les boules qui sont normales, qu’il faut piocher pour avoir un bon jeu et les noires sont celles qui vont faire s’arrêter le jeu pour vous, où alors le ralentir, je ne sais plus vraiment. Ainsi donc, la vie pioche dans sa géante pioche des personnes qui représentent ces deux catégories et les entraîne dans de folles aventures qui se finisse parfois mal, comme qui peuvent parfois se finir très bien…Alors la vie modèle les gens, elle leur offre un but, elle donne des péripéties à leurs histoires, elle leur propose un chemin, qu’ils n’acceptent pas toujours selon le niveau de rébellion qu’à cette personne, trace des lignes et s’apparente au destin mais est beaucoup Terre à Terre que son bon copain. Ne cherchant pourtant pas à le concurrencer parce que ce ne serait pas juste, la vie ne serre qu’à faire et défaire des destins. On pourrait utiliser ce qu’on appelle les fées, marraines des Hommes. Ainsi, des légendes prétendent que notre vie est entre les mains de trois fées, toutes profondément différentes qui décideraient chacune de la naissance, du déroulement de la vie et de la mort d’un être, leur vie toute entière symbolisée par long fil. La première fée, la plus belle de toute, nous aiderait à naître et tiendrai le début du fil, commençant ainsi la vie. La seconde filerait la vie dans le ciel, déroulant au fur et à mesure une bobine d’une longueur infinie. Puis vient la dernière fée, c’est celle qui tient notre mort entre ses mains, c’est elle qui décide quand notre vie s’arrête, quand on doit dire adieux, quand notre dernier souffle sera rendu. Lorsqu’elle décide de nous ôter la vie, elle coupe le fil, ainsi notre étoile se meurt et nous, nous mourrons avec. Ainsi la vie serait symbolisée par le fil, que l’on déroule indéfiniment puis que l’on coupe et le destin serait les fées, qui décident de tout, qui décide de notre naissance, du commencement de notre vie, de notre vie, de son déroulement, de notre mort, de la fin de notre aventure. Oui, c’est bien ça ! Cette légende pourrait-elle être vraie ? Encore une bonne question, on dit souvent que les légendes sont faites pour rêver, ne sont pas vraies, sinon elles seraient vérifiées, mais pensons-y, si des fées tiennent notre vie entres leurs douces mains, cela ne serait-il pas plus rassurant, plus sécurisant, plus confortable ? Imaginons deux secondes, nous ne serions plus seuls dans notre vie, nous saurions ce qui fait que nous existions sur cette Terre, sur cette planète, dans ce monde. Nous saurions aussi ce qui nous fait agir ainsi, ce qui nous fait prendre ces décisions, pourquoi on nous met ces décisions sur notre chemin. Nous saurions enfin ce qui nous pousse toujours vers l’avant, ce qui arrête notre chemin, ce qui oblige à faire une pause. Une pause ? Quelle pause ? Un coma ? Par quoi serait symbolisé un coma dans cette hypothétique explication de la vie et de son déroulement. Personnellement, j’ai ma petite idée. Tout arrêt serait un nœud dans le fil, ainsi, le temps que la fée l’enlève et continue à dérouler le fil, nous serions comme dans une pause, de deux secondes, comme six mois, comme douze ans… Ainsi les nœuds symboliseraient les pauses dans notre vie. Mais avouons quand même que ce genre de choses, ces fées et ces légendes, ne sont pas vraisemblables, ainsi nous voilà revenus au point de départ…

    Comment fait-on pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui ? Deuxième réponse probable : nos choix. Voilà quelque chose de beaucoup plus vraisemblable, de Terre à Terre. En effet, nos choix influences considérablement ce que nous deviendrons plus tard, la voie que nous allons emprunter dans notre parcours professionnel, la personne que nous allons choisir et à qui nous jurons fidélité et amour éternel, nos amis et les gens en qui nous aurons confiance. Tous nos choix déterminerons nos futurs, déterminerons nos réactions face à leurs conséquences. Nous choisissons ainsi de délivrer l’un de nos plus gros secrets à une personne en qui nous avons une entière confiance, confiance aveugle même, et celle-ci nous trahit et le dit à d’autres personnes. Quel est notre choix dans ce cas là ? Faire semblant de ne pas savoir que nous avons été trahit, garder cette personne dans notre cercle d’ami parce que nous ne sommes pas assez fort pour lui dire ouvertement qu’elle a été dégueulasse sur ce coup là. Ou alors la traiter de tous les noms et se venger en dire ouvertement tous ce que cette personne nous a dit comme pour réparer l’affront qu’elle a fait. C’est assez drôle lorsqu’on y pense que pouvons réellement faire face à la trahison ? Le plus souvent les personnes restes de marbres, comme figées par la déesse grecque médusa, qui pétrifie les gens lorsqu’ils la regardent dans les yeux, succombant à la tentation. Nous restons, excusez-moi de l’expression, sur le cul, surpris, comme frappés par le regard de Médusa. Ainsi nous ne comprenons pas la trahison, ses motivations, pourquoi avoir trahit quelqu’un en qui on a confiance ? N’est-ce pas illogique ? Pour les personnes trahies, c’est souvent ces questions qui reviennent, elles ne comprennent pas. Le plus souvent aussi, la vengeance vient après la trahison, l’un des plus grands de l’Homme est de ne jamais accepter la trahison et vouloir faire payer l’affront par quelque chose de souvent plus douloureux encore. Est-ce normal ? Sûrement car lorsqu’on souffre à cause de quelqu’un, on veut lui faire comprendre expressément notre douleur, notre sentiment, on veut lui faire comprendre que ce n’est pas juste, que ce n’est pas bien, que ce n’est pas… correct et logique. Donc nous nous vengeons ! Nous nous vengeons d’une façon un peu plus importante, imposante, douloureuse et cruelle que la personne qui nous a trahit et cela engendre notre soulagement. Cela nous apaise, pourquoi ? Parce que malgré tout, même si l’affront n’est pas lavé, on est apaisé de savoir que cette personne à payé sont due, que la faute n’est pas impunie, qu’il y a une justice dans ce monde. La vengeance apaise les cœurs, ainsi une femme qui s’est fait trompée par son mari va faire de même avec son meilleur ami, ou va peut-être s’enfuir de la maison, pour lui faire réaliser à quel point il est horrible de faire ça à la femme que l’on aime, à quel point c’est immoral, à quel point c’est… dur. Et la personne qui subit ce retour de flamme, comment fait-elle ? Elle réalise, le plus souvent, elle réalise. Elle réalise malgré elle que la douleur engendrée par une trahison est insoutenable et qu’elle mérite ce qui lui arrive. Elle réalise le prix à payer pour la loyauté et la confiance mutuelle et pour avoir casser ces deux piliers qui soutenaient le lien formés elle et la personne trahie. Qu’est-ce qui alors le plus douloureux ? La trahison ou alors réaliser ? Pour ma part, je pense que c’est de réaliser, parce que, quoi que nous fassions, rien ne pourra revenir à la normal, lorsque nous réalisons il est… trop tard. Au contraire, la trahison est l’ouverture des possibles, nous avons encore le choix de notre réaction et des conséquences sur les autres, en particulier sur la personne qui trahit. Lorsque cela nous arrive, nous avons le choix, on peut encore pardonner, on peut encore revenir en arrière, on peut encore demander des comptes, on peut faire preuve de gentillesse et de compréhension si cette personne se rend compte, avant d’avoir subit la vengeance, que ce qu’elle a fait été mal, très mal. Eviter la vengeance, éviter de souffrir encore plus, arrêter les frais, faire table rase du passé. Cela n’arrive pas très souvent, je vous l’accorde, mais… C’est peut-être une meilleure solution. Non ?

    Pardonner n’est-elle pas la meilleure chose à faire ? Ou au moins se quitter dans un accord commun ? Se venger est certes la chose la plus facile à faire, c’est aussi la chose qui fait le plus de dégâts, des deux côtés. On prend très souvent la solution de facilité, lorsqu’un voleur prend la porte d’entrée à la place de la fenêtre, c’est parce qu’il se dit que c’est plus près, lorsqu’on est nul à l’école et que nous sommes trop fainéants, nous prenons toujours une voie plus facile ou, pire, le redoublement. Malgré tout, certains redoublements sont très importants, sont réussit avec brio. Mais des fois, ce n’est seulement parce que l’élève ne se donne pas vraiment, ne cherche pas à avancer plus que ça, se dit que tous lui tombera dans les bras et qu’il n’aura qu’à ramasser les petits cadeaux après, sans avoir de représailles ou sans se les faire enlever expressément par le corps enseignant ou même les parents. Alors se venger est la chose la plus facile à faire, lorsque nous en avons les moyens, ça soulage, c’est assez plaisant, c’est sarcastique, c’est un brin sadique, mais après on se sent mieux, beaucoup mieux. Pardonner par contre, c’est tout autre chose… Pardonner c’est essayé de comprendre l’autre, de comprendre ses motivations, essayer de répondre à la question « Pourquoi ? », c’est faire des concessions, plus ou moins grandes mais toujours présentes, c’est aussi oublié. Oui, pardonner c’est oublié, oublier le fait que la trahison fait mal et que cette plaie ne sera peut-être jamais refermée, vivre avec notre rancœur, mais prendre sur nous. Si on ouvre un dictionnaire Hachette édition 2003, super précis, hein ?! Et que nous cherchons pardonner dedans, on trouvera cette définition : « Renoncer à punir une faute. Considérer sans sévérité, excuser. Ne pas se venger de quelqu’un pour une faute commise. ». On peut ainsi découvrir deux choses : 1. J’ai toujours raison et même les dictionnaires ne sont pas capables de contredire ma logique, j’ai pas les chevilles qui enflent mais je rigolais, hein…
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyVen 3 Juil - 14:42

    2. Et bien pardonner c’est renoncé. Renoncer, n’est sûrement pas le meilleur mot à mettre dans cette phrase d’après moi car il connote une chose qui n’a rien à voir avec le pardon : la faiblesse. Oui, renoncer à quelque chose est souvent considéré comme un acte de faiblesse alors que pardonner n’est pas se rendre faible, bien au contraire ! Lorsque nous sommes les gens qui pardonnent, nous sommes beaucoup plus forts que la simple vengeance, plus fort que la personne qui s’est abaissée à trahir. Alors renoncer ne convient pas, il est trop péjoratif alors que l’acte de pardonner est quelque chose de trop… sage. Voilà le mot qui conviendrait assez à la place de renoncer, ce qui donnerait donc : « Avoir la sagesse de ne pas punir une faute ». Mais qu’est-ce que la sagesse dans tous ça ? Le plus souvent, on utilise ce mot pour définir quelqu’un de modéré et avec la tête sur les épaules, quelqu’un qui a bien vécu et qui sait les épreuves de la vie pour les avoir vécus et toutes vaincus. Le sage est toujours quelqu’un de posé, de réfléchit et qui sait ce qui est bien ou mal. Sorcier ? Non, pas quand même, ne retournons pas dans les mythes et les légendes, pas pour le moment du moins. Si l’on reprend mon magnifique dictionnaire, on lit : « Modération, prudence, circonspection. Conduite de quelqu’un qui allie modération et connaissance. Réserve dans la conduite, dans les mœurs ». Ainsi, le sage est quelqu’un qui connaît la vie mais ne se laisse pas aller à la chercher, à la faire s’énerver pour s’en prendre encore plus. Cela rappelle un peu une phrase de Gandhi : « Des parents sages permettent à leurs enfants de se tromper. ». Une phrase assez paradoxale, comme si la sagesse voulait que laisser, autoriser ses progénitures à faire des erreurs soit une bonne idée, très constructive. Et c’est peut-être la réalité, la vérité. L’éducation parfaite voudrait que l’on élève nos enfants, ou futurs enfants, dans un environnement entièrement protégé, comme une camisole de force, comme cellule dans les hôpitaux psychiatrique, vous savez, les cellules qu’on voit dans les films, ces cellules entièrement capitonnées qui atténues les bruits et chocs. Ainsi l’éducation parfaite serait construite sur l’idée de protection intense et sans relâche de l’enfant, de les enfermés dans une chambre capitonnée pour qu’ils ne subissent rien de la vie. Ainsi Gandhi contredit toutes ces bêtises en expliquant une idée très bonne qui est de laisser nos enfants faire des erreurs pour acquérir la sagesse de leurs parents et ainsi comprendre par eux-mêmes ce qui est bien et mal. Et maintenant, parlons de notre starlette nationale…

    Neyliah est-elle sage ? Fait-elle preuve de sagesse dans sa vie ? Je vois déjà les sourires sarcastiques ou sadiques sur les visages. Tout le monde répondra non, malheureusement, les raisons seront le plus souvent futiles et faussées. Même s’il est vrai que la belle blonde ne fait pas toujours preuve de sagesse, ce n’est pas parce qu’elle fait des bêtises, boit trop, fume trop ou encore finit toujours les fonds de bouteilles. Non, Neyliah ne fait pas preuve de sagesse lorsqu’elle refuse de parler à son père, lorsqu’elle refuse de pardonner. Vous comprenez maintenant le développement et l’argumentation précédente ? Et oui, la belle italienne ne fait preuve de sagesse en ne pardonnant pas son père les fautes qu’il a commise à son encontre. Faut-il vraiment la blâmer pour ce choix ? Si on essaie de comprendre ce qui passe, on peux voir que la raison pour laquelle elle n’arrive à pardonner à son père c’est parce qu’il l’a détruite, parce qu’il l’a laissé tombée et maintenant il fallait qu’elle lui prenne la main qu’il lui tendait alors qu’il n’avait pas pris la peine de prendre la sienne lorsqu’elle était tombée, en chute libre, seule… La belle blonde ne pouvait pas pardonner, pas encore, elle souffrait trop pour cela. Sa mère avait beau être morte depuis maintenant onze ans, elle restait quand même une plaie béante dans le cœur de Neyliah et cela pour le reste de sa vie parce qu’elle été entretenue par son père et ses trahisons. Comme si à chaque fois que cette horrible plaie commençait à cicatriser, il venait avec un couteau des plus tranchants et rouvrait cette plaie seulement pour lui faire du mal. Pardonner ne serait pas possible avant d’avoir réussit à recoudre cette plaie, cette plaie qui faisait des kilomètres carrées sur son si petit cœur. Comment la recoudre ? En oubliant… Elle buvait pour oublier, elle fumait pour oublier, elle rigolait pour oublier, elle se laisser tomber peu à peu dans un train de vie de jeune dévergondée pour oublier sa douleur et, dés lors qu’elle oublie, elle commence à disparaître, un peu, mais petit, elle se reconstruisait, elle apprenait à pardonner, ce n’était pas visible, mais elle commençait à envisager de pardonner parce qu’elle commençait à se rendre compte qu’elle ne pouvait pas se venger, qu’elle ne pouvait pas, que ce n’était pas bien, que ce n’était pas digne d’elle. En vieillissant, Neyliah devenait-elle sage ? Peut-être, sûrement, mais comment ne pas devenir sage après avoir vécus tellement d’horribles épreuves comme celle qu’avait vécus la belle italienne. Elle apprenait aussi à pardonner grâce à Aaron. Comment ? Parce qu’après tous, il ne lui disait rien de son passé, évitait constamment le sujet, se cachait derrière des blagues idiotes, cachait sa souffrance et sa gêne. Par ses sous-entendus, elle comprenait parce qu’il acceptait parfois de lâcher quelque chose, il acceptait parfois de lui dire qu’elle n’avait aucune chance de deviner toutes les horreurs de son passé, et c’est à ce moment précis qu’elle comprenait à quel point Aaron avait un brin de sagesse en lui. Pas parce qu’il agissait comme un taré, pas parce qu’il se drogue ou qu’il boit un peu trop, non, parce qu’il avait cette modération dans les paroles et les connaissances sur le sujet qu’il développait. Il faisait preuve d’une grande prudence avec elle, de protection et de réflexion. Il la protégeait de ses démons à lui, il ne voulait pas de ses larmes, il ne voulait d’elle que le positif, il ne voulait d’elle que sa bonne humeur et son sourire, son amour. Pourtant, il était aussi là pour avaler le négatif, sa tristesse, sa mélancolie ou ses larmes. N’était-ce pas cela qui était le plus louable dans le bel Américain qu’il était ? Tellement plus terre à terre qui certains jeunes gosses de riches qui pensent que tous leurs sera toujours due, que tous le monde devra leur payer tous car ils sont les enfants de telle ou telle personne et, qu’ainsi, ils ont tous les droits et qu’ils doivent tout avoir, tout de suite. Ainsi Aaron n’était pas comme eux, profondément différent, dans l’âme on pourrait dire, il n’avait pas besoin de l’argent de papa et maman pour vivre, pour se sentir unique, il l’était naturellement. Il n’était tellement pas dans les apparences, en tout cas, pas avec elle. Il était tellement naturel, il était souriant, il était drôle, moqueur. Un héro des temps modernes ? Oui, sûrement, même si Neyliah ne le voyait pas enfiler la cape de Super Héro et arriver en posant les mains sur les hanches et déclamant avec force : « Je suis là pour vous sauver belle demoiselle ! ».

    « Ouais, tu es dingue, complètement… Mais pas avec moi, enfin, pas tous le temps ! Tu es sécurisant parce que dans ta folie tu as quelque chose de terre à terre qui fait que tu connais les dangers de la vie tout comme moi je connais les dangers du saut du toit d’immeuble… Et, tu sais une chose, je ne suis pas comme les autres, je ne te juge pas sur ton apparence mais sur que tu es VRAIMENT
    D’accord, tu vires pas un peut mégalo sur les bords Aaron, t’as pas les chevilles qui enflent par hasard ? Nan parce que ne pas savoir ce qu’est un orgasme alors que je suis la première fille à partir à droite, à gauche, je pense avoir assez d’expérience…

    J’espère bien que tu rigolais parce que sinon tu aurais malencontreusement perdu ton outil de travail le plus important à cause d’un coup de genou mal placé. Apprendre le polonais ?! T’es pas chié toi ! Déjà que j’ai du mal avec l’Anglais, j’imagine même pas ce que ça va donner avec le polonais. Si tu veux que je massacre ta langue préférée, donnes-moi des cours ! »


    Alors qu’Aaron éclatait de rire, elle fronça les sourcils, pencha la tête et fit une moue pessimiste, c’était si drôle d’imaginer Neyliah prendre des cours de polonais ? Elle savait qu’elle était vraiment nulle dans cette langue, déjà lorsqu’il essayait de lui apprendre un seul mot il mettait plus au moins une heure alors lui apprendre à la parler couramment cette langue s’était comme apprendre à un chat de faire du ski nautique, autrement : presque impossible. Et puis, elle s’énervait très vite et alors qu’il lui répétait pour la dixième fois comment dire bonjour, elle l’envoyait bouler en italien et sortait pour aller se faire une petite vodka citron. C’était surtout ce moment là le plus drôle parce qu’elle revenait dit minutes plus tard, penaude, en lui disant qu’elle était désolée pour s’être emportée, que ce n’était pas très sympa et qu’elle était revenue pour réessayer. Maintenant il lui disait qu’elle était sexy lorsqu’elle en voulait, donc elle était bandante, sexy. Elle se demandait ce qu’elle n’était pas d’après lui ?

    « Merci, je vais prendre ça pour un compliment ! Dis-moi, est-ce qu’il y a que quand je m’énerve que je ne suis pas sexy ou bandante ? Parce que sinon je vais avoir des problèmes si je veux me faire respecter, surtout par toi ! »

    La jeune femme se mordit la lèvre, comment se faire respecter lorsqu’on n’est jamais intimidante mais toujours bandante ou sexy ? Bonne question, Neyliah se trouvait dans l’impasse, alors qu’elle réfléchissait à comment elle pourrait bien faire pour devenir intimidante, et le réfléchissait à l’éventualité qu’elle soit bandante aussi lorsqu’elle était intimidante, là ce serait carrément dur. Oui, la question avait deux enjeux, comme toutes ses phrases étaient formées sous-entendus, mais ici c’était différent. Elle lui demandait ouvertement s’il la voulait à l’époque, mais aussi ce qu’il serait prêt à faire pour l’avoir. Ce qu’il se prêt à faire pour ne pas la voir partir, même si cela ne risquait pas d’arriver. Elle sourit à sa réponse, il l’aurait fait alors ? C’était bon à savoir, parce que si elle se faisait accostée dans la rue, elle savait maintenant qu’il serait pour la défendre en cas de pépin. Elle le regarda donc et lui dit après un soupir d’aise.

    « Bonne réponse monsieur Marshall ! Saches que si une fille te touche, je sors les crocs et pas qu’avec la fille si tu vois je veux dire, t’es prévenu. Si tu es miens, tu le restes et je ne partage pas mes trésors ! »


Dernière édition par Neyliah A. Spencer le Sam 11 Juil - 9:12, édité 1 fois
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Neyliah A. Spencer
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyVen 3 Juil - 14:43

    Quel adorable surnom, n’est-ce pas ? Elle venait juste de surnommé Aaron comme son trésor, ce qui n’était pas totalement faux parce qu’elle comptait beaucoup sur lui. Ainsi donc Aaron était précieux à ses yeux, c’était vrai, elle l’aimait au point de ne pas vouloir se séparer de lui aussi vite. Alors qu’elle avait passé sa main dans le sous-vêtement d’Aaron et qu’elle cherchait à croiser son regard pour le faire un peu plus enrager, elle le découvrit en train de regarder le ciel, qu’est-ce qu’il était prévisible lorsqu’elle était comme ça !! Elle se mordit la lèvre en sentant ce qu’elle avait sentit à travers son pantalon, elle n’imaginait même pas coucher avec lui, ce serait encore mieux qu’avec ses autres conquêtes qui étaient placées dans son top dix. Elle ouvrit la bouche avec un sourire en coin, surprise de ce qu’elle touchait. Elle cherchait à atteindre ses limites, celle d’Aaron aussi et elle pensait y arriver vite, très vite même. Alors qu’il la serrait encore plus contre lui, la jeune femme soupira de plaisir avant de l’entendre se moquer d’elle en lui disant qu’elle ne pourrait pas le tuer tout en approchant ses lèvres des siennes sans pour autant l’embrasser, seulement les caresser. Ils jouaient tous les deux avec le feu et elle sentait le désir monter en elle. Elle l’embrassa dans le cou et, entre chaque baisé déposé, elle prononçait un mot au creux de son oreille.

    « J’admets que tu n’as… pas… tord. Ce serait… bête… de te tuer… avant même… d’avoir profité… de ce que je sens… au creux de ma main droite… Non ? »

    Comment jouer avec le feu ? Demandez à Neyliah Azilys Spencer et Aaron Christopher Marshall et vous aurez la réponse. Les deux commençaient à être experts dans la matière et pourraient même donner des cours au même titre que Carmen Electra donnait des cours de Strip Tease. Les choses étaient toujours extrêmes entres les deux jeunes et l’idées qu’ils soient en couple et soient donc entièrement libre d’agir comme bon leur semble donnait une envergure encore plus importante à leurs petits jeux et leurs petits sous-entendus. Maintenant, lorsque Aaron faisait mine de passer une main baladeuse sur ses fesses, elle pourrait la prendre dans la sienne avec ce petit sourire pervers qu’elle avait lorsqu’elle savait qu’elle allait faire quelque chose de vraiment débile et l’entraîner à sa suite dans une salle vide pour qu’il ait ce qu’il voulait et ce qu’elle voulait aussi, entre parenthèse. Mais le sérieux revint bien vite parce que, malheureusement, il faut bien être sérieux et parler avec réflexion sur des sujets importants dans la vie, que la déconnade n’était pas toujours préconisée, surtout lorsqu’on parle du passé, un passé aux allures de cauchemar. La larme avait roulé sur sa joue sans qu’elle n’ait pu la retenir, elle s’en voulait un peu de l’avoir laissé s’échapper comme une voleuse, parce que maintenant elle passait pour une pleurnicheuse face à Aaron que ce n’était pas du tout le cas. Elle se rassura lorsqu’elle sentit ses lèvres se poser avec la délicatesse d’une plume sur sa joue pour briser cette évadée. C’était assez poétique comme moment, elle le serrait dans ses bras tendit qu’il séchait ses larmes de la façon la plus belle du monde. Elle le regarda dans les yeux alors qu’il lui répondait qu’il la voudrait toujours et un sentiment magnifique se fraya un chemin en elle, elle était sienne… Elle accepta ses baisés, au goût salé de ses larmes mais le deuxième fut beaucoup plus intense, passionné, vrai. Les langues s’unirent et elle renforça sa prise sur sa nuque, faisant durer ce baisé qui n’avait rien à voir avec les autres, beaucoup plus beau et beaucoup plus délicieux que les autres, beaucoup plus…

    Entendre Aaron éclater de rire alors qu’ils étaient en plein dans l’acte la surpris. Elle fronça les sourcils et pencha doucement la tête sur le côté avant de lui donner une petit tape sur la cuisse, c’était un peu loin d’elle mais elle s’en fichait, il se moquait d’elle alors elle lui faisait comprendre qu’elle n’était pas d’accord, quand on dit tête de mule, on est en réalité loin du compte ! Si elle parlait italien, c’était parce qu’elle était sûre d’être comprise, parce qu’elle était sûre qu’Aaron saurait ce qu’elle voulait lui dire, comprendrait son message alors que quand lui parlait polonais, c’était le plus souvent pour se moquer d’elle, pour faire des petits commentaires et tout le tralala. Neyliah connaissait le vrai nom de famille d’Aaron mais ne l’utilisait jamais parce qu’elle le prononçait comme une nulle alors cela ne servait pas, elle n’allait pas s’en prendre plein au visage, se faire charrier, seulement parce qu’elle ne savait pas comment prononcer un nom de famille. C’était drôle mais, se retrouver dominante avec quelqu’un qui avait toujours, elle en était certaine, eut se rôle dans ses autres relations sexuelles la faisait sourire. Elle était souvent dominante, ce n’était pas le problème, le problème était qu’Aaron aussi. Chacun de leurs côtés étaient des dominants et qu’ensembles, c’était comme s’ils se partageaient le boulot. Au début ça avait été Aaron, au milieu c’était un peu les deux et maintenant c’était elle. Elle n’aurait jamais pensé qu’être dans cette position avec lui serait aussi… agréable. Le fait que tous se passe aussi délicieusement était surtout qu’elle n’était pas seule à travailler parce qu’elle sentait qu’Aaron lui aussi prenait son pied et elle se sentait elle-même se surélever, un peu comme dans une randonnée à cheval, au trot. Elle avait bien trouvé son surnom d’étalon après tous ! La belle blonde sentait qu’elle commençait à flancher, elle avait prononcé le prénom d’Aaron pour lui faire comprendre qu’elle commençait à avoir un peu de mal et qu’il était temps d’arrêter parce qu’elle n’en pouvait plus. Son râle fut la réponse la plus excitante qu’elle avait entendu jusqu’à présent et elle sourit alors qu’il prononçait son prénom avec fatigue. La fin fut des plus enivrante et des plus sensuelle, de tout l’acte, ça aurait été la scène à censurer. Quoi que… Elle sentit son dernier à-coup, plus violent et profond que jamais, elle gémit en conséquence, redoublant dans les aigus, c’était la première fois qu’elle gémissait comme ça, aussi fort et aussi… bizarrement aussi. Le baiser dans son cou la calma d’un coup, alors qu’elle sentait le torse chaud et mouillé d’Aaron contre sa poitrine. Elle nicha son visage contre son épaule et passa ses mains autour de sa nuque pour le serrer elle aussi dans ses bras. Ils avaient beaux être couverts de sueur et être complètement morts, ils n’étaient pas rassasiés l’un de l’autre pour autant. La belle blonde resta quelques minutes immobile dans les bras d’Aaron, le temps de reprendre son souffle, de reprendre contenance, de repenser à ce qui venait de se passer. Elle sentait son cœur s’apaiser et le souffle chaud et régulier d’Aaron contre son épaule, elle comprit qu’il était dans le même cas qu’elle. Elle se redressa pour croiser son regard avant de lui dire avec un sourire aguicheur.

    « Je ne pensais pas dire ça un jour mais tu avais raison tout à l’heure ! Aaron Marshall, tu viens de m’apprendre ce qu’est un vrai orgasme ! »

    Habituellement, elle aurait rajouté un « BOUYA ! » suraigu mais elle n’était pas ivre et ce qui venait d’arriver n’était pas pour le fun mais très sérieux, elle le savait. Elle déposa un baiser sur sa joue avant d’ajouter avec une grimace de dégoût.

    « Euh… C’est quand tu veux pour la douche… Je suis toute collante… »
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyVen 17 Juil - 10:08

    Habituellement, il y avait sans cesse tout un tas de choses qui tournaient et retournaient encore dans sa tête, des choses qui s’entrechoquaient, provoquant de grands booms, pire que l’orage ce truc ! Il ne s’entendait généralement pas réfléchir, parce qu’il n’était jamais réellement parvenu à faire le tri dans tout ça. Le grand ménage, cela n’avait jamais été pour lui. C’était bien simple, il n’avait jamais été connu pour son sens de l’organisation aigu, ni même pour son sens du nettoyage. Ne pensez cependant pas qu’il était sale, nan, c’était une erreur d’interpréter ainsi le manque passionnel du jeune homme pour le nettoyage. Il prenait sa douche chaque jour, comme tout le monde, parfois même deux fois dans la journée, une fois le matin, histoire de se réveiller un peu quand le réveil sonnait tôt, ou qu’il avait une sacrée gueule de bois ou quand, tout simplement, il avait besoin de se sentir propre après avoir fait pas mal d’exercice physique avec une damoiselle durant toute la nuit, et une le soir, pour se relaxer, se détendre, pour évacuer le stress accumulé tout au long de la journée, avant d’aller commencer une deuxième longue journée dans les bars, les clubs, avant de se rendre dans la fête méga super top organisée le soir même. Son corps, c’était son arme de séduction numéro 1, parfois, Eden et Neyliah disaient de lui qu’il était une arme de séduction massive, à laquelle personne ne pouvait résister, contre laquelle personne ne faisait le poids, ce n’était donc même pas la peine d’essayer d’entuber le jeune homme ou de le doubler. Il se devait alors d’entretenir cette arme. Lorsque les soldats vérifient chaque jour leur arme, qu’ils la vident, la remontent et la rechargent, lui, sans en faire trop non plus, veillait à ne jamais sortir avec une feuille de salade coincée entre les dents, avec une moustache de crème de café sous le nez, ou avec de la glace au chocolat jusque sur le bout du nez. Sans être l’un de ces hommes qui vous donnent l’impression d’être tombés dans le déodorant le matin en se levant, Aaron sentait toujours bon, mais alors, toujours ! D’ailleurs, Neyliah et Eden ne s’y trompaient jamais, en réclamant d’emblée un câlin dès qu’elles le voyaient arriver sur le Campus, après qu’il est quitté la Résidence des Omega. En fait, il s’agissait là uniquement pour elles de trouver une excuse, pour qu’il leur ouvre ses bras, et qu’il les y enserre, pour qu’elles puissent poser leur nez dans son cou, pour qu’elles puissent prendre une grosse bouffée d’air où viendrait se mêler son odeur à lui. Il n’en avait encore jamais surpris une seule à sniffer ses fringues lorsqu’il s’en séparait, d’une manière ou d’une autre, soit parce qu’il était allé piqué une tête dans le Pacifique, soit parce qu’il faisait trop chaud pour continuer à porter un T Shirt, soit parce qu’il venait de perdre un pari contre elle, ou que Neyliah commençait à le plumer au strip poker ! Mais tout avait un commencement, non ?! Peut être ce soir, après ce moment intense partagé par tous deux, Neyliah allait réclamer qu’il lui laisse au moins sa chemise en souvenir. Mais il doutait de ça, parce qu’elle n’avait rien d’une réelle collectionneuse, elle n’était pas du genre à conserver un truc appartenant à tous les hommes qui avaient passé une superbe nuit en sa compagnie, parce que c’était glauque, malsain, étrange, et qu’elle était tout, sauf ça ! Et puis, elle n’était pas fétichiste à sa connaissance … Mais les filles étaient parfois si étranges … Fuyez les, elles vous suivront, suivez les, elles vous fuiront ! Rampez à leurs pieds, elles vous repousseront, ne voulant pas d’une lavette auprès d’elles, jouez les gros durs machos, et elles se plaindront de vous voir manquer de cœur et de vous voir leur refuser de leur montrer que vous avez eu tord, et que vous faites profil bas ! Il avait cessé de chercher à les comprendre, et préférait les prendre comme elles étaient, dans les deux sens du verbe ! Et puis, il n’avait pas sans cesse un œil sur Eden et Neyliah, quoi que les gens autour d’eux puissent en penser, ils n’étaient pas sans cesse collés les uns aux autres ! D’ailleurs, si les deux jeunes femmes s’entendaient à merveille, la meilleure amie de Sweety, ce n’était pas Eden, mais une autre brunette, pas moche non plus, une brunette que, quoi qu’il arrive, lui ne mettrait jamais dans son lit, parce que s’il avait fait ça, Neyliah l’aurait étripé sur place, l’aurait scalpé, voire même castré … Ouais, sûrement même ! Pas touche à cette demoiselle si ! C’était noté depuis longtemps déjà dans sa tête ! Il ne s’y risquait pas, d’ailleurs, pour une fois, il arrivait à voir une jeune fille comme une cible à éliminer de suite de sa prochaine chasse, sans que celle-ci ne soit pour autant un membre de sa famille, ou l’une de ses meilleures amies !

    Il fallait dire qu’Aaron et le conventionnel, ça faisait deux, qu’Aaron et l’éthique, ça faisait deux aussi ! Tout ce qui ne se faisait pas, lui, il le faisait ! Un exemple ? … C’était simple ! L’un de ses amis d’enfance, rencontré dans le bac à sable de St Judes, s’était marié, l’été dernier. Aaron avait été invité, pas en tant que témoin, parce que le marié avait confié cette tâche à son frère, mais il était au moins assis au premier rang. La mariée était magnifique, très mignonne, tout à fait son genre en plus, mais elle était surtout follement amoureuse du jeune homme qu’elle s’apprêtait à épouser. D’elle, il ne pouvait rien espérer, du moins, il ne pouvait plus rien espérer. Ils avaient déjà eu leur petit moment ensemble, et ce, le jour même de l’enterrement de vie de jeune fille de la jeune femme. Cela s’était fait au feeling, sans que rien ne soit préprogrammé dans la tête du jeune homme, sans préméditation aucune, sans même qu’il ne se lève ce matin là en se disant qu’il allait se faire la jeune fille ! Leur rencontre s’était faite par hasard, alors même qu’il se baladait dans les rues de New York, y étant quelques jours, et pour le mariage, et pour voir les siens, et retrouver les amis d’enfance qu’il avait. Il se trouvait à Brooklyn, donc, de l’autre côté du pont, et par un heureux hasard –tout restant, après coup, une question de point de vue- il s’était trouvé que elle aussi était dans le même quartier. Ses amies l’avaient laissé quelques minutes plus tôt, à sa demande. Elle n’était pas issue de Brooklyn, mais pas non plus de l’Upper East Side. A vrai dire, à Brooklyn vivait l’une de ses demoiselles d’honneur, et il était prévu qu’elle passe la nuit chez elle, pour ne pas avoir à revoir son fiancé avant le mariage. Hum, très respectueux de la coutume tout ça ! Elle avait fait un détour par ce bar, histoire de boire un coup pour se rafraîchir, et ils s’étaient retrouvés à la même table. La suite … L’alcool aidant et une folle attirance pour les défis les réunissant, ils avaient fini dans le même lit ! Ils s’étaient quitté en excellents termes au matin, même si la première chose que la jeune fille avait faite en arrivant chez sa demoiselle d’honneur, cela avait été de foncer dans la chambre la plus proche et de pioncer toute la matinée, histoire de récupérer un peu de la nuit précédente, puisque le jeune homme avait délibérément refusé de la laisser dormir ! Mais Aaron ne s’était pas arrêté en aussi bon chemin, puisque, le jour même de la noce et dans la semaine qui suivit, il tint dans ses bras et entre ses cuisses les deux témoins de la jeune femme, ses quatre demoiselles d’honneur, ainsi que sa sœur et celle du marié ! Prodigue le jeune homme ! Il avait même réussi le coup de maître de mettre les deux belles sœurs, soit les sœurs des mariés, dans son lit, en même temps ! Les futures réunions de famille promettaient d’être fun, puisque les trois belles sœurs avaient passé une nuit de folie avec lui, et ce à même pas un jour d’intervalle, puisque le feu d’artifice de la partie à trois s’était déroulé le soir même de la noce ! Il en avait fait tant d’autres des belles … Il n’avait pas un grand respect pour tout ce qui était codes, règles et autres balivernes destinées à vous castrer ! Il en avait brisé des couples, du moins, nan, même pas, même pas un seul en plus ! Il avait un sacré don pour ça d’ailleurs, parce que s’il n’hésitait pas à coucher avec des jeunes filles pourtant casées, il le faisait toujours sans que jamais le cocu n’en apprenne rien ! Très pratique d’ailleurs, parce que les jeunes femmes étaient ainsi assurées de passer du bon temps au moins une fois dans leur vie, d’atteindre le septième ciel avant de mourir, sans que jamais cela ne vienne menacer leur couple ! Du coup, elles se passaient le mot les unes aux autres ! Après, évidemment, elles savaient tenir leurs langues devant toute personne étant potentiellement capable de balancer le pot aux roses, un homme éconduit, ou une jeune fille jalouse. Cela revenait forcément aux oreilles de Neyliah, qui savait toujours tout, avant tout le monde. Il arrivait ainsi qu’elle sache déjà qu’il venait de coucher avec telle jeune fille alors même que lui-même n’en était pas encore conscient, sa gueule de bois étant trop forte pour qu’il puisse réaliser quoi que ce soit avant d’avoir bu un grand mug de café brûlant, quitte à se brûler la langue au passage ! C’était une chose étrange, assez déstabilisante en plus …

    Oui, sans que cela n’ai de réel cesse, il y avait sans arrêt toutes ces choses qui occupaient son esprit, l’empêchant de pouvoir voir clair dans tout ce qui trottait gaiment et gentiment, parfois même moins gentiment, dans sa tête. Il était impossible pour lui de chercher le silence et le repos, et à tout bien réfléchir, même s’il n’avait rien contre un peu de solitude, il adorait aussi être entouré. Ainsi, il était sûr de toujours entendre du bruit, un bruit capable de camoufler tout le flot de mots et de pensées qui bouillonnait dans son esprit. Et ainsi, il cessait de se torturer. C’était un jeune homme plein de paradoxes, on pouvait même dire qu’il en était pétri. Il adorait les moments de paix, lorsqu’il était seul, assis face à l’océan, ses bras passés autour de ses genoux qu’il avait rapprochés de son menton, assis dans le sable, ou lorsqu’il était adossé à l’un des arbres du Parc du Campus. Il adorait ça parce que cela lui rappelait qu’il était autre chose qu’un auditeur, qu’il vivait, qu’il était encore capable de savoir se recentrer sur du plus calme, sur du gentil, qu’il était encore capable de quitter la dernière fête sans se sentir coupable de faire faux bond à tout le monde le temps de quelques minutes. Parfois, Neyliah venait avec lui dès le début, mais c’était rare, parce qu’il réussissait toujours à s’éclipser sans qu’elle ne le remarque, c’était du moins ce qu’il se disait puisqu’elle n’arrivait qu’une dizaine de minutes plus tard, à moins qu’elle ne le fasse exprès, ayant deviné qu’il n’attendait qu’elle pour réellement se laisser aller. Et parfois, aussi, avant de partir, il s’arrangeait pour la coller avec quelqu’un, quelqu’un qui avait beaucoup de choses à dire, ou quelqu’un qu’elle ne pouvait pas laisser tomber comme ça. Elle finissait de toute façon par le rejoindre, toujours, et elle s’allongeait près de lui, posant la tête sur ses genoux, une fois qu’il les avait abaissés et allongés, afin qu’elle puisse être parfaitement installée. Ou alors, il écartait les jambes et elle s’adossait à son torse, se glissant alors dans l’espace qu’il avait ouvert. Il l’encerclait de ses bras, et déposait de temps à autre un baiser sur son front. Elle s’endormait, cela lui arrivait, oui. Parfois elle avait finissait par avoir froid, alors, il se défaisait de la veste qu’il portait, et la lui passait sur les épaules, lorsqu’elle ne l’enfilait carrément pas. C’était des moments où aucun d’entre eux ne parlait, ou alors de choses tellement futiles qu’ils n’étaient même pas capables de vous les répéter dans la demie heure qui suivait. Ils se lançaient pourtant dans des débats très philosophiques, se disputant parfois aussi. La plus belle bataille de ce genre dont il se souvenait était partie sur la petite abeille qui ornait le paquet d’une certaine marque de céréales. Aaron assurait qu’elle n’avait pas de nom, alors même que Neyliah prétendait que si, qu’elle s’était toujours appellée Maya. Cela avait duré longtemps, pour une chose si puérile … Il ne savait plus, en revanche, qui d’elle ou de lui avait cédé le premier … Ah moins que le grand vainqueur ne soit Morphée, le Dieu du sommeil, qui avait finit par réussir à les saisir, tous les deux. Ils s’étaient réveillés l’un contre l’autre, elle réfugiée tout contre lui, sa bouche posée contre son cou. Leurs bouches n’étaient donc qu’à deux petits centimètres l’une de l’autre, ils auraient pu s’embrasser. Il s’était réveillé après elle, puisqu’elle avait lâché un petit rire en le sentant bouger. Il avait un vague souvenir de tout, mais avait eu la sensation de sentir une légère pression sur ses lèvres avant d’ouvrir les yeux. Peut être l’avait elle embrassé, allez savoir, peut être, tout simplement, avait elle fait un mouvement qui avait rapproché son front des lèvres du jeune homme … Parfois, ils ne parlaient carrément pas, se contentant d’observer la mer, les vagues s’échouer sur les rochers. C’était un spectacle magnifique, à la fois répétitif et sans cesse différent, parce qu’aucune vague n’avait la même forme, qu’aucune n’émettait le même son en s’échouant sur le sable … Mais dans le même temps, c’était dans ces moments de solitude qu’il prenait pleinement conscience du méli mélo qu’était sa vie, du mélodrame qu’était sa vie. C’était dans ses moments là qu’il se sentait le plus vulnérable, à ces moments là qu’il était le plus nostalgique, qu’il se laissait aller à regretter tant de choses, à se demander s’il méritait réellement d’être né. La vie craignait, c’était un fait, mais la sienne craignait plus que celle de tant d’autres, et pourtant, il n’avait pas demandé à décrocher cet étrange jackpot en entrant dans le monde … Il redoutait et adorait ces moments de solitude, c’était donc en partie pour ça que s’expliquait son envie irrépressible d’avoir Neyliah à ces côtés dans ces moments là, histoire de ne pas se sentir seul, histoire de savoir que quelqu’un était là pour le rattraper si jamais il plongeait ou qu’il lui venait l’envie folle d’aller faire un petit plongeon dans la flotte, tout habiller, sans même prendre la peine de revenir sur le bord, de prendre une grande respiration avant de laisser l’eau pénétrer dans ses poumons, avant de se laisser aller, de cesser de chercher à se débattre pour continuer cette vie faite de peines et de souffrances.
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MessageSujet: Re: AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| AARON & NEYLIAH__I need to know you |FINISH| - Page 3 EmptyVen 17 Juil - 10:09

    Cette nuit, il venait de faire une découverte fracassante. Il cessait d’entendre ces voix et ces idées dans sa tête, le silence s’était enfin fait, tout c’était tut, et ce parce qu’il était pleinement à ce qui se passait entre Neyliah et lui. Jamais il n’avait ressenti tant de décharges électriques courir dans sa colonne vertébrale, jamais il n’avait tant eu l’impression que chacun de ses sens s’était décuplé, qu’il ressentait tout puissance 10 000. Il n’entendait que son sang battre dans ses tempes, et cela faisait un sacré bruit, sans doute pas autant que celui que devait entendre Neyliah. Il sentait le cœur de la jeune femme tambouriner lui aussi, cela faisait presque bouger sa poitrine, et puis, il sentait ses veines se dilater sous ses doigts à lui. Pas la peine de prendre un stéthoscope pour mesurer la fréquence cardiaque de la jeune femme, un simple effleurement sur n’importe quel endroit de sa peau vous donnait immédiatement la réponse ! Il sentait le désir monté en lui, comme un volcan. Jamais il n’y avait mis autant du sien. Cela le laissa épuiser, exténué, et pourtant, il semblait qu’il lui restait encore des forces. Il se sentait mourir et vivre dans le même temps, étrange sensation que celle-ci. Il était prêt à recommencer, encore et encore, mais n’était pas sûr de pouvoir faire ça de suite. Il fallait d’abord qu’il reprenne son souffle, contenance sur lui-même, contrôle sur lui-même aussi, parce que là, il ne contrôlait plus rien, mais alors plus rien du tout ! Son souffle restait saccadé alors même qu’il était venu en Neyliah, alors même qu’il ne bougeait plus en elle, son sang continuait encore à battre dans ses tempes … Il préféra poser ses lèvres sur la peau de la jeune fille, en tentant de recouvrer ses esprits, ce qui n’était au final pas si évident que ça. Il avait encore l’impression de ne faire qu’un avec elle, de voir son corps d’étendre au sien. Le fait qu’il ne se soit pas encore retiré d’elle y était sans doute pour quelque chose, mais il s’y refusait, pour le moment. C’était comme s’il craignait qu’en se séparant d’elle, il viendrait briser la magie du moment, qu’il casserait ce lien si fort entre eux. Et dans le même temps, il se disait qu’il faudrait qu’ils recommencent, tant c’était bien, tant il était déjà à nouveau avide de revivre de telles sensations. Et tant cette paix dans sa tête le recouvrait encore. Il savait que cela ne durerait pas, qu’il reviendrait à la réalité, à un moment ou à un autre, parce qu’il le fallait, et il savait qu’à nouveau, il se perdrait dans ses émotions, dans ses pensées, dans ses songes. Il voulait faire durer cette paix, et pour ce, il semblait que la seule solution soit de succomber encore à Neyliah. Pour la première fois de sa vie, il se sentait réellement bizarre. Il y avait cette sensation dans son estomac, qui le tenaillait, et pourtant, il n’avait pas faim. C’était donc ça les papillons ? C’était ça ? … Agréable, déroutant, saisissant et envoutant à la fois. Pour la première fois de sa vie, il était prêt à mettre un genou à terre et de se laisser faire, de laisser quelqu’un diriger sa vie, décider de son sort, de son avenir, de son futur. C’était comme s’il venait de poser un genou à terre devant la jeune fille et de lui tendre, dans la paume de ses mains tendue vers elle, la chaîne qui viendrait s’attacher au collier qu’elle était parvenue à passer autour de son cou. Il lui appartenait de tout son être. Elle était au dessus de lui, le surplombant, il sentait ses mains appuyées contre son torse nu et ruisselant de sueur, il sentait cette pression, il sentait qu’elle voulait elle aussi rester encore collée à lui, à jamais …Il la sentait vivante contre lui, et n’avait pas songé une seconde à un éventuel moment de faiblesse de la part de la belle. Pour lui, c’était clair, elle était la femme, la seule et l’unique, capable de le mener à la baguette, encore plus maintenant qu’avant. Tout à l’heure, elle avait presque réussi à lui faire cracher le morceau, par ses attouchements auxquels il n’avait pas du tout été insensible … Elle savait exactement comment le prendre, mais elle restait ignorante de certaines choses. Peut être pouvait elle les deviner, les déceler, mais les faire vérité acquise, ça, sûrement pas, puisque lui les réalisait déjà à peine. Jamais plus il ne pourrait se séparer d’elle, jamais plus il ne pourrait la laisser à un autre homme que lui. C’était une chose qu’il savait. Elle était sans doute la meilleure came à laquelle il n’avait jamais goûté, parce que, déjà, il voulait recommencer, parce que, déjà, il refusait de rester plus longtemps loin d’elle, qu’il refusait de la sentir loin de lui, même si la distance qui les séparait était inférieure à un mètre. Il était prêt à jeter les armes au loin. Il était comme un chevalier ôtant tout son attirail de protection lors d’un tournoi, se laissant tomber dans le sable, devant la tribune royale où était installée cette princesse qui, d’un simple signe de tête, pouvait signifier à l’adversaire du jeune homme qu’il fallait qu’il lui coupe la tête, au mieux qu’il le transperce de part en part avec son épée, en ayant pris soin de l’enfoncer jusqu’à la garde, et de tourner et retourner dans la plaie, jusqu’à ce que le visage du perdant, de ce chevalier qui avait rendu les armes et s’était exposé au jugement de la belle ne tombe dans le sable, bouche contre le sol.

    Il la sentit se redresser, alors même qu’ils étaient toujours liés, comme s’ils venaient d’emboîter des pièces de puzzle qui collaient tant et si bien qu’elles avaient finies par ne faire plus qu’une. Elle lui adressa ce sourire aguicheur, alors qu’il plongeait tout entier dans son regard. Il se contenta de sourire, d’un vrai sourire pourtant, avant de remonter l’une de ses mains sur les omoplates de la jeune femme, histoire de s’assurer qu’elle restait proche de lui. Il captura alors ses lèvres dans un long baiser sensuel, passionné mais non moins amoureux, refusant de les lâcher, jusqu’à ce qu’il sente les ongles de la jeune femme pénétrés dans la peau de son cou, signe, sans doute, qu’elle commençait à ne plus avoir d’air dans ses poumons. Il finit donc par accepter de lâcher son emprise sur ces deux morceaux de chaire pulpeuse, mais n’accepta qu’après y avoir déposé plusieurs baisers. Il reposa la tête au sol, plaquant de nouveau la jeune fille contre lui. A ce rythme là, ils allaient finir par passer leur vie ici, sans jamais changer de position. Peut être qu’avec le temps, leurs corps finiraient réellement par se fondre l’un dans l’autre. Peut être que 10 ans après leur mort, on découvrirait leurs squelettes encore enlacés, preuve évidente de la passion qui les unissait et de la déchirure qu’ils avaient tant tenus à éviter en refusant de se séparer. Peut être …
    Une nouvelle fois, ce fut elle qui prit les reines, alors, si elle n’avait pas compris qu’elle le tenait définitivement dans sa main, il ne voyait pas réellement comment il pouvait bien le lui faire comprendre ! Neyliah déposa un tendre baiser sur sa joue, puis grimaça de dégoût. Il aurait pu très mal le prendre si elle ne l’avait pas justifié avec tant d’amusement … Il éclata d’un petit rire, et attrapa une nouvelle fois ses lèvres, avant de rejeter rapidement la tête en arrière, tout en faisant de petits cercles sur le dos de la jeune fille avec ses doigts.


    « C’est la rançon du plaisir mon amour ! On ne peut pas tout avoir j’imagine !
    Mais je te rassure, cela n’enlève strictement rien à ta beauté ! Et pour répondre à ta question de tout à l’heure, même lorsque tu t’énerves, tu es attirante et follement désirable ! Je fais des efforts avec le vocabulaire, tu vois, je ne suis pas un rustre, même après une nuit d’amour, ma réputation est méritée ! Tu vas réellement avoir un gros soucis Principessa, parce que même lorsque tu es intimidante, tu … Enfin, tu vois bien ce que je veux dire ! Mais m’en veux pas, je ne suis qu’un homme, et il semble qu’il soit dans le fantasme collectif chez les hommes de vouloir juste se faire passer les menottes par une femme qui prendrait l’ascendant, parce qu’il y a toujours cet attrait pour une femme forte, dominatrice, mais encore plus désirable !

    Et pour cette douche … Et bien, je pense pas que se balader dans les vestiaires à cette heure ci soit très recommandée, on sait jamais, les gardiens de nuit patrouillent … En revanche … En revanche, je connais un autre moyen de se débarrasser de toute cette sueur qui colle. Je suis sûr que ça va te plaire, le soucis, c’est qu’il faut aller à un endroit spécifique pour ça … La plage … »


    Il se mit à hausser un sourcil après l’autre, en mordillant gaiment sa lèvre inférieure, après l’avoir coincée entre ses deux rangées de dents, inférieure et supérieure. Il la regardait, cherchant dans ses yeux une réponse. Sans même attendre la réponse de la jeune femme, il se redressa, en veillant bien à tenir Neyliah, elle était d’une maladresse incroyable et il ne voulait pas qu’elle s’explose le crâne sur le sol en n’ayant pas anticipé la remontée que leur faisait faire le jeune homme. Celui-ci repensa à la bosse, et déposa alors un baiser sur le crâne de la jeune femme. Il contempla aussi, derrière eux, toutes leurs fringues, jetées à même sur le sol, un sacré mélo, un fouillis même ! Ils allaient tout même réussir à retrouver le proprio de chaque chose parce que, bien qu’il fût loin d’être enrobé, Aaron était aussi loin de pouvoir rentrer dans les habits de Neyliah.

    « Qu’en pensez - vous, Principessa ? »
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